troubles in paradise (Denleigh)

J’avais abandonné la mission costard en plein habillage, pantalon et chemise sur moi. Ash, elle, était dans la salle de bain et finissait de se préparer, et moi j’avais encore cette fichue cravate à nouer autour de mon cou, repensant aux paroles d’Abé sur mon incompétence en la matière. Alors l’accessoire de soie avait fini négligemment jeté sur notre lit, et j’avais fini par craquer, filant vers la table de chevet où ma petite amie avait laissé son téléphone posé. Appuyant juste sur une touche, pas besoin de son code, pas besoin de fouiller davantage, c’est directement sur une notif tinder annonçant un nouveau message que j’étais tombé. Les doutes de Willow étaient confirmés. Et je relâchais l’appareil regrettan aussi sec d’avoir regardé, parce que je savais que c’était typiquement le genre de découverte qui allait gâcher la fin de notre séjour. D’ailleurs, je n’avais même plus le tract pour sa surprise huppée, même plus le courage de me battre avec la cravate de circonstance qui apparemment s’imposait pour ce qu’elle nous avait préparé, non, je me laissais juste tomber sur le lit, en soupirant, mine renfrognée et essayant de maitriser les multiples scénarios qui se bousculaient dans mon esprit…

Début de voyage idéal, c’est pour cette raison que tu avais prévu le repas avec ta mère pour l’avant dernier jour. Histoire que ça ne plombe pas tout. Tu la connais, tu savais qu’elle allait être froide, méfiante et peut être un brin mauvaise avec lui à cause de sa classe sociale, du manque d’argent qu’il a et du fait qu’il ne pourra pas subvenir à tes besoins. C’est ce qu’elle penserait, bien que tu savais que tu n’avais pas besoin de ça pour être heureuse à ses côtés. Alors tu étais impatiente mais aussi stressée. C’était une première de présenter un garçon à ta mère. Tu avais fait genre que tu devais faire une course importante pour votre sortir afin de prendre l’air seule. De textoter avec Lucky, de te rassurer, te détendre. Et en remontant dans votre chambre, le sourire aux lèvres, jouant la fille confiante, à l’aise, tu dis toute enthousiaste : j’espère que t’es pret, on va y aller mais en arrivant devant votre lit, tu vois un Denys pas en costard et le visage dépité. Pourquoi t’es pas habillé ? Dépêche toi, on peut pas être en retard. Elle déteste ça ta mère et ça fera pas marquer des points au grec. Je sais que t’es pas à l’aise dans ce genre de tenue, ni de milieu, on sera deux mais... c’est important... pour moi... Et tu l’amadoues pas seulement, c’est vraiment important à tes yeux.

La porte s’ouvrait et je ne me relevai pas, tête dépitée, entendant les pas d’Ash qui s’approchait, elle me questionna si j’étais prêt avant de constater de ses propres yeux que non, que veste et cravate avaient fini échouées sur le matelas à côté de moi. Et moi je continuais de ressasser cette histoire de tinder. Pourquoi elle avait toujours son compte, pourquoi elle l’utilisait encore, et pourquoi elle écrivait des messages à ce gars ? Je revins quelques secondes à la réalité pour lui répondre : « J’arrive pas à accrocher ce truc… » expliquai-je sur un ton las en désignant la cravate avant d’ajouter : « Abélard me l’avait déjà fait remarquer. Je suis nul pour ça. Je ne suis pas ce genre de gars Ash. Je ne porte pas ces trucs moi. Je ferais peut être mieux de ne pas venir… » Imperméable à ses mots, à sa demande, à son ton sérieux et aux nuances de peur quand elle évoquait un potentiel retard, non, j’étais incapable de percevoir tout ça trop obnubilé par la notif aperçue un peu plus tôt. D’ailleurs, je me redressais finalement, pour planter mon regard dans le sien : « Tu m’en veux encore pour le nouvel an c’est ça ? C’est pour ça ? » cherchai-je à comprendre

Il n’était absolument pas prêt du tout. La cause ? Cette cravate qu’il n’arrivait pas à attacher. Tu souris, trouvant le tout mignon. C’est vrai que pas adepte de ce genre de tenue, tu avais zappé que cette étape serait peut être compliqué pour lui. Mais heureusement toi tu sais les nouer les cravates. Tu t’approches donc de lui, le grec avouant qu’il préférait ne pas y aller, que tout ça c’était pas lui. Je sais Den’, je veux pas te changer, je te trouve très bien sans costard mais là... c’est vraiment de rigueur, tu comprendras mieux pourquoi quand on y sera. Et lui faire la ‘surprise’ c’était peut être pas mieux car ça te mettait double pression. Tu pouvais pas être rassuré par lui, tu devais faire comme si tout allait bien et c’était pas si évident. Mais il se releva, plantant ses pupilles aux tiennes, évoquant le nouvel an, et par l’occasion Dina. Quoi ? C’est quoi le rapport ? Je vais pas dire que tout est pardonné mais, je t’emmènerais pas là bas si je t’en voulais encore autant. Tu comprenais pas le rapprochement entre ce lieu exigeant le costard où tu souhaites l’emmener et le nouvel an. T’es loin d’imaginer qu’il se fait des films, qu’il a vu la notif de Liam sur ton téléphone. Habille toi s’il te plaît que tu demandes, voyant bien les minutes tourner et l’heure défiler. Votre hôtel est assez loin de Winchester, une heure de route étant entre les deux villes. Y’a une heure de route, tu me diras ce qui va pas dans la voiture que tu le presses, le stress commençant à ressortir pas mal. Toi l’adepte des retards, si tu mettais autant de bonne foi pour être dans les temps, c’était pas pour quelque chose de minime.

Entre mon air bougon et mon enthousiasme soudainement envolé quant à la surprise qui m’attendait, Ash aurait pu pressentir quelque chose. Mais c’est d’abord sur le fait de la tenue imposée qu’elle remit ça, suite à mon combat perdu avec la cravate, elle s’avançait, prête à m’aider, m’expliquant calmement que je n’avais pas le choix. Sauf que la véritable raison de ma bouderie actuelle n’avait rien à voir avec l’accessoire rebelle qui refusait de se nouer comme il faut… Non c’était tout autre chose qui se jouait dans ma tête : nouvelle remise en question, bouffée de stress, questionnements à tout va. J’en finis même par en formuler une à voix haute : est-ce que c’était à cause du nouvel an ? Forcément, trop évasif, loin de se douter du coup d’œil que j’avais risqué sur son téléphone, elle ne vit pas le rapport, me répétant ensuite de m’habiller. Je saisis nonchalamment ma cravate pour la passer sous mon col, tentant une énième fois l’exercice en ronchonnant : « Tu devrais plutôt demander à tes plans tinder de t’accompagner je suis sûr qu’ils se démerdaient bien mieux que moi… » Je parlais au pluriel, parce que j’avais aperçu qu’une seule notif mais qu’il en fallait guère plus à mon esprit pour imaginer la blonde liker et discuter avec plein d’autres utilisateurs… Puis après tout, c’était pas étonnant, même moi avec ma photo de dos et mon pseudo bidon j’avais reçu des likes. Juste que pour ma part, je ne m’étais appliqué à aller communiquer qu’avec celles et ceux que je connaissais…

Tu avais vu qu’il semblait de mauvaise humeur, mais tu avais cru que c’était cette cravate qui le rendait ainsi. Qu’il sache pas la mettre, que ça lui rappel un peu plus qu’il n’appartient pas à ce luxe, à ce monde extravagant, qui en fait des tonnes. Tu ne te doutais pas qui avait autre chose, pas tout de suite. Alors tu essayais de venir vers lui pour l’aider et le rassurer. Tu ne pouvais t’empêcher de le presser tout de même car votre timing était serré... Il remet sa cravate et tu prends immédiatement les deux bouts opposés pour lui faire son noeud, te stoppant bien vite devant sa phrase piquante et incohérente à tes yeux. Qu... Lâchant les morceaux du tissu, tu te diriges vers la table de nuit, là où ton téléphone est resté et un simple clic sur le smartphone, affichant une notif de tinder, te fait comprendre. Tu fouilles dans mon téléphone ou je rêve ? C’était peut être coupable de commencer de la sorte, puis t’avais un peu fait la même quand tu étais tombée sur les messages entre lui et Cléo a l’époque... Qu’est ce que t’es allé t’imaginer au juste ? Tu crois que je m’amuse à flirter avec d’autres gars sur cette application ? Autant mettre les mots sur ses pensées. Tu crois que je serai ici avec toi si c’est ce à quoi je m’amuserais ? Parce que ce voyage ça avait été ton idée. C’est toi qui l’avait invité et qui t’apprête à le présenter à ta mère.

Ash commençait gentiment à m’aider, peut être que c’était ce geste, ce vêtement, le fait que je ne sois pas fichu d’y arriver tout seul, comme le petit rappel de ce gouffre entre nos mondes, l’accent mis sur le fait que j’avais beau me déguiser, je n’en ferais jamais véritablement parti, ‘pouilleux’ que j’étais comme le disait si bien Abélard… Bref, j’avais fini par lâcher cette petite pique boudeuse au sujet de tinder. Pique qui eut l’effet immédiat de la stopper. Son regard vrilla vers la table de chevet et elle s’avança alors pour aller s’emparer de son téléphone, vérifiant la notif que j’avais pu apercevoir plus tôt, comprenant vite ce qui s’était passé et m’accusant d’avoir fouiller son portable. « Oui. » Je ne cherchais même pas à mentir. Puis d’abord, je me défendis : « Je n’ai pas eu besoin de fouiller beaucoup. » J’aurais pu tout aussi bien cliquer sur l’appareil pour simplement checker l’heure, le résultat aurait été le même. Sauf que là, il s’était avéré que le coup d’œil avait pour but de rassurer mes doutes, doutes nés de ma discussion avec Willow, et doutes qui s’étaient avérés finalement fondés… D’où ma tête dépitée et l’amertume dans ma voix. Déçu et perdu oui. Parce que dans tous mes scénarios catastrophes, ceux où elle était tombé folle d’un de ses plans tinder, ou ceux où elle cherchait juste de quoi se venger pour le coup des tek pafs, ou encore ceux où elle avait la nostalgie de son mode de vie sulfureux d’avant, bref, dans toutes ces idées que j’avais eu le temps de me faire, je ne comprenais pas ce qu’un voyage en amoureux venait faire là dedans. Alors c’est avec mauvaise humeur que je répliquais : « T’avais peut être l’espoir que je meurs étouffé en essayant d’attacher ce truc… » Et la cravate vola à nouveau sur le matelas. « J’sais pas moi, explique moi ce que tu fais encore sur cette appli et pourquoi tu communiques avec, c’est quoi le but ? »

Il semblait énervé et pas bien, ce sur quoi tu avais vite mis la responsabilité du stress du lieu, du milieu, du costard, vu qu’il avait immédiatement évoqué la cravate. Mais il t’en avait failli peu pour comprendre que y avait pas que ça. Il crachait bien vite le morceau, parlant du nouvel an, puis de tinder. Un regard vers ton tel, une notif de tinder apparaissant sur ton écran illuminé, tu compris. Il avait fouillé dans ton tel et il s’en cachait pas. Te reprenant, tu appuyais + sur les choses qu’il avait dû se mettre en tête. Confirmation de ses idées noires avec sa nouvelle réplique cinglante qui fit voler la pauvre cravate. T’es stupide ! Stupide de penser que tu pouvais le vouloir s’étouffer. Stupide de croire que tu allais ailleurs, flirter avec d’autres que lui. Stupide de penser une telle chose. Est ce que je t’ai donné une seule raison de douter ? Quand je t’ai pardonné ton faux pas avec Dina, que je t’ai emmené ici, chez moi, là où j’ai passé la moitié de ma vie, à te faire découvrir mon pays, ma ville. Quand je suis sur le point de te présenter à ma mère et que l’on va juste être en retard car tu penses bêtement que je pourrais te faire une telle chose. T’as donc toujours rien comprit Denys ! Qu’il n’y a que lui et lui seul. Que tu l’aimes et que tu ne veux pas le voir aux bras d’une autre, alors encore moins lui donner une raison de le faire J’ai pas pensé à la supprimer après nos échanges, oui, et puis j’ai eut un like d’un Liam, j’avais ce doute que c’était celui avec qui Lucky avait fini son 31 au soir alors je lui ai demandé le nom de famille du Liam, et quand ça s’est avéré être lui j’ai liké en retour pour voir pourquoi il m’avait liké et pouvoir savoir ce qu’il a avec Lucky. Il s’amuse à faire l’andouille au lieu de me répondre sérieusement et je lui ai clairement fait comprendre que je n’aimais pas ses plaisanteries suite au bal de Thanksgiving. Et il m’a peut être fait genre du rentre dedans mais je l’ai bien vite remis à sa place en lui disant que j’étais déjà dans la poche d’un gars. De TOI idiot ! que tu t’énerves à te justifier de la sorte quand tu ne lui a jamais donné une raison de douter de ta confiance et loyauté. T’as toujours été là, au premier rang, première à lui tendre la main, le soutenir, et dans quelques jours, encore, tu allais le faire. Tout lâcher, mettre de côté, pour lui. Puis tenant ton tel dans la main, tu cherchais le contact de ta mère, appuyant sur le bouton vert pour l’appeler et annuler cette entrevue. Vu l’ambiance et votre retard acquis, c’était mieux...

Willow l’avait pressenti, qu’Ash serait fâchée si je lui en parlais, si je racontais avoir regardé dans son téléphone, mais pour le coup je n’avais pas envie de tourner autour du pot. Un peu énervé de ma trouvailles, perdu et déçu aussi de la savoir toujours sur cette appli de rencontres, je ne niais rien, reconnaissant bien mes actes. Puis tant pis si ça l’agaçait en retour, elle n’avait pas non plus cherché à le cacher, son portable, cette notif tout ça… Ronchonnant un truc sur cette cravate et un plan pour que je m’étouffe avec, c’est finalement avec plus de sérieux que je croisais son regard lui demandant de m’expliquer. Peut être par là que j’aurais du commencer, plutôt que de me vexer, de faire la tête et de ronchonner comme je l’avais fait. Et quand elle reprit la parole, indirectement, elle étaya d’abord ma théorie en parlant à nouveau de ‘faux pas’ pour ma soirée avec Dina et l’épisode tek paf… Allez, nous y revoilà. Donc ce n’était pas digéré. J’aurais pu protester, répéter encore une fois ma tirade du ‘c’était dénué d’ambiguïté, j’ai récupéré trois grains de sels sur le dos de sa main comme j’aurais pu le faire avec Marin, Wade, Alexys ou n’importe quel autre simple pote’ mais la suite des paroles d’Ash me coupa dans mon élan. « Qu’est-ce que tu viens de dire ? » questionnai-je avec un air surpris, fronçant les sourcils, persuadé d’avoir mal compris. Elle venait vraiment de parler de me présenter à sa mère ??? « Tu veux me présenter à ta mère ? C’est ta surprise ? C’est pour ça la cravate ? » Regard sur l’accessoire de torture échoué un peu plus loin sur le lit avant que mes prunelles ne retrouvent le chemin des siennes, l’écoutant reprendre la parole, m’expliquer le pourquoi de cette notif. Un ami de Lucky, dont elle avait voulu connaître les intentions après son like, avec qui elle s’était un peu prise la tête au final et surtout, point sur lequel elle insista : elle avait claire avec lui sur le fait qu’elle était en couple. « Je… » commençai-je, tout penaud, m’en voulant un peu d’avoir douté alors que je scrutais la jeune femme, son petit air agacé, qui commençait à pianoter sur son téléphone. « Ash, attends… Je suis désolé ok ? » Et attrapant sa main pour la couper dans ce qu’elle faisait, je l’attirai doucement sur le lit à côté de moi pour reprendre plus calmement : « Je suis désolé, mais voilà, c’est vrai que ça ne me plait pas que tu sois inscrite sur ce truc ok ? » Peut être qu’elle, sa limite c’était les jeux de picole à contact physique, même si ça impliquait que les mains… Moi, ma limite était probablement différente. Dans les intentions. Et là, même si l’intention de la jeune femme n’était pas de flirté, avec tinder, pour les mecs en face, ça pouvait vite quand même signifier le contraire. « Y’a ton nom, ton prénom, ta photo, cette invitation au vice en description, alors même si pour toi c’est clair, pour tous les autres utilisateurs ça peut porter à confusion. Qu’est-ce que tu dirais si j’allais liker des copines de mes amis avec ma photo et mon vrai nom pour taper la discute ? » Oui parce que si l’épisode tek pafs ne lui avait pas plu, j’imagine que de me savoir parler à des inconnues sous prétexte qu’elles étaient copines avec des connaissances à nous, ça ne lui plairait probablement pas. « Si tu veux t’amuser, mener l’enquête, je te file mes codes, éclate toi à aller liker qui tu veux sous Zach Denver. » C’était bien ce que je faisais moi, à faire du gringue à Marin, à aller liker Maxime pour le compte de Willow…

Y avait aucun soucis avec la cravate ou le lieu où vous deviez vous rendre. Enfin peut être un peu mais c'était pas ça le problème principal. C'était tinder. Cette app que tu as toujours, cette notif de Liam que tu as reçu et qu'il a vu. Il avait pas ouvert puisque sinon tu n'aurais pas vu la notif sur ton écran mais rien que cette notif, d'un mec, venant de ce site de rencontre, ça avait suffit pour qu'il se fasse des films de toi en train de le tromper. Et c'était plus ça qui te vexait, qu'il imagine que tu puisses lui faire ça, plutôt qu'il avait fouiller dans ton tél. Il t'en fallait pas beaucoup plus pour vriller et partir dans un speech, crachant en même temps que tu voulais le présenter à ta mère, que c'était là où vous deviez vous rendre. Ce qui n'aurait peut être pas lieu d'ailleurs vu le retard phénoménal que vous preniez à vous disputer en ce moment même. Tu réalisais ta boulette quand il reprit tes mots, insistant sur ce que tu avais dit, sur le seul morceau qu'il avait retenu. Oui c'était ça la surprise. Je voulais rien te dire pour pas que tu te mettes la pression, pour pas que tu veuilles pas y aller. Parce que toi t'aurais pu trouver des excuses bidons pour ne pas rencontrer ses frères s'il avait décidé de le faire, de te présenter. Plus par peur de ne pas leur plaire, d'être mal jugé sachant la valeur qu'ils ont pour lui. Si t'avais été excité par le passé de les voir en chair et en os, depuis août tu l'étais moins et tu ne lui rabâchais bizarrement plus les oreilles avec cette envie de les connaître, surtout pas depuis qu'Emrys était lui aussi à Boston. Car le rencontrer serait bien plus simple que s'il était encore à New York. Enfin, c'était foutu, ça n'avait plus d'importance, valait mieux annuler alors le tél en main tu t'apprêtais à appeler ta mère, coupé par ton petit ami qui t'entraîne sur le lit. Avouant clairement son désaccord de toi sur ce site, il te faisait part de ce qu'il ressentait, de pourquoi il n'aimait pas. Et pour une fois, y avait de la communication. Un peu tard me direz vous, après qu'il ait fait ses films, son boudin et tout le tralala, mais y avait du progrès. Il avait pas gardé ça pour lui, il n'avait pas laissé ses films se faire et semer la zizanie entre vous. Pas comme les dernières fois à ne rien dire ou à changer de comportement pour ne pas te faire fuir. Okay, je comprends que tu n'aimes pas que j'y sois, surtout vu l'utilisation que j'avais avec avant mais... comment tu peux penser que je vais aller flirter avec d'autres ou pire ? Ca te blessait, vraiment. T'as pas confiance en moi ? Est ce que je te donne des raisons de penser ça ? Est ce que y avait des attitudes qu'il n'approuve pas ? Qui lui mette le doute et que tu ignores ? Tu comprenais pas qu'il pense ça. Alors est ce que tu devais sincèrement douter de lui vu l'épisode Dina ?