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les points sur les "i" et les barres sur les "t" #LOUZY

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J'suis pas sure de c'que j'ai fais, là. Moi qui me suis jurée ne plus jamais la revoir, lui reparler, j'me suis encore impressionnée en pensant à elle ce matin... mais carrément mind blowned en lui envoyant un SMS. Au final, peut-être que je me sens un peu coupable. J'avais mes raisons de la trahir en communiquant avec Ezio ce qu'elle m'avait dit au téléphone, mais j'ai quand même contribué à la fin de leur union. Bref, j'suis pas toute blanche, tout comme elle. Est-ce qu'on est quittes ? C'est probablement ce qu'on cherche à savoir toutes les deux, peut-être que les dommages sont irréparable... Mais rien qu'en parler c'est un bon début. Louison m'a filée une adresse à la fin de notre discussion et c'est quelques minutes plus tard que je m'y suis rendue. Je ne connais pas du tout son quartier, mais je n'ai pas de mal à m'y retrouver. Une fois devant sa porte, je cogne en prenant une grande inspiration. J'me demande comment tout ça va se terminer... Est-ce que j'suis entrain de faire une erreur ? De rouvrir des plaies ? Pourtant, j'ai l'impression que tout ce que j'ai dis à Camille à l'hôpital, j'aurais dû le dire à elle... J'ai l'impression que c'est ce que j'aurais dû dire depuis le début.

@Louison Chamberlain
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Louison était sereine, beaucoup plus qu’il y a deux semaines. Elle avait fait beaucoup de chemin depuis et elle comptait bien terminer son ménage avec Suzy. La française ne savait toujours pas dans quel endroit de sa mémoire elle devait caser la petite brune, ni dans quel lieu. Devait-elle conserver cette jeune femme dans le passé, dans le présent ? Sa venue était l’occasion de régler ce dilemme. Assise sur son canapé d’un blanc lumineux, Louison feuilletait ses feuilles de cours, attendant patiemment que son ancienne meilleure amie se pointe. Elle ne savait toujours pas comment cette discussion allait se terminer, ni comment elle allait s’engager tout court. Pourtant, ce n’était pas l’envie qui manquait. Au plus profond de son être, Louison était toujours en colère contre elle. Elle se doutait bien qu’elle était à l’origine de sa rupture. Et même si aujourd’hui elle sortait la tête de l’eau par rapport à cette relation, elle ne pouvait pas encore s’empêcher de penser à Ezio. Bref, tandis que Louison lisait une phrase depuis plus de cinq fois, quelques coups sourds se firent enfin entendre. La blondinette expira profondément et se releva de son sofa pour se diriger vers la porte d’entrée. Le stress grimpait, mais elle ouvrit franchement et découvrit Suzy qu’elle n’avait pas revue depuis des semaines « Salut. T’as finalement trouvé. Je t’en prie, entre » lui proposa-t-elle en se décalant de l’embrasure pour que l’américaine puisse passer. Autrefois, elle l’aurait serré dans ses bras ou embrassé chaleureusement sur les joues, mais aujourd’hui, elle bloquait. « Tu veux que je te serve quelque chose à boire ? » lui demanda-t-elle en refermant derrière elle tout en s’avançant dans le salon, totalement plus nerveuse qu’il y a deux minutes à peine. « T’as vu c’est grand hein et rien que pour moi » Louison s'immobilisa au milieu de la pièce et esquissa un sourire en contemplant sa nouvelle demeure. En réalité, elle se demandait combien de temps encore elle allait devoir jouer la comédie avant que cela n’éclate. La Mather n'oubliait pas tout ce qui s'était produit entre elles, dont le texto bien salé que "sa meilleure amie" avait pu lui envoyer alors qu'elle venait de s'être faite tromper pour des conneries infondées.
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Je ne sais pas ce qui se passe avec moi dernièrement, mais clairement, c'est anormal. La crise d'angoisse en date m'a ouvert les yeux sur trop de choses qui se passe en ce moment, trop de choses qui me stressent sans même que je m'en rendes compte. Ma situation non-réglé avec Louison en faisait partie, c'est pour ça que j'ai décidé de venir laver mon linge chez elle. J'ai un peu été étonnée qu'elle ait acceptée, j'avoue, mais pas déçue. Bref, j'attends devant sa porte qu'elle vienne m'ouvrir et je sens l'appréhension monter en moi comme un volcan en éruption. Elle m'ouvre, elle m'accueille mais si froidement... pas comme avant. Mais tout sera différent maintenant entre nous, si ? Même si on faisait l'effort d'essayer... les chances pour que tout revienne sont très minces, voire carrément nulles. Oui, désolée de t'avoir fait attendre, je connais pas trop le coin... Je regarde l'appartement et cesse les pas pour ne pas quitter le tapis d'entrée. Est-ce que je vire mes chaussures ou pas ? Est-ce que ç'en vaut la peine ? Lorsqu'elle me demande si j'ai envie de boire quelque chose, j'hoche négativement la tête. Non, merci. Peut-être que c'est un signe qu'il vaut mieux que je les enlève, oui. Alors je m'occupe vite-fait de mes bottes et m'avance dans la pièce pour l'admirer en même temps qu'elle. C'est très grand ouais, très beau aussi. Sloan et moi avions déménagés également, trouvant le duplex trop remplis de mauvais souvenirs. Cette fois, c'est la bonne. Je passe ma main dans les cheveux et écoute le silence qui me rends très, très rapidement mal à l'aise. C'est sans doute une émotion commune, puisqu'elle garde sa voix pour elle, elle aussi. Finalement, face à face, je décide de trancher en déclarant la vérité pure : C'est pas le maître chanteur qui t'a balancé, c'est vraiment moi. Expression de marbre, les yeux sans émotions. J'avais tellement peur d'elle, avant, que c'est bien pour ça qu'je me suis caché pendant un temps, derrière le masque du maître chanteur. Aujourd'hui, il y a cette petite étincelle en moi qui me dit que je n'ai pas besoin de fuir, je n'ai pas besoin de me sentir inférieure à qui que ce soit. Je la regarde, sans sourire, sans attentes. Qu'elle me pète la gueule, si ça lui fait du bien. Qu'elle appelle ses gars pour qu'ils me tuent si ça lui chante... En ce moment, peut-être que j'ressens l'besoin de souffrir un peu. Peut-être que j'culpabilise au fond, peut-être que j'ai besoin qu'on me donne la punition que j'aurais dû avoir. Ou peut-être qu'en fait, ça n'a rien à voir avec Louison.
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Voilà, Suzy était enfin là et Louison n’arrivait pas à percer cet abcès bien trop mûr. La brune avait ôté ses chaussures sans qu’elle ne le lui demande, la française avait alors souri, ce n’était pas forcément une des règles de la maison, mais elle appréciait. Un silence s’était ensuite installé entre les deux jeunes femmes qui se faisaient face. Heureusement, Suzy était rapidement entrée dans le vif du sujet, ne surprenant pas Louison plus que cela avec sa confession. Cette dernière croisa ses bras sur sa poitrine et déporta sa tête vers la gauche, le regard dans le vide, le temps de rassembler ses esprits pour ne pas dire quelque chose qui empirerait la situation « Je me doutais bien Suzy. Ce maître chanteur j’y crois peu. En fait, heureusement qu’il est là, il fait ressortir la vraie nature des gens » déclara-t-elle tout en inspirant bruyamment « Tu es au courant que tu m’as balancé pour des choses que je n’ai pas faites ? » l’interrogea-t-elle en domptant son agressivité pour demeurer calme « T’as vraiment cru que j’étais capable de toutes ces merdes que tu as bouffonné à Ezio ? Vraiment ? Certes je me suis renfermée et je suis devenue bizarre les dernières semaines, mais de là à me détruire pour ça auprès de mon mec… Je trouve ça démesuré. Jamais je n’aurais pu oser te balancer à Sloan, surtout pour des conneries pareilles qui avaient été dites sur le ton de la plaisanterie. Sérieusement, tu voulais juste que je mange sévère ou quoi ? J’ai perdu le gars qui a volé ma virginité, le mec avec qui je voulais lier ma vie, parce que c’étaient mes plans ça. Le mec qui me dépucellerait était censé être le bon. C'est bidon j'sais, tu peux rire. Bah ça n'arrivera jamais maintenant. J’ai aussi perdu un bébé dans l’histoire. Tu te rends compte de ce que t’as causé volontairement ou involontairement ? Je m’en fiche en fait… Alors franchement, j’suis curieuse de savoir ce que tu as à me reprocher de concret ! Ma déprime de l’époque c'est ça… ? » balança-t-elle à toute allure, complètement ensevelie par l'émotion. En verbalisant tout ceci, Louison se sentait honteuse et pitoyable. Cependant, il restait toujours une once d'espoir en elle pour que Suzy la comprenne. La blondinette regarda Suzy consternée et partit ensuite s'asseoir sur le canapé pour continuer à calmer la tempête qui régnait en elle. Ptin, ça lui faisait déjà du bien de dire tout ça. « Après, je sais très bien que t’es pas Ezio, c'est lui qui a préféré t'écouter plutôt que me demander à moi, sa soit disant fiancée… » marmonna-t-elle en essuyant son visage.  
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Chez moi c'est une règle de base, surtout l'hiver. Pas de chaussures dans la maison, ni de chapeau. Ça garde les planchers propre plus longtemps et y'a pas de soleil à l'intérieur, donc y'a pas à s'inquiéter d'attraper un coup de chaleur. Bref, au bout d'un moment je décide de trancher le silence la première, puisque c'est un peu moi qui l'a contacté en premier pour qu'on puisse mettre un terme à tout ça une bonne fois pour toute. Qu'on puisse savoir c'qu'on est exactement... si on se garde dans nos vies ou si on enterre notre amitié définitivement. Ces derniers temps, j'enchaine les crises de panique et je sais que je n'ai jamais été une fille qui s'emmêle dans les histoires des autres... Mais apparemment, une fois de temps en temps, il faut que je me rappelle pourquoi il n'est jamais bon de faire ça et c'est dommage que ce soit tombé sur Louison. En fait, j'suis ici pour nettoyer ma conscience, lui dire la vérité sur comment je me sens et sur mes torts. Louison me dit qu'elle s'en doutait et elle m'apprend rien, puisque la première chose qu'elle a fait c'est m'accuser d'avoir ouvert ma trappe. Mais c'est pas c'qui m'empêche de vouloir le dire de ma propre bouche. Mais le fait qu'elle ne croit pas à cette histoire de maître chanteur, ça m'épuise. Alors ça veut dire quoi, qu'elle croit qu'elle a été kidnappé par tous ceux qui ont été mise à pied ? Elle croit qu'on est comme ça ? Là, elle me demande si j'suis au courant que je l'ai balancé pour des choses qu'elle n'a pas faite. Oui. J'le sais maintenant mais pas au moment où je lui ai dit. Je lui dis. Pas pour me défendre, pas pour m'excuser, mais parce que c'est la vérité. Elle continue son speech, me demandant si j'ai vraiment cru qu'elle était capable de bousiller ses fiançailles en trompant Ezio, etc. Elle me dit qu'elle ne m'aurait jamais fait ça, elle. Elle me parle de virginité, de plans, de son bébé qu'elle a perdu. Elle me demande si je sais c'que j'ai causé, me demande pourquoi je l'ai fait. Louison devient toute sentimentale et j'avoue que ses paroles creusent un peu la carapace que j'ai tenté de me forger avant d'arriver à son appartement... J'ai craquée devant Camille à l'hôpital alors que je croyais m'en foutre, mais je sais maintenant que je ne m'en fous pas. Est-ce qu'elle pense vraiment avoir perdu son bébé à cause de moi ? Est-ce qu'elle pense vraiment avoir perdue Ezio à cause de moi ? C'est pourtant bien stupide... parce qu'il y a pas si longtemps que ça, tout ce que je disais à Ezio ne faisait aucun sens. J'aurais pu lui dire que le ciel est bleu et juste parce qu'il ne m'aime pas, il aurait trouvé le moyen de dire qu'il est gris. Qu'il me croit moi par-dessus elle, c'est vraiment parce qu'elle a merdé bien avant que je n'agisse. J'ai pas cru qu'un jour, tu puisses manquer autant de cœur que quand j'te dis "J'ai perdu le bébé" et que oui, j'sois un peu froide, tu fasses "oh le problème c'est surement moi, j'vais la laisser respirer". Pourtant, c'est arrivé. J'ai jamais cru qu'un jour ma propre meilleure amie s'enfuit en France avec son homme sans me prévenir, alors qu'encore une fois j'avais besoin d'elle. Pourtant c'est arrivé. J'aurais jamais cru qu'en annonçant mes fiançailles, j'aurais aussi peu de soutien venant de toi, pourtant ça aussi c'est arrivé. Tu sais c'qui est le pire ? C'est qu'à chaque fois que j'avais besoin de toi et je dis bien CHAQUE fois, tu n'étais pas là. Sois tu penses rien qu'à toi, genre au point d'croire que tout c'que j'fais - même une grossesse aussi accidentelle et imprévu que la tienne - c'est pour te copier. Sois tu fuis. Je fronce les sourcils. En fait, je ne sais pas du tout pourquoi elle aurait fuit, mais elle l'a fait... Elle manque juste de tact, probablement. Et si elle foire, c'est pas grave, elle nous remplace comme si on était des serviettes jetable et s'trouve d'autres potes... Ouais, j'me suis pas encore remis de son nouveau choix de meilleure amie. Le pire c'est que la seule fois où tu aurais eu raison de m'en vouloir, où tu aurais eue raison de vouloir me fuir, tu m'as montré le plus grand des soutiens. Tu viens d'me le dire, que le maître chanteur tu n'y crois pas, alors pourquoi est-ce que tu m'as pardonnée ? Pourquoi est-ce que tu ne m'en a pas voulu d'avoir sauvé Sloan et pas toi ? Mais oui, pourquoi est-ce qu'elle tolère mes fautes mais quand j'fais rien elle cherche des problèmes où il n'y en a pas ? Plus rien ne m'impressionne quand ça viens de toi tu sais, alors oui j'ai cru que ce serait ton genre. Et comme quoi ce n'est pas totalement fou d'y croire, ton propre fiancé y a cru aussi. Puis ouais, t'aurais peut-être jamais fait ça mais je ne l'aurais jamais fait aussi si c'était pas que les semaines précédentes, tu as fait un paquet de connerie qui aurait pu mettre ta vie et celle de votre enfant en danger.
Et j'me suis mise à la place d'Ezio quoi... si ma fiancée qui a énormément changé de comportement et qui est enceinte de moi avouait à sa meilleure pote qu'elle m'a trompée avec son ex, j'aurais aimée être au courant.
Et en fait, tout court, moi je ne l'aurais jamais testé. Je sais pas quoi te dire... j'rigole pas, parce que c'est pas drôle. Sloan est aussi mon premier et j'comprends ton ressenti. Sauf que justement... j'comprends ton ressenti. Je comprends comment tu te sens face à Ezio, mais j'comprends pas pourquoi t'avais besoin de fuir ? Pourquoi t'avais besoin de passer Noël et jour de l'an loin de lui ? Sans Sloan ma vie ne fait pas de sens, alors comment t'as réussi à faire sans Ezio, toi ? J'me dis que, peut-être que tu n'étais pas bien avec lui toi aussi et que c'est pour ça que tu as agis comme tu as agis...
Mais au final, j'peux psychoter longtemps et essayer d'te comprendre ; la vérité c'est que j'ai rien compris. On est pas pareille, toi et moi.
On a été tellement, tellement synchro pendant un moment, que la fissure entre nous a été tellement facile à mettre le doigt dessus. À partir du moment où Louison a tout fait foirer entre nous, elle a commencer à tout faire foirer avec Ezio. Elle a surement un problème avec le fait d'aimer, avec la confiance, ou peut-être même son estime de soi. Quoi qu'il en soit, elle s'entend bien avec Carter qui est tout aussi auto-destructrice qu'elle, pas étonnant d'ailleurs. Et c'est horrible d'me dire que c'est moi qui a tout bousillée, Louison. Juste horrible. Parce que je n'ai absolument aucun intérêt à vouloir faire ça, j'en retire rien de tout ça moi. Et je t'aimais, t'étais ma meilleure amie, même quand je n'étais pas d'accord avec tes décisions je t'ai soutenue. Y'a qu'à voir ton mariage là. J'ai beau ne pas avoir été convaincue au début, c'est qui qui a sorti 100 magazines pour t'aider à faire un choix ? Moi j'étais prête à m'faire tatouer ton nom par le gars chelou dans le fond du bar miteux. J'étais prête à probablement choper un VIH pour toi, pas toi. Et j'me rends compte que c'est tellement métaphorique à notre relation, en fait. J'hausse les épaules, cette fois, lassée de tout. Ma carapace se brise, tranquillement je sens la chaleur m'envahir et une envie de juste pleurer. J'ai perdu un bébé et t'étais pas à mon chevet. T'as perdu le tien et malgré l'énorme fossé entre nous, j'ai convaincu Ezio d'te rejoindre à l'hôpital, j'étais juste de l'autre côté de la porte à pleurer et à espérer que tu ne le vivras pas trop mal. Parce que j'sais c'que tu vis, j'sais que c'est pas facile et que personne ne mériterait de passer à travers la perte d'un enfant, seule. Je m'humecte les lèvres et soudainement, je n'ai plus le courage de la regarder dans les yeux. Alors je baisse la tête, terminant ma phrase avec une voix bien plus basse.

(hj : désolée, inspiration les points sur les "i" et les barres sur les "t" #LOUZY 387742012 )
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Louison s’était mesurée dans ses propos. Oui, elle avait fait de grands efforts pour ne pas partir dans une violence terrible à l’encontre de Suzy. Elle avait bien changé finalement. Elle ne voulait plus se battre pour une situation qui était de toute façon bien cramée. Réfugiée sur son canapé, Louison releva son minois d’entre ses mains et écouta passivement la brune qui se défendait à son tour. Louison n’était pas une excellente amie tout court, elle était au courant. Elle n’avait jamais eu cette fibre. Elle tentait de faire au mieux, mais ce n’était jamais suffisant et elle le comprenait. La française était maladroite, obnubilée par ses propres interrogations intérieures, au point d’en oublier inconsciemment ses proches. Sur quelques faits, Suzy avait raison de lui en vouloir, sauf si elle la connaissait vraiment depuis le début et qu’elle la comprenait. Toutefois, cela ne semblait pas être le cas, sûrement parce que Louison n’avait jamais osé s’ouvrir à ce point. Pis, pour Louison, Suzy, c'était du positivisme à tout bout de champ, une fille bien sous tous rapports et qui s’éloignait du danger autant qu’elle le pouvait. Son opposé. Louison prenait certaines choses, rejetait d’autres. Elle savait ce qu’elle valait et elle savait aussi s’arrêter quand elle était en trop grand danger. Tout le monde la percevait mal et elle en avait ras-le-bol. Louison attendit alors que l’américaine termine ce qu’elle avait à dire avant de rassembler des éléments qui pourraient répondre en grande partie à tout ce que venait de lui jeter Suzy à la gueule. Nerveuse, triste, en colère, elle s’avança jusqu’à la table basse et récupéra un joint qu’elle n’avait pas terminé dans un cendrier. Elle le porta à sa bouche et fit griller l’extrémité avec un briquet en fin de vie. Elle tira alors sa première latte en tapant sur sa poitrine, puis elle regarda par la fenêtre au loin et rouvrit enfin la bouche avec calme « T’as raison, je n’ai pas de coeur ou alors je ne sais pas l’ouvrir. Avec du recul, je me rends compte que j’ai merdé. Je n’aurais jamais dû m’enfuir avec un type qui s’est foutu de ma gueule. J’aurais dû rester avec ma meilleure amie. J’étais aveuglée par lui, par son corps, sa perfection apparente et ses mots doux. J’étais complètement aveugle. Il m’a fait perdre la tête et j’crois que je suis devenue l’ombre de moi même avec lui. Tu as été une victime collatérale d’une relation toxique. C’est comme ça que je le vois après coup.  » Louison reporta son regard vers Suzy et prit une nouvelle bouffée de son joint « J’y crois au maître chanteur. Je pense juste qu’il s’y prend mal pour révéler la vérité sur certaines personnes. Enfin, y a que comme ça que certaines choses explosent j’ai l’impression… Je n’oublie pas ma séquestration… Si je ne t’en ai pas voulu pour le chantage, c’est parce que j’aurais pu faire la même chose à l’époque. Mais tu sais quoi Suzy ? Plus jamais je ne ferais passer mon homme avant des gens qui font tout pour moi, comme mes amies. J’ai bien retenu la leçon » Louison tripota ses lèvres de ses doigts en inspirant la fumée qui s’échappait lentement de son pétard. Elle avait envie de rire d’elle-même. En se ressassant le mois de décembre, elle avait simplement envie d’éclater de rire. Ouais, elle était folle, il n’y avait pas à dire. Néanmoins, ceci cachait en réalité la peine qu’elle avait vécue à cette période. « Si j’ai déconné, c’est parce que je ne me sentais plus en sécurité, j’avais l’impression qu’Ezio s’éloignait, donc inconsciemment, je crois que j’ai flairé qu’un truc s’essouffler entre nous… Il n’a pas été super franc je pense. J’agissais en conséquence de ce qu’il me renvoyait. Je fuyais pour le tester, pour qu’il vienne me récupérer et me prouver son amour… Par contre, de là à me croire capable de tromperie, je reste toujours autant sur le cul, heureusement que vous ne souhaitiez pas devenir journaliste, parce qu’il faut vérifier vos sources avant de déblatérer des conneries ou d’agir pareillement » Louison restait amère sur ce coup-là, mais heureusement pour elle, elle était déjà passée à autre chose. C’était juste la trahison qui ne passait pas pour son ego. « Je crois que tu te trompes sur ma dévotion, j’aurais fait n’importe quoi pour toi, sincèrement. Et tu sais quoi ? J’aurais préféré que tu rentres dans ma chambre à sa place. Il n’a rien fait, il m’a laissé au bout de dix minutes comme une merde. T’aurais été d’une plus grande aide. Donc, finalement, j’ai vécu cette perte toute seule et personne ne sait vraiment à quel point je me sens mal à propos de ça. Ezio est naze. Vraiment naze. Il m’a lâché, il aurait pu être là pour me soutenir les jours suivant s’il m’avait vraiment aimé, même pas. » La voix de la Mather s’était brisée sur la fin, cette rupture n’était pas toujours digérée malgré ce qu’elle montrait aux uns et aux autres. Les larmes montèrent et bien qu’elle ne voulait pas se montrer fragile vis à vis de Suzy, elle craqua totalement en éclatant en sanglots. Noyée sous les larmes, elle déposa son mégot et se rapprocha de la fenêtre pour éviter que la jeune femme assiste à un tel spectacle « Je ne sais plus quoi penser putain. Je me dis que si tu n’avais rien dit, peut être que tout ça ne serait pas arrivé... Mais dans ce cas-là, je n’aurais pas pu constater que ce mariage avec cet homme n’était pas fait pour moi. Je ne le connaissais pas aussi bien que je le croyais, lui non plus. Je… je ne veux plus entendre parler de ça. Je veux juste qu’on me recolle, parce que j’suis pétée en mille morceaux. » Louison se retourna brusquement en essuyant ses larmes qui perlaient toujours le long de ses joues « Eh oui on est pas pareilles, j’suis un danger ambulant qui aime frissonner et se foutre dans la merde. J’suis aussi pas douée et démonstrative quand il le faut. J’suis Louison, une fille paumée qui ne comprend rien à la vie et qui détruit tout ce qu’elle a de bien parce qu’elle croit toujours ne pas le mériter. J’suis désolée de ne pas avoir été à la hauteur de tes espérances Suzy.  » La blonde haussa les épaules et frotta ses triceps pour se réchauffer « Ça fait du bien de lâcher tout ça putain » 

hj : mdr craquage 2.0 sorry les points sur les "i" et les barres sur les "t" #LOUZY 1001568715
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Louison regrettait d'être partie avec son ex-fiancé, plutôt qu'être resté avec moi lorsque j'avais besoin d'elle. Elle me dit qu'à cause de sa relation, notre amitié en a pris un coup... Pourtant ça fait bizarre dans mes oreilles. Elle me promet de ne plus laisser d'homme passer entre elle et ses amis, parce qu'elle a retenue sa leçon et je déglutis... Je ne suis pas super bien placé pour parler, parce que Sloan est très haut dans mon top des gens en qui j'ai extrêmement confiance... et que je pourrais difficilement faire passer d'autres avant lui. La belle fume, le regard vide. Je ne sais pas quoi dire... j'ai l'impression que les tensions se sont calmés, mais qu'il y a un "mais".

Elle parle encore d'Ezio, après avoir rigolé toute seule. En fait, elle met la faute sur lui, dit qu'elle avait l'impression qu'il s'éloignait, que leur amour s'essoufflait et qu'elle a agit en conséquence... Alors là, ça, ça me concerne pas. Mais il est vrai que je ferais une mauvaise journaliste, c'est pas pour rien que je ne le suis pas. Le sujet retourne sur nous deux, elle m'avoue qu'elle aurait tout fait pour moi, qu'elle aurait préférée que ce soit moi qui entre dans sa chambre d'hôpital à la place d'Ezio... parce qu'il n'a pas tellement réagit et qu'au final, elle a vécu la perte de son enfant toute seule. Je me pince les lèvres lorsque je l'entends dire que personne ne sait vraiment à quel point elle le vit mal... moi. Moi, je le sais. J'ai aussi perdu un enfant et j'ai aussi vécu tout ça un peu seule... Bien sûr, Sloan était là, mais il n'aime pas les enfants... c'n'est pas vraiment pareil. Après la fausse couche, on a gardé le sujet mort. Louison craque en sanglot et je la regarde, le cœur au bord des lèvres. C'est tellement récent pour elle, mais c'est aussi assez récent pour moi aussi... Trop même, pour rester stoïque face à ses larmes.

Au final... est-ce qu'elle me remercie d'avoir chié sa confiance ? C'est tellement difficile à suivre... comme quoi nos sentiments sont départagés. En fait, on est juste confuse, je pense. Je ne sais même pas quoi dire, comment réagir... est-ce que je devrais la consoler ? Elle continue, s'excuse de ne pas avoir été à la hauteur de mes espérances, s'excuse d'être une tornade humaine en somme. Puis, elle me dit que ça fait du bien d'en parler, de se lâcher... Je soupire en baissant les bras, de part et d'autre de mes hanches. C'est pas que je déteste ta personnalité... Je l'admire, en fait. J'hausse les épaules et lève les yeux, un peu timide d'avouer une telle chose. J'suis jalouse de ta façon d'être aussi... extravertie. On dirait que rien ne te fait peur, que tu passes ton temps à rire, à vivre à fond, à faire ce qui te plait... j'n'ai jamais vraiment vécu d'aventure avant de te rencontrer et c'est pour ça que je me suis autant attachée à toi... En fait, d'une part, j'ai l'impression d'avoir besoin de toi. Je ris un peu, nerveuse. J'ai l'impression d'avoir une personnalité cachée, d'être trop timide pour me laisser aller complètement mais toi... bah toi, t'as pas eu de mal à me faire sortir de ma zone de confort. Et c'est tellement dommage en fait... parce qu'on tenait quelque chose de bon, elle et moi. Tout ne sera plus comme avant, maintenant. Mais quand je vois sur Instagram que tu m'as remplacée aussi facilement... j'ai l'impression de m'être fait des illusions... Est-ce que tu m'aimais vraiment ? Est-ce que j'étais vraiment ta meilleure amie, ou pour toi c'est un titre pas très important en fait ?
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Louison avait lâché tout ce qu’elle avait pu emmagasiner dans son coeur. Elle ne s’attendait pas vraiment à une réaction particulière de la part de Suzy. De toute façon, plus le temps passait, plus toutes ces anciennes histoires se mélangeaient de jour en jour. La blondinette voulait sincèrement passer à autre chose. Elle fut toutefois touchée de cette admiration qu’avait la petite brune à son égard, ou plus particulièrement pour sa personnalité aussi attirante que détestable. Louison ne laissait pas insensible, et au fond d’elle, elle en était fière. Néanmoins, ce côté aventurier et je m’en foutiste n’était souvent qu’une apparence pour qu’on ne puisse pas toucher à ses faiblesses dissimulées. Louison éclata une nouvelle fois de rire en se rapprochant un peu de la Dunster pour s’asseoir sur le bord du canapé « Tu sais que je cache la personnalité que toi tu montres à tout le monde. C’est bizarre » confia-t-elle avant de se refermer totalement par rapport aux questions de la brune. La française hallucinait. Elle se releva aussitôt et se planta devant elle en la fixant longuement « Remplacer n’est pas le mot Suzy. Je suis allée m’entourer de personnes qui ne m’avaient pas blessé et à qui je pouvais encore faire confiance. Des personnes qui m’ont récupéré quand j’étais en miettes. Je le suis sûrement encore, même si je fais la meuf super heureuse la plupart du temps » Louison qui était pourtant rancunière préféra baisser définitivement les armes à ce moment. C’était peut être une manière de se montrer enfin adulte. Elle enlaça alors la petite brune et se recula très vite, toute chamboulée « Bref. C’est fait, c’est fait, on ne peut plus revenir en arrière. Je continue ma vie, tu continues la tienne. Pour parler franchement, je ne sais plus ce que l’on est. Je ne sais plus si on pourra redevenir amies et proches comme avant. Pour ma part, cela me semble encore difficile. C’est dommage que ça soit parti en couilles à ce point quoi.  Y avait effectivement du potentiel. Je ne partage pas cette folie avec mes autres amies tu sais. C’était sûrement pour cela que tu étais devenue la « meilleure ». Donc ouais, je t'aimais et tu étais au dessus. Mais, finalement, c’est aussi à cause de mes délires dangereux que tu t'es éloignée… Donc peut être que tu préfères des nanas avec qui papoter en peignant tes ongles tout en écoutant du Ed Sheeran » finit-elle par supposer en rejoignant la cuisine ouverte donnant sur le salon. Louison se servit un verre de jus de fruit et tendit la bouteille vers Suzy « Toujours pas ? »

hj : dsl du retard, j'étais absente les points sur les "i" et les barres sur les "t" #LOUZY 3619069448
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Mes aveux font rigoler Louison qui se rapproche de moi, en s'asseyant au bord de son fauteuil. Ce que je viens de lui dire, c'est plutôt difficile à avouer en fait... surtout à celle dont on fait des reproches, à celle à qui on en veut. Mais son rire casse tout mon stresse, me permet de me détendre un peu... Et sa réaction, encore plus. J'suis une Mather au fond et toi une Dunster, c'est ça ? Peut-être bien que ça ressemble à ça, pour ma part, ouais. J'aime bien la bonne compagnie, les bons joints et les bonnes bières ! J'ai un amour ou plutôt une admiration cachée pour la rébellion, même si dans ma vie de tous les jours je ne fais que suivre les règles à la lettre pour ne pas être dans la merde. J'lui parle finalement de ces filles avec qui elle m'a remplacée et Louison s'explique, me disant grosso-modo qu'elle ne me remplaçait pas car elles n'étaient pas vraiment à la même hauteur que je l'étais. Mais en même temps, elles étaient là pour elle lorsqu'elle était en morceau - bref, quand moi, je n'étais pas là. Elle se lève enfin pour venir me serrer dans ses bras et je reste surprise quelques secondes, avant de lui rendre son étreinte. C'est bizarre... mais je me détend, ça m'aide, ça fait du bien. Mais le câlin ne dure que quelques secondes, puisqu'elle se redresse pour conclure la discussion. Je sais pas non-plus, honnêtement... Avouai-je. Il y a quelque chose qui s'est brisé entre nous et même si j'ai envie de retrouver mon amie, j'ai peur d'être encore blessée et déçue. J'doute que ce soit vraiment ma préférence ! Je rigole doucement en baissant les yeux. La blonde se redirige vers la cuisine, pour se verser un verre de jus et m'en propose un. En fait, j'pense pas rester... j'voulais juste qu'on éclaircisse un peu tout ça... Mais merci. Je me lève,
incertaine de ce qui va se passer par la suite... Peut-être que je devrais rentrer ?
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 « C’est exactement ça, je pourrais même être une Lowell à la limite » Louison s’était ensuite expliquée franchement sur les nouvelles relations féminines qui l’entouraient, elle s’était également permise d’enlacer la demoiselle pour prouver la fin d’une quelconque guerre qu’elle n’avait plus envie de mener. Elle avait aussi transmis son doute sur une reprise de leur relation amicale, le temps ferait sûrement le reste, ou pas. Louison savait que tout le monde partait un jour, elle n’allait pas non plus s’accrocher pour toujours à quelque chose qui était gangrené, bien que cela lui ressemblait un tantinet. Retrouvant sa cuisine, elle tenta pourtant de faire rester la petite brune, mais ne fut pas surprise de se manger un vent « De rien, c’est toujours ouvert, enfin, ça l’est de nouveau. Tu es sûre que tout est clair ? Si c’est bon, alors à bientôt Suzy… Je te garderais pas prisonnière comme ce con de maître chanteur » déclara-t-elle en haussant les épaules. Elle avala ensuite son jus d’orange d’une traite et retrouva assez vite la Dunster dans la pièce principale « Tu vas me manquer… N’oublie pas tes pompes. Sortir avec ce froid et de telles chaussettes, ça craint » plaisanta-t-elle en pointant les pieds de la demoiselle. Louison gratta l’arrière de sa chevelure emmêlée et esquissa un sourire coincé qui luttait contre un certain chagrin. Elle ne savait plus quoi faire là, à part la reconduire jusqu'à la sortie si c'était son souhait.  
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