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save me from my mind (OLISON)

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Louison descendit les escaliers du bâtiment dans lequel elle travaillait et se dévissa légèrement la cheville en déboulant sur le trottoir. Elle se rattrapa in extremis à un passant et replaça son talon aiguille en place, comme si rien ne s'était passé. Emmitouflée dans sa fausse fourrure et son béret rouge, elle attendait impatiemment qu’Oliver vienne la secourir et lui fasse penser à autre  chose qu’à son ex. Ne voyant pas le Lowell aux alentours, elle traversa la route et se réfugia dans sa voiture l’temps qu’il arrive. Complètement à bout de force, elle termina par piquer du nez en pesant le pour et le contre à propos de la réapparition d’Ezio dans sa vie. Pourquoi serait-il prêt à déplacer des montagnes pour elle ? L'aimait-il vraiment ? Désirait-il cette fameuse seconde chance ? Sérieusement, il avait peut être eu pitié d’elle l’autre soir, ou il avait succombé à la nostalgie. Aujourd’hui, elle l’avait trouvé légèrement distant sur la fin au cours de leurs échanges par texto, alors finalement, elle devrait peut être continuer à vivre sa vie, en oubliant cette interruption déstabilisante. Tandis qu’elle ronflait la bouche grande ouverte sur son siège, plusieurs coups sourds la firent tout à coup sursauter. Complètement flippée, elle tapa au milieu du volant et klaxonna longuement en attirant l’attention des gens qui gravitaient autour d’elle. Rapidement, elle aperçut Oliver derrière la vitre qui bouchait ses oreilles. Louison fronça ses sourcils, le coeur à mille à l’heure et déverrouilla sa caisse « Entre ! Tu m’as fait peur espèce de malade ! » La blondinette ouvrit ensuite son pare-soleil et essuya ses traces de crayon noir sous ses yeux. « Désolée, tout le monde croit que tu as essayé de voler ma voiture ou de me violer. Alors que je sais très bien que je suis loin d'être ta came » lança-t-elle en souriant. Louison se pencha ensuite vers le jeune homme pour embrasser amicalement sa joue « J’te remercie d’venir me sauver pour cette soirée Maître Yoda ! Comment ça va ? »
  

@OLIVER MATTHIEW DAVIS
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Une fois de plus je regarde l’adresse du bâtiment devant moi, puis tourne la tête pour regarder autour. Y’a une erreur quelque part? Entre les deux grands buildings, y’a un équart de 20 chiffres. Jusque là, ça va vous me direz, c’est assez normal dans le centre-ville. Mais quand l’adresse où vous êtes censé vous rendre est dans cette marge de 20 chiffres, vous faites quoi? Bah moi, je regarde autour, puis l’adresse sur mon téléphone et marmonne en cherchant où j’ai merdé.

C’est une passante qui m’a donné la réponse. Semblant apparement me prendre en pitié, elle m’a finalement gentillement indiqué que le perdu que je suis ne se trouvait pas sur la bonne rue. Et donc, voilà pourquoi je trouve pas le numéro. La remerciant, j’ai rapidement parcouru les deux rues qui me séparait de mon point de rendez-vous. Au final, je vais probablement avoir fait attendre Louison!

Repérant le bâtiment de l’autre côté de la rue, je passe mon regard sur le traffic en attendant de pouvoir passer. Du moins, jusqu’à ce que j’accroche la silhouette endormie dans la voiture devant laquelle je patiente. Un léger rire m’échappe et regagnant le trottoir, je me permet quelques coups sur la vitre côté conducteur pour la réveiller. Réveil qui ne se fait pas en douceur puisqu’elle actionne avec force le klaxon, faisant tourner les têtes et me boucher les oreilles.

La voyant rependre pied avec la réalité, je passe outre son reproche et me glisse plutôt sur le banc passager tandis qu’elle se refait une beauté.

- Nah pas vraiment, navré, riais-je alors qu’elle affirme ne pas faire partie de ma palette de goût : c’est pas un secret que, niveau anatomie, je préfère largement d’autres formes. Oh, t’inquiètes pas pour ce qu’ils pensent, j’ai le physique de l’emploi apparement, ajoutais-je avec un sourire en coin.

Ça sera pas la première fois qu’on me prendrait pour un voleur à cause de mes tatouages jusqu’aux jointures, de mes cheveux parfois longs ou de mes jeans déchirés souvent déchirés. Je remarque encore les regards, mais je m’en balance. L’opinion des autres sur ma personne, je n’y porte de l’intérêt que lorsque c’est quelqu’un que j’apprécie.

Répondant à la bise de Louison, je laisse entendre un léger rire à ses remerciements.

- Le plaisir est pour moi, lui assurais-je. Et je vais bien. Toi pas trop apparement, qu’est-ce qui se passe? La questionnais-je avec un sourire doux.

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En accueillant le blondinet dans sa voiture, Louison se sentait déjà plus légère. Ce type avait le don d’effacer ses soucis en un sourire. Oliver c’était son rayon de soleil, ses vitamines, son coach de vie « Tu vas me taper dessus si je te dis, pourtant je sais que t’es vraiment zen comme gars » avoua-t-elle faiblement en le zieutant du coin de l’oeil « J’t’ai dis que j’ai rompu avec Camille, le descendant de Bonaparte là ? » l’interrogea-t-elle en allumant le moteur pour déguerpir de cette rue. Elle adorait son stage, mais le soir, elle avait besoin de s’en éloigner pour ne pas péter une durite. Son boss lui donnait énormément de boulot et de responsabilités, c’était souvent éreintant. Elle se demandait d’ailleurs comment elle tenait le coup, sûrement grâce à sa vie sentimentale si complexe. Se faufilant dans la circulation de Boston, Louison cherchait un lieu pour se restaurer avant le concert qu’elle avait prévu de voir avec le Lowell « Et hier, j’ai revu mon ex, le tout premier dont je t’avais parlé, celui qui m’a trompé au jour de l’An… Il m’a dit des choses qui me perturbent tu sais, j’crois qu’il m’a demandé une autre chance… » La française glissa sa paume sur son front et réajusta sa mèche blonde à un feu rouge « Tu connais déjà la réponse que j’ai pu formuler hein ? Ah et aujourd'hui, Bonaparte m'a appris qu'il allait accepter le mariage arrangé par ses parents... Ça m'a touché et je crois que je l'ai envoyé chier...» La Mather reprit la route à la vue du feu vert et éclata nerveusement de rire « Je t’ai perdu j’suis sûre ! »
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Maintenant installé sur le banc passager, je questionne la Mather au volant à savoir ce qui peut la tracasser ces derniers temps, puisque notre échange texto laissait penser qu’elle commençait à avoir besoin d’une boussole pour sa vie sentimentale.

- Je vais pas te tapper, lui promis-je de manière purement rhétorique.

C’est assez rare que je frappe, faut vraiment que je sois énervé. …ou que je sois en train de descendre la pente glissante qui me conduit vers le gouffre noir. Chose que j’essaie particulièrement d’éviter et qui n’est pas le cas présent.

Hochant la tête à sa question, j’approuve faiblement en fronçant les sourcils, passant la ceinture de sécurité.

- Oui, tu m’as dit par texto, confirmais-je tandis qu’elle s’engage sur le bitume avec la voiture.

Après avoir perdu de vu M. Bonaparte depuis un moment, si, finalement, elle a trouvé qu’il avait passé sa disparition dans les bras d’une ou de plusieurs autres - et je sais plus si c’est le cas -, je la comprends de l’avoir laissé. C’est blessant comme situation. Et je parles en connaissance de cause. Même si avec certain de mes exs, ça m’a vite passé par-dessus la tête.

Suivant les paroles de la blonde, je tente d’assimiler ce qui se passe alternant entre une légère grimace dubitative et une grande incrédulité. Lorsqu’elle finit par rire, je la rejoins en soufflant quelques notes.

- Non, je crois que ça va. Il me manque quelques informations, mais je crois que ça va, admis-je en riant.

Accordant peu d’importance à la route puisque c’est elle qui conduit, je tente de résumer :

- Au final, t’as l’impression que Camille s’est foutu de toi. Ou se fout de tout le monde, hypothésais-je. Puisque, de ce que j’ai compris, non seulement c’est un grand dragueur, mais il disparaît facilement sans donner de nouvelles ou ne serait-ce qu’une mention à sa copine pour ne pas qu’elle s’inquiète. Et maintenant que vous n’êtes plus ensemble, il t’annonce qu’il va accepter de se marier par obligation, fis-je en laissant un temps de silence de quelques secondes. Il pensait que tu ferais une scène en disant que vous êtes fait l’un pour l’autre et qu’il ne peut pas se marier et etc.? En mode accrochée à ses baskets, limite en pleurant comme une madeleine? Parce que si c’est le tombeur de ses dames, je comprends pas pourquoi il irait se passer la bague au doigt et s’attacher à quelqu’un, concluais-je en haussant les épaules.

Je le connais pas vraiment le type, j’en sais sensiblement que ce qu’elle m’a dit. J’essaie de figurer, mais niveau classe sociale, je ne peux qu’imaginer en fonction de données externes : je suis qu’un type simple de la classe moyenne. Les obligations de la richesse, je connais pas. Il a peut-être dû accepter le mariage arrangé pour certains avantages familiaux, mais s’il a dit ça que pour blesser Louison, c’est bas. Et si c’était pour la ravoir comme je l’ai dit, ça me dit plus que c’est pour flatter son égo que parce qu’il l’aime vraiment.

- Ton ex il t’as dit quoi qui te perturbent, la questionnais-je en passant au second chapitre.

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Louison parlait vite, sa vie sentimentale était si chaotique qu’elle comprenait qu’Oliver puisse être totalement perdu. Elle-même n'y pigeait pas grand chose dernièrement « Naaaaon, enfin, t’as presque tout compris, Camille s’est peut être foutu de moi en secret, il m’a peut être trompé, je le saurais jamais ça. En fait je m’en tape. Mais, il n’a pas disparu non, par contre, trois jours après notre rupture, il m’a effectivement avoué qu’il avait accepté de se marier avec une princesse… Et comme tu dis, il voulait tester ma réaction… T’es bête, "en pleurant comme une madeleine" t'me fais rire ! » Louison éclata de rire et tapa sur son volant avant d’évoquer le pire dans l’histoire, la résurrection d’Ezio. Le regard focalisé sur la circulation, Louison soupira un instant et se livra au Lowell sans crainte. « Il m’a dit qu’il voulait une seconde chance après tu sais… qu’il m’ait trompé pour un malentendu là. J’suis tellement faible et encore amoureuse de lui que euh, on a remis le couvert hier soir, le lendemain de la St Valentin, pitoyable hein ? » Louison tourna les pneus de son véhicule et grimpa sur un trottoir pour entrer dans un parking « J’veux me goinfrer, t’es pas végétarien au moins ? » demanda-elle en se garant devant un Burger King. Finalement, elle ne connaissait pas si bien que cela Oliver, cette virée à deux lui permettrait enfin de le découvrir. Coupant le moteur, elle joignit ses mains comme la Sainte Vierge et supplia son ami avec son regard humide « J’adore leurs gaufres et la glace dessus, steplaaaaaaais » implora-t-elle en braillant.
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Après avoir tenter de résumé les mésaventures amoureuses de Louison, je ne peux m’empêcher de rire légèrement lorsqu’elle lâche un “non” traînant. Elle m’explique ce que j’ai manqué ou mal compris et j’ai le plaisir de la voir rire de mes expressions.

- J’ai pas dit que tu le ferais, précisais-je en riant à mon tour. Juste que c’est peut-être ce à quoi il s’attendait. De mon point de vue, ça reste quand même que c’est sensiblement juste pour son égo qu’il t’a mis au courant.

J’ai un peu de difficulté avec le “je préférais que tu l’apprennes de moi” quand c’est de la part d’un ex. Bon, après, c’est peut-être parce que les nouvelles qui viennent avec ce genre de phrases m’intéressaient, à l’époque où ça m’arrivaient, comme ma première carotte. Parce que ça venait normalement de mecs qui m’avaient envoyer balader ou qui espéraient, peut-être sans le dire directement, une seconde chance après que je les ai trouvé en “charmante compagnie”.

Me concentrant sur le récit de la blonde, je mets un temps à répondre, passant une main dans mes cheveux pour les ramener vers l’arrière dans un mouvement habituel. La main sur ma nuque, je finis par lâcher un soupir.

- Non, c’est pas pitoyable, fis-je en secouant la tête, laissant retomber ma main. …Ou peut-être, mais je suis pas placé pour en juger, admis-je. Y’a des moments où on fermerait les yeux sur n’importe quoi pour pouvoir continuer d’être “bien” et revenir “comme avant” parce que les sentiments sont plus fort que la raison, affirmais-je.

Crois-moi, j’en connais un rayon. J’ai passé ma dernière année à faire les montagnes russes au niveau sentimental en partie parce que j’ai fermé les yeux et que j’arrivais pas à décrocher. Y’a eu beaucoup plus pour compliquer les choses, je le reconnais, mais si elle revient avec lui, j’espère simplement que ça se passera mieux que mon expérience.

- Non, pas végé, t’inquiètes pas, lui assurais-je, retrouvant tranquillement mon habituel sourire.

La voyant se stationner près de l’enseigne Burger King, je comprends ce qu’elle voulait dire par “goinfrer” : ce sera fast food, ce soir. Pas que ça me déplaise, je suis loin de faire attention à ce que je mange. Déjà, si ce n’était pas que Louison nous guide ce soir, j’aurais probablement juste oublié de me nourrir, comme ça m’arrive souvent. L’expression de la blonde à mes côtés ne me permet pas de rester sérieux et c’est dans un éclat de rire que je quitte l’habitacle.

- Aller, je serai pas ton tortionnaire! Me moquais-je doucement. Va pour le BK sans problème! Acquiesçais-je.

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Louison savait pertinemment qu’elle avait fauté avec son ex et que c’était « pitoyable ». Elle ne recommencerait juste pas à l’avenir, c’était un écart basé sur de la nostalgie pour mieux aller de l’avant, voilà tout. La blondinette avait suffisamment souffert avec lui, elle ne voulait plus en parler, surtout après avoir avoué ce dérapage à Oliver. Ce soir, c’était le début de sa nouvelle vie. Elle s’entourait de nouvelles personnes, dont Oliver qu’elle ne connaissait pas non plus depuis longtemps. De ce fait, elle ignorait pas mal de chose à son sujet, comme ses préférences alimentaires, un truc tout con. « Je t’imaginais tellement végétarien, à militer contre les carnivores de ce monde ! » plaisanta-t-elle en faisant finalement marche-arrière pour prendre le chemin destiné au drive « On mangera comme des porcs sous un lampadaire » dit-elle en s’approchant de la borne pour commander ce qu’ils avaient décidé à la toute dernière minute. Louison s’approcha ensuite de la première caisse glissa deux billets et s’avança à la seconde cabine où on lui tendit son gros sac « Aide mooooi je vais toooout renverser » gueula-t-elle en se tournant vers le Lowell pour lui offrir le paquet. Elle reprit ensuite le volant en main et se faufila dans la circulation pour trouver un lieu qui leur permettrait de se sustenter. Elle s’arrêta ainsi sur un parking non loin du concert qui aurait lieu dans une petite heure et regarda malicieusement le blond « Dommage que tu sois de l’autre bord Oli’, vraiment dommage ! D’ailleurs tu vas me raconter comment tu as trouvé le kiki de ta vie là ? J’veux tout savoir ! Enfin, on évitera peut être les moments de baise, à moins que tu sois ouvert sur le sujet » déclara-t-elle en s’avançant vers lui pour attraper son hamburger et ses frites « Bon appétit ! Je t’écoute, fais moi le point sur ta vie amoureuse Oliver, évite d'me faire étouffer, j'suis pas douée et je crois pas que tu aies ton brevet de secouriste ! »
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- Nah, fis-je avec une légère grimace. C’est le look de squelette ambulant qui t’as trompé probablement, fis-je avec un sourire, me moquant sans problème de ma carrure. J’aime bien la viande, au contraire, admis-je.

Le problème c’est pas le choix de nourriture, c’est que j’oublie de manger quand je suis concentré. D’où le fait que le peu de gramme que j’accumule en un repas, bah mon corps s’en nourrit probablement quand je passe une journée sans rien lui apporter d’autres que de la caféine ou de la nicotine.

Aquiesçant au changement de plan, je rigole lorsqu’on passe au second poste, aidant tout de même Louison à tout prendre pour éviter un accident alimentaire qui semble inévitable selon elle. La laissant conduire, je ne la conseille en rien sur le meilleur chemin à prendre. Un, je sais pas vraiment où on va. Deux, je trompe encore parfois de rues quand il s’agit de me rendre de la Lowell à la Mather ou inversement. Vu la taille du bâtiments ou le peu de distance entre les deux, je pourrais probablement m’orienter correctement vous me direz, mais… non. Non, pas moi apparement. Aussi, j’acclame l’inventeur du GPS!

Elle gare la voiture dans un emplacement de stationnement et lorsqu’elle affirme que c’est sérieusement dommage que je sois de l’autre côté, je la regarde, momentanément surpris. Pourquoi c’est dommage? Heu… Je suis quand même pas son genre? Mon hésitation ne dure cependant qu’une fraction de secondes alors qu’elle continue en disant qu’elle veut tout savoir de ma relation en cours. Impossible de faire autrement, je me mets à rire à l’expression utilisée. “Le kiki de ma vie”. Ha bah! Je sais pas s’il la trouvera flatteur pour sa virilité celle-là!

- Je vais essayer, promis-je, riant encore, lorsqu'elle dit de m'assurer qu'elle ne s'étouffera pas avec ce que je vais lui dire. Les cours de secouriste sont trop loin pour que je prenne le risque.

Ouais genre, ça se compte en quelques années à peine, mais ça me semble être une autre vie que mon cerveau efface progressivement, alors je ne prendrai pas de chance à savoir si ça je m’en souviens encore assez!

- Je suis ouvert sur le sujet, mais je crois pas que lui soit particulièrement à l’aise avec l’idée que quelqu’un sache tout sur tout de nos moments, expliquais-je. Donc, je vais passer certaines précisions, fis-je avec un sourire entendu. En vrai, c’est assez banale comme rencontre, commentais-je en prenant une gorgée de soda. On s’est croisé une première fois y’a deux ou trois ans, dans un bar. J’avais le moral à plat, alors je suis sorti prendre un verre. Quelques commentaires échangés au bar avec Jax et je lui ai un peu collé aux basques parce que sa compagnie était plaisante. Il était hétéro, c’était assez clair. Mais il a dit qu’il voulait pas mourrir con, alors, l'alcool aidant sûrement à mes approches, il s’est laissé tenter pour une nuit. On savait qu’on se reverrait jamais. J’habitais pas en ville à l’époque, j’étais encore chez le paternel à Montréal, précisais-je. …L’idée c’est qu'on s’est recroisé un matin, cet automne. La tête qu’il a tiré quand il m'a replacé! M’exclamais-je en riant au souvenir. On a parler un peu. Un soir , il m’a appelé et je l’ai embrassé. Ça été plus loin qu’un baiser. On s’est revu pour ça à plusieurs reprises, coucher, je veux dire. On a appris à se connaître au travers. Je suis le premier mec qu’il fréquente alors, on y va molo et on le crie pas sur tous les toits, mentionnais-je avec un sourire.

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Enfin garée sur le parking, Louison attrapa son hamburger plus gros qu’elle et décida de creuser un peu plus du côté d’Oliver et de sa vie amoureuse. Elle ricana avec le beau Lowell en l’entendant parler de ses cours de secourisme lointains et adopta une moue plus sérieuse lorsqu’il démarra son récit. Son « petit-ami » était un homme apparemment pudique sur ses sentiments. De toute façon, ce qui serait dit ce soir resterait entre Oliver et elle. Oh, un prénom, Jax ? Peu commun. Louison affichait un sourire admiratif tout au long de ses explications, ils avaient tout fait à l’envers, mais y avait-il vraiment un endroit ? À la fin de son discours, la française qui se léchait les doigts hocha plusieurs fois de la tête en regardant malicieusement son pote « Donc, on peut dire que tu l’as converti ? Ou disons que tu as élargi ses perspectives… Hm, c’est bizarrement dit, j’veux pas savoir ce que tu as élargi » Louison grimaça comme une idiote et enveloppa la paille de ses lèvres pour boire plusieurs gorgées de son soda « Je resterais silencieuse sur vous deux, t’inquiète pas ! Mais euh c’est officiel entre vous, ou bien vous allez encore chacun de votre côté ? Pis tu te méfies des mecs, mais aussi des meufs qui pourraient l’approcher non ? » demanda-t-elle le plus innocemment du monde.  
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J’allais hocher la tête jusqu’à ce qu’elle se reprenne et dise qu’elle ne veut pas savoir ce que j’ai élargi. Oh god. Fermant les yeux, je ris silencieusement, comprenant le sens qu’à pu prendre cette phrase dans son esprit.

- Pas comme ça, marmonnais-je, amusé, avant de prendre une bouchée.

Je ne sais pas si elle m’aura vraiment entendu en prenant une gorgée de soda, mais c’est pas particulièrement important. On peut rester sur le principe que j’ai “élargi les perspectives” de Jax, si on le prends au premier sens et qu’on évite de faire dans les détails.

- Je te remercie, fis-je en pigeant une frite et la croquant.

L’idée n’est pas tant de rester silencieuse, surtout de mon côté, puisqu’à dire vrai j’ai pas grand chose à faire de ce qui peut se raconter sur mon compte. C’est le cas depuis des années et ça changera pas parce que je suis avec Jax. Chose qui ne changera pas non plus c’est que mon vis-à-vis a besoin de faire attention à ce qu’il dit au sujet de mon copain parce que j’ai pas le même je-m’en-foutisme que pour ma propre personne. Mais à ce sujet, je crois pas avoir besoin de craindre le moindre truc avec Louison.

- C’est officiel, acquiesçais-je. Depuis la nouvelle année, précisais-je. Mais non, je me méfie pas, ajoutais-je avec un faible signe de négation de la tête. Je veux dire, je suis pas con, je sais bien qu’il fait tourner les têtes, suffit de le regarder! M’exclamais-je en riant. Mais pour les mecs, je crois pas qu’il soit assez à l’aise pour en draguer un. Et si, inversement, y’en a un pour aller lui faire des avances …je lui conseille de bien choisir ses mots et de pas trop faire de scène s’il se prends un refus, me moquais-je doucement.

C’est peut-être à tord, mais le seul scénario que j’arrive à me faire si je dois imaginer Jax se faire draguer par un autre mec, c’est qu’il le repousse en disant qu’il est pas intéressé. Et sachant que parfois y’en a qui pètent des câbles pour rien parce que l’égo supporte pas un “tu m’intéresses pas”, je me dis que vis-à-vis mon petit ami… c’est pas la meilleure idée.

- Pour les filles… commençais-je, prenant une frite, le temps de trouver les formulations pour tenter de faire comprendre mon ressenti à Louison. Pour les filles… il les regarde passer, y’en a certaines qui semblent l’attirer plus que d’autres, mais il me donne pas l’impression de vraiment en avoir envie, finis-je par dire en haussant les épaules. Outre ça, vu le nombre de temps qu’on passe ensemble, toutes activités confondues, s’il veut faire des extras à côté, well... il est hyperactif et j'arriverai pas à le contenter! Déclarais-je en riant.

Je dis pas qu’on passe 7 jours sur 7 ensemble et que je connais toutes ses allées et venues, je suis beaucoup trop “vivre et laisser vivre” pour ça! Mais on se voit plusieurs fois par semaine. C’est certain qu’il est indéniablement doué et que je suis particulièrement volontaire pour une partie de chauds lapins, mais aussi que, depuis le début, il arrive à me faire retrouver le sourire facilement. Alors après une journée de cours particulièrement difficile, c’est simplement plaisant de le voir.

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