ELLYA ✷ summer paradise

Summer paradise

( Elliot & Cléolya )


Après un long voyage et l'effet du jet lag, on avait simplement profité de notre première soirée pour pouvoir réellement profiter des quelques jours qu'on allait passer ici. On c'était confié sur nos vies respectives, et ça faisait du bien de ne sentir aucun jugement de ta part, et j'espérais que t'avais apprécié me connaître un peu plus à me connaître, comme moi, j'avais été subjuguée par ton récit de vie. On décidait pour notre première véritable journée, de faire du surf. J'en avais déjà fait dans le passé avec Denys, mais j'étais loin d'être excellente, je me débrouillais simplement. Alors, j'espérais que ma faculté d'adaptation me servirait pour le coup. Tu me taquinais, me proposant le cours pour enfants, et je ne pouvais m'empêcher de rire à ta remarque.

« T'as vu la tête du moniteur ? Je préfère que ce soit toi qui me donnes des cours.. » Que je disais taquine.

Je pouvais me le permettre non ? Et puis c'était à toi que j'avais demandé de l'aide, ce n'était pas pour que tu me dégages à la première occasion pour pouvoir surfer tranquille. Désolée Elliot, mais t'allais devoir t'occuper de moi, et faire de moi une pro du surf. Tu m'aidais à choisir une planche alors qu'on arrivait sur la plage. Tu commençais à partir vers l'eau à reculons alors que je me stoppais pour poser ma planche sur le sol et retirer rapidement mon haut, puis faire glisser mon short le long de mes jambes. Une fois prête, je récupérais ma planche pour marcher avec toi, direction les vagues.

« Tu.. Je ne dois pas m'entraîner à me relever sur la planche sur le sable ? »

Genre ouais.. Comme les gosses non loin de nous.

« T'sais quoi, au pire, je ferais un roulé/boulé dans la vague hein... » Que je disais en commençant à marcher dans l'eau.

J’esquissais un demi-sourire à ta remarque sur le moniteur. « Tu préfères ma tête à la sienne? » C’était un jeu dangereux, ça. Je t’attribuais une planche et me reculais déjà vers l’eau réchauffée par les rayons du soleil brûlant en t’incitant à me suivre. « Tu.. Je ne dois pas m'entraîner à me relever sur la planche sur le sable ? » À nouveau, j’esquissais un sourire amusé par ta question. « C’est pas toi qui m’a dit que t’avais déjà surfé? Allez, fais pas ta trouillarde, j’vais pas te laisser toute seule, t’inquiète. » On va commencer doucement, promis.

J’avance un peu plus dans l’eau jusqu’à y plonger pour me mouiller tout le corps. Je me redresse et passe une main dans mes cheveux avant de la reposer sur ma planche qui flottait à mes côtés. Je me rapprochais de toi et tenais également ta planche immobile. « Tiens, déjà, assieds-toi dessus. » Une jambe de chaque côté. Je venais d’ailleurs attacher la sécurité autour de ta cheville qui traînait dans l’eau et une fois cela fait, je tirais ta planche un peu plus loin, celle-ci se soulevant et ondulant au rythme des vagues qui s’intensifiaient plus on s’éloignait. Bah ouais, ça ne s’appelait pas Surfers Paradise pour rien, on avait des belles vagues ici. Mais t’inquiète, j’allais pas t’emmener dans les tubes tout de suite. Peut-être même pas du tout d’ailleurs, parce que j’voulais pas que tu meures noyée. Fallait que je m’assure que tu te débrouillais avant.

« Ok, on va essayer de te mettre debout du coup… En gros, tu dois t’allonger sur le ventre, et quand la vague commence à se former, tu pousses sur tes mains au niveau de ton buste et tu ramènes vite tes pieds sur la planche. Jambes fléchies, le poids de ton corps sur ta jambe avant, et les deux mains qui tendent vers où tu veux aller pour l’équilibre. Et tu regardes loin devant, ça aide à rester debout. » J’te faisais d’ailleurs une démo sur ma propre planche en expliquant mes gestes. Puis, je quittais mon navire pour revenir au pied du tien et posais les mains dessus pour le maintenir à peu près immobile, même si j’contrôlais pas les courants. J’allais voir si ton équilibre était aussi pourri que ce que tu prétendais…

Summer paradise

( Elliot & Cléolya )


« Il faut être aveugle pour le préférer à toi. » Que j'ajoutais pour appuyer mes propos.

J'étais réellement en train de le faire finalement, te chercher gentiment. À croire que ce feeling, il me plaisait un peu trop, pour réussir à redevenir la séductrice que j'étais avant. Finalement, tout se passait vite et une fois en maillot, je m'approchais, non sans appréhension jusqu'à l'eau. Trainant limite des pied, je souriais à ta remarque, le regard légèrement paniqué. Et si je me prenais la planche en pleine tête et que ça me cassait les dents ? Non mais j'étais du genre à imaginer le pire... On s'éloignait un peu pour avoir les petites vagues alors que je t'observais jouer le bel étalon en passant tes mains dans tes cheveux. Pourtant aucun sourire sur mes lèvres, juste la panique de mourir étouffé par une vague en Australie. Tes mains stabilisaient ma planche pour que je puisse grimper dessus et automatiquement, je glissais sur la planche pour laisser mes jambes tomber de chaque côté de la planche. Tu attrapais le cordon de sécurité pour l'attacher à ma cheville et pour me destresser j'utilisais l'humour.

« Tu sais que c'est une chaussure que t'es sensé mettre à Cendrillon ? Pas un cordon... »

Finalement, tu m'expliquais tout parfaitement avant de me faire une petite démo. Je devais y aller. Mais en fait, non, j'étais flipette pour le coup. Mais tu m'observais et ça m'aider à vouloir me dépasser, alors je soufflais, en fermant les yeux un instant, puis c'était partie, je me lançais. Sauf que j'étais tellement stressée que je partais réellement à la chasse d'une vague. Je le sentais, c'était le moment alors, je me redressais, tenant à peine plus de 4 secondes avant de m'écrouler dans l'eau. Sauf que problème.. Dans tout ça, j'avais perdue mon haut de maillots de bain.

« Elliot, Elliot... J'ai un problème... » Que je disais en glissant mes bras sous ma poitrine. « J'ai perdu mon haut... »

Tu n'avais pas intérêt à te moquer de moi au passage.

J’esquissais un demi-sourire quelque peu dissimulé, laissant tes mots s’effacer dans les airs. Pourtant, ils avaient eu le don de me satisfaire. C’était quelque chose qu’il était toujours plaisant d’entendre. On allait à l’eau et je prenais soin d’attacher la sécurité de ta planche autour de ta cheville, riant légèrement à ta remarque. « Cendrillon, elle marche pieds nus dans le sable quand elle est en voyage en Australie. » Pas de chaussure dans ce tableau. Mais est-ce que tu insinuais que t’étais ma Cendrillon, Cléo? Parce que t’allais être déçue, je n’avais rien d’un prince. Et je ne m’en plaignais pas. Les princes étaient trop lisses, trop ennuyants. C’était pas comme ça que je voulais vivre ma vie. Ma vie, tu l’avais là, devant toi. Alors pour t’y donner goût, pour essayer de t’inclure dans ce style de vie, j’te faisais un mini-cours sur comment te mettre debout sur la planche. Vas-y, lance-toi, t’as rien à perdre. Moi aussi j’ai appris de zéro, et j’avais fini par gagner des compets’ quand j’étais ado. Tu te décidais enfin à tenter le move et en soi, c’était plutôt pas mal niveau technique, mais ce qui devait arriver arriva et tu disparaissais dans l’eau. Je riais quelque peu, rapatriant ta planche de mes mains. Sauf que devant moi, j’t’entendais m’appeler à l’aide. Alors je fronçais les sourcils, et quand tu me faisais à nouveau face, les mains sur ta poitrine découverte, mes yeux ne pouvaient pas s’empêcher de glisser sur ta peau histoire d’un quart de secondes. Puis j’me retournais rapidement, levant les mains en l’air en signe d’innocence. « J’ai rien vu! » Menteur. « Bon, ok, j’ai regardé, un peu, vite fait, mais tu peux pas m’en vouloir, c’est humain, quel gars pourrait s’empêcher de poser les yeux sur toi? » Et toi comme moi, on savait que t’avais pas besoin que je te le dise pour le savoir. Tu faisais tourner toutes les têtes sur ton passage. « Désolé. » glissais-je finalement. Ouais, parce que mes yeux m’avaient trahis, et que j’savais que ça pouvait être interprété comme un geste déplacé ou malsain — même si ça n’avait pas du tout été le cas dans mon esprit. Mais en fait, mon blabla ne réglait pas ton problème. « Euh, attends, laisse moi réfléchir… » Ouais parce que cherche pas ton haut, il était déjà parti loin à cause des courants de l’eau. Et j'étais toujours dos à toi d'ailleurs, parce que j'voulais pas être irrespectueux ou indiscret.

Summer paradise

( Elliot & Cléolya )


Dans l'eau, assise sur ma planche que tu stabilisais, tu attachais finalement la sécurité à mon pied.

« Mmmmh, tu ne nies pas que je suis ta cendrillon alors ? » Que je disais légèrement amusée.

Ouais parce qu'à la base, c'était juste pour me déstresser, mais ça ne suffisait pas vraiment. Pourtant, tes encouragements, me donnaient envie de prendre mon courage à deux mains et tenté d'affronter cette peur. Peur pas réellement justifiée puisque j'avais déjà un peu d'expérience dans le surf. Je partais à l'assaut d'une vague, pour ensuite réussir à me stabiliser. Où du moins réussir à me stabiliser quelques secondes puisque je m'effondrais dans l'eau. Comme ci la gène n'était pas suffisante, il avait fallu que je choisisse un maillot de bain deux pièces, pour qu'un autre malheur se produise. Seins à l'air, ou plutôt seins à l'eau, je t'appelais à la rescousse, comme une enfant. Face à moi, tes yeux déviaient des miens l'espace d'un instant, avant de te voir faire volt face les bras en l'air. Je laissais échapper un rire incontrôlable en t'entendant te justifier, avant de finalement t'excuser. M'approchant dangereusement de toi, je collais mon corps au tien pour enrouler mes jambes autour de ta taille, puis mes bras autour de ton cou.

« Là au moins tu peux plus regarder.. » Que je disais en resserrant un peu plus mon étreinte.

T'étais sûr qu'il faisait que 27° ? Non mais je ne savais pas si c'était toi qui me faisais cet effet, mais l'atmosphère semblait bien plus chaude que ce que tu m'avais annoncé.

« Je dois avoir un autre maillot dans mon sac, j'crois.. » Que je disais en retirant une de mes mains de ta nuque pour la passer brièvement dans mes cheveux mouillés.

J’haussais quelque peu les épaules. « Ne jamais dire jamais. » me contentais-je de répliquer dans un petit sourire. Et ça, c’était grâce à Lucky que je réagissais comme ça. Non, j’étais pas devenu un homme à marier du jour au lendemain. Mais elle avait eu le don de me secouer, d’éveiller des sensations en moi que je ne connaissais même pas et grâce à elle, j’en étais venu à réfléchir à certaines choses, à me poser certaines questions, à envisager certaines éventualités. Alors oui, j’étais moins radical qu’il y a trois mois et j’préférais ne pas me prononcer sans pour autant me fermer des portes.

Sauf que Cendrillon, elle avait pas perdu sa chaussure là mais son haut de maillot de bain. Et moi, en bon anti-prince, j’avais maté. Pendant un quart de seconde. Juste un petit quart de seconde. Et j’m’étais aussitôt retourné en m’excusant, parce que c’était déplacé. Mais humain, d’un autre côté. J’pense que j’étais pas le seul gars à avoir posé mes yeux sur toi. Mais t’avais pas l’air de mal le prendre, au contraire, tu te mettais à rire et en moins de temps qu’il ne m’en fallut pour comprendre ce qu’il se passait, tu venais enrouler tes jambes autour de ma taille et tes bras autour de ma nuque, ton buste collé au mien. Et j’avais envie de me mettre des claques pour être sûr que j’étais pas en train de rêver la scène. Pince-moi. Non, en effet, j’pouvais plus regarder, mais j’pouvais sentir, et j’crois que c’était pire. Ta peau brûlante contre la mienne. Et j’pense que c’était pas qu’une question de chaleur transmise par les rayons du soleil. Non, y’avait plus que ça, là. Tu passais une main dans tes cheveux et ça me rappelait ton geste au stand de tir, la première fois où j’t’avais réellement regardé et où j’m’étais dit « wow ». J’hochais vaguement la tête. « J’vais t’y amener… Accroche-toi. » Heureusement que j’avais pied là encore où on était, parce qu’au moins je pouvais marcher pour te ramener sur la plage tout en ramenant les planches jusqu’au bord. T’étais légère, agrippée à moi comme un bébé koala, et finalement, j’me détendais, cette situation me faisant plutôt sourire. « Sinon, ta technique était pas trop mal hein, avant ce petit accident. » te taquinais-je quelque peu, mes lèvres étirées dans un sourire amusé. Et on arrivait sur le sable, te ramenant près de nos affaires. « Reste bien accrochée, attends. » Je me penchais pour ramasser les planches et les plantais dans le sable en forme de V. « Tiens, comme ça tu peux te mettre derrière pour te changer. » Elliot le bricoleur, enchanté.

Summer paradise

( Elliot & Cléolya )


L'humour, c'était mon arme contre toutes les situations où je me sentais en mauvaise position, c'était réellement le cas-là. Et si je perdais la vie dans les vagues Australiennes, noyées par une vague trop puissante pour moi ? Non mais j'étais réellement parano. Pourtant, tes mots m'arrachaient pour le coup un véritable sourire et ça me faisait du bien. Tellement de bien que je me sentais pousser des ailes et que je me vautrais dans une vague minuscule par rapport à celle qu'on voyait au loin. Paniquée, je t'appelais à la rescousse, les seins à l'air. Bordel Elliot, pourquoi ça m'arrivait avec toi ? Pourquoi il fallait que ça m'arrive tout court ? Je rigolais en voyant ta réaction, alors que la mienne augmentait véritablement la température entre nous. Tu m'donnais chaud et j'avais un peu peur pour la suite. Il nous avait fallu très peu de temps pour se rapprocher et plus le temps passait plus les attentions semblaient naturelles. Mon corps contre le tien, accroché comme un koala, t'expliquant que comme ça, tu ne pouvais plus être tenté de regarder. J'espérais au moins que t'avais apprécié la vu Elliot ? Et que t'appréciais d'autant plus le moment...

« Je ne peux pas être plus accroché que ça là.. »

Tu m'impressionnais en fait parce que tu t'occupais vraiment de moi comme une princesse, tout en gérant les planches.

« Tu trouves ? De toute façon, ça m'a fait du bien une bonne gamelle, j'appréhende plus au moins. » Que je disais toujours agrippée à toi comme tu me le demandais. « T'es un ange merci. » Que je disais avant de poser mes lèvres sur ta joue, puis je posais mes pieds sur la terre ferme.

Je me cachais grâce aux planches, cherchant rapidement dans mon sac mon autre maillot. Je retirais le bas qu'il me restait avant de le jeter par-dessus en essayant de te viser, alors que j'enflais rapidement mon une pièce.

« Bon, on y retourne ? » Que je disais en attrapant ma planche pour partir à l'eau.

Je vous présente Elliot Maxwell, l’homme de la situation. Bon, tu m’avais facilité la tâche en plaquant ta poitrine contre mon torse pour la cacher parce que ça, j’aurais pas osé, mais j’aurais utilisé les planches de surf à notre disposition pour empêcher les regards malhonnêtes de se poser sur toi. Le principal était qu’on était de retour à la plage et j’te montais une cabine d’essayage en deux temps - trois mouvements, grâce à ma superbe imagination. « En même temps, pourquoi t’es allée chercher la vague la plus téméraire qu’il y avait autour de nous? T’aimes trop le challenge toi! J’ai pas voulu essayer direct un bazooka au stand de tir moi… » Fallait faire des baby steps quand on démarrait dans un nouveau domaine, ne pas brûler d’étapes. J’me prenais une culotte sur la tête et j’arquais un sourcil en riant légèrement. « Ah ouais, du coup t’envoies tout valser? » Ouais, c’était un concept. Tu sortais de ta cachette, une maillot de bain une pièce enfilé. « Ça devrait tenir. » commentais-je dans un petit sourire. Si tu perdais ton une pièce, c’était que tu le faisais exprès.

En tout cas, tu refusais de t’avouer vaincue puisque t’étais prête à y retourner. « Tu crois que j’peux te laisser toute seule sur ta planche? Tu vas pas retourner sur les côtes anglaises prise dans le courant? » Je riais quelque peu en attrapant ma planche et retournant vers l’eau. « Commence déjà allongée, on va retourner à peu près où on était à la nage. » Sur la planche, j’veux dire. J’m’allonge à plat ventre sur la mienne une fois à l’eau et utilise mes bras pour ramer plus loin, jusqu’à ce qu’on ait des vagues potables. « T’es prête à retenter? Tu te mets debout dès que tu vois que la vague est en train de se former, à sa naissance. Et puis une fois que t’es stable, tu suis le courant, vers la droite ou la gauche. » Bon alors ça, ça pouvait être un peu plus compliqué à déceler, c’était la cause d’un bon nombre de chutes. Mais j’savais pas trop comment t’expliquer, parce que pour moi, c’était du feeling. « Et puis si jamais t’arrives à tenir debout assez longtemps, pour te diriger, t’utilises tes fesses : si tu veux aller à droite, tu penches un peu plus les fesses vers la droite et inversement. Et garde toujours bien les jambes fléchies, sinon tu vas tomber. » Appelez-moi Monsieur Maxwell, professeur particulier de surf.

Summer paradise

( Elliot & Cléolya )


Bon, je n'étais pas la fille la plus distante du monde, j'étais peut-être même un peu trop collante non ? Je n'arrivais même pas à savoir ce que tu en pensais et c'était chiant. J'aimais bien tout contrôler et avec toi, c'était dur, parce que tu ne laissais pas paraître grande chose à cette moment précise. Finalement, tu improvisais une petite cachette pour me laisser une chance de ma changer en toute discrétion.

« Bah ouais.. J'aime bien foncer droit vers le danger et l'inconnue.. » Que je disais en jetant ma petite culotte sur toi. « Bah.. Ouais, pourquoi pas ? » Que je disais en rigolant avant de ressortir. « Si je le perds, c'est qu'il y a une conspiration australienne contre moi. »

Il ne fallait pas déconner, je n'avais pas prévu 15 maillots de bain non plus. J'attrapais ma planche, prête à re partir, voulant faire mieux que précédemment.

« AH AH AH, très drôle Elliot. » Que je disais en commençant à partir vers le bord de l'eau. « T'es sûr ? Genre, tu ne veux pas qu'on soit plus près ? » Que je demandais intriguée.

Non mais tu te souvenais de ma chute ou pas ? M'enfin, de toute façon, je n'étais pas du genre à reculer face au danger, alors je te suivais m'aidant de mes bras jusqu'à attendre ton feu vert pour m'arrêter. J'écoutais tous tes conseils pour apprendre de mon erreur et je soufflais un bon coup.

« Tu restes là ? Au cas où tu dois me faire du bouche à bouche pour me sauver. » Que je disais accompagnée d'un clin d'œil avant de partir vers les vagues.

Je nageais légèrement avant de me retourner pour affronter ma peur. C'était le moment, enfin.. Je n'étais pas sûre. Du coup, je me lançais quand même, je poussais bien sur mes mains et ramenais rapidement mes pieds sur la planche, trouvant un certain équilibre, je tenais un peu plus longtemps que la fois d'avant. Sourire aux lèvres, j'écoutais ce que tu m'avais dit, en balançant mon bassin pour trouver un certain équilibre, avant de me vautrer à nouveau. Fière de moi, je remontais sur ma planche, revenant vers toi.

« Alors ?! T'en as pensé quoi ? »