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Périple sous haute tension

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   Alysse & Paris

   Périple sous haute tension

   

    « J’aime ma tranquillité, que ça plaise ou non » marmonna-t-il et dieu que c’était vrai. Il aimait la tranquillité, la sérénité que Summer avait apporté dans sa vie car Paris savait d’où il venait. Entre son enfance à toujours déménager à droite et à gauche, ses rapides passages en foyers d’accueil car sa mère était en centre de désintoxication. Volontairement, le Dunster gardait ses autres souvenirs loin de lui. Il ne voulait pas se rappeler des tortures subies quand il était enfant, ses viols à répétition que Peter avait commis à son encontre ou encore tous les coups pris. Il ne voulait pas se rappeler non plus des années de persécution à l’école parce qu’il était trop grand, trop maigre, trop pauvre pour convenir aux autres enfants. Non, il ne voulait pas se rappeler de tout cela car s’il le faisait, il perdrait à nouveau le contrôler, il replongerait droit dans la gueule du loup. Cette vie, c’était du passé. Il était un autre homme. Un père de famille, un mari, un frère, un fils. Il ne voulait plus être cet homme assoiffé de vengeance, ce monstre qui ne vivait que par et pour la violence. Paris n’avait plus besoin de se battre pour se sentir bien. Du moins, il aimait s’en convaincre. Summer était un rempart à ses démons mais qu’adviendrait-il de lui s’il la perdait ? Non, c’était impossible qu’il puisse la perdre. Paris ferait toujours tout ce qu’il serait en son pouvoir pour conserver cette femme à ses côtés mais la vie lui avait mainte et mainte fois rappelé que rien n’était sûr à 100%. Le départ de son père en était la preuve : il lui avait dit qu’il resterait près de lui et le voilà en Angleterre auprès de Lily et de leurs jumelles.

Un nom le fit tiquer. Izzy Daisy. Cette femme avec qui, il avait lié une amitié qui comptait à ses yeux. Une amitié étrange car il n’avait jamais vu son visage. Juste un casque. Leurs moments à deux se passaient toujours autour d’un circuit car ils aimaient tous les deux la vitesse. « Comme si cela t’importait que je te déteste ou non » protesta-t-il en fronçant les sourcils, détournant le regard. Par moment, Alysse lui faisait penser à Izzy mais il s’était toujours retenu de pousser la comparaison plus loin. Peut-être parce qu’il ne voulait pas perdre cette amitié, peut-être parce qu’il craignait d’apprendre qu’une nouvelle fois, on s’était foutu de sa gueule. Il avait beau être un génie avec un QI impressionnant, Paris restait un véritable nouveau-né dans les rapports sociaux. Il était toujours difficile pour lui de se confier, de laisser les autres entrer. « Je sais ce que mon père est et je sais qu’il ne fera jamais rien contre Lily. Il l’aime, il la protégera coûte que coûte comme il l’a fait avec moi… Pour ce qui est de le traiter de monstre ou de savoir pourquoi je l’aime… C’est simple, il n’y a qu’un monstre pour en aimer un autre » lâcha-t-il froidement. Paris ne se voilait pas la face, derrière sa façade de président des Dunster, il était une bête. Un animal sauvage avec une muselière mais une bête sauvage tout de même. « Mon père ne fera rien à Izzy… je le lui interdirai… Elle est mon amie »


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"Il l'aime pour le moment...." Précisa Alysse en sentant une nouvelle vague de colère battre contre ses tempes. Pendant un temps, ce monstre l'avait aimé aussi. Du moins, elle l'espérait. Qu'adviendrait-il de Lily une fois les lubies de ce type assouvis? N'avait-il pas déjà perdu des proches? Trop de proches? Le seul rempart que s'imaginait Alysse face à Lawrence restait Jonathan, leur père. " Aimer ne l'empêche pas de rester égoïste et de suivre sa route en laissant le superflu au mieux sur le côté, au pire sous terre."

Sans bien le réaliser, la brunette pouffa, se moquant presque de la réponse de Paris, ignorant la vexation que le tout pouvait entrainer. Le blondinet n'avait plus rien d'un monstre et Alysse doutait qu'il ne l'ait été un jour. La douleur, le vide et la colère l'avaient poussé à se montrer un peu plus virulent que la moyenne. Néanmoins, il n'avait jamais eut mauvais fond, seulement une épaisse carapace!

"Oh Paris... Si tu étais un monstre comme tu le prétends, tu ne tiendrais pas de tels propos." La tête se secoua de gauche à droite comme pour conclure cette discussion qui ne menait que dans un mur d'incompréhension. La conductrice gardait ce point dans un coin de son esprit. Paris avait construit un cocon d'amour, une famille, un début de carrière et un entourage aimant. Alysse, elle, cassait tout ceux qu'elle effleurait. Paris ne ferait pas exception à la règle. Instaurer une certaine distance entre lui et Izzy le protégerait des remues violents de son existence et plus encore des destructions et rejets qu'elle imposait aux siens. Qu'avait-il vécu? Contre quoi s'était-il réellement battu lorsqu'il montait sur ces rings où elle le récupérait? L'avait-elle réellement soutenu en agissant comme elle l'avait fait? N'avait-elle pas simplement nourrit son propre démon en trainant avec lui? Sa noirceur avait attisé la sienne, alimenté sa bonne conscience ? "Je suis loin d'être une experte en amour mais je sais un truc... Izzy sera bien plus en sécurité si tu restes loin d'elle, pour que lui reste loin d'elle."

Doucement, la jeune femme tournait pour prendre une sortie et s'arrêter sur un parking en bord de route et se pencher vers la boite à gants... s'approchant peut être un peu trop proche des genoux du pauvre garçon. Pas sa faute si elle ne réalisait pas que son geste restait absolument déplaçait. D'un point de vue extérieur, n'importe qui pourrait croire qu'elle se jetait sur ses parties intimes. Tout ce qu'elle voulait ce n'était que le chargeur du téléphone.
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   Alysse & Paris

   Périple sous haute tension

   

    « Pourquoi ça te fait autant chier qu’ils soient heureux ensemble ? Tout le monde n’est pas aussi pourri que tu le penses… Mon père a le droit au bonheur comme tout le monde ! Oui, il a fait le choix de partir, d’être heureux avec une autre femme. Est-ce que je lui en veux ? Non. Avant d’être un père, il est un être humain. Est-ce que j’aurais aimé qu’il reste sur Boston ? Oui. Malheureusement pour moi, j’ai appris depuis des années que l’on a jamais ce que l’on désire. Tôt ou tard, on finit par en payer le prix » répondit-il en détournant le regard car le jeune homme refusait qu’elle le prenne en pitié. Son bonheur avec Summer, durerait-il toute sa vie ? Paris le souhaitait mais la vie lui avait appris que rien n’était sûr. Il pouvait tout arriver, sans même qu’il s’en aperçoive alors il veillait à ce que chaque jour soit différent, à ce que sa femme ne reste pas dans l’ignorance de ses sentiments. L’amour, c’était une conquête de tous les jours, un combat de longue haleine. Finalement, Paris avait troqué une cage pour un mariage mais le combat restait le même. L’un était simplement bien plus agréable, bien moins destructeur que l’autre. Quoique… S’il perdait sa femme, le Dunster ne serait plus rien. Summer avait réussi à rassembler sa famille mais aussi les morceaux de son âme. Sans elle, tout se briserait à nouveau car il ne savait pas lutter contre ses démons. « Il y a différents types de monstre dans la nature Alysse. Je n’ai pas besoin d’être un assassin ou je ne sais quoi pour être un monstre » soupira-t-il. Il refusait de croire qu’il n’était qu’une victime de son passé, de son bourreau. Sa violence était une protection mais Paris n’était pas idiot, on ne prenait pas plaisir dans la violence, dans la souffrance sans avoir un problème psychologique. Durant des années, il avait combattu avec la rage au ventre mais pas seulement pour faire mal. Il voulait souffrir également, prendre des coups pour calmer ses démons, pour finir briser un peu plus. L’étudiant aimait dire à tout va qu’il ne supportait pas les drogués, les alcooliques mais quand on prenait du recul : il était addict à cette violence et sa consommation d’alcool n’était pas anodine.

« Qui te parle d’amour ? C’est une amie, rien de plus. Enfin, je sais pas si on peut vraiment parler d’amitié dans notre situation. J’ai jamais vu son visage… si ça se trouve, tu pourrais être cette fameuse Izzy que je n’en saurais rien » lâcha-t-il avec une certaine amertume. Finalement, sans le vouloir, Alysse et Paris arrivaient à tenir une certaine conversation. Un exploit. « Hey ! Tu me fais quoi là ?? » s’écria-t-il en se renfrognant contre le dossier de son siège.

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"Hein?" Demanda Alysse à la fin du petit discours de Paris. Payer le prix de quoi? De ce que l'on avait pas? Tout ça restait trop complexe. Lawrence pouvait bien être heureux que le monde d'Alysse ne changerait pas. Le bonheur de Lawrence lui passait donc totalement au dessus de la tête. La brunette restait plus terre à terre et pragmatique quant à ce qu'elle attendait de la vie. Du moins, son esprit de persuasion se plaisait à y croire. Lawrence lui avait volé les indices et preuves les plus importantes de son enquête pour comprendre les bribes de son passé. Les immenses incohérences de son existence s'emmêlaient à présent sans obtenir la moindre réponse. "J'ai rien compris de ce que tu racontes ou alors tu réponds complétement à côté de la plaque... je ne sais pas trop en faite."

Tapotant de son index sur le volant, la conductrice eut presque un rire lorsqu'il répliqua. Ses fréquentes incursions dans l'obscurité de la nuit ne la trompaient plus. Les paillettes, les néons fluos et autres subterfuges pour attirer les papillons de nuit ne parvenaient plus à taire l'horreur de son univers.

"Non. C'est toi qui confond Il y a l'animal sauvage qui aime le goût du sang parce qu'il en a besoin pour vivre, la violence parce qu'elle lui permet de rester en vie. Les autres... les autres portent différents visages, souvent plus humains que les véritables hommes mais ils sont tous malades, tellement, tellement malade qu'ils contaminent tout ce qu'ils touchent.Et je suis à peu près sûre que tu te situes dans la case de l'animal semi sauvage." Un coup d'oeil vers Paris s'assura qu'il ne s'était pas assoupi pendant le monologue. "Bref, y a rien de mal à garder un côté sauvage, c'est une force précieuse pour protéger les siens des monstres tapis dans l'ombre."

Un haussement d'épaule répondit à la remarque de Paris. Jamais ses mots n'avaient eut une telle valeur. Loin de prendre conscience du quiproquo, elle soupira de lassitude. Sympa d'apprendre que Paris se moquait d'Izzy. Sa vague affirmation de protection perdait de son sens, d'un coup.

"Râle pas. Je savais pas que tu n'aimais pas tes potes, moi." Pesta-t-elle dans sa barbe. Lorsqu'elle se redressa après avoir attrapé le chargeur, son regard tomba sur un Paris littéralement encastré dans son siège. Un rire lui échappa alors qu'elle remontait lentement vers lui afin de le tester. Son regard plissé scrutait les détails du passager. Si ce petit manège pouvait en plus le payer gentiment de la tronche de Paris... Est-ce qu'il reculerait à chaque fois qu'elle venait vers lui? Jusqu'où est-ce qu'il pourrait s'enfoncer dans le siège? "T'es tout bizarre. Tu ne vas pas vomir dans ma caisse, hein?"
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   Alysse & Paris

   Périple sous haute tension

   

   De temps en temps, Alysse lui paraissait comme un extraterrestre. A ce titre, il avait l’impression qu’ils auraient beau se parler, il y aurait toujours cette incompréhension entre eux. C’était plus fort que le Dunster, il restait fermé à toute tentative de rapprochement malgré les efforts qu’il pouvait faire car il en faisait. Un peu. Le jeune homme était simplement trop bourru pour se laisser approcher facilement car il savait combien, après, les personnes le hanteraient. Sa mémoire l’empêchait d’oublier quoique ce soit. La moindre parole, la moindre sensation ressentie, tout cela lui restait. Tout comme les abandons, les trahisons, les déceptions. Voilà pourquoi, il évitait de se lier. Durant des années, il s’était même fermé à l’amour, persuadé qu’il avait bien mieux à faire que de dépendre d’une autre personne. L’expérience de sa mère avec les hommes l’avait marqué profondément et il s’était toujours dit que le jour où il se mariait, ce serait de manière « scientifique » en sélectionnant la meilleure épouse possible. Une femme qui se contenterait de jouer les potiches et d’élever leurs enfants pendant que lui, pourrait se consacrer à sa carrière. Summer lui avait ouvert les yeux. « Laisse tomber, je crois qu’on a pas le même décodeur social » soupira-t-il avant de garder le silence sur le sujet de ce que pouvait être un ombre. Paris n’en démordait pas sur un point : même un homme semi sauvage, restait un danger pour ses proches. Sa grande hantise était de perdre le contrôle de ses émotions et de sombrer dans la folie comme son ex-beau-père.

« Mais j’ai jamais dit que j’aimais pas mes proches. Je dis simplement que par moment, j’apprécierai un contact plus franc entre elle et moi. Se cacher derrière un casque, c’est trop facile » grommela-t-il en secouant la tête pour mieux se crisper en sentant sa main proche de sa cuisse. Bordel, elle le faisait exprès maintenant pour l’emmerder, il le lisait clairement sur son visage. « Arrête tes conneries ! Je te signale qu’on doit encore trouver ce foutu garde meuble alors tes mains, tu les gardes sur le volant » râla-t-il en la fusillant du regard. Raaah elle l’énervait mais ça, c’était habituel. Enfin, il pourrait quand même prendre sur lui pour le restant du « voyage ».

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AVENGEDINCHAINS
   
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