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Après la soirée d’hier qui avait marqué ses adieux avec son ex, Louison préférait à présent se consacrer aux autres. Entendre Oliver lui contait son histoire idyllique avec Jax lui permettait ainsi de garder naïvement espoir en l’amour. Cependant, n’étant définitivement pas prête à incarner l’amante modèle, la française picorait les infos que lui formulaient Oliver à travers son récit. Disons qu’elle désirait surtout s’inspirer de son côté décontracté pour ne plus jamais reproduire ses crises de jalousie déchirantes. Encore fallait-elle qu’elle trouve avec qui se bagarrer ! Bref, au cours de la discussion, la Mather apprit qu’ils étaient officiellement en couple. Louison ne put alors s’empêcher de foutre un coup de poing amical dans l’épaule du blondinet pour lui adresser « ses félicitations » à sa sauce. Elle l’écouta ensuite s’expliquer sur la confiance qu’il portait à son homme pour ne pas s’en faire au quotidien. C’était tellement beau. Ils s’étaient apparemment bien trouvés et rien ne pouvaient percer leur bulle. C’est comme ça qu’elle les voyait en tout cas. Flottant dans leur bulle, au dessus de tout ce merdier fumant qu’était la vie. Louison éclata de rire à la dernière phrase du Lowell et estompa son rire progressivement pour le transformer en sanglots. Abandonnant le bout de son hamburger dans sa boite, la jeune femme jeta l’emballage dans le sac et fixa droit devant elle en pleurnichant « Je t’envie tellement Oliver. Je croyais avoir trouvé tout ça avec mon ex et puis non. Je ne veux plus jamais planer dans une illusion pareille. C’est bon sur le moment, mais quand ça s’arrête subitement, c’est horrible. J’ai mal là, encore mal » La blondinette frappa violemment sur sa poitrine et renifla fortement. « J’avais jamais vécu un truc aussi fort de toute ma vie. J’ai même porté la vie quoi… J’imagine que je dois laisser partir tout ça et reprendre où je m’étais arrêtée avant qu’il ne déboule dans ma vie » Louison haussa ses épaules et essuya ses larmes grossièrement avec le bout de ses doigts « Désolée de t’infliger un tel spectacle. J’compte sur ce groupe local pour foutre l’ambiance... Ça commence dans une petite demie-heure, on y va à pieds ? C'pas loin... » glissa-t-elle difficilement à cause de son chagrin.
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