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BASINA + N’oublie jamais.

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❝ N’oublie jamais.
BASILE & DINA.

J’ai mal aux yeux. J’ai mal aux yeux et cette putain de lumière blanche est en train de me les brûler. Je peine à les ouvrir, je sais pas si j’en ai vraiment envie de toute façon parce que je veux que tout ça reste qu’un cauchemar. Je veux me rendormir et ne pas me réveiller, fermer les yeux et que quand ils seront de nouveau ouverts, tout aura disparu. Les flashbacks de cette mauvaise nuit, les grincements des pneus qui hurlent encore dans ma tête, le visage d’Elliot. Son putain de visage, je n’arrive pas à l’oublier. Et j’ai le cœur qui bat, crise de panique, je regarde autour de moi et il n’y a personne, je voulais appeler personne mais j’aurais dû le faire. Face à moi même, je me sens vulnérable, fragile, une bête apeurée qui sursaute au moindre bruit. J’ai mal de partout, mes doigts touchent doucement ma lèvre au goût de rouille et ils grimpent à peine jusqu’à ma tempe que j’effleure m’arrachant une grimace. Je déglutis, laisse retomber ma main, la boule à la gorge. Je regarde les tuyaux autour de moi, l’aiguille plantée dans mon bras, je regarde autour de moi et les larmes commencent à couler. Je pleure, sans pouvoir m’arrêter et je repense à tout. À Elliot qui n’a pas voulu se casser, à ses yeux, à ce fossé, à cette route qui disparaît trop vite. Je repense à tout et les larmes ne s’arrêtent plus de mouiller mes joues. Je prends pas la peine de les essuyer, de toute façon j’attends personne. Je veux voir personne. Je me laisse tomber doucement contre l’oreiller, le moindre mouvement me tord de douleur. Les marques sur ma peau que j’ai même pas envie de regarder, je soulève juste un peu la chemise délavée au-dessus de ma cuisse. Et elle laisse apparaître de vilaines ecchymoses, des hématomes trop envahissant et je lâche le bout de tissus vulgairement. Je ramène mes mains contre mes yeux, fonds dans des sanglots qui se mêlent au silence lourd et insupportable. J’ai envie de me casser d’ici, je veux plus sentir l’odeur d’une mort frôlée de trop près.

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N’OUBLIE JAMAIS.
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Je sors du Lord Hobo, j'ai bu. Trop bu pour avoir les idées claires, de toute façon elles ne le sont jamais, mes idées à moi sont toujours sombres. Je pousse les portes et me retrouve face au mur, notre mur. Je manque d'air, ma mâchoire se crispe, mes phalanges se replient douloureusement contre ma paume avant de s'écraser contre les pierres qui ne portent plus ton odeur. Je ne sens ni la douleur ni le sang couler le long de ma main ni la plaie qui s'y dessine. Je ne sens rien. Rien à part la haine depuis le texto de Serah. Trois pauvres mots et aucune explication. Elliot, Dina, accident, prison. Putain, vous pouviez pas juste vous tenir à l'écart l'un de l'autre ? C'était impossible pour toi de survivre à une soirée sans essayer de te faire sauter ? Qu'est-ce que je suis censé faire maintenant ? Attendre, juste attendre que mon pote sorte de taule en n'ayant aucune putain d'idée de ce qu'il y fout et que toi, toi tu te repointes sur le campus ? Et si tu t'y revenais pas ? Allez tous vous faire foutre.

Ma main est explosée, mais pas encore assez pour m'empêcher de forcer toujours plus sur l’accélérateur. La moto gronde, frôle le bitume, dépasse imprudemment les voitures que je ne vois même pas. Je ne pense à rien, il n'y a que du vide. Partout. Dedans et dehors. Je ne suis pas certain d'avoir pensé à respirer de tout le trajet non plus, je gonfle mes poumons d'air seulement une fois arrivé sur le parking de l'hôpital. Je lève les yeux vers les nombreux étages, vers les centaines de petits carrés lumineux. Dans lequel tu te caches toi ? Et qu'est-ce que je vais y trouver ?

Je n'ai eu aucun mal à trouver le numéro de ta chambre, l'infirmière croisée dans un des couloirs avait même tenu à bander ma main et glisser son numéro de téléphone dans la poche de ma veste. Alors, j'suis là comme un devant ta porte et toi t'es juste derrière. Je déteste l'odeur sinistre des hôpitaux, leur luminosité aveuglante et le bruit insupportable de leurs putain de crock's qui couinent sur le carrelage. La porte est entrouverte, je la pousse doucement et m'adosse cpntre l'encadrement en enfonçant les mains dans les poches de mon jeans. Je me risque à poser les yeux sur toi.. T'es abîmée, bien amochée, mais t'es reconnaissable et t'as l'air en vie. Tu ne me vois pas, t'es trop occupée à examiner les tubes coincés dans ta peau, les machines indéchiffrables qui bipent de manière irrégulière au dessus de toi. T'es trop occupée à verser des larmes, ce trop plein d'émotion qui s'échappe de tes yeux clairs et tout ne vient pas de l'accident, y'a des morceaux bien plus vieux, bien plus profonds qui saisissent l'occasion pour se libérer eux aussi, se libérer de ton esprit qui l es garde enfermés, menottés et réduits au silence depuis trop longtemps. Je vais pas rentrer, je vais pas m'approcher de toi. J'ai pas envie de voir tes blessures de plus près, j'ai pas envie de croiser tes larmes. Je vais rester là, ouais, je suis bien là. - Sèche tes larmes Cendrillon..

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❝ N’oublie jamais.
BASILE & DINA.

Cloîtrée là, entre quatre murs tout blanc. La couleur qui donne le tournis, j’ai des hauts le cœur et c’est sûrement aussi à cause des médicaments qu’on me balance par la perfusion. J’ai envie de tout arracher, de tout casser, tout saccager. Je veux pas rester ici plus longtemps, j’étouffe moi et les souvenirs d’une ancienne cellule qui me revienne à l’esprit. Je me rappelle l’odeur de cette chambre, je me rappelle aussi de la tapisserie, je me rappelle même de la bête qui hurle et qui cogne derrière la porte. Mais je ne me souviens plus du visage. Je reste comme tétanisée, les yeux rougis, les larmes qui forment une légère couche au-dessus de mes prunelles. Il me manque quelque chose, je le sais, je le sens et j’ai pu les entendre parler tout à l’heure ces deux connards en blouse blanche. J’y ai laissé une partie de mes souvenirs dans cette voiture, un bout de moi, sûrement ceux qui me torturaient trop. J’en sais rien, foutrement rien mais je sais plus qui je suis maintenant. Je sais plus ce que je suis. Et c’est putain de flippant ! J’ai la trouille, j’aimerais me cacher sous les draps, appeler quelqu’un mais la rage et la fierté m’en empêche.

Je reste clouée à ce lit, la respiration saccadée par les pleurs. Je renifle, essuie mes larmes machinalement et j’ai le visage boursouflé, abîmé, détruit. Par l’accident, pas ma vie, par l’absence de mémoire et les trous noirs qui tâchent mon esprit. Et puis dans tout ça, il y a toi qui vient briser la solitude, qui vient casser le silence de ta voix rauque. Je sens que tu m’en veux, je sens que t’as envie de me rapprocher un million de choses, que t’aimerais me gifler et m’envoyer chier. Je le sens dans le ton de ta voix, mais tu ne dis rien, t’essaye de paraître rassurant comme tu peux. Je lève les yeux vers toi, m’enfonçant contre le coussin et sous le drap que je ramène doucement. - T’es qui ? Que je demande la voix tremblante, prête à appuyer sur le bouton d’alarme parce que t’es foutrement beau mais je me souviens plus. Ni de toi, ni de nous, ni de notre Enfer. Pourtant, c’est ton prénom que j’ai murmuré en premier en ouvrant les yeux après l’accident, c’est à toi que mon subconscient à pensé en premier.. Alors pourquoi il veut tout effacer de nous aujourd’hui ? - Si tu dégages pas de cette chambre maintenant, j’appelle la sécurité. Et j’étais prête à le faire, sans aucun scrupule parce que t’as sombré dans mes souvenirs. Je t’ai laissé dans le fossé toi aussi la nuit dernière.

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N’OUBLIE JAMAIS.
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Même en m'y connaissant un minimum, je serai incapable de comprendre quoi que ce soit à tous ces bip, tous ces chiffres, ces lettres qui se suivent, ces lignes qui s'emmêlent. A moins que ce soit l'alcool qui trouble ma vision, qui corrompt mon raisonnement. Peut-être que j'en ai rien à battre aussi, que je suis pas là pour ça. Je suis juste là pour elle, partagé entre l'envie de l'insulter pour son inconscience et l'envie d'attraper sa main abîmée pour qu'elle réalise que je suis venu, que c'est pas rien. Mais t'as pas l'air de trouver rassurant de me voir là toi, tu t'enfonce dans ton matelas inconfortable, tu remontes le drap sur ton corps meurtri. Je fronce légèrement les sourcils devant tes yeux apeurés, je les reconnais pas. J'ai l'habitude d'entrer dedans, de m'y installer, de tout y lire et d'y rester. Mais là, ils me laissent pas entrer. T'as peur de moi, putain ? Et puis ta voix cassée, fatiguée qui me demande qui je suis. Je sens mon cœur se serrer trop fort, deux petits mots, six minuscules lettres qui sont plus douloureuse à entendre qu'une rafale de coups. Comment ça qui je suis ? - Tu te fous de ma gueule ? J'aimerais que ce soit le cas, mais y'a rien chez toi qui ressemble à ce que j'ai déjà pu voir. Le même corps avec une âme différente. Une âme qui a oublié notre enfer, nos souvenirs, une âme qui m'a oublié moi. Tu menaces d'appeler je ne sais quel guignol qui pourrait bien tenter de me faire bouger d'ici, mais moi je compte pas partir. J'abandonne mes poches, je rentre là dedans, entre tes murs qui puent le désinfectant, moi je préférai ceux de notre hôtel. Ça aussi t'as oublié ? - Tu joues à quoi Dina ? J'approche de ton lit, laissant mes yeux découvrir ce qui t'y attache, tous ces fils, ces câbles que j'ai envie d'arracher pour te faire sortir de là. Et tes yeux vides.. Que le néant pour les remplir. Je me retourne, te tourne le dos, j'ai aucune envie de voir ça. Je pose une main sur le mur, mettant tout le poids de mon corps sur cet appui. J'essaie de trouver de l'air, mais on en manque dans ta piaule. Je vais pas pouvoir rester longtemps. Je vois trouble et je sais pas si c'est à cause de toi ou des dix verres de trop.

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BASILE & DINA.

Je sais qu’on se connaît, ton visage il m’est pas inconnu, je sais pas qui t’es mais je sais que t’es là, quelque part en moi ou peut-être même partout. Certainement pour ça que j’ai pas encore appuyé sur le bouton d’alerte, que je suis encore là à te regarder te décomposer, percuter par mes mots. Par l’absence de tout, du nous auquel je tenais encore la nuit dernière. Avant de finir retournée. Je te regarde, la respiration lente, lourde et.. Rien. Trop rien, putain ! J’aimerais te dire que c’est faux, que je me souviens, que je me souviens de tout ce qu’on a pu vivre ensemble parce que je le vois, là dans ton regard, dans tes yeux qui me supplieraient de ne pas oublier s’ils avaient pu parler, je le vois qu’on a vécu trop de choses ensemble. Qu’on est pas rien, que t’es même tout mais je suis incapable de te remettre dans ma memoire. Je suis incapable d’éclaircir ton image et notre passé. Et à chaque fois que je cligne des yeux, que mes pupilles se reposent sur toi, à chaque fois la seule chose que je vois c’est des flammes et une tapisserie vieillotte pourpre. C’est tout. Pas plus, pas moins et je sais pas ce que ça veut dire, je sais pas pourquoi t’hausses la voix là tout de suite. Pourquoi tu me regardes comme si t’avais tout perdu alors que c’est moi qui suit perdue dans mes trous noirs. Je sursaute quand tu entres à l’intérieur sauvagement, que tu approches vers moi, je sursaute à chaque putain de bruit et je déteste ça. Tu plantes tes yeux dans les miens, je les regardes à tour de rôle, un par un et je te jure, je te jure que j’essaye de toutes mes forces de retomber en Enfer. Ou peut être que je mens, qu’au fond, je veux pas. Que c’est plus une bénédiction qu’un malheur de t’oublier maintenant, avant que je sombre encore plus dans tes ténèbres. J’approche encore un peu, intriguée. J’avance, à quelques centimètres de ton visage comme si je venais de tomber nez à nez avec un être d’un autre monde, d’une autre planète. Ils sont beaux tes yeux, bordel, je pourrais y vivre moi à l’intérieur, je pourrais y mourir. Ils sont beaux tes yeux, ils me parlent mais je sais plus les décrypter. - Tu.. Tu me connais ? Je recule instantanément quand tu souffles mon prénom. Tu t’en vas, tu n’as plus envie de me regarder mais moi je veux encore putain. Ils sont beaux tes yeux.

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J'étouffe là dedans. Je veux sortir, mais je peux pas. Je peux pas te laisser là, avec tes souvenirs abîmés, envolés, dispatchés je ne sais où. Il en reste plus rien, alors ? Tout ça pour rien ? Je vais être le seul à porter ça maintenant, à affronter un fardeau dont tu te rappelle même plus, tu seras plus là pour partagée les silences. Je serai tout seul face à ça, face à toi. Je vais pas être capable de faire ça Dina, je vais fuir tu sais. Comme d'habitude. Tu viens vraiment de me demander si je te connais ? C'est un cauchemar putain, le tien et tu me force à plonger dedans tête la première. C'est à toi de te réveiller. J'ai pas envie de te regarder, je peux pas le faire. Peut-être que c'est encore une de tes blagues débile, peut-être que tu veux me provoquer encore ? T'as pas besoin de faire ça. Je suis venu, pour toi. C'est suffisant, c'est largement suffisant pour rendre tous les mots du Monde insignifiants. Je ferme les yeux, colle mon front à ce mur trop froid mais toujours moins que toi. - Tais toi ! Je veux pas t'entendre me demander encore et encore si on se connaît, si on s'est déjà vus, ce qu'on a vécu. T'as pas le droit de le faire. Il faut que t'arrête de parler, il faut que tu me laisse réfléchir, il faut que tu la ferme en attendant que tu te réveilles, que tu reviennes à toi, que tu me reviennes à moi. Mais, tu dis rien. Tu fais rien. Tout ce que j'entends c'est ta respiration angoissée derrière mon dos. D'accord, alors c'est moi qui vais te réveiller Dina. Je me retourne, je m'approche à nouveau de toi. Je me penche au dessus de ton visage souillée par les plaies, mes poings s'enfoncent dans les draps. - Regarde moi. T'es perdue, tu hésite, t'es ailleurs. - Regarde moi, j'te dis ! Enfin j'ai ton attention, toute ton attention, même si il n'y a plus rien qui brille dans tes yeux. - Dis moi que tu sais qui j'suis. Dis le. Réveille toi. Maintenant.
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Je referme la bouche, t’as pas envie d’entendre ma voix, d’entendre mes questions parce qu’elles viennent toutes planter des poignards dans ton corps. J’en souffre moi aussi, je le sais sûrement pas là tout de suite, mais j’ai mal. J’ai le mal de toi, j’ai le mal de nous et mon cœur se serre un peu plus quand je te vois chercher des réponses contre ce mur. Me chercher moi. Je regarde autour de moi, troublée, complètement paumée. Ta voix qui cite mon prénom tourne en boucle dans ma tête, mes doigts s’enroulent autour du draps et l’agrippent pour ne pas tomber encore plus bas. J’ai mal, tellement mal. Et les hématomes un peu partout ne sont que superficielles, le pire, c’est là-haut, dans ma tête que je suis meurtrie. Tu fais demi tour, tu te fais du mal toi aussi en restant près de moi, en tentant de me retrouver alors qu’il ne reste plus rien. Plus rien de toi, de moi, de nous. Il ne reste plus rien de tout ça dans mes yeux, tu connais à présent ce que c’est que le silence. Le vrai. Quand tes yeux se font aspirer par les miens, tombant dans le déni et l’indifférence. Je relève la tête, le regard qui glisse d’abord sur tes lèvres. Peut être que si je les goûtent je m’en rappèlerais, je me souviendrais de leur goût et de toutes les fois où j’ai pu les dévorer. Peut être que si je te regarde encore un peu, je pourrais revoir le film de notre histoire au fond de tes yeux clairs, verdâtres. Je déglutis, je te regarde encore et je secoue la tête de gauche à droite incertaine. Je te regarde encore, je la secoue à nouveau pour confirmer. - Je sais pas.. Et j’ai peur. J’ai peur de ne jamais plus savoir, parce que c’était tellement bon. Tellement bien, mais tellement néfaste. - Putain, j’en sais rien ! Que je balance en haussant la voix, elle qui déraille quand le sanglot la malmène. J’enfouis mon visage entre mes mains, déversant un flot de larmes chaudes, brûlantes, tout droit sorties de notre Enfer oublié.

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Je cherche dans tes yeux la moindre étincelle, la moindre flamme de notre enfer qui pourrait encore y briller. Mais y'a rien. Zéro. Je vois bien que t'essaies de t'accrocher aux miens pour qu'ils te le disent, qu'ils te racontent l'histoire, mais tu la lis pas. Tu vois rien toi non plus. J'y crois encore le temps d'un instant, j'y crois encore quand tu secoues la tête incertaine. Cherche encore ! Cherche plus fort. Ta voix murmure doucement que tu ne sais pas, bien sûr que tu sais. Elle le répète encore avec plus de force, plus de douleur et tu t’effondre encore une fois entre tes mains recouvertes d'ecchymoses. Je te déteste là, je t'en veux d'avoir oublié ça, de me laisser tout seul comme un con avec tout ça au creux du bide. Alors, tes mains je les sépare, je les plaque contre les draps. Nan, tu vas pas chialer. Tu vas continuer à me regarder encore. - Tu devais me retenir.. Mais là t'es en train d'abandonner, t'es en train de m'abandonner moi et je serai jamais le gars qui te racontera l'histoire, qui t'emmènera dans les lieux où on a construit nos souvenirs, je suis pas le remake d'un mauvais film produit pour les gonzesses mal baisées. J'approche mon visage du tien, mes lèvres frôlent les tiennes, mon regard traverse le flot de tes larmes encore une fois, une dernière fois. - Ça te fait quoi.. ? Ça te fait quoi de me sentir là, trop près de toi ? Ça ne peut pas plus avoir de sens. Je serre tes poignets un peu plus fort, tant pis si t'en crève de douleur. Bienvenue au club. Le sang transperce mon bandage sous la pression et vient souillé ton lit immaculé. - Qu'est-ce que je te fais ? Si je te fais rien alors je vais me tirer, peut-être que j'aurais même pas du venir finalement. Je vais me barrer d'ici et aller t'oublier dans d'autres bras, dans d’innombrables autres bras. Adieu l'enfer, le paradis, les démons et les étoiles.

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T’es la parfaite matérialisation de mon trouble psychologique du moment. Pourquoi toi ? Pourquoi c’est toi qui a été effacé ? Toi et un bout de mon passé en Italie. Comme si j’avais besoin de fuir la réalité, que mon cerveau devait se débrancher un temps et que mon âme devait se détacher de toi, du reste pour ne pas mourir. Pourtant, même là, même dans le vide le plus absurde, je la sens cette chose qui gronde dans mon ventre, qui me noue les boyaux et les compressent à m’en donner mal au bide. Mal au coeur. Et t’es mots là, ton « tu devais me retenir » qui fait tout trembler à l’intérieur de moi, résonnant comme un ricochet qui fait des bonds partout en moi. Ces mots, je les connais, je peux à peine les toucher de mon esprit. Mais ils sont loins, trop loins pour en comprendre le sens. Que toi, moi, on reprenne un sens. Je ne fais pas attention à la douleur quand tu encercles mes poignets, je ne fais pas attention à ton emprise bestiale qui me cloue au drap. Et il y a cette raison inexplicable qui ne me fait pas hurler de peur, face à toi, mon inconnu. Une raison qui ne me fait pas fuir jusqu’à trouver n’importe qui pour te faire sortir d’ici. Je te regard, les souffles qui se mélangent. Le tient est court, rapide, par la haine, la rage. La mienne est lente, longue par l’appréhension de pouvoir tomber dans tes yeux. Ils sont vertigineux, je peux voir mon reflet à l’intérieur, je peux voir tout un tas de choses autour sans savoir ce qu’ils représentent tous. - Euh.. Mes yeux dansent entre ton regard et tes lèvres, aucun des deux arrivent à définitivement capter mon attention. Je m’approche encore un peu, dangereusement. - Attends.. Je souffle, tournant le poings pour te faire lâcher prise et attraper ta main. Je la pose côté gauche, côté cœur, côté âme et côté toi. - Ça. T’affoles mon palpitant et je sais même pas pourquoi. Je sais même plus pour qui, ma mémoire est défaillante mais lui.. Il se souvient que trop bien de toi.

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T'as pas l'air d'avoir tout oublié, t'as pas l'air étonnée quand je prononce ton prénom. Est-ce qu'il y a que moi que t'as laissé entre les crissements de pneus ? C'est sûrement ce qui peut t'arriver de mieux, c'est probablement la plus belle des issues pour toi. Plus d'enfer, plus de démon, plus de douleurs. Je t'aurais jamais rendu heureuse de toute façon, je suis incapable de faire ça. Ni pour toi ni pour les autres. Je suis pas le type qu'on conseille pour les sentiments, parce que j'en ai pas. Je suis imperméable à toutes ces conneries, anesthésié. Peut-être que c'était pas un accident, peut-être que c'était un sauvetage.

Tu fronces les sourcils en essayant de libérer ton poignet et je coopère, tu prends ma main fébrilement pour la porter jusqu'à ton cœur. Je connais ce son, je le connais quand il bat trop fort dès que je m'approche de toi, quand il s'arrête presque sous mes menaces. Il bat. Et alors ? Le mien aussi. Ça veut rien dire, il bat trop fort parce que t'as aucune foutue idée de qui je suis, un inconnu qui se penche au dessus de toi et qui t'empoigne sur un lit d'hôpital. Voilà ce que je suis, alors il a de quoi battre. Il a de quoi exploser dans ta poitrine. - C'est tout ? Juste ça ? J'ai pas le temps de rajouter quoi que ce soit, j'entends une infirmière hurler comme une poissonnière derrière mon dos. - Qu'est ce que vous faîtes ?! Je me retourne pas. La main ensanglantée et placardée sur un de tes poignets et l'autre en dessous de ton sein, sur ton palpitant qui ne veut rien dire. Forcé d'avouer que l'image peut être suspicieuse. Je l'emmerde, elle est en train d'alerter la sécurité ou je ne sais quel gigolo qui va essayer de me déloger. En attendant elle tire sur mon bras pour me faire lâcher prise et je recule d'un pas, les yeux toujours ancrés dans les tiens. - Madame Ricci, vous connaissez cet homme ?! J'arrache mon bras d'entre ses doigts poisseux d'un geste brusque avant de secouer ma main qui commence à être douloureuse. - Bien sûr qu'elle me connaît ! Vous croyez que j'ai que ça à foutre d'entrer dans toutes les chambres de votre hôpital de merde pour harceler toutes vos patientes ? Ma voix est calme, mais ferme. Froide. Comme toujours. - C'est à elle que j'ai posé la question !!! Desserre ta blouse connasse, t'as l'air un peu coincée. Elle se penche avec bienveillance au dessus de ton lit pour remettre de l'ordre dans tes draps, pour te redresser sur ton oreiller comme si t'étais une gamine de huit ans et demi. - Alors, vous le connaissez ? qu'elle reprend pour toi d'une voix plus douce tandis que deux gorilles se pointent derrière mon dos, un gilet noir qui indique en grosses lettres qui ils sont, comme si leurs tronches étaient pas assez explicites. Ils attendent ta réponse avant de bouger, avant de me faire sortir de là. - Dis leur putain !

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