Je me mets à rire suite à ses paroles. Ouais enfin, d'ici là tu seras déjà casée, c'est sûr ! Ouais parce que Iris, elle a vraiment tout pour elle et c'est bien pour cette raison que je ne me fais aucun soucis pour elle. En tout cas, elle est assez proche de moi pour savoir comment j'agis, pourquoi et comment je m'y prends. J'ai l'air d'une petite fille toute sage, le genre de meuf parfaite qu'on a envie d'épouser. En réalité, je suis une petite garce prête à tout pour arriver à ses fins. Une demoiselle qui snobe les gens qui ne sont pas assez bien pour elle. C'est surement triste à dire mais, je l'assume totalement. Ce qui est cool, c'est que le caractère d'Iris est similaire au mien. J'hausse les épaules. Ouais qui sait, c'était peut-être le cas. En tout cas, si c'est avec Iris, ça ne me pose évidement aucun problème. La conversation se poursuit par rapport à ses drames familiaux. Tout en sirotant mon verre, je tente de comprendre et surtout, de savoir comment ils ont réagi. Ca me fait bizarre de me dire que son père est peut-être dans le coin et qu'en plus de ça, ils ont une sœur. Je tente de me mettre à sa place or, je n'y arrive clairement pas. Je suis bien contente que mes parents soient toujours ensemble. J'ai déjà du mal à supporter mes frères et sœurs alors, en rajouter non merci. Je comprends. Il va te falloir du temps pour accepter tout ça. Après, peut-être qu'elle est cool et que tu ne vas rien regretter. Pas trop quand même parce que je compte bel et ben garder ma place dans cette famille plus choisie qu'imposée. T'es trop mignonne ! Mais arrêtes-toi là, tu vas me faire pleurer et je ne suis pas sûre que mon mascara tienne le coup ! Je me mets à rire avant de soupirer en entendant sa question. Ma famille ? Oh bah écoute, toujours pareil. Marin est insupportable avec moi. J'ai envie de claquer Louve à chaque fois que je la vois. Fauve ne veut pas ouvrir les yeux sur le monde, on dirait un petit bébé. Heureusement que Colin est là pour remonter le niveau. Bon inutile de préciser que chez moi, ça a toujours été compliqué !
(Magdalena Heimann)
I look and stare so deep in your eyes. I touch on you more and more every time, when you leave I'm begging you not to go. Call your name two or three times in a row. Such a funny thing for me to try to explain. How I'm feeling and my pride is the one to blame ? 'Cuz I know I don't understand, just how your love your doing no one else can. |