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I need you... because you are my best friend

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Ambre & Sateen



Voilà, je lui avais tout dit, et c’était vraiment horrible, j’étais là recroquevillé sur son lit, plié en deux par la souffrance, je pleurais encore, encore et encore, un torrent cristallin ne cessait pas de dévaler mes joues, chaque perle ruisselait sur mes joues comme la pluie s’abat sur les fenêtres. J’avais du mal à respirer, j’avais le ventre noué comme jamais encore il n’avait été, une boule s’était glissée dans ma gorge et je sentais que je n’allais pas arriver à l’enlever. La souffrance e la douleur avait pris possession de chaque parcelle de mon corps, comme si c’était inévitable, comme si je devais souffrir et que rien ne pouvait changer cela.

J’étais petit à petit entrain de sombrer vers une lumière bien noire, à tel point que je n’entendis même pas le juron de ma meilleure amie. Mais elle était là, je sentis le matelas bouger légèrement lorsqu’elle s’allongea à mes côtés, je ne la voyais pas, j’avais le regard brouillé par les larmes, mais elle était là et puis je m’accrochais à sa voie, qui m’indiquait sa présence à mes côtés :

-Oh chérie, tu dois savoir à quel point je suis désolée. ..Je…Je ne sais pas quoi dire tellement ça m’attriste de te voir dans cet état. C’est tout bonnement horrible ce qu’il s’est passé, ça je comprends et tu as vraiment bien fait de venir me voir. Parce que maintenant… Tu es là avec moi et je suis là pour toi et on va dépasser ça ensemble. Et ça ira mieux, parce que ça va toujours mieux et qu’un jour, après avoir pris du recul, tu pourras voir ça comme une expérience de la vie qui t’aura surement apprit à grandir… Je…

Je ne répondis rien, je pleurais encore et étais incapable de sortir un mot ou même un son, mais je savais qu’elle était là, et qu’elle serait là pour moi, pour m’aider à franchir cette épreuve, c’est pour ça que j’étais venu la voir elle.

-Je t’aime à la folie ma Sateen et je ne te laisserai pas, compte sur moi.

On est resté là longtemps, sa présence m’apaiser, savoir qu’elle était là m’apaisait, j’avais envie de lui répondre, mais je souffrais encore trop pour cela…une minute, dix, vingt, trente ou peut-être même une heure passa sans que ma bouche ne s’ouvrît. J’avais perdu la notion du temps, je voulais juste que cette douleur passe, mais ce ne semblait pas être ce que mon esprit voulait… les battements de mon cœur s’apaisait lentement, les larmes suivirent le tempo et lorsque mon souffle devient plus doux je posai ma main sur celle de ma meilleure amie et murmurai d’une voix douce et tremblante :

-Merci !!

Encore quelques minutes séparèrent mes paroles et je finis par ajouter en détendant chacun de mes muscles pour pouvoir adopter une position plus détendue :

-Merci d’être là, de m’apporter cette amitié qui m’est si chère et que je te retournerait à chaque instant ! C’était la première fois que je racontais tout ça a quelqu’un et a voix haute ou presque haute… quand je pense au temps que j’ai mis pour te le dire, je n’ose même pas imaginer le temps qu’il me faudra pour lui annoncer si jamais un jour je le revoyais…

Je ne pouvais plus prononcer son prénom, et je n’aurais jamais dû prononcer ces paroles, je n’allais jamais le revoir, c’était si peu probable… c’était m’apporter de faux espoir !

(c)lili
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Nous sommes restées là longtemps. Je ne sais pas si Sateen se rendait compte que le temps passait mais cela ne me dérangeait pas, parce qu’en fait, moi non plus je ne le voyais pas passer. C’était la première fois que je vivais quelque chose d’aussi puissant avec elle, la première fois que je me sentais vraiment importante pour elle, parce que c’était quand même moi qu’elle était venue voir.


Je n’avais plus l’intention de la laisser, à partir de ce moment, je me promis de la convaincre de rester là, à Harvard. De continuer les études qu’elle souhaitait, se faire de nouveaux amis, de nouvelles priorités, une nouvelle vie. C’était, à mon avis, ce dont elle avait le plus besoin. Oublier après s’être entièrement vidée de larme.


Quelque part, même si je croyais la comprendre, je savais que je ne pouvais pas. C’était quelque chose qu’elle seule pouvait saisir et pouvait vraiment en calculer la gravité. Et puis ça dépendait de beaucoup, les gens ne réagissait pas pareil les uns les autres. Sateen, elle en était vraiment malade et la question répétitive revenait sans cesse : « et si elle continuait avec ces crises ? » ainsi que « Et si cette fois, elle n’arrivait pas à s’en sortir ? Si elle n’arrivait pas à oublier comme avec sa sœur ? »


Ces pensées m’effrayaient à un point que je recoupai mon souffle et me mordis à nouveau les lèvres pour ne pas pleurer. J’avais peur pour elle, j’avais mal pour elle… En fait, une des choses les plus dures, c’était de penser que tout ça me rendait hors de moi, me faisait souffrir à un point inimaginable mais que ce que Sateen ressentait elle, c’était surement dix fois plus.
Il dut bien passaient trois quart d’heure avant que mon amie ne cesse de pleurer et que sa respiration reprenne son rythme normal. J’étais toujours allongée face à elle, j’avais passé les dernières minutes à caresser ses cheveux de la main droite et sans pourtant lâcher la sienne de la gauche. Elle la serra plus fort d’ailleurs et inspira avant de murmura d’une voix tremblante.


-Merci !


Je souris sans rien dire, elle savait déjà qu’elle pouvait compter sur moi. C’était étrange cette
sensation. Je ne la connaissais pas entièrement mais pourtant avec ce qu’elle venait de me raconter et ce malgré son âge plus grand que le mien, je me sentais plus responsable d’elle maintenant. Mais l’âge n’était qu’un nombre et l’amitié elle n’arborait aucune limite.


-Merci d’être là, de m’apporter cette amitié qui m’est si chère et que je te retournerai à chaque instant ! C’était la première fois que je racontais tout ça a quelqu’un et à voix haute ou presque haute… quand je pense au temps que j’ai mis pour te le dire, je n’ose même pas imaginer le temps qu’il me faudra pour lui annoncer si jamais un jour je le revoyais…


Je me pinçais les lèvres, mes yeux un peu moins humides. C’était donc la première fois qu’elle en parlait à quelqu’un… Cet aveu me toucha mais m’attrista aussi. Elle s’était renfermée avec ce cauchemar pendant trop de temps à mes yeux. J’avais des questions à lui poser sur ce « Valentin » mais j’avais bien vu que ça lui faisait mal de parler de lui. Il était bien au courant que Sateen était enceinte de lui, non ? Comment avait-il put l’abandonner comme ça juste à cause d’une maladie ? On n’était pas censé aidé son prochain comme cela… Ça me dégouttait maintenant que j’y pensais.


-Ne t’inquiète pas, Sateen… J’espère que ça ta fait du bien quelque part de tout lâcher comme ça, et maintenant que je suis au courant, je pourrai t’aider à aller mieux. Et puis, tu arriveras mieux à en parler à force, tu verras cette mésaventure d’un autre œil je le pense vraiment.


Je lui souris pourtant je me sentis un peu obligée de lui poser la question suivante pour en apprendre un peu plus et pour savoir si ce garçon était vraiment en cause comme moi je le pensais.


-Et, il était bien au courant de ta grossesse n’est-ce pas ? Comment a-t-il put partir comme ça ? C’est tellement…


« Lâche… » Pensai-je sans pour autant le dire à voix haute de peur de la blesser.


-Comment… ?





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Ambre & Sateen



Je venais de remercier ma meilleure amie pour sa présence à mes côtés, pour son amitié, et pour tout ce qu’elle faisait et ferait par l’avenir, car je savais que désormais elle serait là pour moi quoi qu’il advienne. Suite à mes paroles Ambre m’avait répondu :

-Ne t’inquiète pas, Sateen… J’espère que ça ta fait du bien quelque part de tout lâcher comme ça, et maintenant que je suis au courant, je pourrai t’aider à aller mieux. Et puis, tu arriveras mieux à en parler à force, tu verras cette mésaventure d’un autre œil je le pense vraiment.

Elle avait raison, lui dire m’avait faits souffrir comme pas possible, pleurer comme jamais encore, mais je l’avais enfin dit, et c’était déjà un poids de moins à porter, car je ne porterais plus jamais cela toute seule. J’arriverais mieux à en parler c’est sûr, mais à qui en parler j’avais tout quitté à Miami… Je pourrais en parler encore et encore à ma meilleure amie, mais il était peut-être nécessaire que j’en parle à d'autres, je n’en savais rien en fait…
Ambre me dédia un magnifique sourire auquel je répondis puis elle embrayait sur le sujet ce qui fut loin de me réjouir, mais elle avait besoin de savoir :

-Et, il était bien au courant de ta grossesse n’est-ce pas ? Comment a-t-il put partir comme ça ? C’est tellement… Comment… ?

Et là je ne serais expliqué pourquoi, mais je m’emportais bien rapidement, je m’étais redressée et avais plongé mon regard dans celui de ma meilleure amie :

-Non ! non ! non ! Tout est de ma faute ambre, Valentin est un ange, un amour… mon amour… un amour trop loin de moi…

Une larme coula sur ma joue a cette pensée, je ne le reverrais peut-être jamais, il ne serait peut-être jamais la vérité ! Mais ambre elle avait besoin de savoir. Je fis alors glisser ma main sur ma joue pour essuyer ses quelques larmes, je glissai une mèche de mes cheveux derrière mon oreille et ajoutai alors :

-Ambre tout est de ma faute, valentin ignore tout… le jour ou ma crise c’est manifesté, je ne suis pas allé le voir, je n’avais pas la force et surtout j’avais peur de le blesser… je laissai un blanc et ajouta : Je l’ai appelé, je l’ai quitté et lui ai dis de refaire sa vie, car je ne sais jamais quand est-ce que ça peut s’arrêter et je veux qu’il soit heureux ! Je repris ma respiration et continuais de lui raconter : Je lui ais dis que je faisais un crise et lui ais tout dis par rapport a ma maladie, a ma petite sœur… mais à ce moment là j’ignorais complètement que c’était mes hormones qui me travaillait… c’est une fois au centre que l’on m’a expliqué, mais rien ne laissait paraître que j’étais enceinte… et quand je suis revenue a Miami, il n’était plus là, je ne sais pas pourquoi.


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Sateen s’était brusquement redressée après ma question, elle plongea son regard soudainement plus dur dans le mien et je le soutenais pour essayer de comprendre un peu mieux.


-Non ! non ! non ! Tout est de ma faute Ambre, Valentin est un ange, un amour… mon amour… un amour trop loin de moi…


Une larme recoula sur sa joue tandis que je restais éberluée par sa réponse. Ses trois non voulaient-ils dirent qu’il n’était pas au courant de la grossesse ? Ou elle n’avait carrément pas répondu ? Pensait-elle que j’allais mettre la faute sur Valentin ? En avait-elle peur ? En réalité, c’était bien ce que j’avais envie de faire. Mais si elle disait que ce n’était pas de sa faute… Enfin, j’avais du mal à avouer, je n’étais absolument pas d’accord avec le fait qu’elle se mette toute la faute sur le dos. Elle avait une maladie, et toutes maladies coupables de comportement étrange, de crise ne pouvaient qu’être les seules responsables d’une histoire semblable à celle-ci. Non, là j’étais pas d’accord, mais je ne dis rien, attendant qu’elle ne s’explique.
Elle me caressa la joue, et prit la parole.


-Ambre tout est de ma faute, valentin ignore tout… le jour où ma crise s’est manifestée, je ne suis pas allée le voir, je n’avais pas la force et surtout j’avais peur de le blesser…


Elle laissa un blanc et ajouta :


-Je l’ai appelé, je l’ai quitté et lui ai dit de refaire sa vie, car je ne sais jamais quand est-ce que ça peut s’arrêter et je veux qu’il soit heureux ! Je lui ais dis que je faisais une crise et lui ai tout dit par rapport à ma maladie, à ma petite sœur… mais à ce moment-là j’ignorais complètement que c’était mes hormones qui me travaillaient… c’est une fois au centre que l’on m’a expliqué, mais rien ne laissait paraître que j’étais enceinte… et quand je suis revenue à Miami, il n’était plus là, je ne sais pas pourquoi.


Je me pinçais les lèvres et détourna les yeux avant d’inspirer un bout coup pour ne pas craquer. Je comprenais un peu mieux, elle l’avait quitté puis, il l’avait quitté. La grossesse avait été si courte et lui n’avait jamais été au courant. Pourtant, je ressentais une certaine haine envers ce garçon, et cela, ça ne s’expliquait pas. Pour moi, c’était lui qui l’avait rendu comme ça, mise appart la perte du bébé.


-Je vois… Il n’était donc au courant de rien, et il est parti parce qu’en gros tu lui as demandé involontairement… Tu voulais qu’il soit heureux… Quelqu’un est heureux quand il est avec la personne qu’il aime, il aurait dû comprendre, il aurait dû s’accrocher !


Je n’avais décidemment pas envie de l’oublier, lui et sa disparition. Ce Valentin. Je me rendis compte que ça pouvait blesser Sateen, mais en même temps, puisqu’on parlait de ça depuis maintenant, une bonne heure, autant continuer sur le sujet, et puis je voulais lui dire ce que j’avais sur le cœur. Quels étaient mes sentiments sur ce qu’elle venait de me raconter.


-Je suis désolée Sateen, je veux pas remuer le couteau dans la plaie, mais… Je ne sais pas si quelqu’un t’a déjà vu dans cette état, mais toutes personnes t’ayant déjà observé pleurer d’une telle puissance… Il comprendrait et je crois même que lui aussi en voudrait à la cause de ces pleurs. Je sais que ce n’est pas la seule cause, la perte du bébé ne doit pas être facile, mais je n’arriverai jamais à penser du bien de cet homme après ce que je viens de vivre avec toi… Alors, s’il te plait ne me le demande jamais….


« Jamais »








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Ambre & Sateen



J’avais tout expliqué à Ambre, je refusais qu’elle rejette la faute sur Valentin, car tout était de ma faute, je ne voulais pas qu’elle pense du mal de lui car moi je l’aimais de tous mon cœur, là encore ça avait été difficile de lui expliquer, mais bien moins difficile que de lui expliquer mon avortement. Ma meilleure amie s'était pincée les lèvres avant de prendre une grande inspiration et de me dire :

-Je vois… Il n’était donc au courant de rien, et il est parti parce qu’en gros tu lui as demandé involontairement… Tu voulais qu’il soit heureux… Quelqu’un est heureux quand il est avec la personne qu’il aime, il aurait dû comprendre, il aurait dû s’accrocher !

Je ne savais pas quoi répondre, il n’avait pas à s’accrocher étant donné que je lui avais dit de trouver mieux. De trouver le bonheur ailleurs, non seulement je l’avais quitté, mais en plus par téléphone et je trouvais ça vraiment horrible, même si c’était pour le protéger, je n’avais pas pu lui dire en face, j’imagine à quel point cela pouvait être frustrant, surtout que l’on en avait jamais parlé avant. Il faut dire que l’occasion ne c’était pas présenté. Je ne répondis même pas à ma meilleure amie que cette dernière avait déjà renchaîné :

-Je suis désolée Sateen, je veux pas remuer le couteau dans la plaie, mais… Je ne sais pas si quelqu’un t’a déjà vu dans cette état, mais toutes personnes t’ayant déjà observé pleurer d’une telle puissance… Il comprendrait et je crois même que lui aussi en voudrait à la cause de ces pleurs. Je sais que ce n’est pas la seule cause, la perte du bébé ne doit pas être facile, mais je n’arriverai jamais à penser du bien de cet homme après ce que je viens de vivre avec toi… Alors, s’il te plait ne me le demande jamais…

Je pensais au début de ses paroles, et il était certain que jamais personne ne m’avait vu dans cet état, car je n’avais jamais été dans un tel état auparavant. Dans cette vie jusqu'à aujourd’hui peu de personnes m’avaient vu pleurer, il y avait Maximilien, Scott, Lukas, Valentin et Kaelyn, mais il me semblait bien que c’était les seules personnes et en 20 ans existence c’est relativement peu, mais j’avais pris le soin de toujours sourire, c’était une promesse que jusqu’en ce jour j’avais respectée, mais qu’aujourd’hui me semblait complètement irréalisable.
Ces dernières paroles me faisaient cependant du mal, je n’imaginais pas un seul instant que ma meilleure amie et l’homme que j’aime ne s’entendent pas, mais elle m’avait fait cette demande c’est donc à regret que je lui répondis :

-Même si je n’aime pas du tout cette idée, je ne te demanderais donc pas de penser du bien de lui, car tu me l’as demandé. Mais pense au fait que je ne lui en veux pas, car je l’aime plus que tout, bien que je n’aie aucune idée de l’endroit où il se trouve aujourd’hui… tu veux bien au moins prendre ça en compte ? Je t’en prie.

J’avais prononcé ses paroles les yeux plongés dans les siens, et je m’étais saisi de ses mains. Je n’en voulais pas à Valentin, je m’en voulais à moi-même, alors je ne voulais pas qu’elle lui en veuille. Je savais qu’elle voulait me protéger mais ce n’est pas en la haïssant qu’elle m’aidera à avancer. J’attendais sa réponse avec inquiétude, car cela comptait énormément pour moi.

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J'espérai que Sateen puisse comprendre ma façon de voir tout cela. Ce n'était franchement pas facile après qu'elle m'ait déballé d'un coup cette tragique histoire, ça me laisser une sorte de boule dans le ventre. Le truc c'est que de son côté mon amie ne me connaissait pas plus que ça. J'ai toujours eu un côté protecteur qui ne quittait décidément pas. Quand elle m'a raconté tout, je me suis sentie tellement mal pour elle et tout ça ne me donnait absolument pas envie d'apprécier son cher Valentin.

Pourtant, Sateen restait mon amie et je restais la sienne même si cela me rendait hors de moi. J'étais sa confidente, j'étais là pour l'écouter et pour la conseiller. Sauf que la, elle avait juste besoin de se libérer du poids qui l'encombrait. Après, ce que je pensais de Valentin, on s'en fiche franchement. Et puis, je ne le dis pas à haute voix, mais elle ne le reverra surement pas et je ne le rencontrerai surement jamais..Enfin, c'est ce que je pensais...

-Même si je n’aime pas du tout cette idée, je ne te demanderais donc pas de penser du bien de lui, car tu me l’as demandé. Mais pense au fait que je ne lui en veux pas, car je l’aime plus que tout, bien que je n’aie aucune idée de l’endroit où il se trouve aujourd’hui… tu veux bien au moins prendre ça en compte ? Je t’en prie.

Je l'observai d'un regard à la fois admiratif et incompréhensible. Elle l'aimait, c'était tellement beau mais pourquoi l'avait poussé à partir ? Elle aurait surement du essayer de lui expliquer la situation. Je me doutai bien qu'à ce moment, elle avait du paniquer et elle était effondrée. Tout ça n'avait pas du être facile à vivre. Perdre son amour, son enfant, une future vie....

En tout cas, c'était vrai, elle ignorait tout de l'endroit où il se trouvait à présent, et j'ignorai si c'était un bon ou mauvais point. Dans ses rêves les plus, et maintenant l'un des miens, j'imaginai qu'elle le retrouve, qu'elle lui explique tout et qu'ils se retrouvent liés jusqu'à leur fins. Mais non, ça c'était surement elle qui l'imaginait, moi je devais garder la tête froide et c'était à moi de la ramener à la réalité même si pour l'instant, elle ne montrait aucun symptômes de rêveries susceptibles de la blesser.

Je me mordis les lèvres réfléchissant un moment, plongeant mes yeux dans les siens puis esquissa un léger sourire, vaincue.

-Oui, je veux bien... Chuchotai-je.

Je repris sa main et agrandis mon sourire.

-Tu ne lui en veux pas car tu l'aime plus que tout et je le comprends, ne t'inquiète pas... Je suis désolée d'avoir lâcher ça... C'est juste que... C'est juste...

Que ça m'a fait tant souffrir de te voir comme ça... Que ça m'a tant affecté d'apprendre ça... Que...

Et ça, c'était impossible à dire...



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Ambre & Sateen



Suite à mes paroles ma meilleure amie m’observait d’un regard que je n’avais encore jamais vu venant d’elle… j’avais du mal à le décrire, mais il était plutôt agréable.
Je tenais plus que tout à ce qu’elle n’ait pas un mauvais regard sur Valentin, malgré le fait qu’elle m’a vu pleurer à chaudes larmes. C’est dans un chuchotis que suite à mes paroles elle avait répondu :

-Oui, je veux bien...

Juste ces quatre mots me suffisaient, il m’apaisait, puis elle se saisit de mes mains avant de m’offrir un sourire que je ne tardais pas à lui rendre. Avant de lui répondre :

-Merci, ça compte vraiment pour moi.

Puis après un petit moment ambre ajouta :

-Tu ne lui en veux pas car tu l'aime plus que tout et je le comprends, ne t'inquiète pas... Je suis désolée d'avoir lâcher ça... C'est juste que... C'est juste...
-C’est juste que quoi ?

Oui elle m’angoissait un peu à ne pas finir sa phrase, rien ne pouvait m’indiquer ce qu’elle pensait. Cependant le fait qu’elle était désolée de ses paroles me toucha. Je ne dis rien, je me contentai de prendre ses mains dans les miennes et de plonger mon regard dans le sien en attendant sa réponse.
(c)lili


ps: désolé ma réponse est pas terrible...
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Sateen me rendit son sourire ce qui me réchauffa un peu plus le coeur.


-Merci, ça compte vraiment pour moi.


Oui, ça comptait pour elle, et j'avais pus comprendre ça depuis le début, depuis le moment où j'avais ouvert ma porte et que je l'y avait trouvé derrière, des larmes perlant ses joues.


-J'ai vu ça,répondis-je avec une voix que j'espérai douce. Tu ne lui en veux pas car tu l'aime plus que tout et je le comprends, ne t'inquiète pas... Je suis désolée d'avoir lâcher ça... C'est juste que... C'est juste...


Je n'aurais peut-être pas du continuer, lui faire part de mes doutes n'était surement pas utile. Je la conseillai, comme une amie digne de ce nom et je ne pensai pas avoir à lui poser des questions. Mais que dis-je ? N'était-ce pas normal que je m'intéresse un peu plus à cette histoire, presque mienne car je me sentais si proche d'elle aujourd'hui. Si, je devais lui dire ce que je ressentais parce que c'était ça l'amitié, on s'écouter, se conseiller, se consoler mutuellement. On se compléter. Voilà ce que c'était.


Pourtant et surement heureusement, mes derniers mots ne passèrent pas dans l'oreille d'une sourde.

-C'est juste que quoi ? Me demanda-t-elle d'une voix angoissée.

Avait-elle peur que je ne redise quelque chose contre Valentin... C'était compréhensible, comme elle l'avait dit il n'y avait même pas une minute, ça comptait pour elle. Et ce que je moi je ressentais maintenant, ce que moi j'avais envie de dire maintenant ne le concernait pas vraiment... Mais, malgré ma facilité à m'exprimer d'habitude, là, ça avait du mal à sortir. Mon amie me prit les mains et planta ses yeux bruns encore rouges, dans les miens.

-C'est juste que en très peu de temps, j'ai l'impression qu'on s'est tellement rapproché...C'est vrai quoi, ça ne fait que quelques mois qu'on se connait et sans vraiment m'en rendre compte, je te vois presque comme une soeur... Je t'aime comme j'aime mon petit frère et cela... Et bien ça me dépasse. J'ai pas vu tout ça passer et si tu veux savoir, j'ai jamais ressentit un truc aussi fort pour quelqu'un d'autre extérieur à ma famille. Je.. Je sais pas si tu comprends... Mais je t'aime plus que tout et là tu arrives, je te vois pleurer avec tellement de force que.. Ca me fait tellement mal pour toi et c'est justement ce que j'ai trouvé le plus étrange. Surement parce que c'est tout nouveau pour moi, ce genre de lien. Si rapide d'ailleurs, si fort.... Je sais pas vraiment comment exprimer ça... C'est...Oui, vraiment fort...Je savais pas ça possible, d'aimer quelqu'un aussi fort, Sateen...






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Cette parole interrompue dans leur cours avait eu le don de m’angoisser je devais l’avouer… je ne supportais pas ces phrases qui se terminaient par un « c'est Juste… » Ou par un « mais… Cela m’était vraiment insupportable. J’avais planté mon regard dans le sien et m’étais emparé de ses mains, en espérant que ce contact l’aide à parler comme je lui avais parlé précédemment. Elle finit alors par prononcer ces paroles :

-C'est juste que en très peu de temps, j'ai l'impression qu'on s'est tellement rapproché...C'est vrai quoi, ça ne fait que quelques mois qu'on se connait et sans vraiment m'en rendre compte, je te vois presque comme une soeur... Je t'aime comme j'aime mon petit frère et cela... Et bien ça me dépasse. J'ai pas vu tout ça passer et si tu veux savoir, j'ai jamais ressentit un truc aussi fort pour quelqu'un d'autre extérieur à ma famille. Je.. Je sais pas si tu comprends... Mais je t'aime plus que tout et là tu arrives, je te vois pleurer avec tellement de force que.. Ca me fait tellement mal pour toi et c'est justement ce que j'ai trouvé le plus étrange. Surement parce que c'est tout nouveau pour moi, ce genre de lien. Si rapide d'ailleurs, si fort.... Je sais pas vraiment comment exprimer ça... C'est...Oui, vraiment fort...Je savais pas ça possible, d'aimer quelqu'un aussi fort, Sateen...

Ces paroles m’avaient touché au plus profond, c’était tellement intense et tellement ce que je ressentais, une larme coulait le long de ma joue tandis qu’un immense sourire s’emparait de mon visage… Contradictoire ? Non pas du tout car c’était une larme de joie, une larme d’amour… que je lui témoignais sans tarder. Je me jetais complètement à son cou pour la serrer dans mes bras. J’y avais certainement mis un peu trop de force étant donné que l’on tomba à la renverse, on avait quitté le lit pour le sol et il m’échappa un « outch » avant de me mettre à rire de ma maladresse momentanée. Nous avions rit pendant un moment et ensuite je retournais dans la séquence émotion en lui répondant :

-Je comprends tout à fait ambre, tu comptes énormément pour moi ! Malgré le peu de temps qui nous a rapprochés, mais c’est ce qui rend notre amitié unique, car elle forte, simple et sincère. J’ai une facilité troublante à pouvoir tout te dire, la preuve je suis là aujourd’hui et je ne veux pas que tu souffres pour moi, je veux que tu ailles bien et que tu me fasses partager ton bonheur, je suis venue te voir car je veux affronter ça avec toi, car je te sens plus proche de moi que n’importe quelle autre personne !

Je la serrais à nouveau dans mes bras avant de lui faire un petit sourire, certes ça m’avait soulagé de lui parler, mais il ne fallait pas non plus s’attendre à ce que je fasse de large sourire scintillant déjà, c’était trop dur, trop tôt pour redevenir celle que j’étais. Il me fallait du temps, et ambre à mes côtés.
(c)lili

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Ps: tu ferme notre rp avec ta réponse
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J'observai avec surprise la larme qui coulait sur la joue de mon amie avant qu'un sourire ne vienne égayer son visage aux traits doux. J'avais aussi envie de laisser fuir quelques larmes mais toutes celles qui nous avions libérer suffisaient amplement.

-Noon, arrête de pleurer maintenant, sinon je vais m'y remettre, dis-je en me frottant les yeux.

Elle ne me laissa pas terminer ma phrase et profita de l'occasion pour me sauter dans les bras à ma plus grande surprise. La force qu'elle y avait mis que fit écarquilla les yeux car très vite nous tombâmes à la renverse et nous écrasions sur le sol. Je m'éclatai de rire, elle aussi. Ce moment là se fut bien plus agréable que tout les pleurs de tout à l'heure, pourtant, je ne savais que la douleur qui brisait son grand coeur ne s'effacerait pas comme ça... Mais je voulus profiter du moment et ça faisait du bien de rire. Saviez vous que pour la santé mentale, il était bon de rire aux éclats plusieurs fois par jour ? Moi, j'en suis informé depuis toute petite, c'est mes parents qui tenaient à ce que mon frère et moi rions comme des petits fous. Et ça marchait, c'était ça la plus grande folie...

Je la serrai fort dans mes bras à mon tour, si heureuse qu'elle soit là. Je n'avais plus envie qu'elle parte et son futur départ allait lui aussi me briser le coeur et casser mon morale. Tout ce que j'avais dit était vrai: en un rien de temps, elle était devenue tout.

-Je comprends tout à fait ambre, tu comptes énormément pour moi ! Malgré le peu de temps qui nous a rapprochés, mais c’est ce qui rend notre amitié unique, car elle forte, simple et sincère. J’ai une facilité troublante à pouvoir tout te dire, la preuve je suis là aujourd’hui et je ne veux pas que tu souffres pour moi, je veux que tu ailles bien et que tu me fasses partager ton bonheur, je suis venue te voir car je veux affronter ça avec toi, car je te sens plus proche de moi que n’importe quelle autre personne !

Comment ne pas souffrir pour elle ? Ce qu'elle me demandait là était tout bonnement impossible, par contre je me devais de sourire et de faire comme si tout allait bien pour lui remonter le morale. J'étais heureuse de savoir qu'elle comprenait mes sentiments et qu'elle aussi les ressentait ! C'était tellement puissant tout d'un coup. Whoah j'avais envie de dire.

-Oh que oui je vais partager mon bonheur, je vais te donner tout ce que j'ai pour que ça ailler mieux Sateen. Et j'veux pas qu'tu partes, tu peux rester tant que tu veux et pourquoi pas... Te faire une nouvelle vie ici, avec nous... Lui dis-je en pensant à tous les étudiants d'Harvard. Ce serait tellement mieux...

Je savais maintenant ce qui allait m'importer à présent : je voulais qu'elle reste et qu'elle recommence tout. Toujours allongées sur le sol, je caressai ses cheveux d'un blond magnifique et nous restâmes là, longtemps parce que le temps m'importait peu à présent, tant que Sateen était là....



THE END... :highfive:






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