car tout est parti en vrille. (marloes)

Une mauvais blague qui avait mal tourné. Voilà ce qui vous avez menés ici. La Mather House avait mis sur un pied un plan machiavélique pour faire peur aux étudiants pendant la fête donnée sur le parc et ça avait fini par mal tourner. Quand un mec s'était pris pour le sauveur du monde et avait sauté sur Marloes pour la rouer de coup. Marloes sous le costume du tueur fou. Vous l'aviez retrouvé dans un piteux état, un état qui l'obligeait à passer par la case hôpital. Quand les ambulanciers sont venu la chercher et qu'ils t'ont demandés si tu voulais monter avec eux, t'as pas réfléchi. T'es juste montée. Te voilà maintenant dans une chambre d'hôpital, attendant que les médecins prennent soin de ta colocataire de chambre. Ça a pris un certain temps. Faut dire que le type y était pas allé de main forte. Une bouteille cassée sur le crâne, une côte brisée, des bleus et des égratignures un peu partout sur le corps. Mais elle allait aller bien et c'était tout ce qui t'importait. T'attendais maintenant qu'elle reprenne conscience. Tranquillement installée sur une chaise, près de son lit. Le nez plongé dans un Glamour qui traînait par là.

(Invité)

J'ouvre les yeux doucement, puis les refermes, une lumière blanche vient de me cramer la rétine, je tourne la tête de droite à gauche, putain j'ai mal qu'est ce que c'est, pourquoi j'ai si mal. J'ouvre les yeux doucement, regarde mes mains, un perfusion sur la main gauche, j'suis dans un lit, j'suis à l'hôpital. Je tourne la tête vers la gauche, Rio est là entrain de feuilleter un magasine. « Rio ...? » C'est assez flippant tout de même, je ne sais pas ce que j'ai, je bouge un peu, oh non j'ai vraiment mal, aux côtes à la tête, je ne sais pas ce que j'ai. « ...j'ai mal ? qu'est-ce qu'il s'est passé ? » Je me souvenais plus de grand chose, juste de moi entrain de faire croire à tout le monde qu'un tueur était entrain de faire une vraie tuerie. Pour me retrouver à l'hôpital la soirée avait du virer au drame mais je ne m'en souviens pas.

(Invité)

T'es plongée dans tes pensées, un magazine dans les mains. Tournant dans un sens, pis dans l'autre les feuilles, sans jamais vraiment en lire le contenu. L'hôpital t'avais fais te faire chercher dans tes pensées la dernière fois que t'avais été dans un centre hospitalier. Et peu à peu, des connexions s'étaient faite dans ton esprit sans que tu ne guides vraiment le court de tes pensées. Mais une voix venue de loin est vite venue t'arracher à tes sombres pensées et à la décision que tu avais prise. Une voix qui provenait de Marloes. Tu lâcha sans attendre ton magazine des yeux pour te retourner vers elle. « - C'est moi, oui. » Tu te lèves et lui adresse un léger sourire. « - Rebienvenue parmis nous ma belle, tu m'a bien fais peur. » Tu te rapproches du lit où elle est allongée et retire une mèche de cheveux qui lui barre le visage avant de poursuivre. « - Notre petite blague a mal tourné, très mal tourné pour toi. Un dénommé Esteban a voulu jouer au sauveur de ses dames et t'as rué de coup. Après t'avoir explosé une bouteille en verre sur le crâne.. » Tu te mordilles la lèvre inférieure, dis comme ça, ça avait l'air tellement affreux.. « - J'ai réagis aussi que j'ai pu et pis, j't'ai faite ramener ici. »

(Invité)

Ca m'fais bizarre d'être dans un lit d'hôpital, d'avoir Rio à côté de moi, logiquement c'est à moi de m'occuper d'elle, pas l'inverse. « - Rebienvenue parmi nous ma belle, tu m'a bien fais peur. » j'esquisse un sourire sans trop savoir quoi lui répondre « Désolée.. » lui dis-je d'une petite voix épuisée, elle s'approche moi et continue, je l'écoute, c'est assez perturbant d'avoir un trou de mémoire et de ne pas se trouver dans le dernier endroit de on se souvient. « - Notre petite blague a mal tourné, très mal tourné pour toi. Un dénommé Esteban a voulu jouer au sauveur de ses dames et t'as rué de coup. Après t'avoir explosé une bouteille en verre sur le crâne.. » et d'un coup j'ai envie de rire mais je me retiens parce qu'elle à pas vraiment l'air d'en rire, puis elle reprend « - J'ai réagis aussi que j'ai pu et pis, j't'ai faite ramener ici. ». Un grand sourire se dessinait sur mes lèvres, je tentais tant bien que mal de lui tendre la main pour qu'elle me la prenne « Merci pour tout ce que tu as fait ... même si je m'en souviens pas. » lui dis-je un sourire éternel sur mes lèvres puis je repris « N'empêche que notre blague a bien marché, j'suis fière de nous. » Nous n'allions pas pleurer sur cette fin de soirée toute la vie.

(Invité)

Marloes se réveille enfin, t'es soulagée. Il lui aura fallu quelques heures pour que son corps récupère, quoi de plus normal après la rouste qu'on lui avait mis. T'étais restée près d'elle parce que c'est jamais cool de se réveiller toute seule dans un hôpital, encore moins quand on avait oublié un pan de souvenirs comme ta présidente. Souvenirs que tu lui rappelle en quelques secondes. Histoire de la restituer parmi vous. Elle essaye de tendre la main vers toi, tu parcours le chemin restant, prenant sa main dans la tienne. « - Me remercie pas, c'est normal. » Tu lui rends son sourire avant de continuer. « - C'est vrai qu'elle a bien marché. » Tu ris légèrement, en pensant à tout les cris, les gens qui court, ceux qui se cachent. « - Faut dire aussi que t'as donné dans le spectaculaire, aha. » Tu fais référence à la façon dont elle vous a faussement tué. Et toute les choses qu'elle a faite pour faire peur aux étudiants. « - Comment ça devait être énorme de ton point de vue. »

(Invité)

Elle tent sa main et attrape la mienne, c'est con mais j'me sens drôlement rassurée, pas que j'ai peur de l'hôpital mais presque ça amène que des mauvaises nouvelles ce genre d'endroit. « - Me remercie pas, c'est normal. » j'hausse les épaules, c'est vrai que j'aurais fait la même chose pour elle, c'est le genre de truc qu'on fait quand on est amies. « - C'est vrai qu'elle a bien marché. » je souris à nouveau, oh oui qu'elle a bien marché, j'en ris même un peu, mais pas trop ça fait putain de mal aux côtes ! « - Faut dire aussi que t'as donné dans le spectaculaire, aha. Comment ça devenait être énorme de ton point de vue. » je dois avouer que oui, j'étais drôlement inspirée pour la mise en scène, je ne me serais jamais capable d'avoir des idées si tordue, la psychopathe qui sommeille en moi à plutôt intérêt de rester endormie, ça risquerait de faire très mal si elle se réveillait. « J'étais inspirée, j'me pensais pas capable de ça tu vois. » dis-je en riant à moitié « T'imagines même pas à quel point ça l'était, j'avais juste l'impression d'être dans un film d'horreur mais du bon côté pour une fois, genre t'sais celui où tu kiffes juste, pas celui où t'as peur comme un con. »

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Tu trouvais ça dommage que votre petite blague finisse aussi vite. Marloes avait eu à peine le temps de faussement te tuer. Ainsi que Briony et Neal. Mais tout ne s'était pas déroulé comme vous l'auriez imaginé. Pour commencer, qu'est ce que foutait une blondasse avec une arme à feu ? L'avait-elle pour postuler pour être la nouvelle James Bond girl ou quoi ? Non mais sérieusement, c'est comme ce type là, qui s'était pris pour le sauveur du monde. Tenait-il à sa vie ou était-il juste trop stupide ? C'était à se demander parfois ce que les gens pensaient. Et bien sûr, vous en aviez pris plein la gueule. « - J'vois parfaitement ce que tu veux dire. J'aurai bien kiffé j'pense aussi. » Qui n'aurait pas kiffer, faut dire aussi. Être un tueur fou le temps d'une soirée et tuer tout ce qui bougeait, juste é-nor-me quoi. Le fait qu'un rayon de soleil te passe dans l'oeil te fit penser à quelque chose. C'était le début de la journée, vous aviez passé la nuit ici. « - J'ai pas pensé à prévenir qui que ce soit, t'as quelqu'un en particulier que tu voudrai appeler ? » Ça t'avait échappé, sait-on jamais.

(Invité)

Le bon côté c'est que je n'avais souvenir que des moments cool de la soirée, des moments sous The Killer et non de ce retournement de situation qui m'avait envoyé à l'hosto. « - J'vois parfaitement ce que tu veux dire. J'aurai bien kiffé j'pense aussi. » j'la regarde et je souris « J't'aurais bien dit que la prochaine fois j'te laisserais le faire, mais j'ai pas vraiment envie d'te voir à ma place dans ce lit. » dis-je en riant. La seule chose que je regrettait était de ne pas avoir pu partagé cette excitation avec d'autres personnes. « N'empêche que ce doit être le kiff de jouer sa propre mort aussi, c'était comment ? raconte moi. » lui dis-je un grand sourire sur mes lèvres prête à écouter. Le soleil entrait dans la chambre, j'regardais l'horloge accrochée au mur, putain nous avions passé la nuit là, il avait pas du faire semblant de me taper dessus pour que j'reste assez longtemps pour avoir ma propre chambre. « - J'ai pas pensé à prévenir qui que ce soit, t'as quelqu'un en particulier que tu voudrai appeler ? » j'avais beau cherché dans ma tête, j'voyais pas vraiment qui est-ce qu'elle aurait pu appeler, pas besoin d’inquiéter du monde pour si peu. J'la regardais cherchant dans ma tête « J'sais pas, te prends pas la tête, si ils s'inquiètent pour moi ils m'enverront des messages. » J'apercevais mon téléphone sur la table de nuit, tendait la main pour l'attraper afin voir si j'en avais. « Bon ben tu vois, ils ne s'inquiètent pas, laissons les en paix. » je souriais, l'air détendue, sereine.

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Tu te demandes ce qui allait se passer après ça, après cette petite blague. Quelles vont être les retombées et qu'est ce qu'il va se passer pour vous, les Mathers. Les personnes à l'origine de cette blague spéciale Halloween. Mais finalement, tu balayes cette pensée de ton esprit. Préférant te concentrer sur le présent, les conséquences peuvent attendre. T'en as déjà une devant toi. Marloes clouée dans son lit. « - On va éviter, en effet. Faudrait pas que Superman revienne à nouveau. » Tu ris légèrement. En effet, t'as pas tellement envie de te faire démolir comme Marloes l'a été. « - C'est comme tu veux. » Tu lui souris légèrement. Et pis elle attrape son téléphone. « - Ok. » Tu hausses des épaules et tourne la tête vers l'horloge fixée contre un mur. « - De toute façon j'pense qu'ils vont pas tarder à te libérer. Ils ont dit que tu pouvais te soigner à la fac, si j'me rappelle bien. » Heureusement que ça n'avait pas été trop trop grave. Ça l'était suffisamment pour qu'il la garde toute une nuit mais pas assez pour un plus long séjour. « - J'te ramènerai, on m'a amené la voiture dehors. »

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J'lèves les yeux au plafond, plutôt fière de cette blague, les conséquences sont là certes mais je n'y pense pas, ne jamais penser au pire toujours au meilleur et en l’occurrence j'ai bien ris pendant la soirée, tout le monde y a cru et c'est ça qui importe le plus. « - On va éviter, en effet. Faudrait pas que Superman revienne à nouveau. » mon rire se joint au sien, c'est vrai que ce genre de chose moins ça se passe mieux on se porte. « - De toute façon j'pense qu'ils vont pas tarder à te libérer. Ils ont dit que tu pouvais te soigner à la fac, si j'me rappelle bien. » c'est genre trop bizarre en fait, j'ai l'impression d'être en pleine forme, qu'il ne sait rien passé, mise à part ces douleurs. Faut dire que j'ai pas eu le temps de m'y préparer, j'ai jamais vraiment fait attention à mon état de santé, j'suis le genre de personne qui commence à se soigner quand elle n'a pas le choix, quand j'commence à mettre réellement ma santé en péril, sinon j'laisse faire mes anticorps, sont là pour ça non ? « Ben c'est bon alors ... tu crois qu'on peut bouger maintenant ? » j'me relevais doucement sur le lit, prenant la position assise, j'y allais sans être brusque j'avais beau me foutre un peu de mon état de santé j'étais pas non plus inconsciente. « - J'te ramènerai, on m'a amené la voiture dehors. » j'souriais « Merci pour tout c'que t'as fait pour moi, j'te revaudrais ça. »

(Invité)

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