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you looked like heaven and i felt like hell (megavier)

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You looked like heaven and I felt like hell
— with @Megara Berlusconi (30 janvier 2018)

Mes paupières sont altères, dehors, la nuit noire s'écume en un horizon nivéal. Il est tôt, beaucoup trop tôt, mes articulations se craquent dans des mugissements sourds. La fragrance du pain grillé s'enchaîne à mes narines alors que je quitte cette tapisserie de mauvais goût qui recouvre les murs. Un pas, un seul, c'est ce dont il suffit pour que les muscles encore ankylosés de mon visage s'éveillent à la caresse d'une brume perlée. La température à l'image des notes d'un mather peine à s'élever. Les paumes lovées à la profondeur de mes poches, j'affronte la sentence matinale, celle qui précède cette oppression qui s'exerce à travers mes côtes, somatisation d'un doute qui s'émousse au crépuscule. Le profil ne laisse pourtant aucun doute, c'est elle, l'orpheline à la porcelaine humide, au regard morne couvert d'une mèche errante. Alors dans une poche de cette sacoche trop frêle qui cogne mon bassin, s'est glissé la veille un parapluie, relique de cette histoire éphémère qui s'exprime à travers mon inconscient de temps en temps. Si je n'ai dit mot de mes doutes sur l'application, je ne peux tenir en cage plus encore ma curiosité piquée au vif par le prénom et l'écarlate de ses cheveux.

Le palpitant en pleine crise de convulsion, je pousse la porte du bout du coude. Mes pensées en pagaille, je ne parviens à discerner le réel de mon imagination, les faits de mes propres créations. Peut-être me suis-je trop monté cette histoire à la tête. J'expire lourdement et dans un murmure de fatigue commande un macchiato coco avant d'écraser de mon poids mort la table la plus proche. Lui en parler me ronge mais la peur de l'erreur me tétanise. Cette réflexion est une route dont les virages se ratent aisément.  
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— with @Javier Bernadell

Hier soir, j'avais décidé de rester à l'appartement pour ma poser un peu et me remettre de mes émotions de la vieille, j'avais encore tellement honte d'avoir débarqué en larme et tellement faible chez lui. Le jour de l’assassinat de mes parents étaient toujours un moment difficile et les vérités que j'avais apprise récemment ne cessait de me faire du mal et de me rappeler qu'ils ne pourraient jamais me donner les réponses dont j'avais besoin. Finalement j'étais tombé sur toi, tinder était un moyen de rencontré de nouvelle personne et j'avais attiré par ton prénom puis ton regard sur la photo. Il faut dire que je n'avais pas connu de Javier depuis la Colombie et ce petit garçon qui m'aidait autrefois. Je crois que j'avais eu envie de discuter avec toi parce que tu me le rappelais ce petit garçon que je n'avais plus jamais revue, disparut du jour au lendemain. Alors ce matin, nous avions rendez-vous au starbuck, j'étais impatiente mais en même temps très anxieuse par la situation. Une part de moi ne cessait depuis la veille, d'imaginé que tu puisses être le jeune homme de mon enfance.

Finalement, j'étais arrivée à destination, j'avais peu dormi une fois de plus à cause des cauchemars qui m'habitaient encore et je prenais le temps d'entrer à l'intérieur et d'aller commander un moccachino. Je prenais ensuite ma commande et je te voyais à une table où je m'approchais pour te rejoindre seulement mon regard se posa sur ton parapluie et je faisais comme un arrêt sur image. Je me revoyais des années auparavant, trempée et morte de peur lors de ma première fugue, je me souvenais de ce parapluie qu'un petit garçon m'avait donné qui était exactement le même. Je posais alors mes yeux sur toi et je penchais légèrement la tête comme pour essayé de te voir plus jeune. « Javier.. » Je ne le disais plus comme une question, mais comme une affirmation, je pensais que y a peu de place au doute à présent, alors que mon cœur faisait des bonds à cet instant.
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— with @Megara Berlusconi (30 janvier 2018)

Partir loin, voyager, enlacer le vent tout en gardant le menton légèrement relevé. Ma soif ne se résume qu'à ces pulsions de fuite, à ces issues pour éviter la vérité possiblement compliquée à accepter. Mon épiderme s'imbibe et les secondes semblent éternité. Ivre de l'inconnu, mes doigts tambourinent sur la surface plane comme pour compter les grains du sablier avant le déluge. La pression sous mon crâne s'intensifie, le sang ne fait qu'un tour dans les corridors violacés qui encombrent mon épave ici-même échouée. Les mirettes cloîtrées sur la couleur boisée, les fines lames ébène éparpillées, je me surprend à sursauter lorsque de la brise s'ôte mon prénom. « Javier.. » Mes muscles s'engourdissent et je ne peux lever mes yeux sans qu'ils ne me trahissent. La voix n'est pas différente de celle qui glissait sur la cadence d'un ciel mitraillant quelques années plus tôt. Je fane un instant en silence, à peser la valence. Non, le monde est bien trop grand et sans le moindre doute, sa voix tremble secouée par la beauté du froid. Un battement de cil et tous les espoirs deviennent cendres enterrées. L'idée d'épouser le ridicule en prétendant la connaître d'une période lointaine sans même être sûr qu'il s'agit bien d'elle m'écrase et dans le maigre souffle qu'il me reste, j'adopte un ton inquisiteur éloignant tout soupçon de retrouvaille. Une rencontre, une nouvelle rencontre. « Oui, c'est moi ? » Les prunelles levées, nos iris se croisent, se mêlent et dans les ténèbres des siens, une rétrospective certaine. D'un geste de la main hésitant, les doigts rigides, je lui indique de prendre place à ma table. « Viens t’asseoir, j'ai déjà commandé. » L'évidence me pend au nez et si la comprendre n'est pas demandée, je ne parviens pas pour autant à l'accepter.

 
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— with @Javier Bernadell

Bouleversante rétrospective qui s'annonce, telle un fatalité d'un passé se voulant enterré profondément. Des douleurs qui resurgisse et la trace d'une petite orpheline au désarrois qui remonte à la surface. Sensation d'une vie antérieur dont je ne veux plus me souvenir et pourtant. Tel un fantôme du passé j'ai la sensation de te connaître depuis toujours, parapluie misérable qui vient abattre un coup terrible en m'obligeant à me remémorer cette triste scène. Soudain le froid se fait bien plus glaciale et saisissant, je suis comme paralysé par le doute, par l'enjeu qu'annonce cette rencontre entre nous à présent. Je suis perdue, terrorisé telle la gamine que j'étais autrefois. Je ne sais que trop bien que les gens du passé peuvent resurgir n'importe quoi, que la douleur peut à nouveau transpercé l'âme. Mélange d'émotions qui m'enveloppe à présent, excitation de possible retrouvaille chérit pas une amitié au delà de toutes espérance, mais plongeant dans le chaos d'une époque à jamais marquante. Je n'arrive qu'à prononcé ton prénom, tandis que tu m'invites à m'asseoir face à toi, ce que je fais toujours dans l'indécision d'une possible reconnaissance d'un ami trop longtemps disparut. Je porte ma boisson à mes lèvres comme pour remettre de quelques secondes l'instant où nous allions discuté. Devais-je me montrer direct ? Jouer la carte du silence ? Ton regard me transperce littéralement, une sensation de déjà vu qui m'attire que d'avantage vers une évidence qui m'effraie. Pourtant, resté dans l'inconnu me parraît impensable tant l'angoisse est insoutenable à cet instant. Alors, je pose ma tasse et te regarde ainsi que ton parapluie hésitante et quelque peu nerveuse. « Est-ce que je me trompe en te disant que tu as ce parapluie depuis bien des années ? » Je me pinçais les lèvres et ne bougeais plus comme suspendue à tes lèvres dans un moment aussi crucial à présent.
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— with @Megara Berlusconi (30 janvier 2018)

« Est-ce que je me trompe en te disant que tu as ce parapluie depuis bien des années ? » Elle se tient face à moi, la distance ne se compte plus qu'en centimètres et pourtant son feulement résonne plus loin. D'abord aux pieds de la bête qui se cache en l'homme que je suis puis au bourgeon d'une brèche temporelle qui carbonise toute entière ma notion du sens. Ma vertèbre s'ancre au dossier et la gravité, elle, se fait plus prenante que de routine. Mon petit-déjeuné semble s'entasser dans les méandres de mes entrailles et je retiens une grimace que je coupe d'une prise de parole entamée sans état d'âme. « Tu te trompes. » L'attention de mes pupilles se pose sur le textile dont il est sujet. L'absence de contacte avec elle me libère des chaînes qui tiennent en laisse mes cordes vocales. « Ce parapluie est neuf, je n'en ai jamais fait usage mais j'ai toujours eu ce modèle. » Je marque une courte pause tout en humidifiant mes lèvres, me laissant tout juste assez de temps pour me décider à mettre des mots sur ces spectres du passé. « Je l'ai apporté avec moi pour te le montrer. Je sais, ça paraît totalement dingue, un inconnu qui t'invite à prendre un verre et qui t'amène son parapluie, ça n'a pas de sens. Tout ça parce que j'aime à croire que tu es peut-être celle que je pense. Tu me la rappelle, le prénom, les cheveux... » Le marron de ma vue quitte l'objet et redécouvre ce visage trop longtemps disparu. « Et maintenant, même la voix. Légèrement différente mais pourtant similaire en tout point. » Ma nervosité de larve à papillon se transmet en un rire gêné qui me purge partiellement d'une coercition.
 
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— with @Javier Bernadell

Je me suis risquée à poser la question celle que je redoutais tant parce que je ne savais pas du tout comment je devrais réagir si tu étais vraiment celui que j'imaginais. Je suis comme suspendue à tes lèvres, je ne sais plus du tout quoi pensé, je joue avec ma tasse comme pour me donner une contenance, alors que tout ça me semble complètement fou. Puis tu finis par me dire que je me trompe et je fini par baisser les yeux. Je me sens dès plus stupide à cet instant, est-ce que je voulais vraiment retrouver ce garçon ? Oui, sans doute parce que la déception que je ressentais à cet instant était trop grande. Je repose les yeux sur toi me sentant vraiment mal tout à coup, tu lui ressemblais tellement bien que tu étais un homme à présent, il y a des choses qui ne changent pas. Brusquement, tu reprends la parole et mon regard ce pose de nouveau sur ce parapluie qui nous a sans doute amener à ce moment, à cet instant. Je déglutis alors que j'entends tes paroles, je me pince les lèvres et je me retrouves alors obliger de constaté que tu es celui qui j'imaginais. Ce petit garçon qui prenait soin de moi, qui m'avait vu dans les pires moments et qui n'avait fuis. Je sentais les larmes me monté aux yeux, les instants de faiblesse qui revenaient me mettre une belle claque au visage. Je te dévisageais et les mots me manquaient parce que j'étais cette fille dont tu parlais, la fille au parapluie j'imaginais encore la scène. « Lorsque ta photo m'est appurut sur l'écran j'ai eu ce sentiment de déjà vu, comme si je te connaissais déjà. Puis quand je suis arrivé et que j'ai vu ton parapluie c'était comme faire un bond en arrière. Je suppose que je suis bien cette petite fille que tu décris. » Je te regardais dans les yeux alors que j'avais du mal à réaliser que nous ne nous étions pas vu depuis toutes ses années, que tu te trouvais qu'à quelques centimètres de moi. Pourtant la première chose qui me venait à l'esprit était cette envie de me jeter dans tes bras, mais je me contenais et te souriait. « J'ai du mal à réaliser ce qui nous arrive. » Finis-je par ajouter.
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— with @Megara Berlusconi (30 janvier 2018)

« Lorsque ta photo m'est apparue sur l'écran j'ai eu ce sentiment de déjà vu, comme si je te connaissais déjà. Puis quand je suis arrivé et que j'ai vu ton parapluie c'était comme faire un bond en arrière. Je suppose que je suis bien cette petite fille que tu décris. J'ai du mal à réaliser ce qui nous arrive. » Mon battant sur pause, mon sang en vinyle ne fait qu'un tour. Ses mots me frappent de plein fouet au visage, creusent à la lame un rictus qui s'émancipe sans permission. La vérité semble grotesque, peut-être va-t-elle m'annoncer que la Terre n'est finalement pas ronde ? Peut-être et qu'importe, je mords canines exposées, la mâchoire pendue aux discours qu'elle revêt. De l'ombre qui importune mes lobes, elle est le phare, un halo lumineux réconfortant. Le poing sur la table comme appui de circonstance, je m'élève et la lacère de mes bras, la soulevant de quelques centimètres tant son poids semble à mes muscles insignifiant.  « Content de te revoir petite rousse. » Petite rousse, c'est ainsi que je l'ai appelé la première fois lorsque d'un bras long je lui ai tendu le manche de mon parapluie. Elle était jeune, frêle, trempée aux os et glacée, le regard fuyant, le rictus comateux. Je recule, la libère de mon emprise soudaine le faciès tâché de blanc par mon sourire imposant. « Mais attends, comment c'est possible que tu sois ici ? Tu... » Dans un raclement, je cherche mes mots, mes bons mots, ceux qui ne risquent pas de la vexer. « Tu n'as pas les moyens pour une telle université, je me trompe ? Qu'est-ce qu'il c'est passé dans ta vie pour que tu te retrouves ici après un tel contexte ? » Des étincelles, des artifices, c'est tout ce qui anime mes yeux ébahis. D'un pas je recule et me laisse tomber sur le dossier, retrouvant le confort abandonné plus tôt.
 


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— with @"Javier Bernadell"

Je ne sais plus très bien si nous sommes dans la réalité ou bien dans une fiction digne d'un film hollywoodien. Peut être même dans un mauvais cliché, peu importe dans le fond parce que j'ai pas rêvé hier c'est bien toi que j'ai vu à travers les traits d'un homme, bien que le temps est fait sa place, certaine chose marque et reste inchangé. Ton corps se lève et tu m'attrapes pour me coller contre toi, je te sers, fermant les yeux pour apprécier ce contact divin. Je sens l'odeur de ton parfum et il est étrange de me retrouver entre des bras musclé quand tu n'étais qu'un enfant. Je souris parce tu m'as manqué, je réalise combien tu as laissé ta trace sur moi. « Je suis contente, moi aussi. » Je me souvenais parfaitement de cette journée, de ma première fugue alors qu'on voulait m'envoyé dans ma première famille d'accueil, la douleur et le chagrin étant encore trop vif j'étais comme un animal apeuré et sans personne. Je te regardais à mon tour, une fois détaché et finissais par m'asseoir à nouveau tandis que tu finissais par te demander ce que je faisais ici. « Et bien, disons que les choses ne se sont pas bien passé pour moi. Plusieurs familles m'ont recueillit et j'ai sûrement subis tout les sévices possible et que tu peux imaginer jusqu'à la tentative de viol. » Je me racle la gorge et je baisse les yeux en repensant à cette journée. Je fini par lever à nouveau les yeux sur toi pour continuer : « J'ai alors fait une nouvelle fugue j'avais seize ans et j'avais pas d'argent alors j'ai volé dans une épicerie et je me suis faite prendre. Une femme est venue à mon secours et il se trouve qu'elle me connaissait bien. Elle était la directrice de l'orphelinat, elle a alors décidé de me ramener à Boston pour que je rencontre sa famille, elle voulait me donner une chance d'avoir une vie convenable. Puis ils m'ont adopté. Je suis la fille adoptive de Mr Berlusconi. » Finis-je par te dire alors qu'aujourd'hui je n'avais plus grande relation avec eux, faisant ma vie et ne les voyant qu'à l'occasion.
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— with @Megara Berlusconi (30 janvier 2018)

Je me tiens là, inconsistant, les prunelles mouvantes. Le bruit des clients en fond, je m'arrime à son discours qui se fait sourd lorsque le mot viol le coupe. Ma gorge est désert, je déglutis à sec. Une gorgée, une seule, je repose la tasse en douceur avant de cogner la table d'un poing brute, incontrôlé, hostile, sauvage. Mon ton en grognement, je me laisse emporter par une vague de sentiments. « Un viol ?! Je.. tu... Non ! Non, ce n'est pas possible, non ! » Ma lippe est tremblante, ma vision épouse la pénombre. Mon sourire en désastre s'évapore. La douce n'est que ruine, perd ces aspects qui me fascinent. Je me sens ouragan, prêt à tout faire voler. Je serre un peu plus les poings, me contiens. Une larme à gauche, l'arme à droite. « Je suis désolé, terriblement désolé. Tu ne méritais pas ça... J'aurai du te trouver une solution, t'embarquer avec moi, te donner de l'argent, je ne sais pas... j'aurai pu éviter ça, inconsciemment certes mais j'aurai pu... » Le rose de mes lèvres vire au rouge sous l'emprise de mes dents. « Dis-moi que tu t'es vengée de ce maraud, qu'il est en prison, derrière les barreaux. Qu'il écume sa peine. Dis-moi qu'il ne s'en est pas sortie sans peine Meg. Dis-moi que t'as pas accepté de vivre avec ça sur la conscience sans en parler. Je vais devenir fou, cet... » Je m'arrête avant l'injure, tenant à préserver mon éducation en toutes situations. « Si ce n'est pas le cas, donne-moi son nom et je m'en occupe. Je dois pouvoir faire quelque chose, peut-être que le faire tomber pour tentative de viol n'est plus possible après toutes ces années mais je trouverai un moyen ou un autre de lui faire payer. Pour toi. »
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— with @Javier de Medinaceli

Je n'avais encore jamais parlé de ce qui m'était arrivé pendant que je me trouvais dans ma dernière famille, même Silas l'ignorait, mais avec toi c'était différent. Tu m'avais connu lors de ma période la plus sombre, sans doute celle où j'avais été la plus vulnérable et c'est sans doute pour cette raison que je n'avais aucun secret pour toi, que me confier à toi me semblait si facile et si important. Il fallait que tu es toutes les cartes en main pour me comprendre, comprendre la femme que j'étais devenue après tout ça. Ta réaction semblait forte et touchante, je ne m'y attendais tellement pas. Je venais prendre ta main dans la mienne avec douceur alors que je ne méritais vraiment pas que tu te mettes dans tout ces états. « Non, ne dit pas de bêtises. Nous étions deux enfants qu'est-ce que tu aurais pu faire ? Tes parents n'auraient jamais accepté que tu te soucie d'une gamine comme moi. S'il te plaît ne te torture pas avec tout ça, c'est terminé maintenant. » Je te dévisageais alors qu'on ne m'avait jamais posé la question jusqu'à aujourd'hui. Je ne sais que dire face à ton désarroi et je ne crains que ma réponse ne soit pas celle que tu espérais. « Et bien malheureusement c'est le cas, je n'en ai jamais parlé à personne. J'ai décidé de faire comme si tout ça n'était jamais arrivé, enfin disons plutôt que j'ai totalement changé après ça. Je ne suis plus tellement la même tu sais, je me suis fermé aux émotions et aux sentiments comme pour me protéger de tout. Seulement, je suis perpétuellement hanté par les cauchemars depuis tout ce temps. Ne fait rien, crois moi ça ne ferait que ressasser de vieux souvenirs. Tu es là maintenant et c'est le plus important non ? » J'imaginais la frustration que tu devais ressentir, mais je ne voulais plus vivre avec ça, j'essayais d'aller de l'avant et de faire au mieux.
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