que la partie commence ► dexter.

Mon âme en feu, mon corps s'enflamme complètement crispé, mes émotions si renfermées ne demandent qu'à sortir, éclater, je maudissais à l'instant présent ce sentiment. Le voir ce soir m'avait fait connaitre l'ampleur de mon attirance envers lui, de mes sentiments à son égard. Cela faisait presque peur, je me faisais peur à ressentir quelque chose pour lui, j'en étais folle, raide dingue, complètement envoûtée. Il suffisait qu'il pose un regard sur moi et je me sentais fondre littéralement. Il suffisait qu'il parle et le son de sa voix agissait sur moi comme une mélodie, c'est ainsi que mon corps réagissait, mon cœur s'affolait, j'en perdais la tête... Bref, à présent je n'avais nul autre choix que de quitter cette soirée effrayante qui m'avait obligée à ne plus passer la nuit chez les Cabot. Je savais que j'avais pris la bonne décision, celle de m'enfuir avec Dexter dans sa chambre. Me laissant guider par le brun, ses pas me guidèrent chez les Wintrhop. Et aussitôt arrivés, on montait jusqu'aux chambres, dont il ouvrait la porte qui menait directement à la sienne. Effectivement ce soir là, je n'étais pas indifférente au charme de Dexter. Il fallait avouer qu'il était beau, non, sexy même. Tandis qu'il me laissait entrer, j'observais sa chambre et m'asseyais sur son lit d'un mouvement délicat et sensuel, les yeux pétillants. Puis brusquemment je me levais et me plaçais devant le jeune homme. « T'en a pas envie là, maintenant ? » Ceci dit je l'embrassais, pas d'un doux baiser, non, je voulais qu'il cède sous mes lèvres qui se voulaient sensuelles.

La soirée était devenue de plus en plus agréable malgré un début plutôt mouvementée. Les filles ont eu la peur de leur vie et nous, nous avons eu le plus gros fou rire de toute notre vie. Cependant la blondinette qui faisait chaviré mon coeur ce trouve trop paniqué pour dormir chez les cabots et c'est lorsqu'elle accepta mon invitation que nous nous dirigions vers ma chambre. Au fond de moi j'avais peur, peur de connaître la suite de la soirée car je savais que si nous venions à faire quelque chose cela pourrait être un risque de tout gâcher. Je ne voulais pas perdre Constance, depuis ma naissance et surtout depuis la mort de ma mère c'est la seule femme à m'avoir redonner gout à la vie. Je me sens plutôt bien lorsque je suis avec elle, même heureux. Une chose qui ne m'est pas arriver depuis longtemps. Arrivant alors dans ma chambre je refermais la porte lorsque je vis celle ci s'installait sur mon lit pour que quelques secondes plus tard elle vienne vers moi en me disant une phrase plutôt clair. « T'en a pas envie là, maintenant ? » La regardant alors inquiétude ces lèvres venait ce poser sur les miennes pour un baiser qui ce voulait vraiment parfait. Pourtant je paniquais et la repoussant un peu brutalement je venais la regardais désolé. « Je ... Constance... » Soufflais-je. J'avais envie de l'embrasser à nouveau, tellement envie. Mais je me devais de lui faire comprendre. « J'ai pas envie que tu souffre .. Je suis pas .. Bien pour toi... » Je grimaçais. Je me sentais mal de lui faire cela mais je devais vraiment lui expliquer mon point de vue.

C'est désespérément que dans mon cœur j'implorais à l'aide, j'implorais qu'il cède une bonne fois pour toute, qu'on lui redonne son sourire, mais au fond de moi, je n'espérais qu'une seule chose. Je souhaitais infiniment qu'un seul voeu ce soir, qu'on passe aux choses sérieuses et qu'on en finisse avec cette attirance qui ne faisait que de titiller tous mes nerfs. L'embrassant, blottie contre lui, j'étais si bien que pourtant il me repoussa d'un mouvement net. « Je ... Constance... » Alors peut importe s'il me rejetait, peut importe si il n'avait pas envie, cela ne m'importerait plus. J'allais lui faire mordre l'hameçon et ce toute la soirée s'il ne cédait pas. « Qu'est-ce qu'il y a ? » disais-je d'une voix douce en essayant de m'approcher de lui. Naturellement, mais avec une certaine confiance je décidais de me défouler, il était là au moment où j'en avais le plus besoin. De nouveau je m'asseyais sur son lit et balançais mes talons, observant toujours avec attention Dexter. « J'ai pas envie que tu souffre ... Je suis pas .. Bien pour toi... » Il grimaçait encore gêné par ce qui se déroulait. Je faisais claquer ma langue au palais et jetais un ultime regard pétillant au brun. « Je ne souffrirai plus, c'est bon j'ai fais mon deuil concernant Aaron. Et puis c'est quelque chose de pas bien méchant qui pourrait se produire. » De nouveau j'avais envie de me jeter sur lui. Non, qu'il se jette sur moi.

Cette soirée dévier rapidement et je ne m'attendais pas vraiment à ce que Constance se jette sur moi. Je l'avoue, j'attendais cela depuis un bon moment, pourtant les choses étaient différente actuellement. Je me demandais ce que cela signifie au final pour elle et même pour moi. C'est la première fois que je ressent quelque chose de fort à ce point là envers une femme. Je ne sais même pas si je serais prêt pour une relation vu que je n'ai jamais connu cela. Je risque de la faire souffrir, de la tromper et surtout de ne pas être l'homme quel attends. Soupirant je la vis confiante face à moi et lorsqu'elle venait s'assoir sur mon lit je m'installais à ces côtés en écoutant me répondre. « Je ne souffrirai plus, c'est bon j'ai fais mon deuil concernant Aaron. Et puis c'est quelque chose de pas bien méchant qui pourrait se produire. » Pas bien grave ? Mais si c'est grave, enfin pas dans le sens ou l'acte est mal c'est surtout que pour nous si. Nous sommes attirés mais je ressens plus que de l'attirance, je m'attache à elle. C'est grave, en tous cas pour moi ça l'est. « Bien sur que si c'est grave ! Constance ... » Soufflais-je. « Pour moi ça l'est. Tu m'attire mais je m'attache aussi et si on le fait ce ne sera pas que pour l'attirance .. Toi même tu le sais. » Je la regardais avant d'ajouter à nouveau. « Je n'ai jamais était en relation, je ne sais pas ce qu'est d'être attaché à une femme, d'en avoir qu'une dans la vie.. Je ne sais rien, je suis débutant la dedans et d'un autre côté je sais que je vais te faire du mal... Je ne veux pas être Aaron. Tu comprends ça ? » Je la regardais avant de baissais les yeux. Je m'ouvrais à elle et cela depuis quelques temps maintenant. Cela me fait du bien mais j'ai peur.

Dexter prenait place à mes côtés, et ne semblait pas réellement comprendre mes propos. Il ne m'épaulait pas vraiment et ne semblait pas avoir envie ce soir. J'aurais souhaité mieux dans un moment comme celui-ci, j'avais besoin d'une épaule, qu'il comprenne que j'étais prête à affronter l'avenir quoi qu'il en soit. Je n'étais plus la faible Constance qui pleurait pour une rupture et pour n'importe quoi. « Bien sur que si c'est grave ! Constance ... » J'écarquillais les yeux, mes mains sur mes cheveux, mon cœur s'accélérait. C'est bien ce que je pensais, il ne comprenait pas. Du moins j'étais heureuse que maintenant il voulait prendre soin de moi ainsi que de m'assurer qu'il n'était pas bien pour moi. C'est maintenant qu'il s'en était aperçu ? Si j'avais dit oui le premier jour où il m'avait dragué, Dexter n'aurait pas refusé à ce que je fasse une petite visite dans son lit. Mais maintenant ce n'était plus comme avant, je l'avais changé aussi étrange que ça puisse paraître. « Pour moi ça l'est. Tu m'attire mais je m'attache aussi et si on le fait ce ne sera pas pour l'attirance .. Toi même tu le sais. » Je ne souriais plus, c'était comme s'il refusait de me combler. Après tout je ne lui demandais qu'un seul service. « Je n'ai jamais était en relation, je ne sais pas ce qu'est d'être attaché à une femme, d'en avoir qu'une dans la vie.. Je ne sais rien, je suis débutant la dedans et d'un autre côté je sais que je vais te faire du mal... Je ne veux pas être Aaron. Tu comprends ça ? » Dexter m'adressait un regard sincère. J'étais sciée par ses propos, le fait qu'il ne voulait pas me blesser comme Aaron me touchait profondément. « Dexter... Je sais que tu ne veux pas me briser le coeur, mais cette fois-ci je peux le supporter. Je suis grande, je peux y arriver et j'ai passé le cap avec Aaron. Grâce à ça on pourra réellement savoir ce qu'on ressent l'un envers l'autre. Tu ne veux pas essayer ? Tu ne veux pas savoir si quelque chose se passe dans ton coeur ? Ou tu préfères le cacher et souffrir en silence tout comme je l'ai fais ? Tu ne veux pas faire ça pour moi ? » Je le regardais sincère, je m'appuyais contre lui le plus lentement possible histoire de ne pas presser les choses. Le voir dans cet état me tiraillais, me tuais, m'achevait presque.

La soirée tournait bizarrement dans le semi négatif. Je paniquais et j'avais pas envie de lui faire de mal. C'est certains que Constance avait changer et Aaron était surement loin dans son esprit mais moi je savais qui j'étais. Je savais que je pouvais la blessée et je ne voulais pas cela car au fond de moi je m'en voulais terriblement. Je tiens à elle, et je ne sais pas ce qu'est un engagement envers une personne. J'étais sincère envers elle, cependant je venais à nouveau écouter Constance. « Dexter... Je sais que tu ne veux pas me briser le coeur, mais cette fois-ci je peux le supporter. Je suis grande, je peux y arriver et j'ai passé le cap avec Aaron. Grâce à ça on pourra réellement savoir ce qu'on ressent l'un envers l'autre. Tu ne veux pas essayer ? Tu ne veux pas savoir si quelque chose se passe dans ton coeur ? Ou tu préfères le cacher et souffrir en silence tout comme je l'ai fais ? Tu ne veux pas faire ça pour moi ? » Je la regardais, hésitant. Je ne savais pas et d'un autre côté elle me plait et j'ai envie d'elle. Caressant sa joue je fermais les yeux avant de l'attirait doucement vers moi et de me laissais aller en l'embrassant. Doucement je venais la poser sur mon lit avant de descendre mes mains sur son corps.

Mon regard humide plongé dans le sien, il finissait enfin à me caresser la joue avant de m'embrasser. Ce baiser, je ne savais le traduire. C'était un mélange de tout : une violente passion, un désir enflammé, un brin de sensualité et de douceur qui calmait mes nerfs. J'ôtais mes mains des joues de Dexter et de suite ces dernières emprisonnèrent son corps. Je le serrais aussi fort que je le pouvais, mes lèvres allèrent immédiatement se poser sur les siennes que j'embrassais comme jamais avec une telle intensité. Dexter m'allongeais sur son lit et ses mains parcouraient déjà mon corps en intégralité. Mes mains s'agrippèrent au cou du brun et je sentais un désir de l'envahir. Prolongeant ce baiser je me détachais enfin de ses lèvres. Je me glissais dans son cou pour venir grignoter quelques parcelles de sa peau. Les secondes semblaient durer des heures, les minutes qui défilaient étaient une éternité qu'on avait réussit à s'infliger à tout les deux. Je fermais les yeux, laissant un soupir de bien être s'échapper de ma gorge. En quelques mouvements subtils je dégrafais les boutons de sa chemise, qui laissait entrevoir son magnifique torse. Rapide je faisais glisser sa chemise le long de ses bras et la jetais par terre. Je me recollais rapidement à l'étreinte de Dexter en l'embrassant avec fougue.

Comment résister à une femme comme Constance, moi qui au départ ne voulait que son corps je me découvert vouloir plus et je découvre la peur. Je ne connaissais pas cette sensation étrange qu'un homme pouvait ressentir pour une femme et pourtant actuellement c'est ce qui ce passe. Je me sens bien et lorsque je venais me laisser aller je sentais une sensation étrange s'ajouter à la première et partager mon corps avec le sien je sentais la jeune femme ce perdre dans mes bras. Mes mains glissait sur ces courbes si bien dessiner, mes lèvres caresser les siennes et dans un élan de tendresse, la sauvagerie prenait le dessus. Qui dit sauvagerie ne veut pas dire violence, c'est de la passion tout au plus. Je ne pouvais espérer meilleur moment avec elle et actuellement je vis un moment tellement inoubliable que plus rien autour de moi comptait, j'étais bien, j'étais heureux. Soupirant une dernière fois je venais me rendre compte que nous avions atteint l'excitation extrême avant de plonger mon regard dans le sien, un rictus aux lèvres et l'embrasser de nouveau. Elle avait raison c'était agréable et j'en avais envie. Pourtant maintenant je me demander ce qui allait ce passer. Laissant mon corps tomber sur le côté je regardais le plafond rêveur.

Dexter me détenait toujours dans ses bras, et je me laissais faire quant à ses mains qui se glissaient sur l'intégralité de mon corps. Une boussole, voilà la solution, il me fallait une boussole. Une personne qui me remettrait les idées en place en me disant « ne fais pas ceci... tu risques de te brûler les ailes Constance... » ou bien un « laisse-toi tenter, c'est ta chance, tu ne vivras plus jamais ça. » Quelqu'un qui me dise la direction à suivre, car moi-même je ne savais pas où est-ce que je me jetais les yeux fermés. L'embrassant, je pensais qu'une autre femme le comblerait mieux que moi, une femme qui lui porterait chance. Pourtant, je n'osais l'imaginer avec une autre, je ne voulais l'imaginer, chassant rapidement ce fait véridique de ma tête, je voulais conserver uniquement le "nous". Certes pas officiel, mais pour ce moment là qu'on passait ensemble. Dexter s'arrêtait et en plongeant son regard dans le mien, je savais que ce soir je devais le faire. Il se laissait tomber sur le côté, les yeux rivés sur le plafond. Désormais c'était à mon tour de prendre les devants. Je me mettais sur lui à califourchon et me mettant contre son torse, je venais l'étouffer de caresses et de baisers. J'entrecroisais mes jambes avec les siennes, c'était fou à quel point mon envie était pressente et sauvage. L'odeur de Dexter me manquait déjà alors qu'il n'était qu'à quelques centimètres de ma peau. De ma main je caressais son visage de mes deux pousses avec une telle douceur. Mes hanches venaient se faire plus pressantes sur ses ses cuisses et je glissais mes mains sur son dos. Électrisée, brûlante, je faisais glisser ma robe le long de mes bras et par mes cuisses, me débarrassant en un seul geste de ce vêtement qui m'encombrait le corps. Mes mains se baladaient sur son torse, puis continuaient de glisser plus bas pour venir défaire le pantalon de Dexter. Je revenais vers lui pour un baiser presque bestial, lui mordant les lèvres. Fermant les yeux et d'un geste libéré, je dégrafais mon soutien gorge que je laissais tomber hors du lit.

Scrutant le plafond je me voulais comme perdu et pourtant la jeune femme ne me laissait pas le temps de comprendre ce qui était entrain de m'arriver. Je sentis celle ci monter sur mon à califourchon avant de venir doucement la laisser faire et retirer son haut. Je sentais ces mains sur mon corps et je frissonnais, fermant les yeux je venais embrassais celle ci, laissant Constance s'occuper de mon corps. Mon souffle devenait de plus en plus court, mon désir devenait plus pressant mais je ne trouvais aucune force. Je n'avais envie de rien que de laisser la blondinette sur moi et la laisser utiliser mon corps. C'était vraiment la première fois pour moi que je me retrouvais désarmé devant une femme et Constance devenait une personne bien trop importante à mes yeux. Caressant le dos de la jeune femme je venais dégrafer son soutient gorge et laisser sa poitrine libre de tout mouvement. J'avais envie d'elle, terriblement envie...