ELLYA ✷ don't blame me

Après un premier baiser bien trop court à mon goût, écourté par tes soins, tu revenais finalement sur mes lèvres et cette fois-ci, j’en profitais. Je te montrais même que j’aimais ça, ma langue dansant sensuellement avec la tienne alors que mes doigts se perdaient dans tes mèches de cheveux. Mais toutes bonnes choses ont une fin, alors je décolle finalement mes lèvres des tiennes pour te laisser respirer. Je ne romps pas pour autant notre contact, mon front posé contre le tien, mes doigts s’emmêlant toujours à tes longueurs. Mon souffle chaud qui se répercute contre tes lèvres rosies par notre baiser passionné, pour s’excuser, avant de se retirer. Non, j’m’excuse pas, j’suis pas désolé, au contraire. À ton tour tu t’excuses, ta main venant se glisser sur ma joue. Et t’imagines pas à quel point ce contact, aussi innocent qu’il puisse être, est doux. Tendre. Et j’ai pas été habitué à ça. « On n’a pas à savoir… » On n’a pas besoin de mettre des mots sur tout ça. Pas maintenant. Pas pour l’instant. Je te vole un autre baiser, plus rapide, plus chaste. « J’espère que tu m’en veux pas. » Je venais prendre ton poignet, de ta main qui était sur ma joue, pour la retirer et garder ta paume dans la mienne. Faut que t’arrêtes ça, Cléo… Ça faisait pas parti du plan, tout ça… J’avais pas prévu de revenir à Boston avec encore plus de questions dans le crâne qu’avant mon départ…

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DON'T BLAME ME, YOU MADE ME CRAZY

feat. Elliot & Cléolya

Il fallait clairement que je me calme, parce que je pouvais y prendre goût à tes baisers moi.. Comme je prenais goût à ton odeur, puis à ton corps et aussi à notre amitié. Amitié qui devenait étrange... Enfin ce soir en tout cas. Parce qu'on ne savait pas de quoi demain était fait. Tendrement installé dans tes bras, mon front posé contre le tien, j'avais encore du mal à réaliser que tout ça, c'était réellement passer. Chacun à notre tour, on s'excusait, pourtant, j'étais loin d'être désolée de ne pas avoir réussi à me contrôler à mon tour. Vu l'électricité qu'était passé pendant cet échange. T'étais unique Elliot, vraiment, parce qu'en l'espace de ci peu de temps, tu t'étais imposé dans ma vie. Tendrement, ma main glissait jusqu'à ta joue, avouant à demi-mot mes craintes.

« Oui... » Que je soufflais alors que tu reposais rapidement tes lèvres sur les miennes.

Délicatement, tu déplaçais ma main, posé sur ta joue pour la serrer dans la tienne et alors que je t'écoutais, je m'installais à califourchon sur toi. J'approchais ma tête de ton cou pour y déposer un baiser subtil.

« Je ne suis pas sûre de pouvoirs te pardonner cet écart... » Que je soufflais en remontant jusqu'à ton oreille pour venir y chuchoter. « Va falloir te faire pardonner. »

Et je m'approchais de tes lèvres, laissant ma bouche les effleurer, sans pour autant t'embrasser.

Je retirais ta main qui était tendrement posée sur ma joue parce que, bien que ce contact m’était agréable, il me restait quand même assez étranger et j’savais pas comment gérer ça. Je serrais quelque peu ta main et toi, toi… Qu’est-ce que tu faisais là? Tu m’enjambais pour venir t’assoir à califourchon sur mes cuisses et je passais ma langue entre mes lèvres. Cléo, t’avais pas le droit… Posée là, sur moi, comme ça, dans cette position plus que provocante, tes lèvres dans mon cou et en petite tenue… Et tes mots qui cherchaient le jeu, alors que je mordais l’intérieur de ma joue, comme si ça allait m’aider à distraire mon esprit. Mes mains glissaient sur tes hanches, remontant lentement le long de ton dos. Torture. Oui, ce que tu me faisais là, c’était de la torture. J’restais un mec Cléo, et toi, tu restais une nana foutrement attirante assise à moitié dénudée sur mes cuisses… Alors il fallait que je distrais ton esprit. Mes lèvres effleuraient les tiennes en retour, sans pour autant les sceller. Une atmosphère presque solennelle, électrisante, une tension sans précédent. Mes mains qui passent sur les agrafes de ton sous-vêtement, lentement… Avant d’inverser la tendance, de te faire basculer pour me retrouver au-dessus de toi, et que mes mains de n’échouent sur tes côtes pour venir te chatouiller du bout des doigts. « J’compte pas me faire pardonner, j’ai rien fait de mal moi! » clamais-je donc mon innocence dans un petit rire espiègle. Crois pas que j’avais pas eu envie d’aller plus loin ce soir, Cléo. Mais pour la première fois de ma vie, j’me disais qu’il était peut-être encore trop tôt.

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DON'T BLAME ME, YOU MADE ME CRAZY

feat. Elliot & Cléolya

Nos gestes étaient tendres et c'était bizarre pour moi aussi, mais tout était un peu compliqué, parce qu'on était loin d'une amitié habituelle. À croire que ça nous tombait dessus et ouais, je n'étais pas sûre qu'on était réellement près pour gérer tout ce que cela allait engendrer. Je me sentais bien dans tes bras, mais tu prenais à nouveau possession de mes lèvres. C'était certes bref, mais Elliot.. C'était dangereux non ? Pour moi si, parce que plus tu me touchais et plus j'avais soif de toi. Tu réveillais le désir que j'avais essayé d'enfouir depuis le début de notre voyage. Je m'installais sur toi, lueur joueuse dans le regard, brulant d'envie. J'étais incapable de te résister, alors mes lèvres parsemaient ton cou de léger baiser puis je déviais jusqu'à tes lèvres pour venir les effleurer. Tu me le rendais bien, puisque tes mains, venaient dans une longue et douce caresse, parcourir le long de mon dos, m'arrachant un frisson. Mon regard cherchait des réponses dans le tien, t'en avais aussi envie Elliot ? Mais partout très vite les flammes de passion que t'avais allumé en commençant à jouer avec l'agrafe de mon soutien-gorge, s'éteignaient lorsque que tu m'attrapais pour avoir le contrôle et en profiter pour me chatouiller. Explosant de rire, gesticulant dans tous les sens.

« Arrête.. » Que je soufflais. « Elliot arrête... »

J'en avais mal au ventre là. Et puis t'avais cassé tout le délire, t'avais réussi à me faire redescendre, ce n'était pas ce que tu voulais ? Je gardais ce sourire sur les lèvres quand tu arrêtais et mes jambes venaient t'emprisonner, puis te serrer un peu plus contre moi. Mes mains de chaque côté de ton visage venaient capturer ton visage pour venir t'embrasser à nouveau. Tu m'en volais, je pouvais faire la même chose non ?

« On ferait peut-être mieux de dormir.. T'sais avant que ça dérape. » Que je soufflais contre tes lèvres.

Parce que finalement, tu ne les avais pas vraiment éteintes les flammes.. Te rendant ta liberté, je venais cependant retirer mon bas, pour venir m'installer contre toi et fermer les yeux, laissant la fatigue m'emporter.

J’décidais de rompre ce contact, cette atmosphère brûlante et dangereuse qu’on avait créé. Et pour cela, quoi de mieux que te chatouiller les côtes? Tu éclatais de rire, comme prévu, ce qui m’arracha un sourire. Et tu me suppliais d’arrêter, alors après quelques secondes sans te laisser de répit, j’arrêtais en effet mes gestes. Tes jambes m’enlaçaient pour me retenir prisonnier de ton emprise et tu attrapais mon visage entre tes mains pour m’offrir un autre baiser. Tu sais qu’on m’a jamais embrassé comme ça Cléo? « On ferait peut-être mieux de dormir.. T'sais avant que ça dérape. » J’esquissais un léger sourire contre tes lèvres. T’avais raison. C’était à contre-coeur que j’en venais à cette conclusion, mais c’était la bonne décision à prendre. Tu me relâchais et je basculais à nouveau à ma place dans le lit, me laissant retomber sur le dos. J’avale rapidement mes médocs pendant que tu enlèves ton bas, puis j’ouvre déjà le bras, prêt à t’accueillir contre moi comme toutes les nuits précédentes. Et tu viens t’y caler, et je te serre légèrement contre moi avant de te laisser t’endormir, attendant de rencontrer Morphée à mon tour.

FIN DU RP

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