DINANO + Last dance.

Après avoir longé le long couloir, découvert la pièce vaste à moitié vide, j'étais comme figé contre la baie vitrée. Admirant le monde d'en bas, pendant que toi et moi on est au sommet de tout. Je grimace, pince les lèvres dans une mine de contrariété, secouant la tête de gauche à droite pour enfin venir croiser ton regard. - Tu te trompes. Quelques mots soufflés et mes yeux retrouvaient déjà le bout de verre transparent où les lumières traçaient des courbes de couleurs changeant sur mon visage. - Tu commences par la fin.. Je murmure alors que ta présence se fait plus insistante. Tu viens près de moi, toi aussi tes yeux se gavent d'un spectacle à en couper le souffle. Et ta main qui caresse ma peau avec douceur, mes yeux suivent les courbes que tu dessines de tes doigts. Me toucher sans vraiment le faire, me parler sans que rien ne sorte de ta bouche. Mais t'as pas besoin de le faire, je sais ce que tu veux, où tu veux en venir et j'ai bien envie de te suivre ce soir. Peu importe où ça nous mènera. Sûrement l'extase, l'idylle parfaite pour ce soir et sûrement à rien demain. Peu importe. J'approche d'un pas vers toi, puis encore un autre jusqu'à arriver à proximité de ton visage et où mon regard pose l'ancre dans le tient. Je viens sentir le parfum dans ton cou, respirer ton odeur une seconde et relève le bout de mon nez. Mon index sur ton menton, tire doucement dessus pour faire entrouvrir ta bouche contre laquelle mes lèvres sont attirées dangereusement. - Pour trouver celle qui partagera ta vie, il faut d'abord trouver celle qui te fait revenir.. Que je lance dans un doux murmure sucré. Je caresse tes lèvres des miennes, le bout de mon nez jouant avec le tient et je suis à deux doigt de fondre sur ta bouche quand je me rétracte à la dernière seconde. Ne laissant qu'un bref espace, quelques millimètres seulement. - À chaque fois: Les dernières paroles prononcées et ma bouche s'empare de la tienne. Avec rage, avec cette envie que je contiens depuis un moment maintenant et que j'assouvis enfin ce soir. Et secrètement, j'espère que tu ne l'as pas encore trouvé, celle qui te fais revenir. Tout le temps.

Elle reste figé un temps devant le spectacle en bas, finissant par secouer la tête pour me regarder d'un - Tu te trompes. et je tournais mon regard à mon tour vers elle, fronçant légèrement les sourcils alors qu'elle enchaine d'un murmure - Tu commences par la fin.., curieux et un peu perplexe, je fronce d'avantage les sourcils avant de lâcher un "C'est à dire..?" t'entends quoi par la beauté? Dis moi tout. Ouais, tout en me rapprochant d'elle doucement, mes doigts effleurant son bras. Ce geste veut clairement dire ce qu'il veut dire, ce regard posé sur elle qui l'accompagne tout autant, il insiste même ce message que j'lui fais passer et elle le comprend parfaitement puisque la seconde suivante? Elle se tourne vers moi pour s'approcher à son tour au plus près de moi. Son visage passe près de mon cou pour venir glisser face au miens, ses doigts sur mon menton pour tirer dessus et m'approcher encore plus, m'entre ouvrant la bouche alors que ses lèvres se rapprochent dangereusement des miennes.. Et c'est là qu'elle dit - Pour trouver celle qui partagera ta vie, il faut d'abord trouver celle qui te fait revenir.., ou comment capter mon attention à 200% car clairement elle trouve les bons mots... Ses lèvres qui viennent frôler les miennes et je les réclame un peu plus quand elle se recule, juste assez pour ajouter - À chaque fois: avant de venir m'embrasser avec fougue et je réponds avec autant d'envie qu'elle. Cette fille a quelque chose de spécial, de très fort, d'intense et... Wow j'adore ça. En un instant, elle m'a captivé et j'en ai oublié tout le reste. Là tout d'suite, il n'y a quelle qui compte et je lui fais comprendre à travers ce baiser enragé, mes mains glissent au creux de ses reins pour l'attirer plus près de moi, contre moi pour la dévorer plus encore... Clairement cette fille, je la veux.

On parle trop. On parle trop depuis tout à l’heure alors que mon cerveau bloque sur tes lèvres sans arrêt. Et je n’en pouvais plus d’attendre, je ne pouvais plus patienter encore une seconde de plus pour goûter à ce bout de chaire légèrement rosée que tu remues sous mes yeux avides de ta peau. Tu m’attires, terriblement. Tes yeux, ils sont aussi froids que ton cœur, j’ai envie de les enflammer ce soir. De les réchauffer. De donner chaleur à ton cœur, ton corps pour que tu m’en redemandes encore. Pour que tu reviennes encore. Y’a cette putain d’alchimie qui m’emporte, qui m’entraîne dans ton monde. Et moi, je pourrais plus m’en passer. La poitrine qui se soulève impulsivement sous les pulsations sauvages quand tes gestes se font plus fermes. Je soupire, sort un gémissement en attrapant ta nuque pour pivoter et m’appuyer contre ce mur. T’entraînant avec moi, ton corps heurte le mien, le bouscule et je ne veux plus qu’il me quitte. Dos à ce mur, contre ce mur témoin de nos péchés, de nos démons, de nos désirs insoutenables qu’on n’a plus envie de faire patienter. Tout en moi te veux à cet instant, je sais que c’est pareil pour toi. Je sais que tu n’es plus apte à te retenir. Je soulève ma jambe, mon genou caressant ta cuisse, mes ongles s’enfoncent dans la peau de ta nuque. - J’ai envie de toi.. Que j’avoue doucement contre tes lèvres. Mes mains glissant sur le col de ta chemise, un peu plus bas encore pour s’attarder sur le premier bouton que mes doigts s’empressent de faire sauter.

Cette fille... Je crois que j'ai jamais vu une fille me désirer à ce point ou du moins de cette façon. Comme je n'ai jamais été aussi attiré par une fille en seulement trois bavardages et quelques regards échangés. Elle a clairement un truc... Quelque chose de fait pour moi, une alchimie particulière qui nous rapprochent sans qu'on est rien à faire. C'est instinctif, naturel, pure. Je devrais certainement pas jouer à ce jeu là, me taper mes employées mais désolé, quand on a une bombe pareil qui nous fait du charme, employée ou pas moi j'essaie même pas de résister. Ses lèvres appellent les miennes, mon nez réclame son parfum et mes doigts sa peau et là je lui fais comprendre, rien qu'en l'effleurant. En silence, je la fixe de cette façon qui veut tout dire et elle le sent, elle le sait, puisque c'est ce qu'elle veut elle aussi. Et nos lèvres fusionnent et là ça devient comme une évidence. Elle soupire quand je l'attire contre moi, gémit même en attrapant ma nuque et je la plaque au mur pour mieux la dévorer encore. Et là sa cuisse remonte en haut de ma hanche et son souffle brûlant sur ma peau elle me susurre contre les lèvres - J’ai envie de toi.. alors que ses doigts descendent sur ma chemise pour commencer à la déboutonner. Je la regarde en détail et reviens doucement coller mes lèvres aux siennes, mes doigts glissants le long de sa jambe levée contre ma hanche, remontant tout doucement en effleurant sa peau douce pour remonter sa robe un peu plus haut, toujours plus haut... Et là je passe ma main sous le tissu pour venir saisir sa fesse.Mes lèvres glissant sur sa joue, son menton et dans son cou. De là, je relève légèrement la tête pour dire tout près de son oreille "Retire moi cette robe." c'est pas une demande, c'est un ordre Dina. Elle est de trop entre toi et moi.

J’avais juste envie de jouer un peu, te séduire pour un soir seulement. Ça devait s’arrêter après cette nuit, après cette fois mais je sais que j’aurais plus le courage de me passer de ton parfum, de ton souffle chaud, de tes doigts qui marquent ma peau de tes caresses. J’aurais plus le courage de te dire stop après ça, de te dire au revoir pour de bon. Je le sais, je le sens, pourtant je continue. L’envie, le désir de toi me consume beaucoup trop pour que j’arrête maintenant, pour que je fasse marche arrière à défaut de me voir brûler entre tes mains un jour. Dans ton regard un soir. Tu remontes ma robe toujours plus haut, ta main glisse sur ma jambe pour venir agripper ma fesse et je me mords la lèvre avant que tu viennes de nouveau les capturer. Tu murmures à mon oreille, ta respiration me donne des frissons. - Retire moi là.. Je réponds dans un soupir. Je veux que tu me touches encore, que tu découvres chaque millimètres de peau qu’il y a sous cette robe qui m’étouffe trop depuis que t’es là. Je veux que ce souvenir ne puisse plus jamais te lâcher, que tu penses à mes courbes même quand elles ne sont pas près de toi. Je me retourne, face au mur et dos à toi en attendant que tu fasses descendre la fermeture éclaire et que tu me libères enfin. - Dépêche toi, j’ai plus envie d’attendre. Les regards, les sourires qui veulent tout dire sans le dire ne me suffisent plus.