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Périple sous haute tension

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Paris venait de soupirer pour la énième fois en cinq minutes. Il faut dire qu’il avait envie de se trouver n’importe où que dans cette voiture qui filait sur la route vers le garde meuble de son père. Lawrence lui avait demandé d’apporter quelques cartons dans son garde meuble, ce dernier s’étant envolé pour Londres. Le jeune homme avait hésité, partagé encore entre sa tristesse et sa colère. Une nouvelle fois, son père s’était barré alors qu’il lui avait promis de rester dans les alentours. Il savait bien qu’il était parti pour pouvoir vivre avec Lily et les jumelles mais cela ne lui enlevait pas son blue. Paris avait toujours cette fâcheuse impression d’être abandonné par ce dernier. Au moins, cela avait eu le mérite de le rapprocher davantage de sa mère. Grace avait beau avoir pas mal de défaut, elle restait en quelque sorte, une valeur sûre dans la vie de Maconahey. « On est pas déjà passé devant ce magasin ? » demanda-t-il en fronçant les sourcils. Paris tourna le visage vers la conductrice qui n’était autre qu’Alysse. Quelle idée de leur demander ce service à tous les deux ! Bon, le fait que la voiture de Paris était au garage ne l’avait pas aidé à prendre ses distances avec la jeune femme. Voilà pourquoi, il supportait cette sortie improvisée qui se transformait peu à peu en quête digne d’Indiana Jones. « Non mais je déconne pas, on est déjà passé par cette rue. Tu es sure d’avoir suivi le plan que Lawrence nous a fournit ? »demanda-t-il avec sa mauvaise humeur ambiante. Il savait que c’était dégueulasse de s’en prendre à elle mais Alysse et lui ne s’étaient jamais réellement entendu et ces derniers temps, Paris éprouvait de plus en plus de difficulté à cacher son amertume suite au départ de son père.


@Alysse Frank
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Seule. Une fois de plus. Seule. Tous avaient fuis sans même un regard en arrière. Rejetée. Reniée. Il ne lui restait que quelques pans d’un masque pour se protéger. Idée rassurante mais inexacte. Paris connaissait déjà le masque sous une autre identité. Face à lui, elle était maintenant nue pour ne pas compromettre Helmet girl. Alors tout devenait bien plus complexe.

Tant d'informations à traiter. Inspirer. Sourire. Regarder la route. Ecouter. Ne pas penser à Lawrence. Expirer. Passer une vitesse. Jeter un œil au plan.

Mais une autre voix s'agitait plus fort dans son esprit. Il a l’air terriblement fâché. Qu’est-ce que j’ai fait ? Y fait chaud, putain. Qu’est-ce que je fais ? Il déteste être ici. Peut-être avec de la musique. Son groupe préféré. Je ne suis pas censé connaître son groupe favori… Faire croire au hasard ?

Arrêter de penser à la colère de Paris. Ecouter ce qu’il raconte. Inspirer. Relire le plan. Sourire. Rester polie. Ne pas trembler. Expirer. Détendre ses muscles.

Et cette autre voix parasite reprenait. Il va forcément capter. Il est pas con. Helmet girl, il la connaît bien alors si j’ouvre trop ma bouche… ou si je suis trop normale, il va capter et m’en vouloir. Pourquoi j’ai accepté de faire ça ? Il va me gueuler dessus. J’ai la gerbe, sérieux. C’est sûr il va…

Stopper sa planification de possibles reproches de la part de Paris. Sourire. Ignorer l’angoisse. Inspirer. Ecouter. Comprendre. Tourner à droite. S’arrêter au stop. En profiter pour répondre poliment.

« Il doit y avoir trente-six milles épiceries de ce genre dans ce quartier, tu sais. »

Expirer. Serrer le volant pour cacher les tremblements des mains. Sourire. Ne pas trop regarder Paris. Ne pas lui poser de questions comme s’il était son ami. Inspirer. Jeter un œil au plan et ne pas paniquer de ne rien y comprendre. Expirer. Détendre ses épaules. Ne pas trembler. Démarrer sans caller. Faire une blague sur le fait d’avoir callé. Redémarrer le moteur. Expirer. Non. Inspirer. Arrêter de se mordre la lèvre. Serrer plus fort ce putain de volant. Ne pas vomir. Où est la droite ? Faire attention à la mamie qui traverse. Ignorer le cœur qui palpite. Ne pas transpirer. Lisser son jean de sa main gauche pour chasser sa moiteur. Ne pas trembler. Arrêter de mordiller sa lèvre inférieure. Sourire. Inspirer. Expirer.


« Quel b…. ? »

Le pied pressa la pédale de frein en repérant une voiture qui lui coupait la route. Merde. Elle avait zappé la priorité à droite qu’elle passait pour la troisième fois. Le conducteur, blessé dans son égo de mâle viril, sortait sa main par la fenêtre pour lui adresser un doigt d’honneur.

Et la voix parasite reprenait. Il va tellement te mépriser à présent. Il doit se poser des questions, te trouver con…

Sourire. Rester polie. Expirer. Serrer le volant. Arrêter de songer aux multiples façons de lui péter le nez. Expirer. Expirer…. Expirer. Parvenir à expirer. Ignorer le goût du sang dans sa bouche et…

« Non. » Trancha Alysse avec agacement pour Paris en posant ses deux mains sur le volant pour mieux tendre les bras et étirer son dos. Génial. Elle allait se taper une putain de crise d’angoisse. Le seul souci restait la gestion de celle-ci, le fait de bloquer la circulation, le con derrière qui klaxonne et Paris sur le côté. Les tremblements s’accentuaient et Alysse peinait à redémarrer. « Mais tu peux toujours l’appeler pour lui demander des précisions… Je suis sûre qu’il répondra à son fils chéri. » Grinça amèrement Alysse sans se douter de l’état de la situation et de la relation entre Lawrence et Paris.


@Paris A. Maconahey
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   Paris observait encore le décor qui défilait sous ses yeux. Un regard las, le regard d’un homme trop habitué à dire au revoir aux gens. Il avait tout fait pour que Lawrence ne prenne pas trop d’importance dans sa vie, pour ne pas s’attacher mais cela avait été plus fort que lui. Il avait succombé à son désir le plus cher : avoir un père qui l’aimerait pour ce qu’il était. Au final, il était parti, il l’avait abandonné. C’était faut, son père avait simplement déménagé pour élever ses enfants à Londres mais il n’arrivait pas à s’ôter ce sentiment de jalousie latente. Les jumelles allaient grandir entre un père et une mère. Ses demi-sœurs allaient pouvoir obtenir tout ce que lui, avait toujours souhaité : un père présent. Sa mère avait fait beaucoup de conneries dans sa vie. Elle n’avait pas été la mère parfaite. C’est le moins qu’on puisse dire : Grace avait enchainé les hommes avec l’instabilité d’une femme adepte de la coke et de l’alcool. Ses frères et sœurs n’avaient aucun père en commun, de quoi vous donner un ordre d’idées concernant le nombre de beaux-pères qu’il avait pu avoir dans sa vie. A chaque fois, il s’était attaché, à chaque fois, il avait du apprendre à vivre avec l’absence, avec l’abandon. Il avait naïvement pensé que ce serait terminé de ça, qu’auprès de Lawrence il arriverait à trouver enfin une stabilité. Il s’était fourvoyé. Son père était parti. Le jeune homme en voulait presque à Lily. C’était totalement puéril, il le savait bien mais il réagissait comme un gosse blessé. « J’ai pas envie de l’appeler » lâcha-t-il d’une voix froide. Non, la douleur était toujours trop grande quand il avait son père au téléphone. Cela lui rappelait qu’il ne pouvait plus le voir, qu’il ne pouvait plus faire ce pas pour se rapprocher de lui. A nouveau, l’impression de perdre un temps précieux le saisit. Les regrets aussi. Pourquoi s’était-il montré si distant ? Pourquoi avait-il perdu tellement de temps à laisser ce père entrer dans sa vie ? A présent, il devait se contenter d’échanges sur Skype ou au téléphone. Ce n’était pas sérieux… Il allait être à nouveau père et lui, il continuait d’agir en gosse meurtri. « Qu’est-ce qui t’arrive ? T’es tendue comme un arc… Evite quand même de nous faire tuer » marmonna-t-il après l’avoir observé avec un peu plus d’insistance. Alysse semblait nerveuse… Dans le fond, il s’en foutait mais dans sa tête, une vilaine pensée le surprit : elle ferait un punching ball idéal n’est-ce pas ?!
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Elle espérait que cette quête des cartons n'avait rien du plan foireux et tordu dont avait l'habitude Lawrence et qu'un objectif particulier et machiavélique ne pourrait pas ressortir de cette simple requête. Pourquoi ne pas y avoir songé plus tôt, avant d'accepter par exemple?

"Pas envie... tout ça pour des putains de cartons. C'est pas comme s'il allait revenir les chercher de toute façon."

Manque de tact, d'accord! Alysse aussi avait le droit à sa dose de colère. Lawrence avait été un pilier dans son existence de gamine. Malheureusement, sa trahison ne trouverait jamais d'explication , jamais d'excuse, jamais de confrontation. Le processus de guérison devrait se faire sans lui. Paris la scannait de la tête aux pieds, comme un détecteur à émotions ou à tensions. Ce regard étrange perçait sa chair pour mieux lire au creux de son âme. La brunette frissonna à cette idée. Le pouvoir d'une simple analyse se changeait en magie dans l'esprit d'Alysse, très emprunte de croyance de bonne femme, puisque c'était ainsi que le nommait son paternel.

"Je suis tendue comme un arc parce qu'il faut bien admettre que t'es pas une flèche comme co-pilote." Grogna Alysse dans une tentative d'humour foireuse! Le plan sur ses cuisses sauta entre ses doigts tremblant avant d'atterrir sur les genoux de Paris.

L'angoisse la poussait à entendre l'appel urgent de ses anti-stress dans la boite à gant. Si la boite restait vierge de toute étiquette, la brunette se sentait prise au piège. Elle n'en prenait plus depuis des semaines mais aujourd'hui, aujourd'hui le niveau de panique crevait les plafonds. Ses doigts moites glissaient sur la commande de vitesse, la forçant à caler une deuxième fois avant de sursauter lorsqu'un débile la doubla sur la droite en l'insultant et lançant un rapide cliché sur les femmes au volant. La brunette fit ronfler le moteur avant de démarrer un peu brusquement pour aller se garer à une place quelques mètres plus loin. La destination se trouvait probablement à des kilomètres de là, ou peut être à l'angle de la ruelle mais Alysse devait poser sa caisse. Conduire dans cet état lui ferait probablement griller un feu ou écraser un piéton.

"Aujourd'hui on utilise un GPS ou une putain d'application mobile, merde...."

Ils étaient où de toute façon? Se repérer avant de partir ne serait pas un luxe!
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   Alysse venait ni plus ni moins de mettre les pieds dans le plat, de lui dire ce qu’il n’osait penser tout bas. Lawrence ne reviendrait pas. Sa vie se trouvait en Angleterre et lui, il devait simplement l’accepter, et cesser d’être cet enfant paumé qui avait l’impression d’être abandonné une nouvelle fois. Il était un adulte, il allait devenir à nouveau père de famille et il devait cesser de courir après une chimère. Paris devait accepter que son père s’en aille, qu’il aille élever ses deux nouveaux enfants, loin de Boston. De toute manière, sa propre vie ne se terminerait pas ici. Summer pouvait obtenir une affectation dans n’importe quelle école et lui-même, pouvait trouver un boulot où il le souhaitait. Certes, le MIT lui faisait énormément de l’œil mais qui sait où il irait à la fin de ses études. « C’est le principe du garde meuble, c’est d’y stocker les choses dont tu n’as pas besoin » marmonna-t-il comme pour se dire : hey y a quand même une chance qu’il revienne un jour puisqu’il ne jetait pas ses affaires. On se rassure comme on peut.

En tous les cas, la tension atteignait des sommets dans la voiture. L’un comme l’autre ayant besoin de calmer ses nerfs. « Pas une flèche ?? C’est toi qui conduit comme une buse ! » grogna-t-il en retour en se retenant de lui faire bouffer sa carte routière surtout qu’il ne comprenait rien à rien de son comportement. Il faut dire qu’il avait jusque-là, évité au maximum la jeune femme. Cette dernière démarra brusquement pour se garer un peu plus loin. « Fais moi plaisir et lâche moi ce foutu volant. Je vais prendre le relai, j’ai pas envie de finir à la morgue… »dit-il. Au moins avec le volant entre ses mains, Paris aurait l’impression de contrôler quelque chose dans sa vie. « Je sais pas où on est ! On est complétement paumé ! » râla-t-il en essayant de faire marcher son foutu GPS mais le réseau dans cette ville, semblait être capricieux. « Putain je capte rien et toi ? » demanda-t-il avant de constater qu’il allait finir sans batterie. « Tu as pas un câble de chargement quelque part ? » demanda-t-il en attendant pas la réponse pour ouvrir la boite à gant, tombant sur les médicaments. « C’est pourquoi ça ? »
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Paris lui expliquait en prime le principe du garde meuble. Y stocker des trucs... S'il savait tous les gardes meubles qu'elle avait fouillé et dans lesquels elle avait trouvé de vieux cadavre dans le placard.

"Ouais et c'est probablement pour ça qu'il nous y envoie alors." Rempila Alysse dans une pulsion qu'elle regretta rapidement. Manquer de tact n'empêchait en rien de réaliser à quel point son propos allait trop loin. Peut être devrait-elle songer à se reprendre. De bonnes résolutions la poussaient à inspirer profondément pour éviter d'exploser sur un innocent passager.

"Quoi?" Aussitôt les mains s’agrippèrent à son volant comme une huître à son rocher. " C'est ma voiture." Elle avait passé des heures à la retaper dans l'espoir que son paternel passe un peu de temps avec elle. Finalement, son temps seule avec la voiture avait petit à petit remplacé celui que son père lui avait promis avec elle. Impossible de passer la main à un autre. Mais la discussion filait à toute allure et avant qu'elle ne le réalise, trop occupée à surveiller son volant en montrant les crocs, Paris ouvrait la boite à gants.

Sa main ressortait une boite qu'Alysse ne connaissait que trop bien. Aussitôt, une lividité certaine passa sur son visage, à l'image de l'ombre qui encombrait maintenant celui de Paris. La chanson avait été trop souvent soufflée pour ne pas connaître la suite. Si elle glissait un "c'est rien", elle passerait pour plus coupable que réellement innocente. Si elle expliquait, il ne comprendrait rien et pourrait propager sa vie privé à qui voudrait l'entendre. Et les oreilles de Lily étaient bien trop proches de la bouche de Paris.

"Tu crois franchement qu'on est assez proches pour que je te doive des explications sur mon état de santé?" Pesta Alysse, poignardant elle-même son coeur à chaque mot prononcé. Bien sûr qu'elle était proche de lui mais il ne le savait pas. Bien sûr qu'elle désirait tout lui expliquer mais il ne comprendrait pas. Bien sûr qu'elle savait déjà ce qu'on lui dirait. Bien sûr que c'était de sa faute si elle se retrouvait dans cette situation. Bien sûr qu'elle faisait pitié à dépendre d'une foutue pilule! Sa spirale auto-destructrice menaçait de s'abattre encore une fois sur une personne qui n'avait rien fait de mal.
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   Alysse & Paris

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   Paris avait l’impression d’étouffer dans cette voiture. Il ne s’y sentait pas à l’aise et la situation le rendait plus qu’agressif. Depuis le départ de son père, il sentait combien le peu de contrôle qu’il avait réussi à avoir sur sa colère, fondait comme neige au soleil. Il détestait l’idée d’être à nouveau ce gamin abandonné mais il avait beau essayé de penser autrement, cela finissait toujours par lui retomber sur le coin de la gueule. Alysse ne l’aidait pas non plus à penser autrement, elle n’arrêtait pas de lui ramener le départ de Lawrence avec autant de tact qu’un char d’assaut sur une route de campagne. « Il espère peut-être que je me débarrasse de toi discrètement » lâcha-t-il pince sans rire. Par moment, il y songeait ! Alysse pouvait être désagréable. En réalité, il y avait comme un dialogue de sourd entre eux mais Paris était bien trop fier pour le reconnaitre. Il n’arrivait même plus à savoir pourquoi il en voulait tellement à cette femme. Tout ce qu’il savait, c’était qu’elle l’agaçait et qu’il en ferait bien un punching ball. Ce n’était pas sympa comme vision surtout pour elle mais il avait besoin de passer ses nerfs. Or, elle était la seule personne à ses côtés. Pas de bol pour elle. « Merci, je sais que c’est ta voiture… » grommela-t-il en se rendant compte que son portable frôlait la panne de batterie. Hors de question que de prendre le risque d’être coupé du reste du monde, et surtout de sa femme qui pouvait accoucher d’un jour à l’autre.

C’est en cherchant un câble de chargeur qu’il tomba sur une boite de médicament. Paris n’avait pas vraiment besoin de savoir ce que c’était. Sa mère avait suffisamment bouffé de ce genre de saloperie dans le passé pour qu’il identifie rapidement les médicaments. « Non mais je te signale que tu es au volant et que j’ai pas envie de finir dans le décor parce que tu te seras shootée à ces conneries donc je vais te poser une question et tu as intérêt à me dire la vérité : est-ce que tu conduis avec cette putain de drogue dans le sang ? »

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Un éclat de rire lui échappa à sa remarque. Lui? Se débarrasser d'elle? Il avait du potentiel, mais pas celui là. En d'autres circonstances, elle aurait pu avoir peur. Mais il ne plaisantait pas, son regard le repéra dans un rapide coup d'oeil. La brunette manqua de s'étrangler, luttant contre l'envie de lui loger son poing dans le nez. Lawrence en était capable... la liquider en douce. Il avait été sur son dos pendant des mois. Il l'avait suivi, traqué, soumise à une pression constante jusqu'à l'explosion.

"Ce fils de pu*e." Pesta Alysse entre les dents. La grand-mère de Paris risquait d'avoir les oreilles sifflantes pendant un petit moment car Alysse laissa filtrer une ou deux insultes supplémentaires. Sa langue restait particulièrement fleurie et les habitudes de vulgarités avaient la vie dure. L'atmosphère se chargeait en électricité. Son regard noir tombait sur le sien pour lui cracher à la figure une menace bien étrange.

"T'es mignon...mais j'ai envie de te casser le nez. Faute d'avoir pu achever celui de ton paternel."

Nombre de mâles l'avait sous-estimés, relayant ses menaces à l'état de boutades. Lawrence lui-même l'avait amèrement regretté. Finalement, elle s'emportait à sa remarque sur les pilules dans sa caisse. Les étincelles explosaient au moindre échange de regards. La foudre grondait et la brunette ne souhaitait pas en être l'auteur. D'un violent mouvement de main, la voiture redémarrait pour s'insérer avec assurance dans la circulation.

"Tu as peur? De moi? Des pilules? De la route? Du départ de Lawrence?" Demanda Alysse en appuyant sur l’accélérateur et franchir le premier feu, toujours au vert. La conduite sportive restait parfaitement dans les règles, bien que très rapide et sèche. Le moteur ronflait volontairement pour donner une plus grande impression de vitesse à Paris. Son bras savamment placé empêche le blondinet d'entrevoir la vitesse réelle indiqué sur le compteur. Le tout était de lui donner l'illusion d'une vitesse. Ca risquait de ne pas faire beaucoup d'effet. "On peut faire un petit tour sur le périph.... on roulera plus vite. On verra si je suis camée!"

Et madame le prenait au mot, oubliant de prendre son accord pour prendre la direction de la sortie de la ville. Elle le kidnappait, pour un moment avec lui. Il lui manquait alors elle se servait. Les moments de complicités sur leur moto, les petits duels de boxe, l'adrénaline en sa compagnie... tout ça avait disparu au profit de cette étrange haine et froideur. La jeune femme souhaitait récupérer son ami, quitte à le forcer. Loin d'elle l'idée de le blesser.
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   Alysse & Paris

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    « Mais vas-y, fais toi plaisir ! Par contre, m’en veux pas si en retour, je te pète le tiens » ragea-t-il en la fusillant du regard. Paris n’aimait pas les hommes qui frappaient les femmes mais Alysse lui tapait tellement sur le système qu’il avait du mal à réellement la percevoir comme une personne de sexe féminin. Puis, il n’était pas du genre à tendre l’autre jour bien sagement. Le Dunster était plutôt connu pour être un véritable sanguin alors quand la violence s’en mêlait, c’était la catastrophe. Durant des années, il s’était livré à des combats clandestins, dans des cages situées dans des usines désaffectées. Il avait pris un certain nombre de coups, fini KO plusieurs fois. Il avait appris autant à perdre qu’à gagner car on n’était jamais certains de la force de son adversaire. Alysse pouvait très bien être une jeune femme agile et compenser leur différence de force par une bonne dose de rapidité. En somme, sûrement cela donnerait une sacrée bataille entre ces deux-là car aucun des deux ne lâcherait quoique ce soit. Paris était un battant, il ne renonçait jamais, quitte à foncer droit dans le mur. C’était justement cette force de caractère qui l’avait fait tenir durant son enlèvement bien qu’il ait eu envie à plusieurs reprises, d’en finir.

La tension commençait à devenir insoutenable, surtout suite à la réaction de Paris puis d’Alysse, à croire qu’ils recherchaient ni plus ni moins, que de se foutre sur la gueule pour apaiser leurs problèmes personnels. « Mais putain, je savais que tu avais un pète au casque mais j’étais encore bien en-dessous de la réalité ! Et va te faire foutre avec ta psychanalyse à la con ! Je vis très bien le départ de mon père… peut-être que toi, tu as du mal à digérer celui de Lily » lâcha-t-il en grinçant des dents. Il avait envie de se jeter sur le volant pour la contraindre à s’arrêter sur le bord de la route mais non, Alysse jouait avec ses nerfs et sûrement avec leur vie. « Putain tu fais chier, si tu as envie de te camer, fais-le, j’en ai rien à foutre mais tu me laisses descendre de cette bagnole. Il est hors de question que tu m’entraines dans ta connerie alors tu ralentis tout de suite ! »

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Elle les préférait lorsqu'ils rendaient les coups, hargneux et rebelles. Les hommes devaient se montrer plus forts et plus solides qu'elle, comme si elle jaugeait leur capacité à lui résister, à se tenir debout lorsqu'elle, elle ne pourrait plus se contrôler et qu'une vague de fureur tenterait de les renverser. Un rire poussa ses lèvres, comme une moquerie.

"On serait beaux avec deux nez pétés!" Pesta Alysse en prenant un virage à la sportive. Ensuite, le silence répondit un temps à ses remarques. La voiture filait vers la sortie de la ville pour rejoindre un lieu mystère, un grincement de dents ponctuant parfois le chemin. Puis, au bout de cinq minutes, la brunette parvint à aligner deux mots. "C'est vrai. Tu es père toi aussi. Ta vie est devenue bien tranquille, loin des emmerdes et de la fougue de la jeunesse." Un sourire presque triste étira ses lèvres alors qu'elle ralentissait pour prendre la bretelle de sortie. Inutile d'espérer retrouver cette amitié qui lui manquait. Elle, sa maladresse et sa réserve maladive quant à ses émotions la bloquaient. Débarquer avec sa montagne d'ennuis de sa rupture à l'odieux chantage que l'on exerçait sur elle menacerait le délicat et fragile équilibre Paris et de son foyer. En tant qu'amie attentionnée, sa principale inquiétude devait se porter sur les intérêts de Paris. Pourtant, seule une colère froide hantait son coeur, comme si elle en voulait à Paris pour le bonheur qu'il avait réussi à construire alors qu'elle se débattait encore avec de vieux démons.

" Izzy Daisy" Un nom qui parlait forcément à Paris puisque c'était l'identité de la femme au casque, celle qu'Alysse lui avait présenté des années plus tôt. "Elle s'est pointée au cabinet de mon père, effrayée parce qu'elle avait découvert que depuis ses 16 ans Lawrence utilisait ses talents de hackeuse pour des missions qui la dépassaient, qu'il n'avait jamais eu l'intention de la sauver mais bel et bien de la descendre pour ce qu'elle savait. Je sais de quoi Lawrence est capable, qu'il se prend pour le flic, le juge et le bourreau. Cet homme est avec ma soeur, loin de moi et je ne pourrai pas la protéger de lui.  Alors ouais ça me fait chier pour Lily et ça m'emmerde que tu aimes un monstre comme lui." La suite se maugréa malgré elle dans sa barbe comme si son corps refusait de formuler la moindre émotion. "et me déteste, moi."

Un vive regret l'envahit lorsque les mots lui échappèrent. Pourquoi est-ce qu'il la haïssait, elle? Pourquoi est-ce qu'elle ne pouvait pas avoir accès son amitié? Pourquoi est-ce que cette situation se reproduisait inlassablement? Lui, son père, sa mère, Lily.... son beau-père et maintenant Declan et Alaska. Trop de monde lui tournait le dos.
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