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Ambre & Sateen
On ne peut pas dire que j’étais aux meilleures de ma forme, ce qu’on pouvait dire au contraire c’était que j’étais au plus bas, je venais de sortir du centre après ma crise de bipolarité. Je venais de vivre certainement le pire moment de ma vie.
J’avais en moi depuis quelque temps un petit être vivant, ce fut d’ailleurs la cause de ma crise de bipolarité, quelle surprise ce fut lorsque les médecins mon annoncé ça. Ils m’ont laissé digérer la nouvelle pendant un jour, juste assez de temps pour diriger des plans sur la commette, le bonheur s'était emparé de moi. Moi qui chéries tellement les enfants, c’était juste un rêve éveiller, en plus ça ne pouvait être que valentin et je m’imaginais très bien avoir un enfant avec lui, je savais que lui de son côté adorait tout autant les enfants que moi. Ce n’était certes pas un sujet que nous avions abordé, nous sommes jeunes c’est normal.
Je suis passé d’un monde rose et merveilleux a une noirceur sans pareille, les deux sentiments étant inévitablement décuplés par ma maladie. Tout avait basculé au moment où le médecin est entrée dans ma chambre et qu’il m’a vu pétillante de bonheur, il m’a alors demandé pourquoi et a l’instant où je lui ai expliqué son visage s'est figé, ce visage qui annonce la mauvaise nouvelle. Tout d’abord la peur s'est emparée de mon être, puis lorsqu’il m’annonça que je ne pouvais garder cet enfant, c’est toute mon âme qui sombra dans la tristesse… il y a avait donc d’abord l’avortement qui était l’épreuve la plus pénible, mais ensuite le fait de retourner à Miami et de me rendre compte que l’homme que j’aime n’y étais plus…
Là ce fut le cou fatal, mon esprit lâcha, mon cœur également et le liquide cristallin commencèrent à couler sur mes joues telles une cascade, je me suis mise à renverser ma chambre dans un peu tous les sens a la recherche de mon portable mais ma vue était tellement troublée par les larmes que cela rendait la tâche difficile.
Je finis par mettre la main dessus et composa le numéro d’ambre sans réfléchir plus d’une seconde, lorsqu’elle décrocha c’est toujours en pleurs qu’elle me découvrait. Je prononçai alors péniblement :
-Ambre, j’ai besoin de toi… je…je les ai perdu …… je me sens vide.
Je n’arrivais pas à parler bien plus par téléphone, c’était trop dur, et j’avais besoin de ma meilleure amie. Nous avions parlé un peu, enfin c’est surtout elle qui avait parlé, c’est une des choses que nous partagions, notre empathie pour autrui qui était plus élevée encore pour chacune d’entre nous. C’est suite à cette conversation que je me retrouvais dès le lendemain à Cambridge. J’étais complètement perdu ici, rien à voir avec Miami.
À ce moment il n’était pas prévu que je reste bien longtemps, juste le temps que tous ces sentiments passent, que ma meilleure amie m’apporte le soutient dont j’avais besoin et ensuite je ne savais pas encore ce que je ferais… mais place au présent, je me tenais là derrière sa porte de chambre dans le bâtiment de sa maison : Quincy house. Je frappais fébrilement mon poignet contre la porte et attendis qu’elle vienne me parler, j’avais les yeux rougis à force de pleurer, j’avais réussi à arrêter de pleurer un instant, me permettant de traverser son campus sans que personne ne me remarque. Mais à l’instant où j’étais rentré dans sa chambre et qu’elle avait fermé la porte je craquai de nouveau, je fondais en larmes, je m’étais approché d’elle et elle m’avait alors pris dans ses bras… il fallait que je lui parle de tous mais c’était tellement dur, elle ne savait pas pour l’enfant, elle ne savait pas non plus pour l’avortement et elle n’était pas non plus au courant pour Valentin… Mais la seule chose que je réussis à prononcer entre deux sanglots fut :
-Ambre… je n'en peux plus…
On ne peut pas dire que j’étais aux meilleures de ma forme, ce qu’on pouvait dire au contraire c’était que j’étais au plus bas, je venais de sortir du centre après ma crise de bipolarité. Je venais de vivre certainement le pire moment de ma vie.
J’avais en moi depuis quelque temps un petit être vivant, ce fut d’ailleurs la cause de ma crise de bipolarité, quelle surprise ce fut lorsque les médecins mon annoncé ça. Ils m’ont laissé digérer la nouvelle pendant un jour, juste assez de temps pour diriger des plans sur la commette, le bonheur s'était emparé de moi. Moi qui chéries tellement les enfants, c’était juste un rêve éveiller, en plus ça ne pouvait être que valentin et je m’imaginais très bien avoir un enfant avec lui, je savais que lui de son côté adorait tout autant les enfants que moi. Ce n’était certes pas un sujet que nous avions abordé, nous sommes jeunes c’est normal.
Je suis passé d’un monde rose et merveilleux a une noirceur sans pareille, les deux sentiments étant inévitablement décuplés par ma maladie. Tout avait basculé au moment où le médecin est entrée dans ma chambre et qu’il m’a vu pétillante de bonheur, il m’a alors demandé pourquoi et a l’instant où je lui ai expliqué son visage s'est figé, ce visage qui annonce la mauvaise nouvelle. Tout d’abord la peur s'est emparée de mon être, puis lorsqu’il m’annonça que je ne pouvais garder cet enfant, c’est toute mon âme qui sombra dans la tristesse… il y a avait donc d’abord l’avortement qui était l’épreuve la plus pénible, mais ensuite le fait de retourner à Miami et de me rendre compte que l’homme que j’aime n’y étais plus…
Là ce fut le cou fatal, mon esprit lâcha, mon cœur également et le liquide cristallin commencèrent à couler sur mes joues telles une cascade, je me suis mise à renverser ma chambre dans un peu tous les sens a la recherche de mon portable mais ma vue était tellement troublée par les larmes que cela rendait la tâche difficile.
Je finis par mettre la main dessus et composa le numéro d’ambre sans réfléchir plus d’une seconde, lorsqu’elle décrocha c’est toujours en pleurs qu’elle me découvrait. Je prononçai alors péniblement :
-Ambre, j’ai besoin de toi… je…je les ai perdu …… je me sens vide.
Je n’arrivais pas à parler bien plus par téléphone, c’était trop dur, et j’avais besoin de ma meilleure amie. Nous avions parlé un peu, enfin c’est surtout elle qui avait parlé, c’est une des choses que nous partagions, notre empathie pour autrui qui était plus élevée encore pour chacune d’entre nous. C’est suite à cette conversation que je me retrouvais dès le lendemain à Cambridge. J’étais complètement perdu ici, rien à voir avec Miami.
À ce moment il n’était pas prévu que je reste bien longtemps, juste le temps que tous ces sentiments passent, que ma meilleure amie m’apporte le soutient dont j’avais besoin et ensuite je ne savais pas encore ce que je ferais… mais place au présent, je me tenais là derrière sa porte de chambre dans le bâtiment de sa maison : Quincy house. Je frappais fébrilement mon poignet contre la porte et attendis qu’elle vienne me parler, j’avais les yeux rougis à force de pleurer, j’avais réussi à arrêter de pleurer un instant, me permettant de traverser son campus sans que personne ne me remarque. Mais à l’instant où j’étais rentré dans sa chambre et qu’elle avait fermé la porte je craquai de nouveau, je fondais en larmes, je m’étais approché d’elle et elle m’avait alors pris dans ses bras… il fallait que je lui parle de tous mais c’était tellement dur, elle ne savait pas pour l’enfant, elle ne savait pas non plus pour l’avortement et elle n’était pas non plus au courant pour Valentin… Mais la seule chose que je réussis à prononcer entre deux sanglots fut :
-Ambre… je n'en peux plus…
(c)lili
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