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BASINA + Tell me that you love me more than hate me all the time

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BASILE & DINA.

Je voulais pas y aller avec toi, pas remonter sur ta moto parce que ça voudrait dire que je remonterais sur les souvenirs. Ceux que je veux effacer, que je veux haïr, ceux que je hurle au monde entier que j’ai déjà oublier. Moi, je sais que c’est faux, le soir quand je me retrouve seule dans mes draps, que je sais que je ne t’y trouverais pas, que ton odeur sur ma peau n’est plus là, je sais que c’est faux. Je le réalise et chaque soirs, c’est le même effet que ça me fait. C’est toujours la même douleur insupportable qui règne dans ma poitrine, c’est toujours le même coussin dans lequel je mords pour ne pas pleurer trop fort. Pour pas que le monde m’entende, que les autres sachent à quel point je suis pas si forte. T’es ma faiblesse, mon talon d’Achille, t’es l’épée qui a enfourché mon cœur.

Le taxi qui se gare, j’abandonne des billets dans la paume de sa main avant de claquer la portière. J’ai le cœur serré, les mains moites, c’est comme une première fois ce soir. C’est comme un nouveau début, le début de la fin. Je te pardonnerais pas les larmes, les jours sombres, la peine qui s’apaise toujours pas, qui me colle toujours autant à la peau. Ça ne s’enlève pas. Ça ne disparaît pas. Je te pardonnerais pas. Je te pardonnerais pas. Je me le répète en boucle en avançant jusqu’à l’entrée du restaurant. Je comptais pas t’épargner ce soir, je m’étais soigneusement apprêté. Je comptais pas épargner tes yeux, ton appétit, ton manque. Je veux que tu crèves de me revoir, que tu t’en mordes les doigts d’avoir choisis le thon au caviar. J’entre à l’intérieur, j’avale difficilement ma salive quand mon regard croise ta silhouette assise de dos. J’avance encore jusqu’à arriver à ta table, la nôtre et je tire la chaise pour m’asseoir avec nonchalance. Le visage fermé, le cœur froissé par tes propres mains, les yeux qui ne savent plus quoi te dire. - On s’épargne les politesses, d’accord ? Je te laisse pas le temps de répondre que j’attrape la carte, laisse mon dos retomber contre le dossier de la chaise pour feuilleter le menu. Je veux pas te regarder, je veux pas retomber encore une fois. Je veux pas me rappeler que je t’aime.

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T'as choisi le Mamma Maria. Ok, j'y serai, lui ou un autre, lui ou n'importe quel autre je m'en fous. Je m'en fous parce que j'ai les crocs et parce que je veux que tu arrêtes de te voiler la face une bonne fois pour toutes, tes conneries de jalousie illégitimes, tes coups de sang après tes coups de cœur, après mes coups de reins. Ce soir, je suis bien déterminé à te faire abandonner ce masque que tu t'obstines à garder en face de moi. Tu peux bien jouer à ce petit jeu avec qui tu veux, mais pas avec moi. Plus maintenant. Si tu l'as pas encore compris, je vais m'appliquer à faire rentrer la leçon ce soir. Je gare le carrosse sur le parking encore bondé malgré l'heure tardive, endort le moteur et retire les clés avant de les plonger dans la poche de ma veste. Tu m'as saoulé, comme toujours. T'as ce don de me mettre hors de moi avec un fragment de phrases, avec un seul mot, un seul regard. Je t'en veux, je te déteste mais j'ai envie de te voir, ce vicieux paradoxe qui s'accroche, qui persiste, qui gagne un peu plus en puissance à chaque fois qu'on se retrouve piégés dans le regard de l'autre.

Je pousse les portes, glisse les yeux sur tous ces pseudos couples qui font semblant de s'aimer, qui préfèrent garder les yeux sur l'écran de leur téléphone pour ne pas avoir à affronter le vide à la place d'en face, le vide qu'ils ont créer doucement, jour après jour, une asphyxie lente et silencieuse, assez sournoise pour ne pas s'en être rendu compte assez tôt. Je me jure mentalement que je ne deviendrai jamais comme eux, qu'on ne deviendra jamais comme eux. Je glisse mon nom à l'hôtesse que j'ai pris le temps d'appeler avant de chevaucher la bécane, elle m'entraîne à une table pour deux avec un sourire qui reste trop longtemps figé sur ses lèvres trop maquillées. Elle est bien entraînée. Un bref signe de tête pour la remercier avant de m'installer, je regarde la fenêtre qui accote notre table, celle qui laisse apercevoir les lumières de Boston et les passants qui passent et repassent devant la vitre sans y jeter un œil. Trop pressés de vaguer à leur petite vie minable, d'aller tromper leur femme, d'aller se faire baiser par un autre, chercher les gosses chez leur nourrice ou courir après un fantôme. Et le mien me rejoint sans un bruit ou seulement celui de sa chaise qui érafle le sol quand elle s'installe en face de moi. J'arque un sourcil sous tes doigts qui se pressent d'ouvrir la carte, sous ton regard fuyant. Tout mais pas moi, hein Dina ? - C'est mignon d'avoir choisi le plus romantique. Je réajuste le col de ma veste et t'imite, attrape la carte pour la porter devant moi jusqu'à te cacher mon sourire sournois. - Tu m'excuseras, y'a pas de fleurs, celles du rond-point étaient trop belles pour l'occasion.

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BASILE & DINA.

Je viens pas pour le pardon, je viens pas pour que tu te rattrapes, pour qu’on s’explique parce que je m’attends à rien de toi. Je sais que tu sais pas faire, je sais que tu le feras pas et le mal est fait. Moi je meurs dans mon coin, je m’habille d’artifice ce soir pour mieux te tromper, pour mieux te mentir et que tu sois incapable de voir à quel point t’es capable de me détruire. Trop facilement. À quel point tu peux me mener à la baguette. Je déteste ce que t’as fait de moi, la façon dont tu m’as rendue. Je déteste te pleurer tout les soirs, je déteste t’imaginer dans d’autres bras, les siens. J’imagine en boucle votre ébat, je te vois prendre du plaisir dans ma tête, je te vois désirer une autre avant de m’endormir. Et même là, tu pues son odeur que je m’invente dans mon esprit. Je parcours le menu, tu fais pareil et je peux sentir ton sourire insolent qui trace tes lèvres. Toi tu vas bien, toi tu me pleures pas tout les soirs, tu penses pas à moi comme moi je le fais. Tu vas juste bien. - Le plus chère. Je rectifie sans quitter la carte des yeux en haussant les sourcils. Je me mords la lèvre, un sourire narquois qui me trahit. Je referme le menu, le laissant tomber sur la table avant de croiser les mains et les jambes simultanément. - Des fleurs pour quelle occasion ? Que tu donnes ta queue à qui la veut bien ? Je lâche en serrant les dents, ne démordant pas de mon sourire alors qu’au fond, c’est un putain de carnage intérieurement. L’apocalypse. J’ai envie de t’arracher la gueule, j’ai envie que tu crèves comme moi je suis en train de crever putain. - Non, t’as raison. Elles auraient étaient trop belles pour ça. Pour toi. Pour nous. Je te regarde enfin, je ne me cache plus, j’ai plus envie de te craindre, que tu manipules mon esprit comme tu sais si bien le faire.

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Les sentiments je les connais pas, je les ai toujours refoulé, j'ai refusé d'admettre qu'ils étaient là quand je n'étais encore qu'un gosse. Je crois qu'à force de m'en persuader, ils ont finit par arrêter de venir, par arrêter de s'épuiser à vouloir franchir les barrières que je leur imposais. Ça ou alors c'est moi, moi qui suis devenu chaque jour un peu plus hermétique, chaque jour un peu plus dur. Une couche de glace épaisse au dessus du cœur pour le protéger, pour me protéger de ce que j'ai toujours pensé être inutile. Mais j'ai ressenti quand tu m'as oublié, en dessous de toute cette haine, de toute cette rage il y avait de la douleur et la douleur je la gère pas. Je l'ai jamais géré parce que je l'ai trop rarement ressentie. La douleur je l'oublie au creux des reins d'une autre, je la chasse dans leurs gémissements, dans leurs envies d'encore. T'as pas à m'en vouloir pour ça, t'as pas à m'en vouloir d'avoir voulu oublié que toi, tu m'avais oublié. Et puis Elliot, tes excuses de défonce pour faire passer le fait que t'ai voulu le toucher. T'as pas le monopole de la haine Dina. T'es pas mieux que moi, je suis pas pire que tu l'es. On est quittes, aussi pourris de l'intérieure l'un que l'autre.

Tes sourcils qui s'arrondissent, ta langue qui claque sous tes provocations. - J'sais pas, c'est la première fois que j'emmène une nana dans un vrai resto. Maintenant ferme la Dina. Ta jalousie qui se lit encore dans ton regard, qui empoisonne tes mots, tu te trahis toute seule. Je suis pas rien. T'as menti, encore. Je suis tout. Je lève les yeux juste au dessus de la carte pour découvrir ton sourire forcé, celui qui m'arrache un rictus amusé. C'est dur, hein ? De garder la face. Alors, je la ferme et la fait claquer contre la table en retrouvant ton regard, en m'y accrochant. T'es venue parce que t'as envie d'être là, t'es venue parce que tu crève d'envie de me voir même quand tu me déteste, même quand tu m'en veux à vouloir m'en arracher les yeux. Je croise les bras sur la table, la chaise qui frotte encore sur le sol quand je viens me pencher au dessus de toi. - Alors, de quoi t'as envie ? Un regard insolent qui s'éternise, qui s'enfonce si loin dans le tien qu'il pourrait tout y lire, là, maintenant. - Qu'est-ce que tu choisis.. Encore. Je te regarde, te défie, te raconte mes secrets silencieux avant de me reculer et de reprendre correctement ma place en remplissant nos verres du vin qui nous attendait sur la table. - A manger ?


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BASILE & DINA.

L’amour. J’ai jamais su ce que ça voulait dire, je l’ai lu, relu dans les livres. Je l’ai vu et revu dans les films, mais moi, ça me disait rien, ça me faisait rien, ça m’a jamais atteint, jamais attiré cette folie de se donner à quelqu’un corps et âmes. Cette dinguerie que de se soumettre émotionnellement à une seule et unique personne. J’en voulais pas moi de ces conneries, de l’amour, j’en ai jamais voulu et pourtant ça m’a touché. Ça s’est installé doucement et ça m’a frappé de plein fouet. Je me suis perdue dans tes yeux, je me suis avoué vaincue dans ton regard, j’ai baissé les armes pour ton sourire putain. Je t’ai tout donné Basile, même mon cœur. Surtout mon cœur. Tu l’as massacré, à peine entre tes mains que tu l’as détruit. Et ce soir en face de toi, j’oublie l’amour, j’oublie l’addiction, j’oublie tout sauf la haine. Sauf la rage qui me ronge depuis que je sais, depuis que t’as succombé à une autre. Mais tu me manques quelque part, tu me manques à chaque fois que tu pars, que tu me glisses intentionnellement entre les doigts. Alors je suis toujours là, je pars jamais vraiment parce que tout me retient. T’as jeté un putain de sort qui m’empêche de m’éloigner trop loin, trop longtemps. Mais moi, même quand j’ai oublié, quand je t’ai oublié j’ai pas tout gâché.

- J’aurais au moins le privilège d’être une de tes premières fois. Puisque maintenant que tout est fini, qu’il n’y a plus rien, que je m’entête à me le faire croire même quand là, mon cœur bat trop vite. Je laisse encore une empreinte de moi quelque part, je te laisse encore quelque chose qui fera que mon image te rattrape à chaque fois. Et je veux en laisser plein, partout, que tu me retrouves toujours partout où tu iras. Que je t’habite quoi qu’il arrive, mon image qui ne fait qu’infester ton esprit un peu plus. Tu abandonnes la carte à ton tour, te rapproche de moi en surplombant la table, restreignant l’espace qu’il y a encore entre nous deux en guise de protection. Je reste accroché à tes lèvres qui bougent, à ton regard qui ne lâche jamais le mien. - Tout. Je murmure d’une voix basse, articulant le mot dans un sourire en coin provoquant. Je me ramène vers toi, posant les bras sur la table à mon tour pour prendre la même position que la tienne. - Je veux tout. Je répète à nouveau en humidifiant mes lèvres, le sourire toujours aussi cynique. Tes yeux affrontent les miens, plongent en plein dans les souvenirs écorchés, ils effleurent l’âme en peine que tu as achevé. Je te regarde encore, avec plus d’insistance encore. Vas-y Basile, lis. Lis tout ce que tu me fais subir depuis quelques jours. Lis ma souffrance que je garde en secret. Je baisse légèrement la tête, pousse un rire moqueur envers moi-même, envers nous, envers tout ça avant de me reculer à mon tour et de reprendre place. - Et toi ?

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Tu choisis la place de celle qui souffre, de celle qui subit. Tu choisis d'être ma victime, toi aussi. Tu oublies ce que tu fais toi, ce que j'ai subi moi. Je vais pas te compter tes erreurs, te les faire payer, m'en plaindre. On sait depuis le départ, depuis le premier soir qui est l'autre. On connaît ses démons parce qu'on les porte nous aussi, on connaît les failles, les crevasses dans l'âme, celles qui se creusent un peu plus à chaque étincelle diabolique qui traverse nos regards sombres. Je l'ai su et tu l'as su aussi au premier regard, au tout premier juste avant que tu ne grimpes sur ma bécane. On savait à quoi s'attendre, au pire. Alors, quoi maintenant on devrait jouer les étonnés ? Sortir un grand numéro théâtral, scène II la trahison ultime ? On s'était pas parlé Dina, on n'a jamais parlé de ça. On a jamais parlé tout court.

- J'espère que t'es flattée. J'arque un sourcil, bien sûr que tu l'es même si je n'y mets pas les formes, même si je suis loin d'être de ces mecs respectables qui ne voudront que ton bien, de ceux qui pourraient te traiter comme une princesse. T'en es pas une. J'ai pas besoin de démonstrations clichées, de mots pour que tu comprennes toute seule que ce que je fais avec toi, je ne le fais pas avec les autres. Alors vas-y, râle, crie, hurle, insulte moi encore. On sait. Tu soulèves tes jolies fesses pour copier ma posture, tu t'avances, tu t'avances si près que je peux sentir ton parfum sucré, que je peux retrouver toutes les nuances colorés de tes iris, celles que je connais déjà par cœur. - Hm.. Tout ? Une fausse mine surprise et on redescend sur nos chaises en même temps. Tout. Je feins l’innocence, de ne pas comprendre la référence. Je lève mon verre tout juste rempli pour le faire tinter contre le tien. - Au pire ! Et mon sourire en coin s'évanouit en trempant mes lèvres dans le vin. Une serveuse se pointe, marmonne son petit discours tout fait, mais moi c'est toi que je regarde. C'est toujours toi que je regarde, même quand je lui répond. - On prend tout. Je laisse ma langue caresser mes lèvres pour en chasser les dernières gouttes fruitées. - Elle veut tout et on va lui donner.
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Je savais que j’aurais jamais l’amour parfait avec toi, je savais que le bonheur serait éphémère entre nous, qu’il y aurait plus d’ombres que de lumières. Je savais qu’on se détesterait, souvent, même trop. C’est les conséquences d’un amour trop vrai. Je le savais, depuis le début mais j’ai quand même mal. Je souffre quand même, je trouve pas le pansement à mes blessures, celles que tu t’amuses à m’infliger sans une once de regret. Les plaies béantes que tu tranches soigneusement sans jamais venir les soigner. Non, toi tu restes passif et t’attends juste que le temps passe, que je me guérisse seule de toi et que je revienne encore quand le manque devient trop dur à gérer. Mais cette fois la douleur est plus forte, maintenant que je sais, que tu m’as révélé les quelques secrets de ta tête à l’hôtel, qu’on s’est liés sans dire un mot ce soir là.. C’est encore pire. La peine est décuplé, évidemment, c’est plus facile quand on attend rien de l’autre que quand on attend tout. C’est plus facile quand on a rien de l’autre de tout reprendre, mais quand on a, même le minimum et qu’on le reprend. C’est pire que tout. C’est pire que mourir. J’ai juste envie d’arracher mon palpitant de la poitrine, l’écraser dans la paume de ma main pour ne plus rien ressentir et tout jeter par la fenêtre. Qu’il crève ! Et toi avec.

- Je serais flattée quand t’arrêteras de baiser n’importe qui. Que je crache en venin sur la table qui nous sépare encore. Et je porte rapidement ma main à ma bouche dans la foulée, séparant mes lèvres dans une mimique désolée. - Pardon c’est vrai, j’avais oublié.. Je reprends en relâchant ma main et le jeu d’actrice surjoué pour reprendre une expression neutre. - C’était pas n’importe qui. Je renchéris en détournant le regard vers la serveuse qui tombe à pic. J’ai un sanglot qui s’étouffe au fond de ma gorge, je me mords la langue pour qu’il ne s’exprime pas. Jamais. Pas ce soir, ni face à toi. Je te donnerais pas la satisfaction de voir des larmes qui porteront ton nom. Je retombe le regard sur toi, le sourire qui s’étire sur mes lèvres avant de relever à nouveau la tête vers la jeune femme pour confirmer la commande. Je bats rapidement des cils, fièrement face à l’expression mi surprise mi incertaine de la serveuse. Tu confirmes à nouveau et elle s’exécute, note sur son petit calepin avant de s’échapper hors de la tension électrique qui règne autour de nous. Je regarde le liquide remplir et colorer mon verre, l’attrapant de son pied, je lève légèrement mon verre pour qu’il vienne taper le tient. - Au pire.. Je souffle avant de noyer mes lèvres à l’intérieur.

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Les relations, l'amour, les sentiments et toutes ces autres conneries sont relatives. Tout le monde veut qu'elles soient exactement comme elles devraient être, comme on les voit partout, comme on nous pousse à les construire. Pourquoi ? Pourquoi il faut poser des mots dessus, des conditions, des devoirs et des interdits ? Pourquoi il faut toujours entrer dans les mêmes foutues cases, répondre aux mêmes attentes que nos voisins de tables et que les voisins de leurs voisins, pourquoi il faut suivre les règles ? Les règles de qui ? Pourquoi ce que je te donne c'est pas suffisant, pourquoi tu veux plus et pourquoi quand je donne plus, c'est toi qui te barre ?

- T'es jalouse Cendrillon ? Dis le. Assume. Avoue. Je secoue légèrement la tête devant ta fausse maladresse. D'amusement ou de consternation ? J'hésite. - N'importe qui.. ça voudrait dire elle.. Que je réponds en pointant la serveuse et ses sourcils froncés qui repart avec ta commande entre les doigts. - Ou elle là-bas. Un signe de tête juste derrière toi, vers cette jolie brune qui pianote des ongles sur la table en attendant que son plat vienne la sauver du silence sur la chaise d'en face. - Iris je la connais. J'hausse les épaules et pose mon dos sur le dossier de la chaise pour glisser nonchalamment dessus après avoir trinqué au pire, à nous. - Un peu comme Elliot. Sourire diabolique cramponné à mes lèvres, tu ne réussiras pas à me rendre coupable des mêmes erreurs que toi Dina. Mais si tu veux polémiquer, débattre inlassablement sur ces quelques coups de reins dans l’ascenseur quand toi et moi on n'était plus rien, je t'en prie, grand bien t'en fasse. - Tu m'avais oublié Dina. Oublié. Toi, tu m'as envoyé un message pour me dire que tu pensais à moi juste avant de vouloir sucer mon pote. Mais t'es tombé sur un adversaire à ta taille.

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Si j’avais voulu d’un amour parfait, je t’aurais pas choisis toi pour le vivre. N’importe qui d’autres, n’importe qui aurait fait l’affaire pour ça sauf toi. Mais j’ai misé sur le démon, mon démon et je devais assumer c’est ça ? J’étais prête à tout assumer, tout Basile, j’assumerais les silences, les coups bas, les coups de cœur, la haine et les sentiments. J’étais prête à tout assumer mais goûter au parfum d’une autre sur ta peau, accepter que ton esprit en désire une autre, qu’il a soif d’elle comme il a soif de moi, que tes mains puissent se poser sur un corps qui n’est pas le mien, ça, je l’assumerais pas. Y’a jamais eu que toi et moi, y’a toujours eu les autres avec nous parce qu’on peut pas vivre en cage. Parce qu’on sait pas le faire, mais que tes proies dorment dans le lit à côté du mien, qu’elles soient quelque chose pour toi et peu importe quoi.. Ça, je l’avale pas.

- Je te déteste Basile. Du fond de mon cœur brûlé vif, je te déteste. Et ouais, je suis jalouse de tout ce qui te touche, tout ce qui t’approche ou toutes celles qui te regardent. Je crève de jalousie et rien que le fait d’y penser là, mes ongles griffent dans le réaliser la nappe de notre table. Tu continues, tu enfonces les couteaux un peu plus dans la plaie, j’écoute ton récit sans me retourner. sans adresser un seul regard aux femmes que tu pointes du regard. Plus tu parles et plus mon cœur devient lourd, de chagrin, de pleurs qu’il ne peut pas extérioriser. - C’est qui ? Elle est quoi pour toi ? Je demande fermement, sans sourciller. Je quitte pas ton regard, je le soutient quoi qu’il arrive, même quand tout se casse la gueule à l’intérieur de moi. Tu parles d’Elliot, tu remet ça encore une fois et je m’autorise à nouveau de respirer, soupirant d’agacement. - Encore pareil.. J’ai pas couché avec moi avant de finir dans le fossé. Peut-être que ça aurait pu se faire, peut-être que ça ce serait terminé autrement mais c’est pas le cas. Ça s’est terminé à l’hôpital, alors la fin de l’histoire, les « si », on la connaîtra jamais et on changera rien à ce qui s’est passé. - Putain Basile mais toi t’avais rien oublié de nous, tu m’as ramené dans cet hôtel, t’as tout fait remonter en sachant ce que tu l’avais baisé ! Mes mains cognent la table, je serre les poings parce que j’arrive plus à faire semblant. Je sais plus te mentir, - Et t’as rien dit.. T’as profité de moi, tu t’es vidé les couilles sans le moindre scrupule.. Je desserre les poings petit à petit, je sens l’eau remonter à mes yeux et les faire briller. Pas de la même façon que d’habitude, t’sais, celle quand tu me fais du bien, celle où tu vois que t’es tout sauf rien pour moi. Que t’es juste.. Tout ce que j’attendais. Non, ils brillent de déception, de désespoir ? Ils sont anéantis ce soir. - Et puis merde ! Va te faire foutre ! Et je fais grincer la chaise contre le sol ciré, tout s’écroule et moi je vois plus personne autour de moi. Je vois rouge sang, je vois que le rouge de notre Enfer ce soir et la porte des chiottes qui s’offre à moi pour me libérer.

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C'est pas ma place ici, ça sent pas l'Enfer. Je suis coincé sous un nuage de mélanges de parfums, ceux de toutes les pouffiasses qui attendent de se faire sauter après le dessert et le tien qui m'évite, bloqué entre les tables d'amour et celles des familles, celles qui me rappellent ce que je serai jamais capable d'être et toi qui me le reproche. Toi qui me rappelle encore et encore que je suis un connard sans âme et sans cœur. Pourtant il peut battre, tu l'as senti nan ? Tu m'aides pas. J'ai essayé, je suis là avec toi. J'ai essayé Dina. Peut-être que j'aurais pas du le faire, peut-être que je devrais accepter que tu me détestes pour de bon, que ce serait mieux pour nous deux. - Un vieux souvenir. Voilà ce qu'elle est. Le passé. Le passé qui m'a aidé à me rappeler que c'est bon d'être un enfoiré sans attache. Sauf que je suis encore là. Et tu prononces son prénom. Elliot. J'ai envie de t'arracher la langue pour te la faire avaler de force à chaque fois que t'oses le prononcer devant moi. Mais il faut que tu le dises, il faut qu'il sorte d'entre tes lèvres, il faut que tu sois confrontée à ce que tu as fait toi pour que tu réalises que c'est pas moins grave, pas moins important, pour que t'arrête de croire que c'est moi qui foire tout. Je retiens à peine un rire moqueur quand tu finis de parler. - T'as pas été au bout parce qu'il a pas voulu, parce que Cléo et parce que moi. Parce que lui il a pensé à moi. Lui, uniquement lui et pas toi. Toi qui me parlais des étoiles juste avant qu'il t'embarque dans sa caisse, toi qui venais de passer la nuit chez moi, de me souffler à l'oreille que j'étais tout. - Si moi j'suis un connard, qu'est-ce que ça fait de toi ça Dina ? Si toi t'as mal à l'idée que je puisse en désirer une autre, qu'est-ce que ça doit me faire ça ? J'ai plus envie de sourire, j'ai plus envie de manger. J'ai plus faim. J'ai envie de gerber. Mon poing cogne contre la table, fait vibrer nos couverts encore intacts et retourner les regards sur notre table, la nôtre elle est pas vide. Elle est trop pleine. Pleine de tes insultes, de ta rancune et de la mienne. De tout ce qu'on ne sait pas dire et qu'on ne dira jamais. - Ferme la putain ! Et c'est ce que tu fais, tu la ferme et tu te barre après une autre insulte. Tu quittes la table, tu pousses ta chaise et tu te tire. Je reste là une minute, le poing encore serré sur la nappe, les yeux plein de rage qui ne voient pas tous les autres qui sont braqués sur moi, sur moi et la chaise vide. Allez tous vous faire foutre ! Je me lève brusquement, renverse la table d'un revers de main et fonce rejoindre les toilettes. Te rejoindre toi. Toi, en appui sur un lavabo qui ne s'arrête pas de couler, face au miroir qui te renvoi ton reflet, celui que t'as plus l'air de supporter. Je verrouille la porte juste après l'avoir franchie. - Toi va te faire foutre ! J'hausse le ton plus que je le voudrais, je fonce vers toi pour attraper ton poignet, te forcer à te retourner face à moi, tes reins qui heurtent l'inox froid de l'évier. - Tu veux quoi, putain ? Tu veux qu'il y ai que toi ? Rien que toi ? Tu veux être à moi, pour de bon ? Dépêche toi Dina. Ils tambourinent à la porte, prêts à nous faire sortir de là. - T'es sûre que t'es capable d'assumer ça ?!

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