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and gorgeous at the end. ❞
BASILE & LOUVE
MARDI 13 FEVRIER - Après plusieurs visites d’appartements sur les deux semaines passées, t’as fini par jeter ton dévolu sur un duplex. Un duplex à tomber avec une vue de dingue sur la rivière Charles. T’en es littéralement tombée amoureuse au premier regard, c’est sans doute tout ce dont t’avais besoin pour te reprendre en main en bonne compagnie. Rose t’a annoncé qu’elle ne te rejoindrait que dans deux semaines, une fois qu’elle aura enfin réussi à remonter le moral à Elyes, et tu te dis que c’est peut-être pas plus mal. Ca te permettra de te familiariser avec l’endroit et de le retourner autant que tu le désires sans craindre que qui que ce soit ne vienne toquer à ta porte à sept heures du matin. Tu te vois déjà te prélasser sur ta terrasse sous le soleil tapant dès qu’il fera suffisamment bon pour le faire, probablement pas de si tôt mais ça fait du bien de rêver un peu. D’ailleurs, vous serez finalement pas seules dans cet appartement. Si au départ tu proposais à Eliam de prendre la place libre dans ton lit par simple connerie, ce dernier a rapidement accepté ta petite proposition. Et sa présence pourra être tout aussi bonne que mauvaise pour toi, tu le sais parfaitement. Mais avec les récents évènements, t’as besoin d’oublier. D’oublier tous tes maux et de redevenir la Louve que t’étais il y a encore quelques mois. La Louve qui s’en fout de tout et surtout de l’avis des autres, la Louve qui provoque et qui frappe un grand coup pour laisser une trace dans la vie de chacun. La Louve qui a brisé le couple d’Eliam, entre autre. L’arrogante, la tête brûlée, l’exubérante. Celle qu’on déteste plus qu’on ne l’aime.
Aujourd’hui est finalement le grand jour, le jour où enfin tu vas redémarrer du bon pied, loin de la prison dans laquelle tu vivais, veillée par Colin. Loin de l’appartement de Marin où tu squattais comme la pauvre fille que t’étais devenue. Loin de ta famille, enfin libre de faire ce que bon te semble. Libre de balancer tes tests de grossesse sans craindre qu’ils ne te braillent tous dans les oreilles. Libre de ramener qui tu veux, sans te demander si tu vas devoir rendre des comptes. Bref, libre de tout ce qui t’empêchait de vivre pleinement. Alors fonce. « On commence par la chambre, sinon on finira jamais. » que tu lances à Basile, un large sourire aux lèvres. T’ouvres la marche, un carton quasiment plus lourd que toi dans les bras, à tenter de te frayer un passage parmi tous ceux qui trônent dans le couloir de l’étage. C’est à ce moment-même que tu réalises à moitié que t’as sans doute trop d’affaires et qu’il serait grand temps de faire du tri si tu veux pas finir par te péter le dos ; mais ça, tu le ferais demain, ou plus tard encore. Quand t’auras cessé d’avoir la flemme. Tu viens faire claquer le carton au sol en le lâchant comme s’il s’agissait de pauvres mouchoirs ; sauf qu’au vu du bruit, y avait plus important là-dedans. Un son trop aigu à ton goût a retenti. Un tableau ? Des parfums ? Un verre quelconque ? T’en as foutrement aucune idée et tu te contentes de hausser les épaules. « Oups. » Tant pis. C’est fait, c’est fait, pas de quoi chialer. Au pire, tu pourras toujours racheter le truc qui s’est brisé, tu doutes que ce soit spécialement important à tes yeux. « T’as un couteau ? » Pour ouvrir les cartons. Parce que toi, t’en as pas, t’as zappé. Et t’as un peu la flemme de devoir aller jusqu’à la cuisine maintenant que t’es à l’étage. Tes yeux détaillent ta nouvelle chambre, chaque meuble qui y est entreposé, exactement à la bonne place. Ca manque un peu de déco à ton goût, mais t’auras tout le temps de jouer à la Damidot plus tard.
Aujourd’hui est finalement le grand jour, le jour où enfin tu vas redémarrer du bon pied, loin de la prison dans laquelle tu vivais, veillée par Colin. Loin de l’appartement de Marin où tu squattais comme la pauvre fille que t’étais devenue. Loin de ta famille, enfin libre de faire ce que bon te semble. Libre de balancer tes tests de grossesse sans craindre qu’ils ne te braillent tous dans les oreilles. Libre de ramener qui tu veux, sans te demander si tu vas devoir rendre des comptes. Bref, libre de tout ce qui t’empêchait de vivre pleinement. Alors fonce. « On commence par la chambre, sinon on finira jamais. » que tu lances à Basile, un large sourire aux lèvres. T’ouvres la marche, un carton quasiment plus lourd que toi dans les bras, à tenter de te frayer un passage parmi tous ceux qui trônent dans le couloir de l’étage. C’est à ce moment-même que tu réalises à moitié que t’as sans doute trop d’affaires et qu’il serait grand temps de faire du tri si tu veux pas finir par te péter le dos ; mais ça, tu le ferais demain, ou plus tard encore. Quand t’auras cessé d’avoir la flemme. Tu viens faire claquer le carton au sol en le lâchant comme s’il s’agissait de pauvres mouchoirs ; sauf qu’au vu du bruit, y avait plus important là-dedans. Un son trop aigu à ton goût a retenti. Un tableau ? Des parfums ? Un verre quelconque ? T’en as foutrement aucune idée et tu te contentes de hausser les épaules. « Oups. » Tant pis. C’est fait, c’est fait, pas de quoi chialer. Au pire, tu pourras toujours racheter le truc qui s’est brisé, tu doutes que ce soit spécialement important à tes yeux. « T’as un couteau ? » Pour ouvrir les cartons. Parce que toi, t’en as pas, t’as zappé. Et t’as un peu la flemme de devoir aller jusqu’à la cuisine maintenant que t’es à l’étage. Tes yeux détaillent ta nouvelle chambre, chaque meuble qui y est entreposé, exactement à la bonne place. Ca manque un peu de déco à ton goût, mais t’auras tout le temps de jouer à la Damidot plus tard.
©️ MADE BY LOYALS.
@basile mulliez
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