Camion ₪ Long may their love reign

⋆ — long may their love reign on ne pouvait plus être ensemble, c’était comme ça. on avait pas d’autres choix que de se faire à l’idée parce que dans tous les cas, on était impuissants. et ouais, bien sûr que ça me faisait mal au coeur parce que c’était pas comme ça que j’avais imaginé mon avenir mais en soit, j’y pouvais pas grand chose. à force de me pousser, t’avais juste réussi à entendre la vérité. peut être que t’en avais besoin mais moi, j’espérais de tout mon être que ça ne te pousse pas à tout faire capoter. parce que si c’était le cas, tu serais heurté par tout ça et tous mes efforts n’auraient servit à rien. « dis pas ça.. » je soufflais le coeur meurtri. moi non plus pluton c’était pas dans le vent quand j’avais dis oui. c’était pas non plus dans le vent quand j’avais imaginé notre futur, nos enfants, cette vie heureuse que je voulais tant. j’avais rien fait dans l’air mais ce n’était plus d’actualité et fallait qu’on se fasse à cette idée. tu venais prendre place à mes côtés et j’essayais tant bien que mal de garder mon calme sans pour autant savoir où est-ce que cette conversation allait bien nous mener. et putain, tes paroles ça me touchait et me brisait en même temps. c’était horrible de ressentir tout ça. d’être si près et en même temps si loin de toi. j’crois que t’étais pas conscient du trou béant qu’il pouvait y avoir dans ma poitrine à ce moment. c’était comme si soudainement, au milieu du rêve qu’on pouvait vivre, on était venu m’arracher le coeur. et maintenant, il ne me restait plus qu’à suffoquer, m’écrouler sous la peine et tenter malgré tout de garder la face dans tout ça. est-ce que t’entends à quel point je souffre sans toi ? je finissais dans tes bras les larmes revenant couler à flot. t’étais mon pilier, mon amour, la plus belle partie de moi, celui qui m’avait apprit ce qu’était l’amour, ce que c’était de réellement se donner à une personne et je n’avais plus le droit d’être avec toi, de me réveiller dans tes bras ou de sourire à tes éclats de rire. j’avais mal, tellement mal. « je peux pas te demander ça.. je peux pas te laisser rester là pour moi. tu vas en souffrir et j’supporte plus de voir cette peine dans tes yeux. je veux juste que tu saches que j’ai toujours été honnête avec toi et même si on ne peut plus, même si c’est fini, tu resteras pour toujours et à jamais ma personne. ma moitié. au delà des étoiles, par dessus les galaxies, plus fort que tout. »

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crédit/ tumblr ✰ w/camion + cléolya en guest

Certes, rien n'était réglé pour autant. Elle et moi ne pouvions de toute évidence ne pas être ensemble. Et ça me tuait parce que je devais sûrement me battre contre des personnes dont je ne connaissais même pas l'identité. Mais j'étais prêt à le faire, si ça me permettait d'avoir Camila à mes côtés, si ça me permettait d'être avec celle que j'aime pour le restant de mes jours. Le chemin allait être rude et semé d'embuches mais j'étais persuadé que j'allais pouvoir l'avoir de nouveau. C'était une certitude. Je n'allais pas abandonner. Certes, il m'avait fallu presque trois semaines pour avoir une partie de la vérité et preuve étant que je pouvais être tenace. Camila me poussait à ne pas l'abandonner, parce que c'était pas une lâcheuse et elle faisait de moi un homme meilleur. Évidemment, je ne l'avais pas écoutée puisqu'elle m'avait demandé à plusieurs reprises de lâcher l'affaire, ce que je n'avais évidemment pas fait. Et je sentais que je lui faisais du mal à Camila, avec les mots que je disais et peut-être que je devrais me mettre à réfléchir un peu plus avant de parler en toute franchise. Mes bras s'ouvrant pour l'accueillir, ses larmes retombaient de plus belle et j'avais une nouvelle fois la preuve que son mal-être était par ma faute, nos échanges d'hier avaient été loin d'être platonique, au contraire. « Comment tu veux que je m'en aille alors que t'as besoin de moi ? Dis moi parce que je peux pas... je peux pas. Tu.. t'es la personne la plus importante dans ma vie et on sait tous les deux que ton frère n'est pas forcément le soutien le plus fort que tu puisses avoir. T'as Cléo, Amalthia... mais je veux que tu puisses compter sur moi. Si c'est le seul moyen que je puisse avoir pour continuer d'être dans ta vie, je prends, sans hésiter » que je soufflais, clairement motivé par le simple fait de pouvoir être à ses côtés en tout temps. « Tu sais.. l'amour c'est être là dans les bons comme dans les mauvais moments. Et c'est clairement un des pires moments que notre histoire ait à vivre. Mais elle est pas finie Camila, elle est pas finie. Et je veux te prouver que tu peux compter sur moi, tu peux avoir confiance en moi, tu peux savoir que je peux être là dans les mauvais moments comme pour les bons » Je soufflais, me redressant légèrement avant de venir essuyer quelques larmes qui continuaient de couler le long de ses joues. « Mais.. si tu viens à tomber amoureuse de lui, là je n'aurais plus ma place à tes côtés, là ma peine sera bien trop immense pour que tu puisses la supporter »

⋆ — long may their love reign sauf que les choses avaient changé. elles avaient réellement changé et pas qu’un peu. alors peu importait ce que je pouvais penser, ce qu’était la réalité, ça n’allait pas faire bouger la situation. j’étais avec abelard maintenant et j’allais rester avec lui parce que c’était ce que l’on attendait de moi. ni plus ni moins. alors je voyais pas à quoi servait cette conversation à part se faire de la peine mutuellement. parce qu’on avait pas l’air malin tous les deux, à pleurer, à avoir les yeux brillants sûrement un peu trop et à se faire des déclarations sur la comète. j’veux dire.. ça nous avançait à quoi ? à rien. c’était ça la réponse. et j’avais pas envie qu’on parte dans ce genre de connerie. c’était plus facile pour tout le monde qu’on tire juste un trait. même si ça pourrait prendre du temps, même si ça serait sûrement douloureux pendant longtemps encore, il était temps qu’on fasse chacun notre route de notre côté. et sûrement qu’en agissant de la sorte on réussirait à se préserver au moins un peu. « arrête.. tu ne peux pas être désespéré à ce point pluton. tu peux pas faire ça parce que tu vas juste te nourrir d’un espoir qui n’aboutira pas. et comment tu feras dans cinq ans quand tu te rendras compte que tu n’as pas du tout évolué ? » je ne voulais pas de ça pour lui. il méritait d’être heureux, vraiment, même si ce n’était pas avec moi et je refusais qu’il se fasse subir un truc pareil juste pour gratter quelques secondes à mes côtés. « je sais que je peux avoir confiance en toi. je le sais pluton. t’as pas besoin de me le prouver. j’ai toujours su que je pouvais compter sur toi mais parfois, la vie fait que tout ne se passe pas comme on l’avait prévu.. » et on aurait pas ce happy ending tous les deux parce que c’était comme ça, ni plus ni moins. mais je devais au moins avouer que ta présence, elle me faisait du bien. que tes bras autour de moi avaient le don de me rassurer un minimum. et que la manière que t’avais d’essuyer les larmes roulant sur mes joues était juste adorable mais.. je devais faire une croix sur toi. « n’attends pas que je te brise le coeur s’il te plaît.. »

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J’étais victime de tout ça et ça m’énervait d’être impuissant. Mais visiblement, Cléolya restait de mon côté, malgré sa proximité avec la famille de Belgique. Peut-être que grâce à ça, je pourrais avoir gain de cause, annuler ces fiançailles complètement débiles et inutiles et.. ouais, non, je sais pas. Camila elle était triste mais résignée. Sûrement que si je lui demandais de m’aider, elle ne le fera pas, pensant qu’il n’y a pas d’issue possible à cette situation. Mais si, il y a toujours une solution, j’en étais certain. « Alors quoi, la solution c’est de trouver une fille qui est bien plus fade que toi, me marier avec et avoir des enfants, tout en pensant à toi à chaque instant de ma vie ? C’est pas forcément bien évoluer aussi.. C’est toi que je veux, c’est personne d’autre » que je finissais par dire, le cœur au bord des lèvres. Elle comprenait pas que l’amour que je lui portais était bien plus fort qu’une séparation forcée ? J’étais prêt à déplacer des montagnes pour elle mais elle ne devait pas s’en rendre compte visiblement, préférant que je la laisse, que je l’abandonne, plutôt que de me battre. « La vie ? C’est pas la vie qui a fait que rien ne se passe comme prévu. C’est une famille qui a dit que tu ferais une bonne princesse et ils n’en ont rien eu à foutre de ton avis » que je disais sous l’énervement, parce que non, la vie elle suit juste son cours. Ce sont les De Belgique machin truc qui ont décidé que Camila ne m’était plus réservée. Et ouais, je les déteste. Tous, autant qu’ils sont. Je vais leur ruiner la vie s’il le faut. « Si tu dis ça… c’est qu’il te plait » Et ça, ça me brise le cœur. Juste cette parole me brise le cœur. J’avais beau être proche d’elle, qu’elle soit dans mes bras, que j’essuie ses larmes, j’avais l’impression d’être à des années lumières. Mon regard était alors plongé dans le sien, mes doigts caressant encore sa peau. « On a même pas pu profiter de nos derniers instants » Ils nous ont tout arrachés. Notre amour peut peut-être pas survivre à ça et ça me fait peur.

⋆ — long may their love reign c’était moche d’en arriver à ce point-là. de voir nos envies, nos rêves et notre futur s’écrouler aussi lamentablement. j’crois que dans la finalité, c’était le destin qui ne voulait pas de nous ensemble. parce qu’il s’était acharné ce con. il s’était acharné avec puissance pour nous séparer encore et encore. et bien sûr qu’on avait réussit à survivre à la plupart des épreuves mais celle-là.. celle-là, on ne pouvait pas. parce que cette fois c’était ta sécurité qui était en jeu et moi, j’étais pas prête à la miser juste pour être heureuse. alors dans le fond, j’essayais de me convaincre que ça serait comme un bon gros pansement. on l’arrachait soudainement, la douleur était intense puis elle finirait par passer parce que c’était comme ça que les choses fonctionnaient. « tu dis ça maintenant mais.. tu trouveras une fille merveilleuse. une femme qui sera à ta hauteur et qui sera capable de te rendre heureux chaque jour de ta vie. » une femme qui ne serait pas moi. et mon dieu, je ne voulais pas assister à ça. je ne voulais clairement pas voir le résultat parce que je crois que la vérité était que je ne serais jamais capable de te voir avec une autre. c’était juste pas possible pour moi parce que mon avenir, je le voulais avec toi. mais j’voulais que tu sois heureux, que tu tournes la page et je gardais cette peine pour moi parce que si je devais te repousser je n’avais pas le droit de te montrer à quel point ça pouvait faire mal. « c’est comme ça que ça fonctionne chez nous. j’ai voulu prétendre que j’étais pas comme eux mais.. je viens de ce monde là. de ce monde où l’image est plus importante que le reste. » et puisqu’ils considéraient que j’avais bien trop terni l’image de famille, je me devais de rattraper mes propres écarts en souffrant pour une durée indéterminée. « abelard était mon ami pluton. » pas le genre de mec sur qui je m’étais retournée. pas le genre de mec sur qui j’avais pu fantasmer en secret. j’avais jamais rien imaginé avec lui parce que.. c’était abelard. « si j’avais su.. je t’aurais épousé à la seconde même où tu me l’a demandé. je t’aurais épousé à stockholm même si c’était trop rapide juste pour que personne ne vienne nous enlever ça.

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Le plus dur restait tout de même de savoir qu’elle m’aimait mais ne pouvait pas être avec moi. Et c’était compliqué à vivre, à assimiler, puisque c’était tout ce que je voulais pas au final. Je l’aimais, je la voulais rien que pour moi, ne pas la partager. Sauf que c’était compromis sans que je ne puisse faire quoique ce soit. Je l’aimais… mais c’était visiblement pas suffisant. « Je veux pas d’une autre fille, j’ai trouvé la femme de ma vie, j’en veux pas une autre je.. Personne ne t’arrivera à la cheville » Parce que Camila, c’était mon idéal. Certes, elle avait des imperfections mais elles la rendaient parfaite à mes yeux. Son sourire, son regard, sa façon de me sourire le matin. D’accord, elle était caractérielle, colérique, bordélique et incapable de cuire un œuf. Mais je l’aimais et je m’étais fait à l’idée de m’accommoder à tout ça.  Seulement, on me l’arrachait et je suffoquais à cette idée de ne plus l’avoir à mes côtés tous les matins. J’avais déjà bien du mal à me lever, dans une nouvelle maison, dans un lit qui n’était pas le mien. J’avais du mal à me relever de cette perte alors non, je ne pouvais pas tourner la page, trouver une autre femme. Je voulais surtout me battre pour elle. Pour Camila. « Mais tu es toi… tu peux tomber amoureuse de lui, je le sais. Et le simple fait que tu me remplaces… je veux même pas y penser. Je.. » Je me levais de ce lit, sentant une nouvelle fois la boule dans la gorge se former. J’étais là avec elle mais on était à des années lumières l’un de l’autre. Elle ne voulait même pas que je l’embrasse, qu’on profite de l’intimité de cette chambre pour retrouver un semblant de proximité qui nous était arraché. Seulement à ses mots, je me retournais pour la regarder, sentant mon cœur se briser en mille morceaux. Pire encore que la rupture, pire encore que la retrouver ici en train de pleurer. Je la regardais et je sentais que je faiblissais de seconde en seconde. Alors je me tournais, dos à elle, allant jusqu’à m’approcher du mur pour rester dos à elle. Posant mon front contre la paroi, je cherchais à ne pas vriller, à ne pas perdre pied. L’envie de tout défoncer s’emparait de moi mais.. on était chez Cléo, et valait mieux rien casser sous réserve de ne pas vouloir repayer les pots cassés. « Je devrais y aller » J’étais incapable de la regarder, de lire la peine dans ses yeux. Sa famille n’était qu’une bande de pourris et je les détestais, de chaque fibre de mon corps.

⋆ — long may their love reign sauf qu’on ne l’avait pas fait. on avait voulu prendre notre temps, attendre d’être réellement prêt pour sauter ce pas et dans la finalité, on ne pourrait plus jamais le faire parce que j’étais promise à un autre et qu’on avait laissé passer notre chance. j’aurais tellement voulu pouvoir avoir des super pouvoirs. savoir à l’avance que c’était maintenant où jamais parce que ça aurait évité tant de souci et pour lui et pour moi. mais ce n’était pas le cas, j’étais juste camila et je n’avais plus vraiment le choix de choisir comment aller se passer ma vie. « j’suis pas si bien que ça pluton je.. j’veux tellement que tu sois heureux.. » et je savais qu’il allait me dire qu’il ne pouvait pas être heureux sans moi sauf que.. je voulais qu’il essaye. même si ça me broyait le coeur. même si je savais que j’arriverais probablement jamais à m’en remettre j’avais pas le droit de lui interdire de refaire sa vie avec une autre parce que moi, je ne pouvais plus partager la sienne. « alors n’y pense pas. n’y pense pas et essaie de ne garder que les bons moments s’il te plaît. » parce que c’était ce que moi j’allais faire. continuer à mémoriser tout ce qu’on avait vécu de tellement beau. continuer à me souvenir à quel point j’étais heureuse avec lui parce que même si on me l’enlevait, personne ne pourrait jamais me retirer mes souvenirs et cette sensation de plénitude quand j’étais avec lui. mais tout était trop compliqué, je le savais, je le voyais. et pluton, il était en train de lâcher prise. « ouais.. » que je soufflais. je savais que je ne pouvais pas le retenir. pour la simple et bonne raison que je ne pouvais pas lui donner ce qu’il avait envie. alors j’attrapais mon téléphone envoyant un message à cléo. il était temps qu’elle nous libère tous les deux. « prends soins de toi s’il te plaît. » que je murmurais quand ma meilleure amie venait finalement ouvrir la porte. ouais, qu’il prenne soin de lui surtout, c’était ce que je désirais le plus.

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C’était dur comme situation et l’accepter prendrait certainement du temps, mais c’est pas comme si j’avais le choix. Je devais l’accepter. Les choses n’allaient pas changer, quant bien même je chercherai à foutre en l’air ces fiançailles pour la retrouver. Le plus triste dans tout ça, c’est que je connaissais Camila, je savais qu’elle tomberait amoureuse de lui, parce qu’il suffit qu’un homme -ou une fille- lui tape à l’oeil, soit gentil avec elle ou alors semble être attentionné pour qu’elle soit totalement inlove. J’ai vu ce schéma des milliers de fois quand nous n’étions que meilleurs amis et.. ouais, ça allait arriver. « Ouais… » Je le sais ça, je sais qu’elle veut que je sois heureux, mais qu’importe ce qu’elle veut, je suis pas sûr que j’y arriverai. Elle était ma moitié et on me l’arrachait. Comment je pouvais trouver quelqu’un qui me rendrait heureux quand j’étais sûr qu’elle était celle qui me comblerait pour le reste de ma vie ? « Mh » Le truc, c’est que j’étais à deux doigts de craquer. Et pour ne pas le faire, je lui faisais dos, le front collé au mur et je me retenais de toutes mes forces, serrant les poings comme jamais. Mais voilà, je pouvais tout simplement plus rester ici. Alors j’émettais l’idée de m’en aller, de partir et ne plus me retourner, elle validait. Et rien que son simple mot me brisait en mille morceaux, une nouvelle fois. Je me dirigeais vers la porte, sans la regarder et dès que Cléo avait ouvert et était rentrée dans la pièce, je m’éclipsais, sans dire un mot, entendant à peine ce qu’elle me disait. Je ne voulais plus y prêter attention, ça ne changerait plus rien, elle ne serait même pas là si j’irai bien ou non de toute façon.