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BASILE & DINA.
Je voulais pas y aller avec toi, pas remonter sur ta moto parce que ça voudrait dire que je remonterais sur les souvenirs. Ceux que je veux effacer, que je veux haïr, ceux que je hurle au monde entier que j’ai déjà oublier. Moi, je sais que c’est faux, le soir quand je me retrouve seule dans mes draps, que je sais que je ne t’y trouverais pas, que ton odeur sur ma peau n’est plus là, je sais que c’est faux. Je le réalise et chaque soirs, c’est le même effet que ça me fait. C’est toujours la même douleur insupportable qui règne dans ma poitrine, c’est toujours le même coussin dans lequel je mords pour ne pas pleurer trop fort. Pour pas que le monde m’entende, que les autres sachent à quel point je suis pas si forte. T’es ma faiblesse, mon talon d’Achille, t’es l’épée qui a enfourché mon cœur.
Le taxi qui se gare, j’abandonne des billets dans la paume de sa main avant de claquer la portière. J’ai le cœur serré, les mains moites, c’est comme une première fois ce soir. C’est comme un nouveau début, le début de la fin. Je te pardonnerais pas les larmes, les jours sombres, la peine qui s’apaise toujours pas, qui me colle toujours autant à la peau. Ça ne s’enlève pas. Ça ne disparaît pas. Je te pardonnerais pas. Je te pardonnerais pas. Je me le répète en boucle en avançant jusqu’à l’entrée du restaurant. Je comptais pas t’épargner ce soir, je m’étais soigneusement apprêté. Je comptais pas épargner tes yeux, ton appétit, ton manque. Je veux que tu crèves de me revoir, que tu t’en mordes les doigts d’avoir choisis le thon au caviar. J’entre à l’intérieur, j’avale difficilement ma salive quand mon regard croise ta silhouette assise de dos. J’avance encore jusqu’à arriver à ta table, la nôtre et je tire la chaise pour m’asseoir avec nonchalance. Le visage fermé, le cœur froissé par tes propres mains, les yeux qui ne savent plus quoi te dire. - On s’épargne les politesses, d’accord ? Je te laisse pas le temps de répondre que j’attrape la carte, laisse mon dos retomber contre le dossier de la chaise pour feuilleter le menu. Je veux pas te regarder, je veux pas retomber encore une fois. Je veux pas me rappeler que je t’aime.
Le taxi qui se gare, j’abandonne des billets dans la paume de sa main avant de claquer la portière. J’ai le cœur serré, les mains moites, c’est comme une première fois ce soir. C’est comme un nouveau début, le début de la fin. Je te pardonnerais pas les larmes, les jours sombres, la peine qui s’apaise toujours pas, qui me colle toujours autant à la peau. Ça ne s’enlève pas. Ça ne disparaît pas. Je te pardonnerais pas. Je te pardonnerais pas. Je me le répète en boucle en avançant jusqu’à l’entrée du restaurant. Je comptais pas t’épargner ce soir, je m’étais soigneusement apprêté. Je comptais pas épargner tes yeux, ton appétit, ton manque. Je veux que tu crèves de me revoir, que tu t’en mordes les doigts d’avoir choisis le thon au caviar. J’entre à l’intérieur, j’avale difficilement ma salive quand mon regard croise ta silhouette assise de dos. J’avance encore jusqu’à arriver à ta table, la nôtre et je tire la chaise pour m’asseoir avec nonchalance. Le visage fermé, le cœur froissé par tes propres mains, les yeux qui ne savent plus quoi te dire. - On s’épargne les politesses, d’accord ? Je te laisse pas le temps de répondre que j’attrape la carte, laisse mon dos retomber contre le dossier de la chaise pour feuilleter le menu. Je veux pas te regarder, je veux pas retomber encore une fois. Je veux pas me rappeler que je t’aime.
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