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BASILE & LOUVE

MARDI 13 FEVRIER - Après plusieurs visites d’appartements sur les deux semaines passées, t’as fini par jeter ton dévolu sur un duplex. Un duplex à tomber avec une vue de dingue sur la rivière Charles. T’en es littéralement tombée amoureuse au premier regard, c’est sans doute tout ce dont t’avais besoin pour te reprendre en main en bonne compagnie. Rose t’a annoncé qu’elle ne te rejoindrait que dans deux semaines, une fois qu’elle aura enfin réussi à remonter le moral à Elyes, et tu te dis que c’est peut-être pas plus mal. Ca te permettra de te familiariser avec l’endroit et de le retourner autant que tu le désires sans craindre que qui que ce soit ne vienne toquer à ta porte à sept heures du matin. Tu te vois déjà te prélasser sur ta terrasse sous le soleil tapant dès qu’il fera suffisamment bon pour le faire, probablement pas de si tôt mais ça fait du bien de rêver un peu. D’ailleurs, vous serez finalement pas seules dans cet appartement. Si au départ tu proposais à Eliam de prendre la place libre dans ton lit par simple connerie, ce dernier a rapidement accepté ta petite proposition. Et sa présence pourra être tout aussi bonne que mauvaise pour toi, tu le sais parfaitement. Mais avec les récents évènements, t’as besoin d’oublier. D’oublier tous tes maux et de redevenir la Louve que t’étais il y a encore quelques mois. La Louve qui s’en fout de tout et surtout de l’avis des autres, la Louve qui provoque et qui frappe un grand coup pour laisser une trace dans la vie de chacun. La Louve qui a brisé le couple d’Eliam, entre autre. L’arrogante, la tête brûlée, l’exubérante. Celle qu’on déteste plus qu’on ne l’aime.

Aujourd’hui est finalement le grand jour, le jour où enfin tu vas redémarrer du bon pied, loin de la prison dans laquelle tu vivais, veillée par Colin. Loin de l’appartement de Marin où tu squattais comme la pauvre fille que t’étais devenue. Loin de ta famille, enfin libre de faire ce que bon te semble. Libre de balancer tes tests de grossesse sans craindre qu’ils ne te braillent tous dans les oreilles. Libre de ramener qui tu veux, sans te demander si tu vas devoir rendre des comptes. Bref, libre de tout ce qui t’empêchait de vivre pleinement. Alors fonce. « On commence par la chambre, sinon on finira jamais. » que tu lances à Basile, un large sourire aux lèvres. T’ouvres la marche, un carton quasiment plus lourd que toi dans les bras, à tenter de te frayer un passage parmi tous ceux qui trônent dans le couloir de l’étage. C’est à ce moment-même que tu réalises à moitié que t’as sans doute trop d’affaires et qu’il serait grand temps de faire du tri si tu veux pas finir par te péter le dos ; mais ça, tu le ferais demain, ou plus tard encore. Quand t’auras cessé d’avoir la flemme. Tu viens faire claquer le carton au sol en le lâchant comme s’il s’agissait de pauvres mouchoirs ; sauf qu’au vu du bruit, y avait plus important là-dedans. Un son trop aigu à ton goût a retenti. Un tableau ? Des parfums ? Un verre quelconque ? T’en as foutrement aucune idée et tu te contentes de hausser les épaules. « Oups. » Tant pis. C’est fait, c’est fait, pas de quoi chialer. Au pire, tu pourras toujours racheter le truc qui s’est brisé, tu doutes que ce soit spécialement important à tes yeux. « T’as un couteau ? » Pour ouvrir les cartons. Parce que toi, t’en as pas, t’as zappé. Et t’as un peu la flemme de devoir aller jusqu’à la cuisine maintenant que t’es à l’étage. Tes yeux détaillent ta nouvelle chambre, chaque meuble qui y est entreposé, exactement à la bonne place. Ca manque un peu de déco à ton goût, mais t’auras tout le temps de jouer à la Damidot plus tard.  

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@basile mulliez :heaart:
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Après un texto de Louve me demandant un coup de bras -ou de bras- pour son emménagement hier soir, j'ai répondu présent. La parisienne prend enfin son envol, loin de son frère et se décolle par la même occasion de l'image de la petite sœur dépendante qui lui collait à la peau depuis des mois, depuis que ses angoisses avaient surpassées ses envies de liberté. Je me retrouve donc avec trois cartons empilés sous le menton qu'un marqueur a baptisé "fringues à trier", elle ne les triera jamais. Le palier est déjà jonché de sacs et autres empilages de cartons qu'on a abandonné ici le temps de faire les allers-retours du coffre de sa caisse au duplex. C'est pas vilain ici, ça ne manque pas de charme près de la rivière, elle devrait s'y plaire. Je suis les directives en roulant les yeux jusqu'au ciel et la suit jusqu'à sa nouvelle chambre avant de laisser les cartons s'écrouler sur la moitié d'un lit qui n'est pas encore terminé de montrer. Je me retourne vers elle en lui adressant un salut militaire sarcastique avant d'entendre le claquement aigu qui s'échappe de la boîte qu'elle vient de lâcher sans douceur, j'hausse les épaules sans y prêter vraiment attention. Il n'y a rien qu'on ne puisse pas se permettre de racheter une bonne centaine de fois sans remord. Je sors un canif de ma veste que je laisse sauter et voltiger en l'air avant d'en rattraper le manche. - T'es sûre que tu vas pas te couper un doigt avec ça ? J'arque un sourcil en le lui tendant, le recule quand elle essaie de l'attraper pour finalement lui céder. J'avance jusqu'à la fenêtre pour jauger la vue et le nouveau décor de sa nouvelle vie. - Tu vas arriver à pas te faire enlever tous les samedi du mois ? Je me retourne vers elle en m'adossant contre la vitre réchauffée par les quelques rayons du soleil qui cognent dessus, un sourire amusé aux lèvres. - Alors, c'est qui la pauvre fille qui va devoir te supporter quotidiennement ?    
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BASILE & LOUVE

Ton regard balaye la pièce avec beaucoup d’attention, comme si tu cherchais la faille. La connerie qu’auraient fait les types que t’as embauché à disposer tous tes meubles dans ta nouvelle chambre. Mais, rien. T’as rien à redire ; dommage. « Non je suis pas sûre, mais au pire, t’es là pour rattraper ma connerie. » que tu rétorques en lui lançant un clin d’œil, un sourire au coin des lèvres. Bien sûr que tu vas gérer, tu sais manier le couteau un minimum ; plus qu’il ne le faudrait, sans doute. T’as pas trois grammes dans chaque œil donc ça devrait le faire aisément. T’essayes de chopper le couteau qu’il te tend, sauf qu’il se joue de toi. Visiblement de bonne humeur le con. « Donne-moi ça avant qu’il ne se retourne contre toi grand con ! » D’un geste vif, tu finis par l’attraper. Sans doute parce qu’il t’a laissé le prendre, en fait. Directement, tu te lances sur le premier carton encore à tes pieds pour découper le scotch qui empêchait jusqu’à présent son ouverture. Tu viens d’ailleurs balancer le portable qui jusqu’à présent traînait dans la poche arrière de ton jean, directement sur ton lit. Ce dernier manque bien évidemment de se ramasser au sol après quelques rebondissements imprévus. Sur le coup, ta seule réaction est de faire de grands yeux, comme si d’un seul regard il stopperait sa petite vie. « Ca dépend, c’est toi le kidnappeur ? Je suis pas sûre d’avoir envie de me débattre… » Dans tes yeux, tout se lit. T’es d’humeur taquine, légèrement provocatrice. Sans doute qu’après toutes ces semaines de crainte, tu te retrouves enfin, libre de tes maux. Et tu finis par reporter ton attention au carton qui trône devant tes pieds pour balancer un tas de fringue sur le lit, qui vient à moitié couvrir ton iPhone. « Une belle blonde que je me garde pour moi. » que tu lances sans même jeter un œil vers lui. « Elle était là à l’anniversaire de Marin et, je crois qu’il y a un truc entre eux. Enfin j’en sais rien, mais ils seraient bien tous les deux, donc t’immisces pas dans l’affaire Mulliez. » Tu ponctues ta phrase d’un rire cristallin. C’est vrai que tu la verrais bien avec ton frère et, pour une fois, peut-être que tu validerais le truc.  « Je t’aurais bien proposé de te faire une place mais je crois que tu préfères le tricot aux soirées mouvementées. » Bien sûr que tu sais que c’est bien loin de la vérité, et tant mieux pour lui d’ailleurs. Et à présent que t’as ton petit chez-toi, tu comptes bien en profiter. Beaucoup plus que dans le passé.

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- M'ouais.. J'hausse les épaules, l'air faussement convaincu en lui cédant enfin le couteau sous sa menace. - C'est presque tentant d'te regarder de vider de ton sang. J'examine sa chambre du regard, c'est vide de tout, d'âme et on y respire pas encore son parfum. J'essaie de compter mentalement le nombre de mecs qui allaient passer ici, dormir dans ses draps, fumer leur clope à cette fenêtre après l'orgasme. Trop. Toujours trop et heureusement que j'ai lâché le canif. Finalement, je préfère garder les yeux dans le vide ou sur son iPhone qu'elle jette sans précaution sur son lit et frôle le rebord en évitant de justesse de l'éclater contre le parquet. - T'as un œil de lynx, Louve.. Haussement de sourcil, j'attendrai presque une ola pour cette vanne douteuse. Elle a de la chance, je suis dans un bon jour, je sais pas si c'est le soleil qui réchauffe le froid hivernal de Boston ou ma soirée prévue avec Elliot tout à l'heure qui me ferait presque sourire plus qu'habituellement ou sourire tout court, mais c'est sûrement pas la parisienne qui viendra s'en plaindre. Le crissement du couteau qui éventre le scotch pour libérer son contenu et son sous-entendu sans subtilité qui s'y mélange. - Le jour où je kidnapperai quelqu'un, on la retrouvera pas pour savoir si elle s'est débattue ou non. Trop occupé à regarder la vue de sa chambre, je ne me retourne même pas vers elle avant d'ajouter :- Mais exceptionnellement pour une amie d'enfance, je peux faire un effort.. Mes lèvres s'attardent sur "l'amie", en détache chaque lettre pour la piquer encore un peu plus avant qu'elle ne me parle de sa nouvelle colocataire, je fronce les sourcils en essayant de me souvenir d'une blonde à l'anniversaire de Marin. Je chasse l'image de Dina qui s'obstine à se glisser sous mes paupières. - J'vois pas.. Mais je finirai bien par la croiser que je lui réponds avec un sourire en coin aux bords des lèvres bien que si Marin est déjà sur le dossier, je ne l'envisagerai même pas une seconde. Chasse gardée, le partage entre bros se limite à notre sang quand on avait 12 ans. - Le tricot ouais, c'est ma nouvelle passion. J'suis sur le fil du rasoir en ce moment.. Combo, mais celle-là je l'assume moins. Trêve de blague, je me remet à la tâche et reprend mon couteau pour dé-zippé un des nombreux autres cartons entassés dans un coin de sa piaule et je me rends compte qu'on en a oublié dans le coffre ou sur le palier. Ouais, j'ai pas oublié ce foutu carton où elle avait écrit "linge de lit" et qu'en dessous Marin avait fait un magnifique croquis de deux choses qui ressemblaient à des êtres humains en train de s'encastrer l'un dans l'autre.- C'est toi qui l'a pris le carton oeuvre d'art de Marin ? 

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Aujourd’hui, t’es d’humeur à faire attention à rien. A aucune de toutes ces affaires que tu vas étaler sans une once de douceur un peu partout dans l’appartement. La lame du couteau vient percer la tonne de scotch que j’ai enroulé autour de ce foutu carton alors que j’émets une réserve sur un éventuel enlèvement. Un de plus. « Mouais. Tu devrais savoir que j’ai de la voix pour me faire entendre à des kilomètres à la ronde si je le veux. » Sous-entendu ? Peut-être. De vos ébats passés. Tu sais qu’il s’en souviendra, tout comme tu te souviens de lui. En balançant le tas de fringues sur ton lit, à moitié sur ton téléphone, tu tentes tant bien que mal d’effacer ces images de ta mémoire ; c’est pas spécialement le moment. Encore moins après ta nuit avec Eliam, dont les souvenirs sont particulièrement frais au vu du peu d’heures qui se sont écoulées depuis. « Quand bien même je te donnerais son prénom, tu l’oublierais dans trois minutes, si c’est pas moins. Je te connais. » Y a que de son cul qu’il se souviendrait, lui. T’en viens d’ailleurs à lever les yeux au ciel à cette seule pensée ; ce qu’il peut t’exaspérer avant même d’avoir agi. C’est dingue d’en arriver là. Et pourtant, toutes ces fois où l’imaginer avec une autre t’a torturée, tu comptes les rattraper. Dans les bras de dix autres types s’il le faut. Ca a toujours été ton échappatoire, de te faire du bien autant que d’en faire. Tu sais que tous ces types avec qui t’as couché ne t’ont pas oubliée. Parce qu’on ne t’oublie pas. « Ca peut t’aider à être plus habile de tes doigts, ça peut toujours servir… » Sous-entendu, encore. Ton humeur du jour probablement. Cette envie de jouer, de tester les limites, de voir ce qui peut bien se cacher derrière ses vaines paroles. « Le quoi ? » Tu te redresses brusquement vers lui, les sourcils froncés, à tenter de réfléchir de quoi il pourrait bien parler. Une œuvre d’art de Marin ? Parce qu’il s’est découvert des talents d’artiste le con ? « Depuis quand Marin est artiste-peintre ? » Peut-être qu’aujourd’hui t’es particulièrement longue à la détente ; c’est probable. Mais il n’empêche que sa question fait totalement buguer ton cerveau. « On a laissé un carton dans la bagnole ? Merde. » que tu lances en soufflant. C’est que t’as pas spécialement envie qu’on vienne te péter la vitre de ta Mercedes pour trois dollars cinquante. Disons que c’est pas franchement le moment. « Je reviens ! » Et à peine as-tu le temps de t’exclamer que tu files déjà dans le couloir pour dévaler les escaliers. La porte d’entrée claque derrière toi comme si l’immeuble t’appartenait ; toujours sans gêne quand on s’appelle Louve.  

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Elle a l'air d'humeur taquine, je sais pas si c'est son emménagement qui la rend euphorique, mais ça fait un long moment que je l'ai pas vu aussi souriante et détendue. Tant mieux si elle a réussi à effacer un peu ses angoisses, ses peurs d'avant, les flashs de ses souvenirs qui se reflétaient dans le noir de ses yeux. Il était temps. - J'crois ce que je vois. Tu me feras une démo un de ces jours. Je l'ai déjà vu. Je l'ai déjà entendu, mais feindre l'ignorance y'a jamais rien eu de meilleur. Je secoue la tête amusé en écoutant ton léger tacle, bien sûr que je me souviendrai ni de son prénom et peut-être même pas de son visage, par contre je pourrais te ressortir ses mensurations dans deux mois sans aucun problème. - En général c'est plutôt elles qui se souviennent du mien. A force de l'avoir trop crié. Et c'est plus un secret, ça fait longtemps qu'on se cache plus d'avoir un tas de conquêtes à nos actifs, même si ça compte jamais ou presque. J'arque un sourcil quand elle parle d’habilité, je l'ai pas entendu s'en plaindre jusque là. Mais je préfère reporter mon attention sur les cartons à défaire, les bibelots à déballer. On est dans une phase plutôt bonne en ce moment, en tout cas moins pire que d'autres. J'ai pas vraiment envie de gâcher ça, j'ai pas vraiment envie de me la taper maintenant contre le mur de sa nouvelle chambre et de repartir dans des crises ingérables et des tourments ridicules. Nan, vraiment pas. - J'sais pas quand il dessine, paraît qu'il se sent comme un poisson dans l'eau. C'est cadeau Marin. Je la laisse filer à la voiture dans un soupire épuisé de mon humour désastreux. En attendant, je m'affale nonchalamment sur son lit, les mains croisés derrière la nuque mais la vibration de son iPhone me chatouille le bas du dos. Machinalement, je le sors de sous le tas de fringues et y jette un œil. C'est un message d'Eliam. Je fronce les sourcils, ce connard est de retour ? Ce mec avec qui Louve avait couché l'an dernier quand moi j'avais fait le choix de rester clean ? C'est trop tentant pour que je puisse résister alors je déverrouille son portable sans effort, elle est tellement stupide qu'elle n'a pas changé de code depuis. Mes yeux défilent sur leurs nombreux messages, leurs allusions, les souvenirs de leurs ébats, une proposition officielle et une demande de la part de Louve pour qu'il vienne habiter ici.. Ici ? Genre, là, dans cette chambre ? Je me redresse d'un coup. Je suis prêt à me tirer de là quand je retourne dans la liste de ses messages et que le nom d'Elliot me saute aux yeux. Ah, toi aussi ? Je serre les dents, je sens mon sang battre dans mes tempes et sans scrupule j'éclate son portable contre le mur juste avant qu'il ne s'écrase en deux ou trois morceaux sur le parquet. Cette fois, il a eu moins de chance. Je sors de la chambre, traverse le duplex pour regagner le palier et me casser de là quand je la croise dans les escaliers, son carton dans les mains. Mon épaule bouscule la sienne, le carton tombe et ses draps s'éparpillent sur les marches souillées de nos traces de nos allés-retours. - Autant pour moi, ce soir tu vas devoir te faire baiser par Eliam à même le matelas.
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« On verra, faut la mériter la démo. » Ca pourrait éventuellement se négocier, mais pas tout de suite. T’essayes encore de chasser de tes souvenirs tout ce qui s’est passé avant ton enlèvement. Les insultes, les cris, les coups, cette haine à peine dissimulée dans son regard autant que dans le tien, des paroles qui dépassent vos pensées. Des paroles qui blessent, quoi qu’on puisse en dire. Alors, ouais, pour aujourd’hui, tu passes ton tour. Et quelques mots plus tard à peine, te voilà inquiète ; qu’est-ce que vous avez pu zapper dans ta caisse ? Le pseudo dessin de Marin t’intrigue particulièrement, d’ailleurs. Parce qu’il a jamais été artiste ce type-là. « Elle était bonne, tu devrais penser à faire une carrière de comique, tu pourrais faire un mini show au Jamel comédie club vu le niveau. » Tu le piques et tu disparais, sans même prêter attention à une quelconque réponse de sa part. Bien évidemment, tu peux pas t’empêcher de sourire bêtement jusqu’à ton arrivée au 4x4 pour sa petite touche comique. Marin, comme un poisson dans l’eau ; elle était facile quand même. D’un geste vif, une fois le coffre ouvert, tu viens attraper le carton que tu déposes sans délicatesse sur le trottoir le temps de refermer ta voiture, pour finalement remonter en tentant, planquée derrière le carton, de voir chacune des marches devant toi. Mais ça, c’est peu probable. T’arrives tout juste à voir la marche sur laquelle t’as le pied ou une dizaine de marches plus haut. C’est d’ailleurs au beau milieu du palier que tu te dis que, peut-être, t’aurais pu utiliser l’ascenseur. Ca semble plus logique vu la situation ; mais toi, t’as arrêté de chercher à être logique. Tu l’es rarement. « A quoi tu j… » Joues. Putain. T’as à peine eu le temps d’entrer dans l’appartement et de gravir quelques marches que ton carton vient lamentablement s’éclater au sol, son contenu se déversant incontrôlablement sur chacune des marches du duplex. Fait chier. « C’est quoi ton putain de problème Basile ? » Ta voix se hausse, devenant plus grave par la même occasion. Exit ta voix douce, agréable à entendre. Elle devient inévitablement dégueulasse à entendre et l’énervement prend le instantanément le dessus. Le voir se barrer d’ici sans comprendre quoi que ce soit, sans même savoir ce qui a bien pu se passer en trois minutes de temps que tu l’as laissé seul dans ta chambre, ça te rend dingue. T’essayes d’ailleurs tant bien que mal de descendre l’escalier, attrapant le carton quasiment vide au passage pour le lui balancer dessus de tes maigres bras. Faible attaque. « Qu’est-ce qui te prend de jouer à l’abruti comme ça ? Je suis partie deux minutes et t’as vrillé tout seul, c’est une blague j’espère ? » T’as aucune idée de ce qu’il a pu voir. Aucune idée qu’il a vu, pour Elliot. Tu comprends d’ailleurs pas pourquoi il te parle d’Eliam, en fait. « Et c’est quoi l’embrouille avec Eliam ? Quand bien même il me baise partout dans cet appart, c’est quoi ton problème ? Tu me fais une crise de jalousie Basile ? » Trop de questions. Des questions qui resteront sans aucun doute sans réponse, comme toujours. Pour autant, tes yeux recherchent la vérité au fond des siens. Ils cherchent à comprendre ce qu’il te dira pas.

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Fini les blagues. Terminé la bonne humeur et les coups de mains, à part si c'est pour lui en coller une. Le carton s'éclate au sol, ses affaires jonchent le sol et elle hausse déjà le ton, les voisins seront certainement ravis de son emmenagement toute en discrétion. Mon putain de problème c'est que t'es une abrutie finie Louve, qu'il n'y a plus à rattraper chez toi, que tout est pourri, nécrosé à l'intérieur de toi, que t'as honte de rien quand tu devrais avoir honte de toi. - Jt'emmerde Louve ! Nos voix résonnent contre les murs du duplex vide. Il aura fallu trois minutes, trois minuscules minutes pour transformer les sourires taquins en sourcils froncés, les sous-entendu en poings qui se serrent et la bonne humeur en une rage vibrante qu'on connaît trop bien. Elle aurait du la fermer, rentrer sagement dans son baisodrome tout neuf et me laisser partir. Mais nan, elle est encore plus conne qu'elle en a l 'air. Elle insiste. Elle réplique. Elle provoque. - Jaloux.. ? Que je demande plus pour moi que pour elle à voix basse avant de faire demi-tour pour me planter juste devant elle, les yeux plantés dans les siens, s'ils pouvaient la tuer ils le feraient. - Pour être jaloux il faudrait déjà que j'en ai quelque chose à foutre de ta sale gueule Louve ! Mais là c'était le coup de trop, les coups de trop puisqu'ils sont plusieurs apparemment. Elliot ? Sérieusement ? Eliam ?! Qu'est-ce que j'aurais pu trouver de plus si j'avais pas balancé ton téléphone contre le mur avant de pouvoir continuer à faire dérouler la longue liste de tes conquêtes ? - Tu peux bien te faire baiser par qui tu veux et quand tu veux. Mais t'approche pas de mes potes ! Si j'avais su j'aurais du baiser ta soeur.. Je serre les dents en pensant à l'autre, au pire qui me ramène droit dans les mauvais souvenirs qui datent de plusieurs mois. - Et l'autre tarlouze.. Tu t'es déjà bien foutu de ma gueule quand tu te l'es tapé dans mon dos après le summer camp, visiblement t'en voulais encore ! Je peux les voir ses yeux qui s'écarquillent. Qu'est-ce qui t'arrive Louve ? Tu pensais que j'étais pas au courant ? Pourquoi tu crois que j'étais si froid avec toi ? Pourquoi tu crois que tu me dégoûtes autant ? Mes yeux glissent sur elle de haut en bas et je recule d'un pas, prêt à partir pour de bon. - T'es crade. Je regrette de t'avoir touché. Je regrette tout. Les mots lui feront mal et c'est tant mieux, c'est tout ce que je veux, la mettre à terre une fois de plus. Une dernière fois.

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Clairement, tu comprends pas. T’as aucune idée de ce qui a bien pu se passer pour le voir changer totalement de comportement. Qu’est-ce qu’il a bien pu faire durant tes quelques minutes d’absence ? Mais bien sûr, tu peux pas rester là sans rien dire. Tu peux pas ne pas chercher à te défendre, ou à comprendre. Toi qui pensais que cet après-midi précis était bien parti, qu’enfin vous laisseriez tomber, un jour au moins, vos cris. Tu t’es visiblement trompée. Horriblement trompée. « Si t’en avais tellement rien à foutre de ma ‘sale gueule’ Basile, tu te serais barré en fermant la tienne. » Pauvre con. Tes réactions te trahissent, elles t’ont toujours trahi. Qu’importe ce que tu veux montrer, qu’importe ce que t’essayes de TE prouver, faut pas être aveugle pour comprendre la réalité derrière tes crises de nerfs à répétitions. Tes yeux sont là, plantés dans les siens, et ils ne se baisseront pas. S’il a pu avoir le dessus sur toi précédemment, ce sera pas le cas aujourd’hui. Et tu comptes bien le lui montrer. Qu’importe ce qu’il te dira, il se brûlera les ailes lui aussi. Tu prends d’ailleurs un air faussement outrée dès lors qu’il te parle de ses potes et de ta sœur, ta main plaquée sur ta poitrine, pouffant de rire par la même occasion. Sombre crétin. « Tes potes ? Je vois pas de quoi tu parles, je dois avoir la mémoire courte, ou alors c’est juste une nouvelle excuse de ta part pour fuir comme le lâche que t’as toujours été. » Ta main vient instinctivement se porter devant ta bouche pour tenter de camoufler un sourire qui ne cesse de grandir sur ton visage. Baiser ta sœur ? « Ben vas-y, baise-la, je t’en prie ! Je te dépose même chez elle si tu veux ? » Tes paupières viennent cligner rapidement, faisant mine d’être particulièrement charitable en ce beau jour. « Sérieusement, c’est censé me faire quoi ? Me blesser, me faire chialer, me donner envie de crever ? Tu peux toujours en rêver Basile, mais je m’en branle. J’en ai strictement rien à foutre de qui tu baises, fais-toi plaisir comme tu l’as toujours fait mon grand. » Insolente, tu l’es. Clairement. Et tu comptes pas la fermer de si tôt, il aurait mieux fait de se barrer en baissant la tête. En fermant sa pauvre gueule. Parce que tu comptes le bouffer comme tu ne l’as jamais fait auparavant. C’est pas toi qu’il réussira à mettre à terre aujourd’hui, il rentrera sur les genoux. Et il attaque, ou du moins il tente. Mais il parle de ces mois passés ensemble, ces deux pauvres mois. Tu t’es tapée quelqu’un dans son dos ? Tes yeux s’écarquillent instantanément avant que ton rire cristallin ne vienne briser le silence de l’appartement. « Tu t’entends, Basile ? » que tu le questionnes en faisant un signe de ton index lui signifiant qu’un truc ne tourne pas rond dans sa tête. « Tu devrais aller te faire soigner sombre débile. A quelle heure j’ai baisé dans ton dos, dis-moi ? Je t’appartiens ? Je t’appartenais ? Donc, selon toi, t’as le droit de fourrer ta queue dans toutes les chattes de Boston et moi, j’ai pas le droit de me faire baiser tranquillement par des mecs qui m’emmènent au septième ciel ? J’espère que tu te fous de ma gueule, parce que t’étais le premier à crier haut et fort que tu te contentais pas de me baiser moi. » Tu souffles ces mots comme si ta bouche était une arme. Tu ne lui laisses pas le temps d’en placer une, toujours ce sourire insolent aux lèvres. Il restera agrafé là jusqu’à ce qu’il se barre. Et au-delà encore. Et les paroles qui suivent ne manquent pas, encore une fois, de te faire éclater de rire. Tu peux pas t’en empêcher, c’est plus fort que toi. « Ca y est, on y est. » que tu ris. Et pourtant, tes yeux ne se décrochent pas des siens. Tu le cherches. Tu veux le descendre plus bas que terre. Et tu le feras. « L’hôpital qui se fout de la charité. T’espérais vraiment que je resterais là, à t’attendre bien sagement comme toutes tes pétasses ? Tu pensais vraiment que je me contenterais de toi, comme si t’étais le meilleur coup de ma vie ? J’ai mieux à faire Basile. » Tu hausses les épaules, libre à lui d’en penser ce qu’il veut. Peut-être qu’il a été ton meilleur coup, mais tu lui diras pas. Tu le garderas pour toi, même si cette simple vérité doit se retrouver enterrée avec ton corps. « Ce corps que tu regrettes soi-disant d’avoir touché, tu l’as aimé. Souviens-toi bien Basile, de tes mots, de tout ce que je t’ai provoqué, de mon nom que tu répétais. Je suis certaine qu’aujourd’hui encore t’en crèves d’envie, de me toucher. » que tu lances en glissant ton index sous son menton pour le saisir entre tes doigts. « Ose penser le contraire Basile. Je sais que t’y penses toujours. » Ton visage se rapproche du sien, insolent, provocant, testant ses limites. Qu’est-ce que tu vas faire Basile ? Me pousser, me frapper, fuir comme un lâche, comme toujours ?

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Ça ne changera pas, ça ne changera jamais entre nous. Il y a aura toujours les souvenirs agréables du passé mêlés aux pires, à l’incompatibilité d'aujourd'hui et à l'incertitude de demain. Ce n'est pas une belle relation explosive, nan, c'est de la merde. C'est destructeur, dévastateur, ça ne laisse rien de positif, ça salit un peu plus à chaque fois ce qu'on a eu de bon ensemble, ça l'annule, l'emporte encore plus loin derrière nous. A chaque nouveau mot qu'on crache à l'autre, à chaque nouveau regard vide, ça nous fait disparaître un peu plus, ça accroît la haine. De Toi. Lentement, mais sûrement.- C'est bien la preuve que tu me connais pas. J'ai jamais eu besoin de m’intéresser à quelqu’un pour en être écœuré. Tu t'enfonce dans ta connerie, affichant tes faux sourires insolents qui n'ont même plus d'effet sur moi. Tu crois me connaître, tu crois me comprendre, mais t'as jamais rien compris. T'as jamais rien su de moi. - J'te remercie mais j'ai jamais eu besoin d'une gamine de 21 ans pour m'emmener baiser qui que ce soit. J'en ai pas eu besoin non plus quand je me suis tapé ta sœur à Paris alors j'me passerai volontiers de ta bi-polarité.. Parce que t'es complètement cinglée. - Tu fais moins la maligne quand tu chialais chez tout le monde pour trouver un endroit où squatter Perol ! C'est vrai que t'es une fille de.. J'avance d'un pas pour que tu m'entendes bien, pour que tu t'en souviennes bien en plantant mon regard droit dans le tien. - Une fille de foutre, rien d'autre. Un pauvre nom qui doit avoir honte d'être collé ton cul. Si t'avais pas ça Louve, tout ce fric, tu serais comme les cas soc' à la télé. Droguée, enceinte à 20 ans d'un gars que tu connais à peine et seule. Une fausse moue triste se dessine sur mes lèvres. - Oups, ça c'est déjà fait. Plus t'essayes de me tenir tête et plus tu me fais pitié, comme si t'avais la force nécessaire pour le faire, comme si t'étais pas appuyée sur mon canapé il y a quelques semaines avec un regard de clébard abandonné. T'es pas crédible, pas une seule seconde. - Ferme la ! T'es tellement conne que tu t'es même pas rendu compte que j'étais clean à ce moment là, que j'avais plus envie des autres. Mais toi t'as fait ce que tu fais de mieux : la traînée. Tu t'approches pour me souffler tes derniers mots et je fronce les sourcils, révulsé de te sentir si près. - C'est marrant quand t'essaye d'avoir du caractère. Quand t'essaye d'être plus forte que moi.. Je te laisse attraper mon menton entre tes doigts, impassible sous ton absurdité infinie. - Mais c'est l'histoire de ta vie Louve. Tout le monde veut te baiser, mais personne ne veut te garder. L'esquisse d'un sourire narquois se dessine sur mes lèvres avant que je me dégage de ton emprise et attraper ton poignet. - T'as raison je crève d'envie de te toucher. Les mots s'échappent entre mes dents serrées. - Mais pour te faire mal. Oui j'ose dire le contraire. Je m'en fous. J'en ai rien jamais eu rien à foutre de toi, t'as été qu'une distraction comme toutes les autres. Une proie facile. Et si tu croyais pouvoir me mettre à terre, pouvoir me faire flancher une seconde, c'est que tu t'es très largement sur-estimée.

 
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