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(CARTER) hospital for souls

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HOSPITAL FOR SOULS
feat. Elliot & Carter

J’avais profité d’être de passage pour rendre visite à Cléo pour prendre rendez-vous avec mon psy. Ouais, j’devais le voir suite à ma fuite de dix jours en Australie qui était selon lui ‘inquiétante’. Certes. J’étais parti sur un coup de tête, avec une fille que je ne connaissais pas vraiment, sans rien dire à personne. Un coup de folie? Oui. Mais j’en avais eu besoin. J’avais eu besoin de m’éloigner de Boston, de tous les problèmes qu’il y avait ici. Et ça avait marché. J’avais vécu dix jours de pur bonheur, en très bonne compagnie. Et j’avais retrouvé d’autres souvenirs. C’était même comme si je les avais jamais perdus en arrivant là-bas. Fuite concluante, du coup. Et j’étais sur le point de repartir chez moi, traversant les couloirs de l’aile psychiatrique de l’hôpital que je connaissais comme ma poche dorénavant. Sauf que j’me stoppe et reviens quelques pas en arrière. Carter? J’y crois pas que c’est toi pendant un instant, parce que qu’est-ce que tu ferais là? La dernière fois que je t’ai vue, tu te foutais bien de ma gueule à me voir avaler une tarentule. Et la fois d’avant, on avait sauté en parachute, et je me souvenais très bien des étoiles que j’avais vues dans tes yeux à l’atterrissage. Je jette un coup d’oeil autour de moi — personne. Alors je me faufile rapidement dans ta chambre. « Psssst. » que je siffle pour attirer ton attention sur moi, m’approchant du lit sur lequel tu es allongée. « Qu’est-ce que tu fous là Blondie? » Je retrousse le nez, plisse les yeux. J’ai pas d’explications, j’savais même pas que t’étais à l’hosto. Et puis, mes yeux se posent sur les bandages qui recouvrent tes poignets. Et ma gorge se noue, mon estomac se tord. Non, Carter… J’attrape rapidement une chaise et m’assois près de toi, au bord du lit. Puis, ma paume glisse doucement dans la tienne, mon pouce caressant tendrement le dos de ta main. « Qu’est-ce qu’il s’est passé, Carter…? » Qu’est-ce que j’avais bien pu manquer en deux semaines de temps? Qu’est-ce que t’avais foutu, Carter?…

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C’était long d’être dans cette chambre toute la journée, elle avait le choix, enfin elle pourrait toujours partir si elle en avait envie. Mais il y avait cette voix au fond d’elle qui lui faisait comprendre qu’elle devait rester dans cette chambre, qu’elle devait réellement se faire aider au lieu de se faire souffrir par la suite et se faire du mal comme ça. Est-ce qu’elle changerait après ce passage ? Sûrement pas. C’était gravé en elle, c’était comme ça qu’elle marchait depuis trop longtemps maintenant. Parler elle ne savait pas faire, il fallait la forcer et il fallait savoir qu’elle n’allait pas bien, généralement elle laissait se foutu sourire sur ses lèvres pour qu’on la laisse tranquille. Enfin depuis quelques jours, elle se rendait compte qu’on devait l’aider, qu’elle avait besoin d’être aidée pour aller mieux. Elle soupira encore une fois avant de tourner sa tête vers son téléphone, elle parlait avec Dimitri, son mari au moins elle passait le temps comme elle pouvait, mais franchement elle s’ennuyait fortement là. Passant sa main encore une fois sur son visage, elle soupira avant de s’allonger pour regarder le plafond, il n’y avait pas d’autres choses à faire dans une chambre d’hôpital. Puis les battements de son cœur augmentaient en entendant une voix dans sa chambre, elle rêvait ? Elle tournait sa tête pour voir Elliot qui rentrait dans sa chambre en mode furtif, qu’est-ce qu’il faisait là ? Elle avait presque envie de cacher ses bras, il ne devait pas savoir, personne ne devait le savoir sauf son copain et son cousin. Personne n’était au courant sauf eux et elle aimerait bien que ça reste comme ça. Elle ouvrit la bouche prête à répondre à sa première question sauf que rapidement les yeux du jeune homme se posaient sur elle, sur ses bras, ses poignées qui étaient bandés actuellement. Merde, merde, merde. La blonde était foutue, elle ne pouvait plus cacher les raisons de sa présence ici, c’était évident non ? Elle avala durement sa salive en le laissant faire, laissant une de ses mains finir dans celle du brun et elle tourna la tête. Elle avait honte Carter, honte de montrer à quel point elle pouvait être folle, à quel point elle pouvait se faire souffrir comme ça. Elle avait honte de son acte, elle voulait juste se cacher pour le moment. « Rien.. ça va, t’en fais pas. » Elle mentait, il allait s’en douter, mais qu’est-ce qu’elle devait dire ? L’article de CS avait fait tout remonté dans son esprit, tout ce qu’elle essayait d’oublier depuis des mois et elle n’avait pas réfléchi, elle avait simplement agis parce que c’était plus simple.

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Je t’aperçois par pur hasard et j’me faufile dans ta chambre d’hôpital. Pourquoi t’es là? J’comprends pas, je suis perdu. T’as une mine triste et tu parais surprise de me voir, mes yeux se posent rapidement sur les bandelettes blanches qui entourent tes poignets et je me décompose. 2 + 2 font 4, là c’est pas bien plus compliqué à comprendre. Et j’me sens coupable. J’attrape une chaise et m’assois à ton chevet, glissant ma main dans la tienne dans une douce caresse. Mais toi tu tournes la tête, tu évites mon regard. Qu’est-ce que t’as fait, Carter…? Qu’est-ce qu’il s’est passé pour que t’en arrives là…? Tes mots ne suffisent pas à me convaincre, loin de là. En fait, ils m’inquiètent encore plus. J’aurais du le savoir. J’aurais du m’en douter. J’aurais du être un bon ami, être là quand t’en avais besoin. Te donner l’impression que tu pouvais avoir assez confiance en moi pour te confier, pour me demander de l’aide. Putain ce que je m’en veux. Le fait que tu sautes en parachute sans même te poser de question — ça aurait dû me mettre la puce à l’oreille. Que quelque chose ne tournait pas rond. « Eh… » que je souffle, pour attirer ton attention. « T’as pas à te cacher avec moi… j’suis pas là pour juger. » J’étais la dernière personne à juger en fait. Surtout que je savais ce que c’était, que de voir sa vie voler en éclat, de se sentir oppressé, d’avoir l’impression qu’il n’y a aucune issue. Non, j’prétendais pas être comme toi, j’prétendais pas connaître ton mal, mais j’étais pas le gars que tout le monde connaissait dans les couloirs d’Harvard. Le gars populaire, entourés de pleins d’amis, avec un gros compte en banque, une belle villa et une famille parfaite. Non, loin de là. Et est-ce que ça te rassurerait un peu plus de savoir tout ça? Est-ce que ça te prouverait que tu peux me faire confiance?

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Être ici était une torture pour elle, ne plus être libre de faire ce qu’elle avait envie de faire, être seule elle détestait ça. Mas elle savait qu’elle en avait besoin, elle savait qu’elle devait recevoir de l’aide pour aller mieux, pour se soigner parce qu’il le fallait. Elle ne pouvait toujours pas se faire du mal comme ça pour aller bien, pour oublier tout ce qu’il se passait dans sa vie. Sauf qu’elle n’en avait pas tellement parlé autour d’elle, qu’à son mari et son cousin qui étaient au courant pour septembre quand elle avait déjà été capable de faire un truc pareil. Alors elle n’allait pas le dire à tout le monde, alors voir Elliot devant elle, c’était juste... dingue. Elle flippait, elle ne voulait pas qu’il sache, qu’il apprenne ce qu’elle avait pu faire, mais c’était trop tard. Ses bandes autour des ses poignées montraient ce qu’elle avait été capable de faire, le mal qu’elle s’était infligée et elle tournait sa tête, honteuse de lui montrer une telle image d’elle. La blonde elle préférait qu’il garde l’image de la folle qui avait sauté comme ça, sans réfléchir que celle qui était capable de se faire souffrir à ce point. « Je sais… » Elle fermait ses yeux un moment avant de reprendre la parole doucement, toujours son regard tournait vers la fenêtre parce qu’elle ne voulait pas qu’il voit qu’elle pourrait se mettre à pleurer en deux secondes. « T’as sûrement dû lire l’article de CS vu que tu étais dedans. Mon mari a été accusé d’avoir coucher avec une de mes meilleures amies, c’est faux enfin je me suis quand même énervée contre lui. » Elle lâcha un petit rire, elle avait juste été blessée et en fait elle l’était toujours. Être à chaque fois accusé de tromper son copain ou que son copain avait pu la tromper, c’était blessant et dès qu’un article sortait elle y avait tout simplement le droit. « J’étais heureuse, on avait juste trouver un équilibre. Je mettais juste toutes les merdes du passé de côté sauf que c’était trop beau et avec cet article tout est revenu. Mes viols, la perte de mon enfant, la mort de mon amie, le fait que je me faisais harceler il y a quelques mois. » Ouais sa vie était loin d’être simple et encore elle ne parlait pas de e qu’elle avait appris sur sa famille, ça foutait encore plus le bordel dans sa tête. « J’en ai parlé à personne parce que.. je suis juste comme ça. Je veux pas qu’on s’inquiète pour moi alors j’ai pas réfléchi et j’ai préféré faire ça, c’est tout. » Genre comme ci tout était normal, comme ci c’était la chose à faire.

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T’as l’air honteuse, alors que t’as pas à l’être. Pas face à moi. Face à personne d’ailleurs. Alors, tu ne me regardes toujours pas, mais au moins, tu parles. Tu t’ouvres, beaucoup plus que ce que j’aurais pensé. Tu m’avoues des choses dont j’avais aucune idée, et ça me pince le coeur. Parce que j’comprenais pas comment la vie pouvait être aussi injuste, comme une fille comme toi avait pu subir autant de merdes à un si jeune âge. Et cette putain de CS… On n’est pas à New-York ici, c’est pas Gossip Girl, faut qu’elle calme ses ardeurs. « J’te blâme pas de ne pas en avoir parlé… Mais sache que la prochaine fois, moi, je suis là. T’as pas à tout garder pour toi. » Plus facile à dire qu’à faire, j’entends bien. Et comme je supposais que tu voudrais pas que je revienne sur tes confessions, que je remue le couteau dans la plaie inutilement, c’était moi qui prenait la parole. J’essayais pour une fois de suivre mes propres conseils, pour te montrer que tout ça, c’était réciproque. Que t’étais pas juste une fille avec qui j’aimais bien dépasser mes limites. Non, t’es aussi et avant tout une amie. Faut que tu le saches, ça. « T’sais, faut pas se fier aux apparences… » Moi, tout semblait rouler dans ma vie. Pourtant… J’me racle quelque peu la gorge. Je m’apprêtais à sortir de ma zone de confort, là. « Depuis le crash… Tout le monde pense que je vais bien, que je m’en suis remis. » Je lâche un petit rire nerveux, un peu moqueur. « C’est pas le cas. Je vais pas bien. J’ai toujours pas récupéré toute ma mémoire, et j’arrive plus à dormir sans médocs prescrits par mon psy qui me fait rentrer en transe toutes les deux semaines et me donne des crises de paniques pour me débloquer la mémoire. » J’avais fait l’expérience d’une nuit sans médocs avec Cléo en Australie, et j’espérais que ça n’arriverait plus jamais parce que j’avais eu l’impression de crever. « Et puis, mon père me parle plus depuis début décembre parce que je lui ai dit que je reprendrai pas l’entreprise Maxwell. Et ma mère, j’ai l’impression qu’elle s’en fout parce que de toute façon c’est mon père qui domine. Ils m’ont pas invité pour les fêtes de fin d’années. » Et même si j’avais joué le Grinch à la perfection, laissant tout le monde penser que j’aimais juste pas Noël, en réalité, je l’avais eu mal de le passer au Royal en compagnie d’une inconnue pour la moitié de la nuit. « Et puis, j’sais pas trop ce que je fais là en fait. » Là, dans la vie, de manière générale. « J’ai l’impression de ne pas avoir d’objectif, de passion qui me pousse à me dépasser, d’envies, d’idées de carrière. J’ai l’impression que j’suis qu’un gamin populaire et parfois un peu prétentieux qui se fout de tout. » Mais j’ai beau être populaire au sein d’Harvard, Harvard, c’était pas pour toute la vie.

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C'était plus fort qu'elle, elle laissait des larmes coulaient le long de ses jours alors elle enlevait sa main de celle de l'Elliot pour enlever ses larmes qui étaient en train de couler. C'était horrible d'en arriver à ce point, à celui de vouloir perdre la mémoire pour oublier tout. Même son couple, son mariage. Elle pourrait tout reconstruire autrement, être heureuse tout simplement. Mais non, elle devait porter ce bagage, elle devait faire avec et sourire pour montrer que tout allait bien quand ce n'était pas le cas.
" Merci, mais j'me connais. J'te dirais que je le ferais, mais je le ferais jamais. Ma psy me force, elle me pousse juste à le faire. " C'était comme ca que ca marchait avec elle, son mari avait été capable d'utiliser la même méthode, mais parfois c'était pas suffisant, parfois elle voulait juste se taire et subir tout ça. Passant une dernière fois ses mains sous ses yeux, elle se tournait vers lui, il n'y avait plus de raison d'avoir honte, il était au courant de tout. Ou du moins d'une bonne partie. Bien sûr qu'elle était surprise d'entendre tout ça, à croire qu'ils avaient eu besoin de se retrouver dans cette chambre pour savoir avec qui ils dépassaient leurs limites. Elle fermait les yeux en entendant tout ça, le laissant se libérer sans jamais prendre la parole. " Tes parents.sont idiots de faire une croix sur toi seulement parce que tu refuses de reprendre l'entreprise familiale. Il devrait te soutenir quoi qu'il arrive. " Elle était comme ca, elle aurait les autres quoi qu'il pouvait se passer dans sa vie. C'était elle qui était enfermé dans cette chambre et pourtant elle faisait de son mieux pour rassurer le jeune homme. " T'sais j'viens seulement de découvrir qui était mes parents biologiques. Mon père voulait à tout prix un enfant et à fait appel à une mère porteuse. Puis j'ai disparue de sa vie à 3 ans, j'pense aller le voir, mais en fait j'me dis qu'il aura honte tout simplement de voir ce que sa fille à pu devenir. " une fille qui se foutait en l'air comme ça. " Puis j'suis pathétique. J'ai tout pour être heureuse, un homme qui m'aime plus que je le mérite, j'vis le conte de fée que toutes les femmes dans le monde aimerait avoir. Sauf que j'me sens pas à ma place. J'fais tâche dans le décor, dans la vie en générale. " alors ouais il est pas le seul à n'avoir aucun but, à ne pas savoir ce qu'il voulait dans sa vie, de n'avoir aucune raison pour se défoncer. " J'doute pas une seule seconde que tu trouveras le but de ta vie, peut-être bientôt. Mais c'est évident que tu finiras par le trouver. "
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Je sais que tu le feras pas. C’est pour ça que ce sera à moi de faire le travail. D’être attentif au moindre signe qui trouble. Au moindre mot qui porte à confusion. « T’as le droit de ne pas aller bien, tu sais. » J’étais pas trop fan que tu te fasses du mal à cause de ça, mais j’savais que chacun avait ses propres défenses face à la douleur. Moi, c’était la fête. L’alcool et la drogue, ça me faisait oublier tout ça. Au final, c’était pas plus intelligent que ce que t’avais fait toi… Et la preuve, t’étais pas toute seule à ne pas aller bien, fallait pas que t’en aies honte. J’te racontais un peu mes misères, et je souriais légèrement à tes mots qui se voulaient bienveillants. « J’te racontais pas tout ça pour faire l’égoïste et parler de moi, c’était juste pour te montrer que tu devais pas avoir honte d’avoir des problèmes, que tout le monde en a, y’en a juste qui sont meilleurs à le cacher que d’autres. » Je glisse à nouveau ma main sur la tienne pour la serrer quelque peu, t’adressant un petit sourire tendre. Et je t’écoute à nouveau parler, sauf que je secoue légèrement la tête. « Arrête tes bêtises, Blondie. Moi j’suis fier de te compter parmi mes proches. Si ton père finit par avoir honte de toi, c’est qu’il ne te mérite pas. » J’étais pas le mieux placé pour parler des relations parentales mais bon, ça, c’était clair comme de l’eau de roche. « Et puis, ton bonheur n’a rien à voir avec ce que tu as ou ce que tu n’as pas dans la vie… C’est pas parce que t’as un mari aimant que t’as tout ce qu’il te faut. » J’crache pas sur ton histoire d’amour, loin de là parce que ça ne me regarde pas, mais j’veux juste dire que le bonheur, la paix d’esprit, c’est un tout. Une harmonie. Ça ne se résume pas à un ou deux trucs comme ça. « Puis, j’t’interdis de dire des trucs comme ça. J’ai besoin de toi, moi. Qui d’autre me fera manger des trucs dégueus? » dis-je en riant quelque peu, histoire de détendre l’atmosphère. J’étais pas là pour t’enfoncer, loin de là. J’voulais juste t’embaumer un peu avec ma bonne humeur et mes mots taquins, histoire que tu te sentes moins enfermée dans ce trou à rats, moins mal. Parce qu’en réalité, j’supportais pas de te voir comme ça. Elle était où, la Carter qui riait aux éclats sur la piste d’atterrissage?

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« Je sais, mais je vais tout le temps mal, ça s’est un vrai souci. » Parce qu’elle voulait aller trop vite dans sa vie donc quand une chose n’allait pas tout lui revenait en pleine gueule. Sourire, faire la forte, faire comme ci tout allait bien dans sa vie, elle essayait. Elle se donnait même à fond dans ce genre de comédie pour que personne ne sache ce qu’elle est capable de faire, de se faire ou même de penser d’elle. Elle n’avait pas été assez forte pour tout cacher sur le coup, sa psy avait vu quelque chose, elle avait vu un truc pas normal et voilà, elle avait finit ici dans cette chambre qui était tellement triste à ses yeux. Elle en avait assez de passer ses journées, ses soirées dans cette chambre, elle ne dormait presque plus. « Je sais que tu fais pas ça pour ça, mais j’suis comme ça. Si j’peux me concentrer sur les soucis des autres, je vais le faire et mettre mes propres souffrances de côtés. » Un autre de ses défauts dans tout ça, elle portait les soucis des autres sur ses épaules sans cesse sans jamais parler de sa propre vie, sans jamais parler de ce qui n’allait pas chez elle alors qu’elle pourrait en faire des listes. « Tu me connais pas assez bien Elliot, tu vois juste la fille qui est capable de faire des conneries sans se prendre la tête. Mais je suis une plaie, j’suis une catastrophe ambulante. » Vraiment, être ami avec une fille comme elle c’était pas forcément simple, c’était vraiment trop compliqué parce qu’elle l’était, fortement. Ses épaules se haussèrent en entendant sa réplique sur le bonheur, elle ne savait pas si elle devait le croire ou pas, mais ce qu’elle avait devait quand même compter assez fortement dans son bonheur, non ? Elle ne devait pas se retrouver dans un tel endroit avec sa vie actuelle. Elle le savait et pourtant elle se retrouvait ici, pour la première fois, sûrement pas la dernière. « Tu aurais trouver une autre folle qui est prête à te faire subir un tas de truc dégueu et qui aurait été assez dingue pour te suivre dans tes conneries. » Ouais forcément, elle ne doit pas être la seule dingue à agir comme ça, sans réfléchir et ne pas connaître ses limites, forcément d’autres personnes devaient être comme ça. Alors il aurait trouvé une autre dingue, mais au moins elle lui avait répondue avec un léger sourire, c’était mieux que rien, surtout avec elle.

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A tes mots, je serais simplement un peu plus fort ta main dans la mienne. La vérité, c’était que je ne savais pas quoi te dire. Je pouvais dire que j’étais là pour toi, que je te soutiendrais. Ça, oui, c’était vrai. Mais j’pouvais pas dire que je savais ce que tu ressentais. Parce que c’était pas le cas. Je ne sais pas. J’avais connu des retournements de situations dans la vie, j’étais tombé plus d’une fois, mais jamais j’avais voulu me blesser ou ne plus vivre. Non, ça, jamais. Et savoir que toi, t’avais mal à ce point, ça me rendait dingue. C’était drôle comme toi tu donnais trop aux autres et comme moi je ne donnais peut-être pas assez. « Jamais j’aurais cru dire ça un jour mais… faut que tu sois un peu plus comme moi, Carter. » Un peu plus égoïste, un peu plus égocentrique. Pitié, pas autant que moi. Mais t’occuper un peu moins des autres et un peu plus de toi, ça ne te ferait pas de mal, au contraire. Et je pinçais les lèvres quand tu disais que je ne te connaissais pas. « Alors apprends-moi… » Apprends-moi à mieux te connaitre, laisse-toi t’ouvrir un peu plus à moi que pour des défis stupides. « J’veux pas une autre folle, c’est toi que je veux, t’es unique. » Chaque personne était unique. Il fallait que tu le comprennes, ça. « J’cherche pas à te remplacer Carter, personne ne cherche à te remplacer. Et j’veux pas te forcer à parler, à sourire, à rire avec moi. J’suis pas là pour ça. J’suis là en tant qu’ami, qui te laissera le temps qu’il faudra pour redevenir la meilleure version de toi-même. » Parce qu’on avait tous des mauvaises versions de soi, tu sais. Tous, sans aucune exception.

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Elle était étonnée d’être aussi franche, de ne pas se cacher derrière des sourires pour ne pas avoir à expliquer ce qui n’allait pas chez elle. Peut-être que le fait de pas pouvoir se cacher était une aide, ça la poussait juste à être elle-même pour une fois, à se montrer aussi faible qu’elle se sentait. On avait beau lui répété sans cesse qu’elle était forte parce qu’elle était encore là, encore debout pour elle ce n’était que des conneries. Elle donnait cette image, mais elle était loin de l’être dans le fond. Et elle avait cette peur bleue qu’on finisse par lui donner des médicaments, qu’on lui dise qu’elle devait en prendre pour aller mieux. « Je sais pas être autrement. J’ai… essayé, une fois. Après le bal, j’ai voulu penser à moi et partir loin de cette ville, partir vivre à Londres. Regarde, je suis toujours là. C’est pas dans mes gênes de penser à moi. » C’était vrai, elle avait tout préparé dans le dos de tout le monde avant que Dimitri tombe sur son billet, sur sa valise et qu’ils se prennent la tête. Puis il y avait eu ses sentiments envers lui, le fait qu’ils se soient mis ensemble, une bonne raison pour elle de rester après tout et voilà, elle avait mis son égoïsme de côté pour lui, pour eux. « Tu en connais déjà plus que la plupart des gens tu sais ? Mais c’est simple, Carter née en Australie un certain 14 février qui a été séparé de son père à l’âge de trois ans par des kidnappeurs d’enfants. J’ai subis des agressions sexuels par eux avant de finir dans ma famille adoptive donc je suis devenue une Reed. J’ai grandis avec Wichita avec du mal, j’ai été agressée durant mon adolescence parce que je suis bisexuelle donc les hôpitaux je connais plutôt bien. Pui j’suis arrivée ici, ma vie s’est deux fois plus compliquée. J’suis le genre de fille qui verra toujours les choses négativement, qui remettra toujours tout en doute parce qu’elle sait pas ce que ça veut dire le bonheur et elle pense même ne pas y avoir le droit. » Franchement c’était pas mal comme résumé pour le moment, il y avait d’autres trucs bien sûr, elle n’était pas seulement comme cela, mais ça l’aidait un peu à savoir qui elle était dans le fond. La blonde haussa simplement les épaules sans répondre, elle ne savait pas quoi dire, peut-être que dans son esprit elle se pensait être une fille qu’on remplaçait facilement.

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