Gonna give it to you... In Capital Letters • Ayma

Janvier 2018 London. J'étais de sortit pour aller voir mes parents. J'en avais profiter le temps qu'on était ici pour leur rencontre visite, il voulait de mes nouvelles de toutes façon. J'avais enfilé rapidement une chemise en partant de chez Ayma cet aprem. Il fallait que je sois présentable tout de même. Bref l'heure tourne assez vite et j'envois un message à Aymalyne pour savoir ce qu'elle voulait manger ce soir. Un italien? Ok je lui apporte ça. Je pars du coup nous chercher à manger. Je connais un bon restaurant mais est-ce qu'il était toujours là depuis le temps. JE prend la voiture et je pars donc chercher notre repas. Dès que je le trouve, je me met en chemin pour rentrer. Ici la vie était différente. Des fois Londres me manquait, j'étais bien, j'avais ma famille, mes anciens amis. Une autre vie enfin de compte. Je ne voulais pas retourner à Boston. Je ne voulais pas revoir certaines personnes. Si seulement je pouvais finir ici mes études. Cambridge n'est pas si mal après tout mais bon Harvard est au dessus. Bon je dois prendre mon courage à deux mains. Mais pour le moment je profite d'Aymalyne, j'essaye de lui changer les idées. Malgré qu'elle soit toujours aussi froide, j'essaye de faire des efforts mais à un moment donné je vais abandonné d'être sympa et de lui courir après pour avoir au moins un regard compatissant. Depuis qu'on s'est embrassé elle est beaucoup plus distante. J'arrive chez elle. "Ayma, je suis là. J'ai la bouffe!" Je pose les sacs sur la table en la cherchant du regard. J'entend le bruit de la douche, elle doit être sous celle-ci. J'enleve ma veste puis je sors tout des sachets en mettant la table. Je sens que l'ambiance ce soir sera encore froide.



@"AYMALYNE K. STRAUS"

Janvier 2018 Londres. Partir loin de Boston a été la meilleure idée que j'ai prise depuis un moment même si c'est une décision prise pour emmerder les jumeaux. Invité Andrew l'est également et je pense qu'il s'en doute du moins, je pense... Laissant l'eau chaude couler sur mon corps, je ne peux faire sans imaginer Abélard avec Ariana. Les photos dans la presse, ses mots, tout fini par me donner la nausée mais, me conforte surtout dans le fait que c'est bel et bien fini entre nous. Cette perspective me tord l'estomac... C'est la voix d'Andrew qui m'oblige à sortir. En moins de temps qu'il en faut, j'enfile une nuisette noir et le shoety qui va avec le tout cachet par mon peignoir en soie Victoria's Secret fait spécialement pour moi. Dis-moi, ça t'ennuie si on mange dans le salon ? Tu sais comme avant sans chichi ? Ouais, j'ai besoin d'autre chose ce soir et puis, j'ai pas été très correcte avec lui ces derniers temps, je pense que pour ce soir, je peux me laisser allée du moins essayer.

Janvier 2018 London. Le décalage horaire était présent, on vivait un peu à l'envers. Mais bon on s'habitue à force que les jours passent. Et aujourd'hui ça m'avait fais du bien de voir mes parents. Je leur ai dis que mon ex était enceinte et qu'on attendait une fille. Ils étaient heureux pour moi malgré que je n'étais plus avec la maman actuellement. Ils ont vu bien sur mon mal être. J'aime toujours Athé, même si je lui en veux et que je souffre du fait qu'elle m'ai trompé. Mais que voulez vous. La vie est ainsi faite. Je rentre chez Aymalyne en posant tout sur la table en attendant qu'elle sorte de la salle de bain. J'entend des pas et sa voix derrière moi. Je me retourne. Mon regard se pose sur elle, elle était belle vraiment belle. Je souris en la regardant de haut en bas. Quelle connerie que j'avais faite ce jour là. Putain qu'est ce que je regrette. Elle propose de manger sur le canapé. "Non mais ouais carrément." Je rigole, j prend les sacs pour les poser sur la table basse du salon. Je m'assois sur l canapé et je distribue nos petits plats. "Tiens j'espère que tu vas aimer. J'ai pris ce que tu mangeais beaucoup quand tu étais plus jeune." Je lui fais un clin d'oeil. Je me souviens encore de tout pour elle. Tout ce qu'elle aimait ou pas. Je l'a connais encore par coeur. J'ouvre mon plat. "Bon appétit Prin...Ayma!" Je souris et je mange. Mon dieu ça fait du bien! Ca me manquait de manger, je crève trop la dalle depuis des heures aussi. "T'as fais quoi sinon aujourd'hui?"

Janvier 2018 Londres. Repas italien, mon préféré. Voilà ce dont j'ai réellement besoin d'une soirée avec un ami mangeant de bons petits plats. Oh mais, je t'en prie dis que je suis vielle tant que tu y es. plaisantais-je en m'instalant sur le canapé er attrape un des plats que je commence à déguster avec appétit.Hum... N'encaisse le fait que Abé est parti retrouver son ex, qu'ils s'affichent dans la presse et toi ? En attendant sa réponse, tout naturellement je me mets a picorer dans son plat comme j'avais l'habitude de le faire quand nous étions ensemble. Si on regarde d'un point de vue extérieur ça y ressemble beaucoup et j'avoue que ressentir un bien être comme celui là m'a beaucoup manqué. Non, interdiction de pense au belge qui m'a brisé le coeur !

Janvier 2018 London. Je tire la langue en la regardant, puis je rigole. "Mais non t'es pas si vieille que ça après tout. On va dire que t'as pris de l'âge mais que voila t'es comme le bon vin. Plus tu vieillis et plus t'es belle." Je souris, c'était la vérité. Abélard avait énormément de chance d'avoir trouver une femme comme elle. Malgré le petit caractère qu'elle avait dans le fond et qui était assez hardcore des fois et dure bon surtout avec moi. Je pense que ça doit être pareil avec Abélard qui lui ne doit pas réellement fait d'effort. Enfin bon, j'arrête de penser aussi à lui . C'était notre soirée à elle et moi, dans un autre pays, loin de nos soucis.  "Laisse le faire sa vie écoute. Il veut te montrer qu'il est au dessus de tout ça mais dans le fond il se donne juste un genre le prince de Belgique." Je la regarde en mangeant tranquillement puis je la vois piocher dans mon plat. Je la regarde en faisant une moue. "Moi? Ba j'ai été voir mes parents j'en ai profiter. D'où mon déguisement de pingouin en costume encore à cette heure là." Je souris et je prend aussi dans son plat en aspirant la spaghetti et rigole car j'en avais donc partout. Je louche sur mon nez pour regarder où était la sauce et je l'enlève. "Je suis absolument pas sortable hein" Je regarde si j'en avais sur a chemise mais heureusement j'avais rien. Ouf! C'était une sur mesure je ne voulais pas la gâcher. Je finis mon petit repas et je le pose sur la table en m'installant au fond du canapé passant mon bras derrière Ayma.

Janvier 2018 Londres. Vas y rame tant que tu peux. De la légèreté voilà ce qu'il m'offre en cette soirée improvisée par ses soins. Il est plus facile de me laisser allée avec lui que je ne pouvais l'imaginer. C'est facile de retrouver des gestes, limites des sentiments profondément enfouis. Le voir comme ça me ramène a des moments simples et heureux et bizarrement j'aime ça. Du bout du pouce, je récupère de la sauce nichée au coin de sa lèvre. La prochaine fois, je te mets u' bavoir. dis-je en riant alors que tout naturellement, je me blottis contre son torse. Tu te souviens quand mon père nous a surpris en pleine action ? Je revois encore ta tête. C'est vrai que ce soir là était mémorable enfin pour moi parce que pour lui...

Janvier 2018 London. Je rigole en la regardant, elle était tellement de bonne humeur aujourd'hui. Elle aussi voulait peut-être aussi oublier les problèmes qu'elle avait dans sa vie. C'était bon de manger, d'être dans notre vile natale. Dans cette maison où j'avais aussi passé de nombreux moments avec elle lorsqu'on était en couple. J'avais l'impression d'avoir refait un bon en arrière. Je l'a regarde dans les yeux en souriant quand elle m'enlève la sauce au coin de mes lèvres avec son pouce. Je veux l'embrasser encore une fois mais non je dois calmer mes pulsions. Je me rappelle de ce qu'il s'est passé la dernière fois. C'était pas bon, elle avait changé directement quand je l'avais embrassé. Là je ne vais pas tout foirer. "Un bavoir? Oh j'ai plus l'âge tu sais. " Je souris, puis je repose tout sur la table une fois fini. Elle fait de même ensuite elle se rapproche de moi et vient se blottir contre moi, sa tête sur mon torse. Mon coeur se met d'un coup à battre rapidement, je passe mon bras autour d'elle, puis lui caresse doucement le dos. Je l'embrasse sur la tête, et je l'écoute. Mon dieu ce monde, je lève les yeux. "J'étais tellement gêné j'en pouvais plus. On avait fermé la porte en plus mais non il avait décidé de l'ouvrir. Ca m'avait enlevé l'envie direct." Je rigole. Surtout qu'à l'époque je m'en souviens, je n'avais pas le corps que j'avais maintenant, j'étais plus maigre, moins de muscle ça c'était sur. J'étais pas à l'aise à poil enfin moins que je le suis maintenant. "Je crois que ton père ne s'attendait pas du tout à nous voir comme ça. Puis tu avais le draps toi pour te cacher moi j'étais vraiment pas du tout à l'aise avec les mains sur mes bijoux de famille." Je rigole en la serrant un peu plus contre moi, jouant avec une mèche de ses cheveux délicatement. Je regrette mes actions, de regrette d'avoir baiser sa soeur putain. Où est-ce qu'on en serait à l'heure actuelle si j'avais rien fais.

Janvier 2018 Londres. Un retour dans le passé, la nostalgie de vieux sentiments n'est sans doute pas une bonne idée en soi mais, les circonstances sont différentes ce soir. Le sentiment qu'offre une rupture peut nous faire faire des choses qu'on ne ferait pas autrement mais, est-ce si mal de vouloir se sentir bien quelques minutes ? De vouloir oublier la douleur surtout quand plus rien ne nous retiens ? Ah non, je parlais de la fois on a été surpris dans le bureau de ton père par le mien. C'était un moment des plus gênant que j'ai vécu surtout quand son père est arriver ensuite. Légèrement, je me redresse pour le regarder dans les yeux. Mercibd'etre là pour moi. soufflais-je sans jamais quitter son regard. Je sais que sans sa présence ce soir, je n'aurais pu traverser les révélations que m'ont offert cette soirée.


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Janvier 2018 London. Je la regarde en me remémorant tout ça. C'est vrai que oui son père nous a tout de même pris en flagrant délit plusieurs fois et une fois au bureau oui. J'avais voulu faire l'amour à Aymalyne dans le bureau de mon père. Onn était seul à ce moment là, on en avait profiter, et on avait toujours des envies assez chelou tous les deux. Niveau sexe, on se complétait vraiment bien. On avait juste à se regarder pour comprendre ce que l'autre voulait et quand et surtout où. "Oh oui mon dieu... D'un côté tu jouissais un peu trop fort ça a attiré ton père." Je souris, elle était en robe, j'étais en jean, chemise. C'était trop tentant. Je m'en rappelle. Je l'avais chercher toute la journée, je lui avais même enlever sa culotte plus tôt dans la journée. J'étais vraiment un petit pervers à l'époque, je ne sais pas si je suis pareil ou pas. Enfin avec Athénaëlle c'était différent, notre relation était pas pareil que celle que j'avais avec Aymalyne à l'époque. C'est pas les même femmes. Pas le même caractère. Elle me regarde à nouveau, je lui prend sa main et j'entrelace nos doigts ensemble doucement, et lui caresse avec son pouce. Ces mots me font du bien, je ne sais pas mais ça me fait quelque chose tout de même au fond de moi. "Je serais toujours là pour toi princesse. Il y aura toujours ce lien entre nous." Je passe ma langue sur mes lèvres, puis je me rapproche d'elle doucement ne quittant pas son regard. Jusqu'au moment où à nouveau nos lèvres se collent enfin. Je sais qu'elle va se lever et partir. Comme toujours. J'essaye toujours de faire le premier pas mais elle ne veut jamais le prendre. Elle aime Abélard normal, mais voila il lui fait du mal. Je suis là moi, je suis là pour lui faire du bien. L'aimer à nouveau si c'était possible. Je l'aime toujours. Je me recule et je la tiens toujours près de moi. "Tu peux me gifler à nouveau si tu le veux vasy." Je souris l'attendant.

Janvier 2018 Londres.  Attends une minutes, tu sous entends que je suis trop bruyante ? Enfin était est le mot que j'aurais dû utiliser mais soit, ça a peu d'importance au final, ça ne change rien. On est ce qu'on est. Changer pour quelqu'un c'est ne pas ce rendre service et bizarrement depuis longtemps, je me sens enfin moi. Je sais que j'aurais dû bouger ou le stopper en voyant ses lèvres se penchaient sur les miennes mais, j'en avais nullement envie bien que je n'y ai pas répondu. C'est à ce moment là qu'un débat intérieur prend place en moi. Écouter mes envies ou ma raison ? Il ne m'a fallu qu'une fraction de seconde pour me décider. Sans un mot, je me redresse légèrement posant à mon tour mes lèvres sur les siennes tout en m'installant à califourchon sur lui. Peu importe les conséquences, je les assumerais.


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