Aujourd'hui j'allais en cours comme d'habitude je ne m'attendais pas à tomber sur Lyliah, celle qui en ce moment obsédait mes pensées mais en la sachant à Harvard fallait bien que cela arrive un jour, je ne pouvais pas toujours retarder l'échéance. J'étais donc en train de sortir de mon dernier cours de la journée quand en sortant de classe je rentrais dans une jeune femme, je la rattrapais de pue avant qu'elle ne tombe et c'est en attrapant donc ces bras que je lui fis face et là je fus assez surprit que cette fameuse jeune femme soit Lya, forcément qu'on allait ce croiser mais ce croisé en se rentrant dedans c'était assez perturbant pour le coup. "Désolé, quoi que tu pense ce n'était pas fait exprès et c'était pas une vengeance non plus.. Je t'es pas fait mal??"Elle savait que je gardais notre rupture mère, elle m'avait quitté alors que j'étais amoureux, c'était ma première fois à tout alors forcément je l'avais mal vécu, une chose est sûr elle était toujours aussi belle.
Il te fallait le reconnaître, tu avais aperçu Grayson une ou deux fois de très loin sur le campus. Voilà qui t'avait plutôt perturbé, d'ailleurs. Tu avais le rôle de la méchante et tu le savais. Il t'en avais voulu amèrement, et tu avais eu du mal à gérer toute cette culpabilité. Quand ton frère avait souvent vite faire de ne plus mentionner Grayson, tu avais vite compris que ce dernier t'en voulait. Quoiqu'il en soit, surprise de le savoir ici à Harvard, tu n'avais pas osé aller le voir. La seule chose que tu savais c'est qu'il n'avait pas le même numéro que d'antan et tu n'avais eu le cran de demander le nouveau à ton frère. Soit. Pourtant le destin était parfois traitre. Ton téléphone peut-être le prix après s'être ramassé au sol. Non, ne t'inquiète pas ça va. Avais-tu dit en regardant au sol. On pourrait penser que tu cherchais ton téléphone, mais il fallait le reconnaître tu fuyais un peu son regard aussi. Pas si loin de toi, tu ramassais ton téléphone, et te redressant, tu le regardais en te justifiant. C'est sûrement de ma faute, je lisais un article.. enfin peu importe.. Tu t'en voulais peut-être un peu parce que tu n'avais été prête à lui faire face ainsi, seule. Ton frère aurait été très utile à cet instant. Je pensais pas te croiser ici.. Comment tu vas ? Avais-tu demandé pour abréger.
C'est vrai si on m'avait dit que je tomberais sur Lyliah de cette façon je n'y aurais pas cru, on avait réussi de nombreuses fois à s'éviter et pour dire la vérité je n'étais pas encore prêt à la revoir après notre rupture assez difficile, je lui en avais voulu et je n'avais pas compris, c'était la première fois avec elle donc je me pensais capable de pouvoir gérer cette relation même avec la distance mais bon elle en avait décidé autrement et j'avais peu eu de relation sérieuse après ça. Je la regardais de bas en haut pour me demander si c'était bien elle devant moi mais oui je ne rêvais pas elle était là devant moi. "D'accord encore désolé.." Je la regardais dans les yeux une fois qu'elle avait ramassé son téléphone et je secouais les épaules à sa remarque, je préférais passer outre sa remarque mais sa dernière remarque me fit soupirer. "Maintenant cela t'intéresse??" Je grimaçais et reprit. "Désolé.."
Tu avais souvent retardé ce moment où tu lui ferais face une fois que tu as appris qu'il était ici à Harvard. Mais à chaque fois, tu l'avais fait comme par crainte de lui faire face, puisque tu savais qu'il en avait voulu amèrement. Tu n'en étais pas à penser qu'il t'en voulait mais jamais tu ne t'étais attendu à ce qu'il soit pour autant content de te voir. Mais là, c'était relativement bizarre puisqu'il s'excusait une fois de plus avant de te lancer un pic bien tranchant. Tes dents prirent quelques en otage ta lèvre inférieure, discrètement et à ton tour tu grimaçais. Aoutch.. Oui, voilà qui fait mal sorti de nulle part, de manière assez inattendu. Ce n'était plus un reproche de l'avoir quitté mais bien plus encore de pas avoir maintenu le contact, et au fond si tu culpabilisais un peu c'était surtout pour cette raison. Tu as fini par sourire légèrement, quelque peu gênée. C'est moi la méchante, et pourtant c'est toi qui est désolé.. C'était peut-être un poil mérité. As-tu reconnu humblement. Tu avais rompu, tu n'avais pas donné assez de nouvelles, tu n'avais pas pris de nouvelles. Mais faut croire que tout ça avait été plus fort que toi. Tu avais été sacrément faible sur ce coup-là. J'ai droit à aucune question alors ?! Audacieuse, tu as simplement sourit mais au fond tu étais gênée. Tu n'avais pas vraiment prévu ça aujourd'hui, c'était le cas de le dire.
Si je devais être parfaitement honnête oui elle m'avait blessé en me quittant de la sorte, c'était la seule fille qui avait compté pour moi durant toute une vie en dehors de ma mère adoptif et ma jumelle et je pensais qu'elle serait la seule, après elle je n'ai eu que des conquêtes des nanas avec qui je n'arrivais ps à m'engager, des coups sans lendemain pourtant je m'étais un point d'honneur à respecter les femmes seulement il y en avait une qu'une seule alors forcément la revoir là devant moi cela me faisait autant plaisir que du mal et j'avais besoin de lui faire ressentir dans quel état d'esprit j'étais. "Peut être mais pas aussi directement." On était en plein milieu d'un couloir, au campus et rester debout face à elle à lui demander des explications seraient assez délicat, aller s'asseoir quelque part et en parler serait peut être mieux. "Non mais le lieu ne s'y prête pas, on peut aller parler ailleurs si tu tient tellement à que je te pose ces fameuses questions."
Peut-être que tu aurais préféré qu'il t'en veuille plus sévèrement, comme tu en avais eu tant la crainte. Pourtant là, il était comme sur la défensive. Il te faisait comprendre qu'il t'en voulait, et son calme, sa maturité te perturbaient. Tu ne savais vraiment où te mettre, et tu craignais l'inconfort. Puis très rapidement, tu finissais par comprendre qu'il y avait eu comme un petit quiproquo suite à ta dernière question mais tu n'as rien dit, acceptant de le suivre. Je comptais aller prendre une boisson chaude au Starbuck. Ça te plairait ? Je t'invite. Certainement pas suffisant pour te faire pardonner, mais c'était déjà ça. A l'évidence, même si tu n'avais pas réclamé qu'il puisse te poser des questions, tu savais maintenant qu'il en avait. Toi, tu avais simplement si tu avais le droit de lui poser une autre question, ou si justement tu te prendrais un vent comme quand tu lui as demandé comment il allait. Du coup là, tu appréhendais un peu.
"Tu sais tu n'es pas obligé de sentir obligé de te faire pardonner par n'importe qu'elle manière.." Je la regardais dans les yeux avec ce petit sourire tout de même mais j'acceptais son invitation, on serait mieux pour parler et puis il fallait bien le faire, s'éviter constamment n'allait pas être facile tous les jours alors autant mettre les pieds dans le plat. On ce rendit donc starbuck après avoir quitté le campus et après avoir passé commande on s'installait à une table, je la regardais et on rentrait donc dans le vif du sujet. "Du coup ma question est simple, je demande juste des explications, pourquoi notre rupture à été si brutale de ta part??"
L'invitais-tu pour te faire pardonner ? Tu n'en étais pas certaine. D'ailleurs tu répliquais. Non, ça n'a rien à voir. Puis, s'il suffisait d'un café, je t'y aurais invité bien avant. Lapsus, entre autres. Oui finalement c'était comme dire que tu l'avais su présent dans le coin, et que tu n'avais pas su l'aborder ni par politesse, ni même pour un potentiel pardon. Enfin une fois installé, il fallait reconnaître qu'il vint très vite à te perturber avec sa question. Uhm, ça fait longtemps maintenant mais la femme chargée de ma tutelle vivait à Boston, et la distance j'ai pas su la supporter. Ça n'a jamais été autre chose que ça. C'était aussi nul et aussi bête que ça. Mais ça ne tenait qu'à cela. Loin de ton jumeau, et loin de ton petit ami sans que tu n'aies rien demandé. Lui, est resté à New York. J'ai mal vécu la séparation avec mon frère, et je crois que malgré tout il y avait quand même une partie de moi qui était jalouse parce que lui était resté à New York, et pas moi. Tu ne l'avais jamais dit à haute voix ça, tiens! Buvant de café moca, tu le regardais sans rien dire.
"Avec un peu plus de courage peut être." Elle n'était pas venu à moi mais je n'avais pas été vers elle non plus, j'avais évité d'aller vers elle pour éviter de dire des choses blessantes, parce que j'en avais pas la force après qu'elle m'est quitté sans raison à mes yeux et il avait fallu qu'on ce rentre dedans pour enfin oser se parler. Une fois installer je ne perdis pas de temps pour lui poser cette question qui me brûlait les lèvres, j'avais besoin d'avoir des explications c'était si simple que ça. "Donc en gros c'est moi que tu as puni..." Moi je n'avais rien pu faire d'autre que de subir la rupture, je pensais que notre amour avait été plus fort pour tenir mais j'avais été le seul à y croire. "Mais moi j'ai rien demandé, j'ai pas demandé à ce que tu soit loin de nous, alors pour le coup ta décision je l'ai trouvé minable, lâche."
Peut-être que le courage t'avait manqué oui. C'était même clairement ça. Mais tu avais été loin d'imaginer qu'il finirait une partie de ses études à Harvard, et pire, tu ne t'étais nullement attendu à faire face à un tel passé. C'était assez compliqué quand finalement tu avais été loin de cette période new yorkaise pendant longtemps. Peut-être mais je vous avais avec moi tous les jours Gray', et du jour au lendemain, je me retrouvais seule, ailleurs sous la tutelle d'une femme qui gérait des enfants retirés à leurs parents parce que battus ou mal traités. J'étais seule, et t'avoir au téléphone c'était parfois plus douloureux que ne pas avoir de nouvelles. Oui c'était clairement ça. Puis au fond tu étais aussi le genre jalouse, pas certaine d'avoir envie de te demander ce qui se passait avec d'autres ou non. J'ai pris la décision pour nous deux, j'en suis consciente. Ce serait malvenu de m'excuser six ans après, mais j'ai l'impression que tu veux l'entendre alors.. je suis désolée. J'ai été égoïste. Une chose est sure tu allais avoir du mal à oublier ce face à face. Jamais tu n'aurais pensé qu'encore tu étais celle qui l'avait largué sans lui laisser le choix.