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Ambre & Sateen
Voilà, je lui avais tout dit, et c’était vraiment horrible, j’étais là recroquevillé sur son lit, plié en deux par la souffrance, je pleurais encore, encore et encore, un torrent cristallin ne cessait pas de dévaler mes joues, chaque perle ruisselait sur mes joues comme la pluie s’abat sur les fenêtres. J’avais du mal à respirer, j’avais le ventre noué comme jamais encore il n’avait été, une boule s’était glissée dans ma gorge et je sentais que je n’allais pas arriver à l’enlever. La souffrance e la douleur avait pris possession de chaque parcelle de mon corps, comme si c’était inévitable, comme si je devais souffrir et que rien ne pouvait changer cela.
J’étais petit à petit entrain de sombrer vers une lumière bien noire, à tel point que je n’entendis même pas le juron de ma meilleure amie. Mais elle était là, je sentis le matelas bouger légèrement lorsqu’elle s’allongea à mes côtés, je ne la voyais pas, j’avais le regard brouillé par les larmes, mais elle était là et puis je m’accrochais à sa voie, qui m’indiquait sa présence à mes côtés :
-Oh chérie, tu dois savoir à quel point je suis désolée. ..Je…Je ne sais pas quoi dire tellement ça m’attriste de te voir dans cet état. C’est tout bonnement horrible ce qu’il s’est passé, ça je comprends et tu as vraiment bien fait de venir me voir. Parce que maintenant… Tu es là avec moi et je suis là pour toi et on va dépasser ça ensemble. Et ça ira mieux, parce que ça va toujours mieux et qu’un jour, après avoir pris du recul, tu pourras voir ça comme une expérience de la vie qui t’aura surement apprit à grandir… Je…
Je ne répondis rien, je pleurais encore et étais incapable de sortir un mot ou même un son, mais je savais qu’elle était là, et qu’elle serait là pour moi, pour m’aider à franchir cette épreuve, c’est pour ça que j’étais venu la voir elle.
-Je t’aime à la folie ma Sateen et je ne te laisserai pas, compte sur moi.
On est resté là longtemps, sa présence m’apaiser, savoir qu’elle était là m’apaisait, j’avais envie de lui répondre, mais je souffrais encore trop pour cela…une minute, dix, vingt, trente ou peut-être même une heure passa sans que ma bouche ne s’ouvrît. J’avais perdu la notion du temps, je voulais juste que cette douleur passe, mais ce ne semblait pas être ce que mon esprit voulait… les battements de mon cœur s’apaisait lentement, les larmes suivirent le tempo et lorsque mon souffle devient plus doux je posai ma main sur celle de ma meilleure amie et murmurai d’une voix douce et tremblante :
-Merci !!
Encore quelques minutes séparèrent mes paroles et je finis par ajouter en détendant chacun de mes muscles pour pouvoir adopter une position plus détendue :
-Merci d’être là, de m’apporter cette amitié qui m’est si chère et que je te retournerait à chaque instant ! C’était la première fois que je racontais tout ça a quelqu’un et a voix haute ou presque haute… quand je pense au temps que j’ai mis pour te le dire, je n’ose même pas imaginer le temps qu’il me faudra pour lui annoncer si jamais un jour je le revoyais…
Je ne pouvais plus prononcer son prénom, et je n’aurais jamais dû prononcer ces paroles, je n’allais jamais le revoir, c’était si peu probable… c’était m’apporter de faux espoir !
Voilà, je lui avais tout dit, et c’était vraiment horrible, j’étais là recroquevillé sur son lit, plié en deux par la souffrance, je pleurais encore, encore et encore, un torrent cristallin ne cessait pas de dévaler mes joues, chaque perle ruisselait sur mes joues comme la pluie s’abat sur les fenêtres. J’avais du mal à respirer, j’avais le ventre noué comme jamais encore il n’avait été, une boule s’était glissée dans ma gorge et je sentais que je n’allais pas arriver à l’enlever. La souffrance e la douleur avait pris possession de chaque parcelle de mon corps, comme si c’était inévitable, comme si je devais souffrir et que rien ne pouvait changer cela.
J’étais petit à petit entrain de sombrer vers une lumière bien noire, à tel point que je n’entendis même pas le juron de ma meilleure amie. Mais elle était là, je sentis le matelas bouger légèrement lorsqu’elle s’allongea à mes côtés, je ne la voyais pas, j’avais le regard brouillé par les larmes, mais elle était là et puis je m’accrochais à sa voie, qui m’indiquait sa présence à mes côtés :
-Oh chérie, tu dois savoir à quel point je suis désolée. ..Je…Je ne sais pas quoi dire tellement ça m’attriste de te voir dans cet état. C’est tout bonnement horrible ce qu’il s’est passé, ça je comprends et tu as vraiment bien fait de venir me voir. Parce que maintenant… Tu es là avec moi et je suis là pour toi et on va dépasser ça ensemble. Et ça ira mieux, parce que ça va toujours mieux et qu’un jour, après avoir pris du recul, tu pourras voir ça comme une expérience de la vie qui t’aura surement apprit à grandir… Je…
Je ne répondis rien, je pleurais encore et étais incapable de sortir un mot ou même un son, mais je savais qu’elle était là, et qu’elle serait là pour moi, pour m’aider à franchir cette épreuve, c’est pour ça que j’étais venu la voir elle.
-Je t’aime à la folie ma Sateen et je ne te laisserai pas, compte sur moi.
On est resté là longtemps, sa présence m’apaiser, savoir qu’elle était là m’apaisait, j’avais envie de lui répondre, mais je souffrais encore trop pour cela…une minute, dix, vingt, trente ou peut-être même une heure passa sans que ma bouche ne s’ouvrît. J’avais perdu la notion du temps, je voulais juste que cette douleur passe, mais ce ne semblait pas être ce que mon esprit voulait… les battements de mon cœur s’apaisait lentement, les larmes suivirent le tempo et lorsque mon souffle devient plus doux je posai ma main sur celle de ma meilleure amie et murmurai d’une voix douce et tremblante :
-Merci !!
Encore quelques minutes séparèrent mes paroles et je finis par ajouter en détendant chacun de mes muscles pour pouvoir adopter une position plus détendue :
-Merci d’être là, de m’apporter cette amitié qui m’est si chère et que je te retournerait à chaque instant ! C’était la première fois que je racontais tout ça a quelqu’un et a voix haute ou presque haute… quand je pense au temps que j’ai mis pour te le dire, je n’ose même pas imaginer le temps qu’il me faudra pour lui annoncer si jamais un jour je le revoyais…
Je ne pouvais plus prononcer son prénom, et je n’aurais jamais dû prononcer ces paroles, je n’allais jamais le revoir, c’était si peu probable… c’était m’apporter de faux espoir !
(c)lili
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