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Ambre & Sateen



On ne peut pas dire que j’étais aux meilleures de ma forme, ce qu’on pouvait dire au contraire c’était que j’étais au plus bas, je venais de sortir du centre après ma crise de bipolarité. Je venais de vivre certainement le pire moment de ma vie.

J’avais en moi depuis quelque temps un petit être vivant, ce fut d’ailleurs la cause de ma crise de bipolarité, quelle surprise ce fut lorsque les médecins mon annoncé ça. Ils m’ont laissé digérer la nouvelle pendant un jour, juste assez de temps pour diriger des plans sur la commette, le bonheur s'était emparé de moi. Moi qui chéries tellement les enfants, c’était juste un rêve éveiller, en plus ça ne pouvait être que valentin et je m’imaginais très bien avoir un enfant avec lui, je savais que lui de son côté adorait tout autant les enfants que moi. Ce n’était certes pas un sujet que nous avions abordé, nous sommes jeunes c’est normal.

Je suis passé d’un monde rose et merveilleux a une noirceur sans pareille, les deux sentiments étant inévitablement décuplés par ma maladie. Tout avait basculé au moment où le médecin est entrée dans ma chambre et qu’il m’a vu pétillante de bonheur, il m’a alors demandé pourquoi et a l’instant où je lui ai expliqué son visage s'est figé, ce visage qui annonce la mauvaise nouvelle. Tout d’abord la peur s'est emparée de mon être, puis lorsqu’il m’annonça que je ne pouvais garder cet enfant, c’est toute mon âme qui sombra dans la tristesse… il y a avait donc d’abord l’avortement qui était l’épreuve la plus pénible, mais ensuite le fait de retourner à Miami et de me rendre compte que l’homme que j’aime n’y étais plus…

Là ce fut le cou fatal, mon esprit lâcha, mon cœur également et le liquide cristallin commencèrent à couler sur mes joues telles une cascade, je me suis mise à renverser ma chambre dans un peu tous les sens a la recherche de mon portable mais ma vue était tellement troublée par les larmes que cela rendait la tâche difficile.
Je finis par mettre la main dessus et composa le numéro d’ambre sans réfléchir plus d’une seconde, lorsqu’elle décrocha c’est toujours en pleurs qu’elle me découvrait. Je prononçai alors péniblement :

-Ambre, j’ai besoin de toi… je…je les ai perdu …… je me sens vide.

Je n’arrivais pas à parler bien plus par téléphone, c’était trop dur, et j’avais besoin de ma meilleure amie. Nous avions parlé un peu, enfin c’est surtout elle qui avait parlé, c’est une des choses que nous partagions, notre empathie pour autrui qui était plus élevée encore pour chacune d’entre nous. C’est suite à cette conversation que je me retrouvais dès le lendemain à Cambridge. J’étais complètement perdu ici, rien à voir avec Miami.

À ce moment il n’était pas prévu que je reste bien longtemps, juste le temps que tous ces sentiments passent, que ma meilleure amie m’apporte le soutient dont j’avais besoin et ensuite je ne savais pas encore ce que je ferais… mais place au présent, je me tenais là derrière sa porte de chambre dans le bâtiment de sa maison : Quincy house. Je frappais fébrilement mon poignet contre la porte et attendis qu’elle vienne me parler, j’avais les yeux rougis à force de pleurer, j’avais réussi à arrêter de pleurer un instant, me permettant de traverser son campus sans que personne ne me remarque. Mais à l’instant où j’étais rentré dans sa chambre et qu’elle avait fermé la porte je craquai de nouveau, je fondais en larmes, je m’étais approché d’elle et elle m’avait alors pris dans ses bras… il fallait que je lui parle de tous mais c’était tellement dur, elle ne savait pas pour l’enfant, elle ne savait pas non plus pour l’avortement et elle n’était pas non plus au courant pour Valentin… Mais la seule chose que je réussis à prononcer entre deux sanglots fut :

-Ambre… je n'en peux plus…
(c)lili
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Moi aussi je n’allais pas très bien ces jours-ci. La seule cause de l’anxiété qui me rongeait était l’appel de Sateen. Elle m’en avait dit tellement peu ce jour là, et j’avais tenté de la rassurer malgré mon manque d’information. Je ne savais rien de ce qu’il c’était passé à Miami, mais elle m’avait appelé en pleurant et ça m’avait suffit pour que je stress comme une malade. A cet instant, assise en tailleur sur mon lit, je l’attendais espérant qu’elle ne mette pas trop de temps pour arriver.


Cette fille là, je l’avais rencontré à Miami pendant mes vacances auxquelles j’avais trouvé bon de découvrir un peu le pays avant mon aménagement à Harvard. Rapidement, j’avais trouvé un petit boulot dans lequel j’avais travaillé comme une folle pour combler ma passion : le journalisme. C’était fou de la retrouver à cette association, de l’interviewer et de se rendre compte que toutes les deux on se ressemblait tant. J’avais tout fait pour la revoir, j’avais tellement hâte d’ailleurs qu’elle arrive à Harvard, avec moi comme je lui avais conseillée. Si c’était un conseil pour qu’elle commence une nouvelle partie de sa vie, l’avoir entraîné aussi ne reflétait que l'excitation de nous retrouver dans la même école, ensemble oui.


Malgré tous nos points communs, elle restait toujours un peu mystérieuse à mes yeux. C’est
vrai, nous ne nous connaissions pas vraiment, mais on s’était aimé si vite, si fort que j’avais sentit que je ne pourrais plus me passer d’elle après ces merveilleuses vacances. Comment une personne aussi lointaine pouvait-elle entrer dans votre vie comme cela et en un instant devenir votre moitié ? Ca avait été si rapide et je n’en revenais toujours pas.

Enfin. Aujourd’hui, elle allait mal et j’allais mal avec elle, même sans connaître les raisons. Ce matin, j’avais tenté de m’occuper avec tout ce que je pouvais. J’avais essayé d’étudier et avais abandonné en même pas dix minutes, j’avais écris dans mon journal, quelques articles même un début d’histoire sur une jeune fille qui s’inquiétait pour sa meilleure amie (c’est pour vous dire) et le pire, c’est que même la guitare n’a pas réussi à me détendre ! Hallucinant, n’est-ce pas ? Moi qui en suis folle….


Ses paroles raisonnaient dans ma tête à chaque fois que son nom me venait en tête, c'est-à-dire, quasiment tout le temps. « Sateen, sateen, sateen, sa… » Vous voyez ? Et quand elle m’avait expliqué en pleurant qu’elle se sentait vide, c’est comme si le vide m’avait été transmit par le combiné du téléphone. Le plus fou dans tout ça, c’est que je n’avais jamais ressentit ça pour quelqu’un en dehors de ma famille, je ne m’étais jamais sentie aussi proche…


Maintenant allongée sur mon lit, je fus sortie de mes pensées aussi triste qu’inquiétante par un bruit sourd dans la porte. Je me levais en un saut puis m’immobilisa un instant avant d’aller ouvrir. Lorsque Sateen se dévoila derrière la porte, je soupirai de soulagement et lui sautai dans les bras.


-Mon Dieu, Sateen…


Elle pleurait ce qui me tordit le ventre. Je ne voulais pas pleurer à mon tour, j’étais celle qui devait être forte cette fois.


-Ambre… je n'en peux plus…


Je l’enlaçai encore plus fort avant de défaire nos liens et de plonger mes yeux bruns dans les siens.


-Mais, ça va aller… Quoi qu’il est put se passer, tu es avec moi maintenant Sateen.


Je pris ses quelques affaires, parce qu’au début, non, elle ne devait pas rester pour l’année et la fit s’assoir sur le lit. Rangeant ses sacs dans un coin de la pièce, je m’assis à ses côtés en me tournant vers elle. Je posai une main sur son épaule réellement touchée de la voir dans cette état.


-Hey… Chuchotai-je en lui essuyant une larme.Tu n’es pas obligée de me raconter si tu ne veux pas en parler, je comprendrais tu sais. L’important c’est que je t’aide à aller mieux…

Ensuite je l’enlaçais ne supportant vraiment pas de la voir pleurer.


-Et ça va aller mieux, tu verras.






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Ambre & Sateen



Lorsque j’avais franchi la porte Ambre avait émie un soupir de soulagement, avant de se jeter dans me bras… même si au final dans le cas présent c’était plutôt l’inverse, c’était elle qui avait ses bras tout autour de moi, pour que je sente sa présence réconfortante.
Je lui annonçai alors que je n’en pouvais plus de tout ça tandis que mes larmes ne cessaient pas de couler à flots sur mes joues. Ma meilleure amie m’avait alors dit des paroles réconfortantes :

-Mais, ça va aller… Quoi qu’il est put se passer, tu es avec moi maintenant Sateen.

Ça me faisait du bien d’entendre ça, mais ce qu’elle ne savait pas c’est que même ça présence allait être bien faible à côté de ceux que j’avais perdus. Ambre prit alors mes affaires et me fit assoir sur son lit, chose que je fis sans contester, je n’avais pas grand-chose d’autre a faire de toute façon je ne faisais que pleurer depuis quelques jours alors assis ou debout ça ne changeait absolument rien. Elle rangea mes bagages et vint s’assoir à mes côtés, elle avait alors posé sa main sur mon épaule et ce simple contact me semblait réconfortant. Mon regard complètement flouté par les larmes plongea dans le sien, et j’eut même du mal à la reconnaître, mais je savais que c’était elle.
Elle me lança son petit « hey », qu’elle me sortait à chaque fois que ça n’allait pas, bien que ça ne fasse pas énormément de temps qu’on se connaisse, c’était tout simplement naturel ce genre de chose. Et de ce fait ce simple mot déclenchait en moi une sensation de réconfort accompagné d’un très léger sourire, qui aujourd’hui ressemblait plus à une moue qu’un sourire mais bon, elle poursuivit après avoir essuyé quelques larmes sur mon visage:

-Tu n’es pas obligée de me raconter si tu ne veux pas en parler, je comprendrais tu sais. L’important c’est que je t’aide à aller mieux…

C’est pas du tout que je ne voulais pas en parler, oh non loin de là, j’avais besoin de lui en parler, on ne peut pas cacher à sa meilleure amie qu’on a été enceinte, c’est impossible. Mais au-delà de ma volonté il y avait cette incapacité, qui déclenchait à chaque fois une cascade de larmes, une sensation de douleur au ventre, ça allait être dure et long à dire, mais il fallait que je lui dise. Elle me prit de nouveau dans ces bras et mes larmes s’apaisèrent alors… puis Ambre ajouta :

-Et ça va aller mieux, tu verras.
-Hum, hum, je sais… mais j’ai du mal à l’envisager là… avais-je marmonnée.
Je me serrais encore plus fort dans ses bras pour apaiser encore un peu mes pleurs et arriver à parler. Après quelques instants je finis par dire :

-Merci d’être là ma chérie… j’espère que tu as une boîte de mouchoirs car sinon on va finir dans une piscine avant que j’ai fini de t’expliquer, il faut que je te le dise, je n’arriverais pas à avancer sinon, j’en suis sûre

J’essuyais les larmes sur mon visage du revers de la main et m’allongeai sur son lit, fermant alors les yeux un instant. Elle avait fini par s’allonger en face de moi et d’une voix faible je lui annonçai :

-Ca va être dure a dire pour moi… ça risque de prendre du temps à t’expliquer ambre… je …

Rien que de savoir que j’allais lui expliquer me donnait encore envie de pleurer, et me faisait pleurer. Ça allait être encore plus difficile que ce que je ne le pensais en fait… j’allais certainement avoir besoin de plus qu’une boîte de mouchoirs, mais également d’une tonne de sucrerie pour compenser la tristesse qui envahissait tout mon être.
(c)lili
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-Merci d’être là ma chérie… j’espère que tu as une boîte de mouchoirs car sinon on va finir dans une piscine avant que j’ai fini de t’expliquer, il faut que je te le dise, je n’arriverais pas à avancer sinon, j’en suis sûre. Ca va être dure a dire pour moi… ça risque de prendre du temps à t’expliquer ambre… je …


J’esquissai un grand sourire à l’appelle des mouchoirs et tournai les yeux d’un air étourdi.


-C’est vrai ! Quelle amie je suis… riais-je espérant que cela la détende un petit peu.


Je me levai et ouvrai un des nombreux tiroirs de mon bureau. S’il y a bien une chose que j’adorais à Harvard, c’était l’aménagement des chambres. La mienne me convenait parfaitement, les couleurs taupes qu’occupaient l’endroit m’apaisaient et j’aimais ça. Je sortis du tiroir une boite de mouchoir que j’avais gardé après avoir attrapé un petit rhum. Après tout, avec ces boites en carton, on pouvait faire tant de choses.


-Voilà, tu peux évidemment vider le paquet, j’irais en racheter si t’en as besoin. Ca te videra un bon coup, et puis tu as surement raison en faite, tout m’expliquer ça te libérera surement. T’auras plus grand-chose sur le cœur et…


Ca y est, je partais dans un interminable monologue, ce n’est pas moi qui devait parler mais elle et Sateen savait très bien ce qui était bon pour elle et ce dont elle avait besoin pour aller mieux.


-Enfin bref, me repris-je. Je t’écoute, et peu importe que ce soit long, j’ai tout mon temps pour toi.


C’était vrai. J’étais tellement heureuse qu’elle soit là malgré que les causes de cette arrivée fussent surement désastreuses. Enfin, elle avait besoin de moi et je me demandais toujours de qui elle avait parlé au téléphone. Qui avait-elle bien put perdre ? Cette question me rongeait et je stressais à l’idée qu’elle ne tombe dans une dépression certaine si ces personnes ait été vraiment proches. Mais je ne connaissais pas bien Sateen, je ne savais pas si elle était du genre à tout abandonner à cause d’un horrible incident ou si au contraire, elle allait de l’avant, le plus rapidement possible. Non, je n’avais pas assez vécu de chose avec cette jeune fille pour connaître ce genre de détails. Des détails qui aujourd’hui, m’auraient été bien utiles pour savoir comment je devais m’y prendre pour la réconforter. J’espérai en tout cas ne pas m’y prendre comme un pied car malgré les querelles amoureuses de mes anciennes amies, il n’y avait jamais eu de drames dans ma vie. Pratiquement jamais non.


Il y avait aussi un point, dans sa dernière phrase qui m’avait effrayé. « Ca va être dur à dire pour moi… ». Qu’avait-il bien put se passer pour qu’elle soit aussi déboussolée bon sang ? Cette histoire était peut-être encore plus dramatique que je ne l’aurais crus… Des idées farfelues m’étaient ensuite venues à l’esprit… Est-ce qu’elle s’était faite…. Oh mon Dieu ! Je n’arrivais pas à croire que je puisse penser cela ! Mais, était-ce aussi grave que cela me passe par la tête ? Après tout, il avait put lui arriver un million de chose, mais si celle-ci m’était venue à l’esprit c’est parce que, si un jour je me serais faite abusée, j’aurais surement encore bien plus de difficultés à le dire qu’elle.


Enfin bref, ce qui était sur c’est que je ne saurais jamais ce qui avait put se passer, tant qu’elle ne me raconterait pas… Et voilà, maintenant je stressais trois fois plus. Je m’étais rassise face à elle, fronçant les sourcils, j’avalai bruyamment et tentai d’arrêter mon pied qui ne cessait de sautiller sur le sol d’une façon énervante. Je me mordis les lèvres plusieurs fois, inondée d’une impatiente soudaine…


-Je t’attends, mais ne me fais pas patienter trop longtemps… Sateen, tu commences à me faire flipper là…


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Ambre & Sateen



Suite à mon appel de mouchoir, ambre avait regardé un peu dans sa chambre, comme si elle cherchait ou est-ce qu’elle pouvait bien en avoir, et je la comprenais d’ailleurs, c’était pareil chez moi, puis elle finit par dire une petite phrase tout en riant, c’était gentil de ça part, car je savais qu’elle faisait ça pour me détendre. Malheureusement pour elle j’étais arrivé à un état tellement bas, que sa tentative n’allait pas fonctionner.

Elle s’était alors levé pour se diriger vers son bureau et attraper une boîte de mouchoirs qu’elle me tandis par la suite, je commençais alors à me saisir de trois mouchoirs et déposai la boîte a côté de moi, histoire qu’ils soient toujours à proximité. C’est alors qu'ambre commença à dire :

-Voilà, tu peux évidemment vider le paquet, j’irais en racheter si t’en as besoin. Ca te videra un bon coup, et puis tu as surement raison en faite, tout m’expliquer ça te libérera surement. T’auras plus grand-chose sur le cœur et…

Elle s’était interrompue sans que je ne comprenne pourquoi et cela eut pour effet de déclencher une grimace d’étonnement sur mon visage, puis elle avait repris :

-Enfin bref, je t’écoute, et peu importe que ce soit long, j’ai tout mon temps pour toi.

Un certain silence s’installa tandis que j’essayais désespérément de parler, j’essayais de lui expliquer, mais rien qu'à l’idée de le faire... une nouvelle vague de larmes se déclenchait m’empêchant de raconter quelque chose d’audible. À chaque fois c’était pareil, une onomatopée, une vague de larmes. J’avais dû passer tous les pronoms personnels :

-Je…*pleurs*…enfin il….*pleurs*…..Nous…*pleurs*

Je savais que plus j’attendais, et plus ce serait dur, mais c’était vraiment plus fort que moi, je sentais cette souffrance m’habiter et je n’arrivais pas à la pousser hors de mon corps, hors de mon esprit… et puis Ambre sembla commencer à s’impatienter ou plutôt devrais-je dire à s’inquiéter, elle tapait son pied au sol, elle se mordait la lèvre puis elle finit par avouer son inquiétude ;

-Je t’attends, mais ne me fais pas patienter trop longtemps… Sateen, tu commences à me faire flipper là…

Il fallait absolument que je trouve une solution pour lui parler, c’est alors que je pensais :

-Bon ambre je n’arrive pas à te raconter la fin sans pleurer, alors je vais commencer par le début, tu as tellement de choses à savoir pour bien comprendre. Depuis toutes petites je suis atteinte d’une maladie plus ou moins grave tout dépend du sens dans lequel on le prend : je ne sais pas si tu as déjà entendu parler de trouble bipolaire ! Ça arrive par crise, ça peut nous mettre dans des états d’euphorie, comme dans une horrible dépression, c’est une maladie qui se soigne, je suis actuellement et depuis mes six ans sous traitements. Le problème est que quand je suis dans une de ces deux phases, je ne suis plus vraiment moi et je peux faire des choses horribles. Il ne faut pas que tu aies peur, je sais prévenir ces crises et réagir assez vite pour ne faire plus aucun mal n'a personne désormais, mais a l’époque j’ai tué l’être qui comptait le plus au monde pour moi : ma petite sœur. Depuis ce jour je me suis toujours considéré comme un monstre, mais j’ai fait une promesse : je profiterais de la vie quoi qu’il advienne et serais toujours heureuse… Crois-moi c’est une des promesses les plus difficiles à tenir…

J’arrêtais un instant de parler après ce monologue, et surtout car c’était dur, j’avais de plus en plus de faciliter à en parler désormais mais c’était toujours douloureux d’avouer qu’on a tué sa petite sœur alors que c’est la personne que l’ont chérie le plus au monde, c’est juste… je pleurais encore un cou, mais attendais un peu, car ambre devait déjà digérer ça, pour elle sait ce qui allait être le plus dure à encaisser, moi j’ai dû déjà m’habituer à ça, mais le reste ça non…

J’étais inquiète de la réaction que ma meilleure amie pouvait avoir face à ça, à ma maladie… si à l’instant elle m’abandonnait, je ne sais pas ce que je ferais, mais quelques choses au fond de moi me disaient qu’elle n’allait pas le faire. Certes on ne se connaissait pas depuis bien longtemps, mais il y avait comme un lien invisible entre nous, quelques choses qui nous liaient, mais ce n’était pas vraiment explicable, j’avais juste ce sentiment.

Il se passa un long moment mais avant de continuer j’utilisais les mouchoirs que j’avais dans la main et demandai à ambre :

-Je peux avoir de l’eau s’il te plait ?

Je n’arrêtais pas de pleurer et en plus avec tout ce que j’avais à lui dire, je commençais sérieusement à avoir soif, en plus avec ce que je venais de lui avouer elle avait certainement elle aussi besoin de boire quelque chose.

(c)lili
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C’est vrai que commencer par le début, c’était plus simple et plus compréhensible. Je fronçai légèrement les sourcils, prête à l’écouter. Elle mit du temps à m’expliquer, et je l’attendais brisée par ses pleurs. Tout cela devenait insupportable, je détestais la voir dans cet état. Mais cette fois, je ne dis rien, me contentant de poser une main sur la sienne pendant quelques secondes.


-Bon ambre je n’arrive pas à te raconter la fin sans pleurer, alors je vais commencer par le début, tu as tellement de choses à savoir pour bien comprendre. Depuis toutes petites je suis atteinte d’une maladie plus ou moins grave tout dépend du sens dans lequel on le prend : je ne sais pas si tu as déjà entendu parler de trouble bipolaire !


Je penchais la tête sur le côté attendant qu’elle m’éclaire. Je n’avais jamais entendu parler de cette maladie, alors…


- Ça arrive par crise, ça peut nous mettre dans des états d’euphorie, comme dans une horrible dépression, c’est une maladie qui se soigne, je suis actuellement et depuis mes six ans sous traitements. Le problème est que quand je suis dans une de ces deux phases, je ne suis plus vraiment moi et je peux faire des choses horribles.

J’hochai la tête lentement.

- Il ne faut pas que tu aies peur, je sais prévenir ces crises et réagir assez vite pour ne faire plus aucun mal n'a personne désormais, mais a l’époque j’ai tué l’être qui comptait le plus au monde pour moi : ma petite sœur. Depuis ce jour je me suis toujours considéré comme un monstre, mais j’ai fait une promesse : je profiterais de la vie quoi qu’il advienne et serais toujours heureuse… Crois-moi c’est une des promesses les plus difficiles à tenir…

Je ne dis rien pendant un instant. Il faut dire que je ne savais absolument pas comment répondre à ça. Je restai là, perplexe en me pinçant les lèvres. Quelque chose venait de m’oppresser la poitrine et j’avais soudainement du mal à respirer. Je pris une grande inspiration sans grand succès car un mal de ventre, vous savez ce genre de boule de stress qui occupe tout l’abdominal…

-Oh mon Dieu, Sateen…

J’avais les larmes aux yeux et cela me fit essuyer d’un geste un peu brusque la perle qui commençait à couler sur ma joue. Je ne pleurais que très rarement, ça faisait bizarre de sentir les larmes glisser sur mes lèvres...D’abord, je m’inquiétais. Elle-même venait de me dire qu’elle pouvait tomber dans une grave dépression et j’avoue que c’était ce que je redoutais le plus. Ça m’avait toujours fait peur, les dépressions. Et puis, sa petite sœur merde !

-Mon Dieu, répétais-je.

J’allais surement lui faire peur moi aussi. Mais je ne voulais pas lui faire croire que je la rejetterai pour une partie de sa vie passé. Je ne le ferai jamais.

-Ça a dû être horrible pour toi…

J’essuyai de nouveau une larme et apportai ma main sur mes lèvres.

-Je suis tellement désolée Sateen, je n’aurais jamais pu imaginer ça…

Je respirai un bon coup tentant de me libérer de cette boule si étouffante car ce n’était pas fini… Non, ce n’était que le début.

-Continus.


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Ambre & Sateen




J’attendais assise à ses côtés, j’avais mal au cœur, mal partout de tout ce qui se passait dernièrement mon avortement et tout… et pourtant là à l’instant ce que je redoutais le plus c’était la réaction de ma meilleure amie… le silence qui régnait dans la pièce me semblait alors long et pesant et cela ne fit qu’intensifier les paroles qu’elle prononça par la suite :

-Oh mon Dieu, Sateen…

Pourquoi de tel mot ? Me trouvait-elle horrible ? Ne voulait-elle plus le parler pour ce que j’avais fait, ambre commençait à me faire peur, sa réaction me surprenait. Elle commençait à avoir les larmes aux yeux, je craignais qu’elle ait désormais peur de moi, peur que je lui fasse du mal et voilà que désormais elle pleurait, je posais ma main sur ma sienne, mais voilà qu’elle recommençait à redire mon Dieu. Allais-je la perdre pour lui avoir annoncé la vérité ! Je ne sais vraiment pas ce que je ferais si je la perdais là …maintenant alors que j’avais le plus besoin d’elle.
Et puis mes craintes s’apaisèrent quand elle exprima enfin le fait de sa pensée :

-Ça a dû être horrible pour toi… Je suis tellement désolée Sateen, je n’aurais jamais pu imaginer ça…

Elle n’avait pas peur de moi, mais mal pour moi, personne ne peut imaginer une telle chose, cette maladie n’est pas des plus connus, et les effets sont variables en fonction des personnes, malheureusement c’est sur moi qu’est tombé la mort de ma petite sœur.
Elle finit alors par me dire de continuer… c’est là que ça allait être plus dure, je n’avais jamais raconté tout ça, contrairement à ma maladie, j’avais déjà dû en parler au moins à 5 personnes, là c’était tout frais, tellement douloureux, il fallait que je respire et que je trouve comment le dire :

-J’ai …j’ai refais une crise dernièrement…

Je me remis à pleurer à torrent mais n’arrêtai pas de parler, mon souffle allaitait, mes paroles également. Les larmes cristallines dévalaient mon visage tout comme les mots sortaient de ma bouche, les larmes étaient semblables, les mots je ne cessais pas de les répéter…

-j’ai...j’ai...j’ai tout …tout quitté… je n’avais pas le choix… tu te rappelles je t’avais parlé de Valentin… je ne suis rien sans lui… et je l’ai perdu, j’ai encore perdu quelqu’un a cause de ma maladie… je l’ai faits souffrir… je suis un monstre ambre… je ne supporte pas l’idée de l’avoir faits souffrir…

Je n’arrivais plus à parler, l’angoisse, la peur et la tristesse c’était à nouveau emparé de moi… et les pleurs rendaient la conversation difficile, j’essayais de me calmer, mais un long moment se passa avant que d’autres mots puissent sortir de ma bouche :

-Ambre… il y a toujours un facteur a mes crises… et Valentin ignore complètement pourquoi ça c’est déclenché… quand je suis revenue pour lui dire… il avait disparu, il avait quitté Miami

Je m’étais de nouveau mise à pleurer, elle ne savait pas encore tout, mais j’avais tout perdu, mon amour, mon enfant, moi qui pensais que rien ne pourrait nous séparer, voilà que c’était la plus merveilleuse des choses qui pouvait nous arriver qui c’était transformé en notre cauchemar

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-J’ai …j’ai refais une crise dernièrement…


Mes larmes avaient cessé de couler car elles savaient elles aussi que je devais rester forte, pour moi, pour Sateen, pour nous deux. Je respirai un bon coup pour éviter de sangloter comme à chaque fois qu’on ne pouvait s’empêcher de pleurer et plongeai dans les yeux bruns de ma meilleure amie. Je repensais souvent à la folie des évènements concernant la jeune fille et moi. En dix-huit ans de vie en France, je n’avais jamais été autant proche d’une personne que maintenant, après quelques mois de connaissances. Incroyable nan ?


Mais ça ne m’étonnait pas si bien que ça car au fond, j’avais toujours crus à l’idée que n’importe où dans le monde, chacun avait sa moitié, Sateen était surement la mienne.


-Tu as refais une crise… répètais-je, le ton grave.


Je voulais savoir ce qu’il s’était passé, c’était devenu tellement important maintenant de connaître l’histoire que si elle me demandait d’attendre, je crois que je ne supporterai pas.
Mon amie se remit à pleurer et je me mordis la lèvre une nouvelle fois pour me retenir. Combien de fois allais-je me le répéter ? Je. Ne. Supportais. Pas.


-j’ai...j’ai...j’ai tout …tout quitté… je n’avais pas le choix… tu te rappelles je t’avais parlé de Valentin… je ne suis rien sans lui… et je l’ai perdu, j’ai encore perdu quelqu’un à cause de ma maladie… je l’ai faits souffrir… je suis un monstre ambre… je ne supporte pas l’idée de l’avoir faits souffrir…



Je buvais ses mots un peu perdue tandis qu’elle, ramait pour les sortir. Oui, elle m’avait parlé de Valentin, l’homme de sa vie celui dont elle avait besoin pour vivre, enfin je faisais un résumé de tout ce qu’elle m’avait dit sur lui la dernière fois. Alors, il l’avait quitté. Ces mots me firent serrer la mâchoire alors que ce n’était pas justifier. Elle l’avait fait souffrir avait-elle dit, comment ? Avait-il eu une bonne raison de la laisser ?


-Ne redis jamais ça !


Je posais mes mains sur ses épaules et me mis bien face à elle de façon à ce qu’elle ne quitte pas mes yeux.


-Tu n’es pas un monstre, lui dis-je en hachant mes mots. Tu n’as jamais été et tu ne le seras jamais, crois-moi. Tu n’y étais pour rien, quoi que tu aies pu faire.


Elle ne dis rien pendant un long moment alors que je continuais à maintenir ses épaules. Je ne quittais pas son regard, je voulais qu’elle me croit parce qu’elle ne méritait pas de telles pensées et une telle souffrance. Elle avait tué sa sœur, oui. Mais la maladie qui avait été la cause de ce désastre n’était pas contrôlable. Je refusais catégoriquement qu’elle dise cela.


-Ambre… il y a toujours un facteur à mes crises… et Valentin ignore complètement pourquoi ça s’est déclenché… quand je suis revenue pour lui dire… il avait disparu, il avait quitté Miami…


Cette fois, je lâchais ses épaules et pivotai le visage pour l’observer du coin de l’œil. J’avais enfin compris, enfin. Je ne dis rien pendant longtemps, j’avais trop peur de poser la question et il y avait cette affreuse boule au ventre qui me torturait de douleur et d’angoisse. Involontairement, j’avalai bruyamment et ouvris la bouche. Elle, et bien elle pleurait.


-Et c’était quoi… Ce…Ce facteur ? Lui demandais-je, d’une voix grave.









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Ambre & Sateen



Lorsque j’avais annoncé à ma meilleure amie que j’avais refait une crise, cette dernière avait répété mes paroles d’une façon plus grave qui donnait tout de suite bien plus d’ampleur a la chose, mais je comprenais sa réaction, elle ne connaissait pas mon histoire elle la découvrait au fil de mes paroles et je pense que j’aurais réagi comme elle. Enfin peut-être un peu moins prononcé, je l’aurais certainement caché.

J’avais alors continué, je lui avais raconté, et je n’avais pas terminé par les bons mots, même si au fond de moi je le pensais, Ambre n’attendit pas bien longtemps avant de contredire mes dernières paroles :

-Ne redis jamais ça !

Elle m’avait alors pris dans son champ de vision, prenant mes épaules et plongeant son regard dans le mien de telle sorte a ce que je ne puisse pas lui échapper et refusez-les « réprimandes » qu’elle me faisait :

-Tu n’es pas un monstre, lui dis-je en hachant mes mots. Tu n’as jamais été et tu ne le seras jamais, crois-moi. Tu n’y étais pour rien, quoi que tu aies pu faire.

C’était déjà la quatrième personne qui me disait ça, Lukas, Scott, Maximilien et Valentin avait déjà eu l’occasion de me le dire, et même si j’avais envie de les croire c’était tout de même difficile à digérer… je lui fis donc un petit sourire pour lui confirmer que j’avais bien entendu ses paroles, mais je ne préférais pas répondre car ce que j’aurais répondu n’aurait pas été tout à fait honnête.
J’avais alors continué par lui expliquer que ma crise n’était pas sans raison, qu’elle avait un facteur et cette fois s'il n’était pas des moindres, je n’avais pas réussi à lui dire tout d’un cou et les mots me restaient coincés en travers de la gorge, le ventre noué, une boule dans la gorge, le cœur qui s’accélère et les larmes qui dévalèrent à nouveau mon visage, je me saisis d’un nouveau mouchoir tandis que ma meilleure amie me demandait :

-Et c’était quoi… Ce…Ce facteur ?
-C’était à la fois la plus belle chose et la pire qui me sois arrivé dans ma vie… c’était ce moment dont je rêvais temps et dont je rêve toujours… mais je ne veux pas une fin comme celle-là… Ambre j'étais enceinte de Valentin… Mais…mais…

Chaque fois que j’avais avancée dans mes paroles mon souffle se faisait de plus en plus court et les larmes coulaient de plus en plus sur mes joues, c’était vraiment une sensation horrible. Je du prendre toutes mes forces, et du courage comme j’en avais jamais eu pour enfin dire les mots, je criais presque les quelques derniers pour arriver à les sortir tellement j’avais du mal à respirer :

-J’ai avorté…on m’y a obligé…

C’était la première fois que je prononçais ces mots, c’était une sensation extrêmement douloureuse, je n’avais jamais ressenti une telle douleur juste en prononçant des mots, car pour moi ce n’était pas que des mots : il y avait tellement plus derrière, il y avait une vie, un être aimé… Et je ne tiens pas plus longtemps, je m’étais recroquevillé sur le lit D’ambre et pleurais de plus belle, il était certain que jamais personne ne m’avait vu dans cet état. Mais ça faisait tellement mal, j’avais l’impression qu’on m’enfonçait un poignard dans le cœur…

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Cette fois, je me tendis vraiment et sentis cette boule de feu brûler tout mon être. Je n’avais pas cette capacité de stresser pour un rien d’habitude, mais il ne fallait pas oublier que là, quand il s’agissait de Sateen, ce n’était pas rien. Mon amie reprit des mouchoirs, je patientai sans perdre mon calme même s’il je commençais à croire qu’il me lâcherait pour la détresse.


En effet, je sentais l’effondrement : chez Sateen, chez moi, chez nous. Vous pourriez me demander : « pourquoi souffrir autant alors que ce n’est pas vraiment ton problème ? » Et bien justement, le problème était qu’en un rien de temps, elle était devenue moi et sa souffrance était devenue mienne.


Il y avait aussi le fait de le découvrir comme ça. A peine arrivée, elle m’avait lâché ça en larme, oh oui en larme ! Comment vous l’auriez pris ? Comment auriez-vous réagi ? Eh bien, pour ma part je ressentai: une sorte de vide, de colère, de tristesse, de désespoir aussi mais au fond, il restait de l’espoir.


Parce que j’espérai réussir à la guérir de cette souffrance, à la délivrer de ses pleurs. Quelle amie n’espérait pas cela, d’ailleurs ? Enfin, je me posai trop de questions. Mais ce n’était pas fini, les questions encore sans réponses ne me quitteraient pas, et en plus, d’autres feraient leur apparition, et quand je dis d’autres, je veux dire des dizaines/centaines/milliers de questions puisque mon amie ouvrit la bouche après s’être essuyée les yeux. Oui, c’était quoi ce facteur ?


-C’était à la fois la plus belle chose et la pire qui me sois arrivé dans ma vie… c’était ce moment dont je rêvais temps et dont je rêve toujours… mais je ne veux pas une fin comme celle-là… Ambre j'étais enceinte de Valentin… Mais…mais…


Je ne répondis pas, ne réagis pas. Elle, elle pleurait et je n’eus pas la force de la réconforter, j’avais enfin tout compris. Vraiment tout : cela me paralysait d’horreur…


-J’ai avorté…on m’y a obligé…


Je retins mon souffle, longtemps, un peu trop et j’avalai bruyamment. Apportant ma main sur
mon front puis sur ma joue, je lâchai enfin consciente que Sateen toujours en pleurs attendait une réponse de ma part.


-Merde, chuchotais-je…


Ce mot résonnait dans ma tête comme pour accentuer la gravité de ce qu’elle venait de me raconter. Ma meilleure amie s’était recroquevillée sur mon lit, les larmes inondant ses joues. Elle souffrait, elle souffrait plus que tout et j’en étais malade, malade comme un chien.


Je m’allongeai à ses côtés doucement assez près pour lui prendre la main et la serrait fort. Je me recroquevillai à mon tour et laissai échapper quelques larmes même si le choque et la peine me vidaient complétement.


-Oh chérie, tu dois savoir à quel point je suis désolée. ..Je…Je ne sais pas quoi dire tellement ça m’attriste de te voir dans cet état. C’est tout bonnement horrible ce qu’il s’est passé, ça je comprends et tu as vraiment bien fait de venir me voir. Parce que maintenant… Tu es là avec moi et je suis là pour toi et on va dépasser ça ensemble. Et ça ira mieux, parce que ça va toujours mieux et qu’un jour, après avoir pris du recul, tu pourras voir
ça comme une expérience de la vie qui t’aura surement apprit à grandir… Je…



La souffrance apprenait bien des choses en effet. Cela me faisait penser à quelque chose dont je ne me rendis compte que maintenant mais dont je ne parlai pas.


-Je t’aime à la folie ma Sateen et je ne te laisserai pas, compte sur moi.


Et nous restions là, allongées sur mon lit, en pleurs. Je ne sais pas si elle allait me répondre mais la dernière chose à laquelle je pensai avant qu’elle ne le fasse, ce fut que je serai prête à rester là pour l’éternité et que non, quoi qu’il arrive, je ne la laisserai pas.









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