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un retour difficile (adzio)

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Ezio posait à peine ses valises sur le pas de sa porte. Le voyage avec Milo se passa relativement bien, il avait pensé à prendre un vol de nuit pour que le petit puisse dormir tout le long. Il débarquait dans son grand appartement vide. Il posa son fils par terre pour qu'il découvre sa nouvelle demeure, son nouvel environnement. Il avait prévenu ses proches de son retour et avait envoyé un message à Adria pour qu'elle vienne chercher quelques affaires qu'elle avait négligemment oubliées. La blondinette semblait pressée de les récupérer. Pas de problème, qu'elle vienne les chercher et qu'elle dégage. Cette fille ne savait pas ce qu'elle voulait et ça avait le don d'énerver Ezio qui ne savait plus quoi penser de sa relation avec elle. Ils s'appréciaient autant qu'ils se détestaient. Bref.

Après avoir rangé ses affaires et donné à manger à Milo, il regarda brièvement l'heure sur son portable. C'était l'heure de la sieste pour le petit. Ezio suivait à la lettre les recommandations des services sociaux, il avait même tout noté sur des feuilles qu'il gardait précieusement avec lui. « Milo on va dodo ? » lui demanda-t-il en s'approchant de son fils. Il lui parlait en anglais pour l'habituer à sa nouvelle langue. Après tout, Ezio avait l'intention de finir ses études en Amérique et pourquoi pas prendre la direction de New York pour la suite. Il avait du mal à l'admettre mais l'anglais lui servira plus que l'italien. Peu importe, Milo parlera les deux langues, comme son papa. Le jeune Scorsese prit son fils dans ses bras et le porta jusqu'à son lit où il vint le caler entre deux coussins pour éviter qu'il ne tombe. Rien n'était prévu pour un enfant dans son appartement, il allait devoir s'adapter et rapidement lui faire une chambre. Il vint le coucher et sortit de sa chambre dans le plus grand des calmes. Ezio se dirigea vers la porte car la sonnette avait retentit entre deux. Il ne fut pas surprit de voir Adria de l'autre côté. Il ne la regarda pas et ouvrit la porte en grand. « Vas récupérer tes affaires mais rentre pas dans la chambre, Milo dort. » dit-il sans la moindre émotion. Sans attendre de réponse de la blondinette, il la laissa sur le pas de la porte et alla jusqu'au salon où il prit son portable et vaqua à ses occupations.
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UN RETOUR DIFFICILE
— with ezio.

Peut-être avais-je fais exprès d’oublier mes choses, tentant par tous les moyens de voir Ezio une dernière fois si c’était ce qui allait se passer… Nos récentes disputes m’avaient emmerdés, j’ignorais sur quel pied danser avec l’italien et il faut dire que mon récent opération à Londres avait occupé toutes mes pensées. Aujourd’hui, Ezio m’envoyait un message afin de me dire de passer à son appartement et j’ignorais comment allait se passer cette rencontre. Déjà deux semaines et demie que nous nous étions vus et pourtant, je stressais à mort. Tentant par tous les moyens de m’habiller d’une façon convenable, cachant mon visage par du maquillage afin de camoufler les cernes qui l’ornait, je laisse échapper un petit soupir. Lucky m’hébergeait pendant quelques temps, jusqu’à ce que je trouve un appartement digne de ce nom et que je sois au calme. Le médecin m’avait dis de rester dans un endroit calme, sans bruit et c’était le mieux que je pouvais trouver. Appelant le premier taxi qui me venait sous la main, je prenais direction de l’appartement d’Ezio, rongeant pratiquement mes ongles pendant tout le trajet. Alors que le véhicule s’arrête face à l’immeuble, je descends après lui avoir donné l’argent nécessaire et me rend jusqu’à la porte. Pendant un long moment, je restais en face de cette même porte, me demandant si c’était une bonne idée de devoir faire face à Ezio pour une nouvelle fois, ignorant comment tout ça allait se dérouler. Sonnant un coup, il ne fallut que quelques secondes avant de voir le bel italien se dresser en face de moi… La plupart de mes membres tremblaient, car le fait de me tenir aussi longtemps debout me retirait cette force que j’ai dût contenir pour venir le voir. « D’accord. » Un long silence venait à se faire sentir et sans trop le regarder, je me dirige vers la chambre qui était maintenant celle de son fils et regardait mes affaires contre le sol. Étant de nature curieuse, j’entre-ouvre la porte sans faire le moindre bruit et laisse apparaître un petit sourire en voyant le petit couché dans son lit. Il ressemblait à Ezio, c’était indéniable… Perdant ce même sourire, je referme la porte avant de prendre mon sac et marcher jusqu’au salon où le jeune homme était devant son ordinateur. « Alors quoi, c’est comme ça que tu veux que les choses se passent ? Qu’on arrête tout ? » Ma voix était neutre, je voulais seulement savoir ce qui se passait dans sa tête, à l’instant même.

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Ezio ne lui accordait aucune importance, il s'en foutait royalement et ne prit aucun visuel pour s'assurer de sa santé physique. L'opération s'était bien passée, elle allait guérir et c'était tout ce qu'il voyait. Rien d'autre. Sur son portable, il pianotait sur le clavier  pour répondre à son grand-père et le convier à un petit tête à tête, pour qu'il puisse faire la connaissance de son arrière petit fils. Martin Scorsese l'avait, de nombreuse fois, harcelé parce qu'il n'avait pas de copine et lui avait fait comprendre qu'il voulait une nouvelle descendance avant de mourir. Le vieux allait avoir un choc en apprenant qu'il était arrière grand-père et que le gamin en question était déjà né et âgé de 15 mois. Quoiqu'il en soit, il laissa Adria aller récupérer ses affaires en paix, il n'avait pas l'intention d'entamer le dialogue en premier, elle l'avait trop déçu. Après quelques minutes, la blondinette revint dans le salon et lui une simple question. Ezio arrêta de taper et croisa les bras contre son torse avant d'enfin lever les yeux vers elle. « Et tu proposes quoi toi ? » Il s'humidifia les lèvres et se leva du canapé où il était assis.  « Quand je t'ai dit pour mon fils, t'as été la fille la plus hypocrite que j'ai rencontré sur terre. Tu as essayé de me soutenir et tu m'as même pris dans tes bras ... et après quoi, tu m'as pourri par message. T'as été odieuse Adria, t'as été irrespectueuse, y'a une façon de dire les choses. A partir de ce moment-là, je n'ai plus fait aucun effort avec toi. Suzy et Lucky m'ont conseillés de m'éloigner de toi et c'est ce que j'ai fait. Putain quand t'as quitté mon appartement, tu voulais plus jamais me revoir et là c'est limite de ma faute si on se parle plus. Je ne t'ai jamais rien promis, tu t'es mise toute seule en tête qu'on allait pouvoir se donner une seconde chance. Nan, c'était pas le deal de départ. Je ne t'ai pas une seule fois manqué de respect quand tu étais chez moi. J'ai vu qu'une seule fille et quand bien même j'en aurais vu plus, je le faisais toujours hors de mon appartement donc j'vois pas en quoi ça te posais un problème. » grogna-t-il, pas content. Ezio faisait un véritable effort pour rester poli, il en avait marre de cette situation et de l'incertitude d'Adria. Cette fille lui avait manqué de respect et, en bon italien macho qu'il faisait, il gardait une énorme fierté avec lui.
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UN RETOUR DIFFICILE
— with ezio.

De le voir agir comme si je n’existais pas, devant son portable me fendait le cœur sauf que j’étais beaucoup trop fière pour le lui faire part… J’avais pris mes effets personnels, mais je ne pouvais pas partir comme ça, sans rien lui dire ou même avoir un semblant de conversation avec le bel italien. Ezio m’en voulait d’avoir réagit de la sorte sauf que je ne pouvais pas voir venir la situation et avec mon état actuel, je ne voulais pas me prendre la tête… Le ton qu’il employait était sec, le genre dont je n’avais pas l’habitude d’entendre et pourtant, je devais le confronter. Mes yeux se détachèrent de lui pour regarder le sol, mon cœur battant à tout rompre dans ma poitrine rien qu’en entendant ce qu’il avait à dire à mon sujet. Il avait raison sur toute la ligne, jamais je n’aurais dû me faire de faux espoirs, surtout en sachant que nous avions dit dès le début qu’il n’y aurait plus rien entre nous. Je le laissais parler, me traitant d’hypocrite et d’odieuse. Nous n’avions jamais inversé les rôles, je me souvenais qu’à l’époque de Londres, c’était moi qui le maudissait et maintenant c’était l’inverse. La seule chose que je voulais, étais de m’enfuir sauf que je voulais rester forte et lui dire toutes ces choses que j’avais dans le cœur. Parvenant à lever la tête afin de soutenir son regard, il termina enfin, créant un silence dans toute la pièce. « T’as raison Ezio, j’ai été quand même idiote de croire que nous deux ça pourrait refonctionner comme dans le passé… » Ça avait été me donner de faux espoirs, c’était ce qui avait tout déclencher et oui j’étais jalouse de toutes ces meufs qui l’entouraient, ça me tuait de l’intérieur. « Puis pour ton fils, comment aurais-tu réagis si les rôles s’étaient inversés ? Sache que jamais je ne t’aurais fait de faux espoirs, j’étais très sérieuse quand je t’ai dis que j’allais toujours être présente pour toi. Sauf que je ne savais pas comment réagir, j’étais juste dépassée par les évènements… » Je marquais une pause, prenant une nouvelle inspiration, ne sachant pas trop comment tout lui dire et je dois admettre que cette situation-là, je ne pouvais pas la contrôler. Peut-être allions nous nous engueuler pour la toute première fois, sauf qu’Ezio était aussi dur à cerner que je ne l’avais imaginé. Cet air qu’il avait à l’instant même, me dépassait et c’était ce qui faisait en sorte que je me lâchais dans mes paroles. « Alors Scorsese, pourquoi tu es incapable de sortir de ta carapace une bonne fois pour toute ? T’aurais beau nié que je t’ai manqué mais je suis sûre et certaine que pendant ton séjour en Italie, tu n’as pas arrêté de penser à moi… Après Milo, bien entendu. » Mon regard devenait emmerdant, soutenant le sien, je fis deux pas en sa direction tout en gardant une distance raisonnable entre nous deux.

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La discussion s'envenimait à vue d'oeil. C'était trop pour Ezio, fallait qu'ils mettent les points sur les i et les barres sur les t. Ils ne pouvaient pas rester sur des non-dits ou sur des suppositions. Il avait beaucoup de choses à lui dire, notamment sur le comportement odieux dont elle avait fait preuve à son égard. A la fin de son long monologue, l'italien regarda Adria et vint réfléchir à ce qu'il lui avait balancé. Il avait encore énormément à lui dire mais il ne voulait pas non plus l'assommer directement, il pensait, malgré lui, au cancer qui l'avait rongé les semaines précédentes. « Ne dis pas n'importe quoi Adria. Tu n'as pas été là pour moi, pas une seule seconde puisque dès le lendemain tu t'es barrée de mon appartement donc ne viens pas me faire croire que tu voulais être présente pour me soutenir. Ce n'est pas vrai. Ok tu as été dépassée par les événements, je le conçois mais putain, on peut se parler comme des adultes, au lieu de réagir comme une gamine capricieuse qui n'a pas ce qu'elle veut. » Adria restait butée sur ses idées qui étaient incompréhensibles pour Ezio. Elle fut idiote de croire qu'ils pourraient repartir ensemble mais en même temps, l'italien n'avait rien fait pour qu'elle croit ça. Il ne lui avait rien promis et avait été clair dès le début : aucune attache. C'était l'essence même de leur relation. Et la, contre toute attente, elle s'approcha de lui pour prétendre mieux savoir ce qu'il ressentait que lui.  « Tu vois .. c'est exactement de ça que je parle. Qu'est ce qui te prends de dire ça ? T'en sais rien. Ne me joue pas la carte de la provocation Steadworthy, t'es pas en position de faire ça. T'as été hypocrite avec moi, tu m'as pourri parce que je n'ai pas changé et là tu essaies de retourner la situation ... mais t'es complètement folle ma parole. C'est bon, dans le genre tarée obsessionnelle, j'ai donné. Tu sais quoi, penses ce que tu veux, j'en ai rien à foutre. T'as ce que tu es venue chercher, tu peux partir maintenant. » grogna-t-il d'une voix froide et distante. Cette fille était folle.
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UN RETOUR DIFFICILE
— with ezio.

Détestant être la fille qui mettait le chaos dans une conversation, les mots qu’Ezio osait me dire me pesaient sur la conscience, c’était comme si on me frappait à maintes reprises et je détestais comment la conversation tournais… Nous avions pourtant droit à parler tous les deux, essayer de s’ouvrir l’un à l’autre mais en plus, son fils dormait dans la chambre tout près de l’immense salon que possédait l’italien. « Parce que tu crois que c’est facile pour moi ? Que j’ai agis de la façon dont je l’ai fait par pur égoïsme ? J’avais besoin de partir, de m’évader… Quand vas-tu comprendre que c’est difficile pour moi de devoir vivre dans le même appartement avec la personne qui m’a fait ressurgir ces foutus sentiments ?. » Je balaie les larmes naissantes de mes yeux, sans le quitter une seule seconde du regard. Je m’étais promise de ne pas pleurer devant Ezio et c’était beaucoup trop pour moi, j’avais l’impression qu’il oubliait toutes les choses qui s’étaient passées récemment et ça m’emmerdait encore plus. « Ne dit pas que je n’ai pas été présente pour toi parce que c’est faux et tu le sais ! Quand Louison a perdu ton enfant, la première personne que t’es venu voir c’était moi et qu’est-ce que j’ai fais d’après toi ? Je t’ai soutenue ! » Jamais je n’aurais dû quitter l’appartement sans avoir un semblant de conversation avec lui mais je détestais les disputes, connaissant le tempérament que possédait l’italien au sang chaud, il n’aurait pas apprécié que je lui dise que ça m’avait attaquée de savoir qu’il avait un fils en Italie. Dans le meilleur des deux mondes, j’étais au courant que j’allais devoir me détacher coûte que coûte de lui, même si ça allait être difficile pour moi. Ezio voulait s’amuser alors que pour ma part, je voulais essayer de choisir un futur équitable et ce n’était pas en restant avec lui que ça allait l’être… Sauf que de me faire dire que j’étais une tarrée obsessionnelle, fut la goutte qui fit déborder le vase, mon cœur battait la chamade dans ma poitrine, je restais statique sur place. « En fait du vaut pas mieux que les autres Ezio… Quand quelque chose ne fait pas ton affaire, tu décides de tout me mettre sur le dos alors que t’es incapable de voir qu’avant tout ça, j’ai été présente pour toi que ce soit à Boston ou à Londres. Tu me gonfles ! » Chassant à nouveau ces larmes qui perlaient mon visage, je me retourne pour prendre le sac se trouvant par terre et de marcher vers la porte que j’ouvre malgré le temps chaotique qui faisait dehors. Je me fichais de la tempête, tout ce que je voulais c’étais de partir et de ne plus revoir ce type. « Bonne chance avec ton fils. » Je ferme la porte en tentant de ne faire aucun bruit, laissant Ezio dans le salon. Sauf qu'en sortant de son appartement, le courant se coupe net.. Restant un bon moment dans le noir, mon dos se plaque contre le mur et je tente par tous les moyens de joindre un taxi mais avec le mauvais temps dehors, le répartiteur m'affirme qu'il n'y avait aucun taxi en service. Me pinçant la lèvre, je laisse mon dos glisser contre le mur, ne voulant pas vraiment retourner à l'intérieur.

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Adria continuait de le blâmer, de lui faire comprendre que si elle était parti, c'était à cause de lui. Ezio était calme jusqu'ici mais cette conversation commençait doucement, mais surement, à l’énerver. « Et toi, quand vas-tu comprendre que je ne t'ai jamais forcé à venir habiter chez moi ? Que tu étais libre d'accepter comme de refuser, je ne t'ai jamais mis le couteau sous la gorge alors arrête avec ça. » L'italien campait sur ses positions et refusait catégoriquement de voir plus loin que ça. La confrontation se faisait par des mots dures mais également par un regard soutenu et intense. Ezio lui en voulait en fait, tout ceci aurait pu être empêché par de simples excuses de la blondinette mais non, elle avait trop de fierté pour se rendre compte qu'elle était en tord. « Mais j'ai pas dit que tu ne m'as jamais soutenu, putain Adria fait un effort ! J'sais bien que tu as été là pour moi les autres fois, je ne t'ai jamais rien dit là dessus. Arrête de chercher la merde là où y'en a pas ! » Bon sang c'était quoi son problème à cette fille. Elle racontait n'importe quoi, cette conversation commençait à tourner en rond et saoulait, au plus haut point Ezio. La blondinette coupa court et vint lui dire qu'il ne valait pas mieux que les autres et qu'il n'était pas capable de voir ce qu'il avait sous les yeux. Des reproches, encore des reproches. « Bien sur que j'suis comme les autres, un gros connard qui t'as invité chez lui juste pour te baiser .. allez dégages tu m'as saoulé, va voir ailleurs si j'y suis ! » grogna-t-il pas content. Franchement, cette discussion était allée beaucoup trop loin à son goût. Ezio ne répondit lorsqu'elle lui souhaita bon courage avec son fils. Il ne voulait plus la voir. C'est bon, Adria était bloquée sur son avis alors que rien de tout ce qu'elle croyait était vrai. Elle était dans le déni et lui était gavé. C'était un miracle qu'ils n'aient pas réveillés Milo. D'ailleurs, la jeune femme à peine partie, il se leva et alla voir son fils. Il entrouvrit la porte et fut heureux de constater qu'il dormait à poings fermés. Et là, contre toute attente, il y eu une coupure de courant, le plongeant dans le noir. Ezio sortit son portable et mit le flash pour essayer d'aller rouvrir le compteur mais visiblement, c'était tout le quartier qui était privé d'électricité, à cause de la tempête de neige.
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UN RETOUR DIFFICILE
— with ezio.

Jamais nous ne nous étions pris la tête tous les deux et pourtant, c’est ce qui se passait présentement. Je détestais m’engueuler avec quelqu’un et c’est pour cela que j’aimais mieux prendre la fuite au lieu d’affronter mes peurs… « Avant d’emménager avec toi, je ne ressentais plus rien Ezio ! Évidemment si j’avais su que ça se serait passé comme ça, jamais je ne serais venue vivre chez toi le temps de mon traitement. » Non, jamais. Surtout en sachant que nous nous étions promis de ne pas aller plus loin que la relation que nous possédions tous les deux. Je ne pouvais surtout pas me dire qu’un jour, ces sentiments que je possédais par le passé allaient me revenir en pleine figure et je m’en suis voulue d’avoir laissé libre court à mes pensées. Ayant beaucoup trop de fierté pour m’excuser véritablement, j’essayais de garder un minimum de respect à son égard sauf que la situation dégenérait beaucoup plus rapidement que je ne l’avais espéré. En ayant marre, je décide de m’approcher de mes affaires trainant contre le sol et de lâcher qu’il était comme tous les autres… Sans même lui offrir le moindre regard, je marche d’un pas décidé vers la porte avant de pouvoir la refermer dans mon dos. M’arrêtant dans ma marche, je laisse tomber mon sac lourdement contre le sol, posant mes deux mains contre mon visage et laisser échapper un long soupir de ma bouche. Mon cœur battait la chamade, mes jambes tremblaient et ce n’était pas bon signe puisqu’il y a de cela plusieurs jours, je me suis fait opérée pour retirer toutes ces masses cancéreuses. Sursautant quand le couloir devenait sombre, j’ouvre mon téléphone avant d’appeler un taxi sauf que la réponse que l’homme me formulait, me fit grimacer. « Êtes-vous sérieux ? J’dois vraiment partir d’ici… » Le mec, n’aimant surtout pas son boulot, me raccroche la ligne au nez. Exaspérée, je pose mon dos au mur et tente de fixer l’autre mur qui se trouvait en face de moi. Que pouvais-je faire ? Si je retournais à l’intérieur, Ezio allait sûrement m’envoyer promener en me disant de quitter son appartement et de me laisser mourir dans ce fichu couloir. Tentant de rester un petit moment dans cet endroit clos, je sors mon téléphone de ma poche pour pouvoir essayer de joindre Nova mais les ondes ne semblaient pas bien capter, il ne manquait plus que ça. Me mordillant la lèvre inférieure, je laisse mon sac à la même place pour pouvoir m’approcher de la porte et toquer quelques coups… Tournant la poignée de porte, je m’aperçu que le jeune homme ne l’avait pas verrouillée et c’est peut-être une bonne chose. L’entre-ouvrant, je pris mon courage à deux mains avant de l’ouvrir complètement. « Ez… T’es toujours là ? » Je tente par tous les moyens de chercher le bel italien du regard, surtout quand l’immeuble était immergé dans le noir total et qu’il commençait déjà à faire froid. « Écoute, j’crois qu’on devrait essayer de se parler mais cette fois plus calmement. » Oui, j’avais des choses à lui dire et je pense que c’était le bon moment pour lui en faire part.

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Appuyant mainte et mainte fois sur le disjoncteur, il essaya de remettre le courant en route mais visiblement ce n'était pas son appartement la cause du problème. Tout le quartier était plongé dans le noir, privé d'électricité. Sans chercher plus loin, il se dirigea vers sa propre chambre pour y retrouver Milo qui était, de ce fait, dans la pénombre la plus complète. Ezio espérait qu'il ne se réveille pas, il ne voulait pas le traumatiser dès sa première sieste à Boston. Il resta à la porte, éclairant le sol avec la lumière de son portable. Le petit dormait depuis un quart d'heure à peine, il ne pouvait pas le réveiller tout de suite. Un faible sourire se dessina sur ses lèvres en voyant Milo bouger ses bras, il était trop craquant ce petit. Ezio tourna rapidement la tête en entendant du bruit dans le salon. Il mit la porte contre et se dirigea vers le salon, muni de son portable et vit, sans grande surprise, Adria qui était revenue le voir. Elle avait le culot de revenir, elle n'était pas croyable cette meuf. « Qu'est ce que tu veux ? » demanda-t-il sans la moindre émotion dans sa voix. Putain, s'il avait su, il aurait fermé la porte d'entrée à triple tours. Quoi qu'il en soit, la blondinette lui demanda s'ils pouvaient se parler calmement. Ezio roula des yeux, il n'avait pas envie de faire d'effort avec elle, il en avait marre de cette situation et voulait juste qu'elle dégage, elle et sa mesquinerie. « Vas-y Adria, je t'écoute, qu'est ce que tu as à me dire. » Il n'allait pas engager la conversation, ce n'était clairement pas à lui de le faire. Avec toute cette histoire, Ezio en avait prit un coup à sa fierté.
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— with ezio.

Cette panne de courant n’était vraiment pas prévue et peut-être que les choses auraient pût se calmer si j’étais partie dans la maison que je venais tout juste de faire l’acquisition de mon beau-père. J’ignorais si c’était une bonne idée de revenir vers Ezio, surtout après toutes les mauvaises choses que l’on s’était dit il y a quelques minutes de cela et pourtant, je lui devais bien ces explications… Restant un long moment en face de la porte, je pris une longue inspiration avant de pénétrer à l’intérieur et d’ouvrir cette dernière qui n’était pas verrouillée. Me faufilant dans l’appartement, je cherchais le beau brun du regard puisqu’avec cette vague obscurité, je ne pouvais rien voir. Tandis qu’une lumière se fit voir, je remarque que le bel italien avait en sa possession son téléphone, munie d’une lumière blanche qui pouvait éclairer toute la pièce entière et par ce fait, me voir à nouveau… Son regard voulait tout dire, il n’avait pas vraiment envie de me voir devant lui sauf que j’allais mal dormir ce soir, rien qu’en pensant à cette nouvelle dispute que nous venions d’avoir tous les deux. Il ne voulait pas me voir ni même me parler sauf que j’allais lui ficher la paix après lui avoir dit toutes les choses qui commençaient à peser contre mon cœur. Restant debout, en face de lui, je me pince la lèvre inférieure avant de passer ma main contre ma nuque et en restant mal à l’aise par ce qui se passait présentement. « Écoute Ez… Je… » Bordel, il fallait qu’au moins qu’un mot ne sorte de ma bouche et ce n’était pas ce que je voulais. Reposant mes prunelles dans celles du jeune homme, je me lance finalement. « Je suis désolée pour tout ce que je t’ai fait subir… Je suis au courant que j’aurais dût t’en parler quand tu m’as avoué avoir un fils en Italie, ça aurait éviter beaucoup de prises de tête ça c’est sûr sauf que j’étais très sérieuse quand je t’ai dit que j’allais être présente pour toi, je le croyais vraiment. Oui je suis amoureuse de toi, oui je suis jalouse de toutes ces meufs qui tournent autour de toi en ce moment mais j’peux tout simplement pas nier tout ça et… J’sais que c’est pas réciproque sauf que pour moi la meilleure façon que j’ai trouvé, c’était de partir de l’appartement, j’ai été vraiment lâche et je comprends que tu m’en veuilles pour ça. Puis ces semaines loin de toi, m’ont fait comprendre que j’étais vraiment attachée à toi et peu importe ce qui va se passer entre nous, j’peux pas faire un trait sur ton nom. » Les mots défilaient dans ma bouche, ne laissant pas la parole à Ezio une seule seconde, je voulais qu’il comprenne mon point de vue sans que l’on puisse se prendre la tête. « Tu peux me haïr pour ce que j’ai fait Ez… Je n’ai pas le droit de t’en vouloir. » Mon sac était enfin déballé, j’avais peur de ce qui allait se passer dans les prochaines secondes, sentant que le brun allait lui aussi me dire toutes ces choses qui n’allaient pas dans sa vie mais s’il me demandait de partir, j’allais le faire…

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