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BASINA + Tell me that you love me more than hate me all the time

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❝ Tell me that you love me more than hate me all the time
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BASILE & DINA.

Je grince des dents, au milieu de tout ce monde, de tout ceux qui font semblants de savourer leur moment pour supporter leur routine, au milieu de ceux qui le savourent pour de vrai, pour de bon, en face d’un amour qui vient d’éclore. Un amour trop sain pour exister, un amour idyllique dans lequel ils se complaisent, s’accrochent en pensant que cette fois c’est le bon, c’est la bonne pour au final se rendre compte que tout ça ne valait rien. Qu’un jour, ils repenseront à ce restau, à ce moment et ils se diront à quel points ils ont étaient bêtes d’y croire. Et ils se rappelleront de nous, autour de cette table, nos regards blindés de non dits, de haine, de rage, de rancoeur et de sentiments trop vrais, ceux qui pèsent lourds et qui sont pas faciles à apprivoiser. Ils se rappelleront de nous et ils prieront secrètement, au fond d’eux, de pouvoir un jour nous ressembler. Ils se souviendront des regards fais de critiques qu’ils auront posés sur nous, sans savoir qu’ils avaient tous torts. Qu’on avait raison. Qu’on a toujours raison quand il s’agit de nous. Je te regarde encore un peu, une dernière fois dans les yeux et les lèvres pincées sous la colère. - J’étais même plus moi ! Que j’essaye de caler entre tes mots avant d’abandonner la guerre. D’abandonner l’amour en face de moi pour rejoindre les toilettes. Je voyais flou, je pousse la porte dans mon élan, le souffle rapide et le visage qui se déforme dans la tristesse. Je tourne en rond, je laisse ma tête retomber en arrière pour respirer mieux. Pour respirer tout court parce que je m’intoxique, je manque d’air depuis que je suis ici. Avec toi. Et je laisse couler quelques larmes, me tourne vers un lavabo et ouvre un robinet pour laisser couler l’eau dans le vide. Dans le vent. Je ne me regarde même pas dans le miroir d’en face, j’ai peur de mon propre reflet depuis que tu m’as changé. J’ai peur de ne plus me reconnaître, j’ai peur de briser encore un peu plus. Alors j’ai la tête baissée, je ferme fort les yeux en pensant bêtement que quand je les ouvrirais à nouveau, tout aura disparu. La peine, les maux, l’Enfer, Iris. Tout. Je pensais qu’en les ouvrants à nouveau, tout irait mieux, que je redeviendrais moi. Mais non, c’est ta voix qui brise le silence, c’est encore toi qui débarque comme un ouragan quand j’ai besoin d’un peu de répit. T’attrapes mon poignet, je serre le poing prête à me débattre mais tout va trop vite, ton emprise est trop forte et tes mots trop vifs. Trop violents que tes doigts sur mon poignet n’existent même plus. Je les sens à peine. On tape à la porte, ils crient des paroles trop lointaines pour que je les comprennes. Moi, tout ce que je vois c’est tes yeux, tout ce que j’entends c’est ta voix et maintenant ton souffle saccadé. - J’étais à toi Basile.. Avant l’hôtel, avant l’accident, avant cette fois chez toi.. Je m’arrête un instant, le regard vide, la voix qui n’arrive plus à se lever, mes muscles qui se relâchent quand je suis en train de tout abandonner. De lâcher prise, de te lâcher toi. - J’étais à toi, moi. T’aurais dû être à moi bien avant ce restau, avant l’hôtel, avant l’accident, avant cette fois chez toi.. Je murmure, prononçant machinalement les mots. J’ai plus de force pour nous, pour toi. J’ai plus de force pour te laisser paraître que je suis forte quand tout en moi est faible, fragile, quand tout se casse la gueule. - Mais tu l’étais pas, à moi. Alors non Basile.. Ma bouche saigne, mon cœur saigne encore plus. - Je suis plus capable de l’assumer. Parce que je l’étais, même en oubliant, même avant ça encore. C’était toi que je voulais, ça a toujours été toi que je voulais. Mais je t’ai pas suffit, je te suffirais jamais Basile. Alors, ouvre la porte maintenant.

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Tell me that you love me more than hate me all the time 
B A S I N A -

C'est pas nous, il n'y a rien qui nous ressemble ici. Aucun repère. Rien à quoi s'accrocher, juste pour respirer un peu, pour se rassurer. C'était une connerie de t'inviter ici, une connerie d'essayer d'obtenir quelque chose de toi ce soir. La vérité c'est que tu comprends pas, que tu comprends plus, que tu lis plus entre les lignes et que moi j'ai rien d'autre à offrir. Des lignes à décoder. Des silences à écouter. Personne ne change jamais vraiment et si ça se fait, si un miracle vient les rendre un tant soit peu meilleur, ça ne se fait pas comme ça, en une semaine ou en deux mois. J'ai essayé. J'ai voulu. Tu l'as pas vu. Et nous voilà, enfermés dans les chiottes d'un restau de luxe, un restau qui pue le faux amour qu'ils font semblant de ressentir pendant qu'on fait semblant de ne pas ressentir le vrai. Et nous, nous tu crois qu'on se rappellera d'eux ? Que ce lieu, leurs visages, la couleur de la carte fera partie du déco du souvenir ? Le dernier ? Le pire ? On revient de nos rencontres à chaque fois à peu plus abîmés, un peu plus attachés jusqu'au jour où on ne reviendra plus tout court. C'est peut-être ce soir. Peut-être que c'est ici, là, maintenant le dernier soir. Tout ce qu'il y a c'est ton regard vide, il y a plus l'étincelle que j'avais trouvé à l'intérieur, y'a plus la force, l'envie, le désir. Y'a rien. Rien que des mots qui s'enchaînent et que j'écoute sans vouloir les entendre. Des mots qui sonnent lâchement la fin d'un commencement que tu veux plus.- Si t'étais à moi, tu te serais pas faite sauter par d'autres. Tu aurais pas voulu le faire.. Parce qu'assurément, t'es pas clean non plus. Ne me fais pas porter le fardeau tout seul, ne met pas toutes les fautes sur mes épaules aussi solides qu'elles soient. Assume les tiennes. Tu parles pas, tu récites des mots que tu as trop longtemps pensé. C'est réfléchi. C'est désiré. T'es consciente là, bien consciente de ce que t'es en train de faire. Je sens tout mon corps se crisper quand tu le dis, quand tu dis que tu ne peux plus l'assumer, que t'es pas assez forte. - T'es sûre de toi ? Ma voix redescend d'un coup, elle est basse, faible. Je relâche ton poignet doucement, essayant de trouver ton regard, celui qui veut plus me regarder. Alors, je te le force à le faire, j'attrape ton menton entre mon pouce et mon index pour relever ton visage. - Vas-y, dis le. Dis le parce qu'ils tapent plus fort derrière la porte, parce qu'ils nous hurlent de sortir de là, qu'ils grondent qu'on va avoir des problèmes dont je me fous royalement.
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BASILE & DINA.

On fait semblant. Depuis le début on fait semblant d’être ce qu’on est pas. Tout sentait le fake à plein nez, toi ici, ce restau, ma façon de m’habiller. Tout n’était là que se leurrer un peu plus, pour essayer d’être un peu comme les autres mais rien y fait. Y’a trop de débris de verres entre nous, y’a tout qui se casse, qui vole en l’air comme cette table que t’as renversé. Y’a tout qui s’effondre, qui se brise dès qu’on le touche, regarde encore la preuve. À peine qu’on a touché l’amour qu’il s’est détérioré, qu’il s’est dissout sous nos âmes malsaines. On se maltraite, on se défi, on se cherche, on se tue mais si ce soir c’était la fin ? Si ce soir on arrêtait tout pour de bon, qu’il était temps que tout soit fini ? Je regarde tes yeux un à un, tour à tour pour essayer de trouver le courage. Le courage de te repousser encore une fois, la fois de trop qui déterminerait ce qu’on savait depuis le début. La fin, la vraie. Je te regarde encore, je construis encore un peu l’Enfer dans tes yeux, j’y vis encore un peu parce que ce sera sûrement la dernière fois. Que je ne pourrais plus fondre entre tes flammes après ce soir. L’étreinte sur mon poignet se relâche, mon cœur bat à tout rompre, à en produire des tremblements de terre. T’es beau Basile, même dans les tourments de tes sentiments, t’es beau. Même ce soir entouré de faux, t’es beau. La bouche entrouverte, la voix qui ne veut plus se réveiller, les mots qui restent bloqués au fond de ma gorge. Les yeux humides, la lèvre inférieure qui tremble alors que tu soulèves mon menton doucement. Les coups à la porte attire mon attention une seconde ou deux, le temps s’arrête, l’expression de choc sur mon visage. J’ai l’impression d’être figé, de ne plus savoir bouger, parler ou même te regarder. Te lire. - Je.. J’essaye de retrouver mes esprits, de reprendre le contrôle de mon cerveau qui ne répond plus de rien. Perdue entre l’envie de t’aimer encore et celle de te perdre pour toujours. Je cligne des yeux rapidement, regarde autour de moi comme cherchant une bouée de secours. N’importe quoi, sauf toi. - Faut que je sorte. Je te pousse de mon avant bras, avance jusqu’à la porte pour l’ouvrir enfin et atterrir devant tout ces yeux qui me dévisagent. Je suis perplexe, choquée et je les regardes tous un instant les yeux rougis par le sang et le feu. Je décale tout le monde pour me frayer un chemin, traverser la foule pour m’échapper de toi.

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Tell me that you love me more than hate me all the time 
B A S I N A -

On se noie dans les reproches, dans les fautes de l'autre pour oublier les nôtres. Aveuglés par la rage, par les malentendus et par ce qu'on n'entend mais qu'on ne veut pas écouter. Aveuglés par les sentiments qu'on refoule, l'attachement qu'on rejette. Éraflés par les tables qui se renversent, les bières brisées, les poings contre les murs. Marqués pas les aveux, le désir irréprimable, par tout ce qu'on aurait pu être dans une autre vie. Dans une autre vie, mais pas dans celle-là, parce que dans celle-là on se tue, on se démolie à chaque regard un peu plus. Même dans le noir. Même dans le silence. Même dans les chiottes d'un restaurant. Tu bégayes, tu tentes d'articuler un ensemble de mots qui ne veulent pas s'associer, des mots que tu ne veux pas dire à voix haute. Mais t'en as pas besoin Dina, t'as pas besoin de les lâcher quand tu les penses si fort, quand ton regard les récite à la place de tes lèvres. Je les vois, tes grands yeux clairs qui cherche une issue, qui cognent contre les murs, rebondissent sur la porte martelée de leurs coups. Tu vas te sauver, encore. Tu vas fuir. Je recule d'un pas face à ton hésitation. Je l'aime pas. Moi j'aime le feu, l'impulsivité, le risque et le dangereux. J'aime pas la facilité, la lâcheté, l'incertitude et les prévisions. Peut-être que je suis pas fait pour toi finalement, peut-être que je suis enfermé en enfer depuis plus longtemps que toi, un peu trop pour que tu me comprennes, beaucoup trop pour que tu me démêles. Allez, tire toi Dina. Un autre pas en arrière et je te laisse t'avancer vers la porte, la déverrouiller et en sortir en poussant de l'épaule les employés pour t'échapper. Et moi ? Moi je jette quelques billets au type qui me crie dans les oreilles alors que je l'écoute pas et je sors à mon tour, adieu restau romantique et l'espoir du meilleur. Adieu tout court. Je traverse la salle sans jeter un regard aux attablés qui se souviendront de ça, de notre cinéma, qui fermeront les yeux ce soir en se demandant pourquoi, qui en parleront demain à leurs collègues appuyé sur une machine à café qui en a déjà trop entendu, ils raconteront la tension et puis l'explosion, les désaxés que nous sommes. Je pousse les portes, celles que j'ai ouvertes en arrivant en me disant peut-être. C'était pas peut-être, c'était évidemment.. que non. A quoi je pouvais m'attendre d'autre venant de moi, de toi, de nous ? A rien qui puisse être serein, rien qui puisse être normal. T'es dehors, je te vois, les jambes chancelantes. Je vais pas te rattraper, pas ce soir. Je l'ai fait à l'hôtel, je l'ai encore fait ce soir en nous enfermant là-dedans. Mais t'es partie, encore. T'adores me reprocher un amas de trucs, marmonner que je suis un lâche, mais dès qu'on s'en approche, dès qu'on touche du bout de doigt un début de quoi que ce soit, tu pars. J'ai essayé Dina, j'ai essayé fort. Je t'ai demandé si tu voulais être à moi et puis je t'ai demandé si t'étais sûre. C'est déjà beaucoup, c'est déjà trop pour quelqu'un comme moi. Tu le saurais si tu me comprenais. Tu l'as pas fait. Je te devance, te coupe le chemin, te double pour marcher devant toi en attrapant les clés de la moto dans ma poche.  - Désolé de pas être celui que t'attendais. C'est lâché sans un regard, sans agressivité. Calmement. Comme une vérité, parce que s'en est une. Je le suis pas. Alors, va le chercher, cours-y, va le trouver. T'attendais que ça. Je grimpe sur le carrosse qui se souviendra lui aussi, qui se rappellera de tes doigts sur l’accélérateur, des miens quand tu t'accrochais à moi. Le moteur gronde et la fumée opaque qui s'échappe du pot m'empêche de te regarder une dernière fois. De toute façon, je l'aurais pas fait.

FIN DU RP


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