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you looked like heaven and i felt like hell (megavier)

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You looked like heaven and I felt like hell
— with @Megara Berlusconi (30 janvier 2018)

Son corps se couche sur ma bêtise, mes doutes se mouchent sur ses hantises. Mon sternum en été, mes muscles sclérosés, je résiste à la colère dans une danse de cils animées. Mes phalanges se clouent à la tasse semi-vidée et s'en écartent lorsque le semi s'est évaporé. Le liquide me brûle à l'intérieur, et mon corps comme un mégot se consume de son être tout entier. Il ne m'est plus possible de véritablement distinguer la réalité de ma vérité, est-ce la fatigue ou la haine, est-ce de l'amour ou de la peine. Est-ce présent ou passé, est-ce futur ou terminé. Sa bouche se lie et la mienne entame en flamme le processus inverse. « Non, tu ne peux pas dévoiler tout ça et me demander de rester là, bête et méchant sans rien faire. Tu ne peux pas. Si toi t'acceptes d'être traitée de la sorte sans justice, ce n'est pas mon cas. Je n'accepte pas. Je n'accepterai pas, jamais. Tu ne peux pas me dire que t'es blessée, taillée jusqu'à la moelle et que le plus important, c'est ma présence. Je ne suis pas de ceux qui tiennent la main aux blessés sur les lits des chambres d'hôpital, je suis de ceux qui partent pour revenir plus tard avec un remède, lorsque c'est possible. Et je crois plus que n'importe qui sans doute qu'il y a encore une solution. Si tu ne veux pas m'aider, si tu ne veux pas participer, je le comprends, peut-être que tu as peur et c'est normal. Mais je vais chercher Meg, je mettrai tout ce que je peux en oeuvre et je finirai par trouver. Que tu le veuilles ou non. » Une part de moi suffoque, étouffée par une culpabilité fluette hurlant qu'il ne faut pas aller contre son gré. C'est son choix, sa décision, son combat, pourtant quelque chose en moi m'en empêche. Quelque chose m'y pousse, m'y oblige et je me laisse guidé yeux fermés. Et peu importe si elle m'en veut, et peu importe si elle m'ignore, et peu importe tout ce qui m'entoure, je ne veux pas rester les bras croisés face aux atrocités lorsqu'elle est la victime. Je retire ma paume de son emprise en douceur, le regard livide. « Peut-être que je te déçois, mais je suis comme ça et tu ne pourra rien y faire. Et puis... » Et puis tu me rappelles Amalia, voilà les mots qui ne sortent pas. Pourtant ils sont là, sous ma glotte, cachés. Tu me rappelles celle que j'ai toujours aimé et je suis là, plaie béante à espérer combler un manque pourtant déjà soigné. « Laisse tomber. » Dans un souffle lourd, j'endosse ma veste déjà prêt à partir, à tout quitter mais je ne me lève pas, pas encore. Toujours sans véritablement comprendre pourquoi, je reste, là, dans ce face à face qui commence à tuer un peu de moi.
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You looked like heaven and I felt like hell
— with @Javier de Medinaceli

Parler de tout ça ne fait que rouvrir une plaie que je n'ai jamais réussi à fermé. La culpabilité que je sens dans ton regard et la flamme qui brule de plus en plus me laisse sans mots. Je ne sais que dire, que faire face à cette férocité qui anime de toi. Pourquoi t'en soucier autant ? Pourquoi vouloir me faire justice alors que tant d'années nous ont éloignés ? Cette douleur dans mon ventre me tétanise sur place, une multitude d'émotions m'envahissent et je ne sais ce qu'elles représentent.. Personne n'a jamais fait preuve d'autant  d’animosité pour me protégé et pour me soutenir comme tu le fais. Je sens les larmes me montés aux yeux, je ne veux plus être cette fille faible et fragile, seulement face à toi tout remonte à la surface. Je déglutis alors que je reste penaude à te fixer des yeux, luttant pour ne pas craquer devant tous ses inconnus. Je suis dans l'incompréhension, je ne sais pas ce qui se passe en moi, t'entendre réveil un tas de chose que je pensais avoir enfouis depuis des années. Javier, qu'est-ce que tu es en train de me faire ? Ma main se retrouve seule lorsque tu retires la tienne et je n'ai pas envie de te laisser partir, je ne veux pas que tu t'en ailles, pas comme ça. « Non, ne me dit pas de faire comme si tu n'avais jamais rien dit, ne me demande pas de faire comme si ça ne comptait pas. Parce que c'est tout le contraire. Pourquoi ça compte tellement à tes yeux, depuis des années personnes ne se soucient de savoir ce que j'ai traversé, on me voit juste comme la fille facile qui est forte et se fou de tout. Toi, tu fais ton retour dans ma vie comme ça sans que je n'y comprenne rien et tu es prêt à remuer toute la Colombie pour moi, pour que j'ai justice ? Bordel Javier t'étais où ces derniers années hein ? » Je craque voilà, les larmes qui coulent le long de mes joues et je me sens ridicule, pire que ça je me sens tellement sale et triste. Je veux juste disparaître et ne plus jamais sortir de mon trou. Je te regarde dans les yeux alors que t'as sûrement envie de t'en aller le plus loin possible de moi maintenant et j'ajoute d'une voie plus douce et plus légère à présent : « Tu m'atteins en plein cœur et je sais pas comment faire face à tout ça.. Je n'ai pas envie de te changer, au contraire. » Je viens de me prendre la plus grosse claque de ma vie et bon sang que ça fait du bien.
(Invité)