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je suis venu jusqu'ici, j'ai traversé le monde pour toi. ezcky

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Ezio proposa à Lucky de prendre Milo dans ses bras. C'était surement maladroit de sa part mais il n'était pas le genre de gars à faire dans la dentelle, bien au contraire. Il voulait provoquer un peu sa meilleure amie, lui faire comprendre qu'elle ne devait pas se laisser abattre par la perte de son bébé. Lui aussi avait connu la douloureuse expérience de la perte d'un enfant et, même si le contexte l'était absolument pas le même, il comprenait sa douleur. Mais en aucun cas, elle ne devait baisser les bras. Un jour, elle deviendra une maman formidable, la meilleure qu'un enfant puisse espérer. Le jeune Scorsese n'attendit pas une seconde de plus pour lui tendre le petit, la laissant se débrouiller avec. « Bien sûr que tu peux, regardes, il veut aller dans tes bras. » Et effectivement, Lucky eut à peine le temps de le prendre dans ses bras que le petit Milo vint lui faire un câlin. C'était vraiment trop adorable. Ezio prit quelques clichés de sa meilleure amie avec le petit avant de ranger son portable, style de rien. Il vint perdre son sourire en entendant la remarque de la blondinette et inspira longuement avant de soupirer. « Il a déjà tout compris ce petit, il sait déjà qu'il faut flatter une femme. » rigola-t-il faiblement pour sauver les apparences. Mais il ne pouvait rien cacher à sa meilleure amie. Il alla s'asseoir sur l'un des fauteuils présents dans cette pièce. « Pour être tout à fait honnête Lucky, tu ressembles beaucoup à sa mère. Physiquement j'entends. Peut-être que tu lui fais penser à elle, j'sais pas. » Voir ce petit plein de vie, lui faisait mal au coeur. Dire que Milo ne reverra plus jamais sa mère et devra se construire et évoluer dans un monde sans elle, c'était quand même assez difficile à concevoir. Si Milo était vraiment le sien, il allait tout mettre en oeuvre pour que sa vie soit la plus belle possible. « Comment j'vais faire Lucky ? J'arrive pas à réaliser là ... » avoua-t-il à demi-mots. Non Ezio ne réalisait pas, il était juste complètement perdu et en stresse à l'idée d'être son vrai père. Et s'il n'était pas son père, il ne pouvait pas laisser ce gosse dans la merde. C'était compliqué, beaucoup de questions se bousculaient dans sa tête.
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« Bien sûr que tu peux, regardes, il veut aller dans tes bras. » Et bien qu'au départ j'étais hésitante, je finissais par lâcher prise et chasser ma petite peur. Au moins, je pouvais me dire que mon fils demeurera petit ange. Qu'il n'aura pas eu le temps de commettre des péchés ou des trucs dans le genre. Et ça m'avait aidé à faire son deuil. Car oui, finalement, j'avais réussi à le faire. Par contre, ce désir d'être mère restera toujours animé en dans mon cœur et serrer ce gosse dans mes bras, faisait revivre mon instinct maternel. Il était trop mignon. À croquer. Enfin, pour l'instant, car d'après les livres que j'ai lus pour être une bonne mère, chaque âge avait son caractère, jusqu'à ce que nous soyons en mesure de pouvoir nous affirmer et découvrir qui nous sommes réellement. Et là en plus, moi j'avais droit à un petit bisou, j'étais comme une VIP et je profitais pour te le rabâcher à la tronche. « Il a déjà tout compris ce petit, il sait déjà qu'il faut flatter une femme. » Je laissais un rire échapper mes lèvres, répondant toute suite à ta petite remarque. « Tu m'diras, tel père tel fils ein ? » Alors ? T'avais encore des doutes que ce soit ton fils Ezio ? Ou bien au fond de toi, tu le sentais comme moi je le sentais aussi ? Par contre, je fusse assez surprise de ton aveu. Je ressemblais un peu à Célia alors ? Mh, alors on aurait pu devenir de grandes amies elle et moi. « Ce qui veut dire que t'as pas si mauvais goût finalement. » Te taquinais-je en t'offrant un rapide clin d'œil. Puis, tu immortalisais ce petit moment entre Milo et moi avant d'effacer ton sourire et de laisser la peur t'envahir. Je te regardais t'asseoir peu confiant de tes capacités. Mais t'as absolument tout faux Ezio, si tu pensais ne pas être à la hauteur ! Parce que je le savais, je savais que tu feras un bon père. « Comment j'vais faire Lucky ? J'arrive pas à réaliser là ... » Secouant la tête, je te rejoignais sur le fauteuil en posant Milo sur mes cuisses. « J'suis là moi, je t'aiderai à réaliser bébé et je sais que tu feras un bon père. Ce ne sera pas toujours facile, mais je sais que tu réussiras à gérer. J'ai confiance en toi. » Je posais une main réconfortante sur la tienne. Tu n'es pas seul et tu ne le seras jamais tant que Lucky Elsa Burberry fera partie de ta vie et ça, c'était une promesse de meilleure amie à son meilleur ami.

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La panique semblait avoir gagné Ezio. Il doutait de sa capacité à pouvoir assumer ce petit, il doutait qu'il soit réellement le sien, il doutait de pouvoir être à la hauteur. Le doute parsemait chacune de ses interrogations. Assis dans ce canapé, il regardait Lucky avec des yeux admiratifs. C'était tellement plus simple pour une femme, avec l'instinct maternel tout ça. L'italien voulait fonder une vraie famille, pas un semblant de truc bancale comme les perspectives qui s'offraient à lui. Il se voyait père de famille avec une charmante épouse et plusieurs enfants. Là, il se retrouvait père célibataire du jour au lendemain et clairement, ça lui faisait peur. Heureusement pour lui, Ezio n'était pas seul. La compagnie de sa meilleure amie lui était d'une grande aide, elle avait les mots pour le rassurer et l'aider à surmonter tout ça. « Tu crois ? C'est gentil en tout cas de m'avoir accompagné, j'sais pas comment j'aurais fait sans toi ... C'est tellement soudain tout ça, tout me tombe dessus. Tu m'aideras au début hein ? Je ne sais même pas ce que je vais devoir acheter pour son arrivé. Il mange normalement ou encore des trucs genre purées ? » En réalité, même s'il avait grandis avec sa soeur et ses cousines, il n'avait jamais vraiment côtoyé de bébés avant Milo. Son meilleur pote avait un petit aussi mais c'était tellement différent. Là, Ezio était confronté à la réalité, à sa réalité et n'avait pas d'autre choix que d'y faire face. « Putain, c'est comme les meufs, ça devrait être livré avec une notice explicative, ça serait beaucoup plus simple crois moi. » dit-il sérieusement. Ses yeux se levèrent vers Lucky et il explosa de rire. « Bah quoi ? Ne viens pas me dire que vous êtes faciles à vivre, c'est pas vrai. » Finalement il se releva et s'approcha d'eux. Ezio tendit ses mains vers Milo. « Viens Milo. » Il semblait déjà plus à l'aise qu'au début. Il prit le petit dans ses bras. « Ta mère me crée des soucis, tu l'sais ça ? Tout aurait été beaucoup plus simple si elle m'avait fait confiance ... comme toutes les autres finalement, personne ne m'fait confiance mais toi t'as confiance en moi. Pas vrai ? » dit-il faiblement, comme une confession à quelqu'un qui ne comprendra pas ce qu'il disait.
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« Tu crois ? C'est gentil en tout cas de m'avoir accompagné, j'sais pas comment j'aurais fait sans toi ... C'est tellement soudain tout ça, tout me tombe dessus. Tu m'aideras au début hein ? Je ne sais même pas ce que je vais devoir acheter pour son arrivée. Il mange normalement ou encore des trucs genre purées ? » Je te regardais faire face à tes peurs et tes craintes, c'était compréhensible Ezio, c'était tout nouveau pour toi et en plus de ça, ça t'était tombé dessus sans que tu ne puisses comprendre ce qui t'arrivait. Mais si tu savais à quel point tu étais l'homme le plus courageux que je connaisse. Le plus vrai. Tu ne te cachais pas derrière tes états d'âmes, tu y faisais toujours face en gardant la tête haute. En gardant le sourire. Je t'enviais parfois d'avoir cette force que j'aspirais à avoir pour garder la tête hors de l'eau. La tête haute. « Bien-sûr que tu pourras toujours compter sur moi. Bien-sûr que tu feras un père formidable pour ce petit. Ton instinct paternel viendra tout naturellement. T'as pas à douter. Regarde-toi, on dirait que c'est naturel chez-toi, tu t'en sors super bien pour un début. Une première rencontre. Ça ira. T'es un Scorsese après tout, tu braves tous les obstacles ! Et pour les aliments, il est en âge de manger sans en faire des purées. Bon, tu t'imagines bien qu'il ne va pas avaler un burger ou une bouffe dans le genre ein. Il peut manger normalement, mais légèrement écrasé. Trop d'épices à éviter aussi. Tu lui feras de bonnes recettes de pâtes à l'italienne par exemple, mais à une condition ! Que les pâtes soient bien coupées en petit. » Et tu continueras à braver les obstacles aussi longtemps que tu vivras sur cette terre. Par contre là, tu t'attaquais aux femmes. « Putain, c'est comme les meufs, ça devrait être livré avec une notice explicative, ça serait beaucoup plus simple crois-moi. Bah quoi ? Ne viens pas me dire que vous êtes faciles à vivre, c'est pas vrai. » Et, étant une femme, je me devais de nous défendre, et tout ceci, sur un ton amusant. Je fermais les oreilles de Milo pour ne pas qu'il entende tes sottises. « Mais arrêtes d'dire des conneries ! Ne le dégoûte pas des femmes déjà bébé. » Faisant de gros yeux, offusquée, je lâchais finalement ces quelques mots. « Qui a dit qu'on était facile à vivre ? Nous ne sommes pas parfaites. On a même des caractères de merde parfois. Mais... Mais on a un cœur beaucoup plus sensible et fragile et c'est ce que vous avez dû mal à capter. Et tant bien même qu'on n’est pas facile à vivre, c'est à vous de savoir nous dompter. C'est votre challenge. Puis malgré ça, vous ne pourrez vivre sans nous, sans femmes, alors c'est qu'au fond, vous acceptez votre sort. » Celui d'un jour, vous lier pour le meilleur et le pire. « Et franchement, en 2018, on peut affirmer que les rôles se sont inversés ! » Confirmai-je en roulant des yeux. C'était  maintenant vous, qui êtiez un mystère et une énigme pour nous. Tu te levais pour prendre Milo dans tes bras, t'adressant à lui. « Ta mère me crée des soucis, tu l'sais ça ? Tout aurait été beaucoup plus simple si elle m'avait fait confiance ... comme toutes les autres finalement, personne ne m'fait confiance mais toi t'as confiance en moi. Pas vrai ? » QUOI ? Toutes les autres ? Je ne pouvais pas te laisser dire ça Ezio. Pas quand t'avais une femme qui se tenait debout face à toi et qui te faisait plus confiance qu'elle ne se faisait confiance elle-même. « Et moi alors...  ? » Je plissais légèrement mes sourcils empruntant une bouille de chien battu, les yeux presque brillants.

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La femme était hyper compliqué, Lucky pourrait nier autant qu'elle le voudra, elle ne le fera pas changer d'avis. Mais contre toute attente, elle semblait assez d'accord avec les propos d'Ezio. Alors ça, c'était assez surprenant. « C'est à nous de savoir vous gérer, c'est facile à dire ça. De toute façon, quoi qu'on fasse ou quoi qu'on dise, vous n'êtes pas contente. C'est soit trop, soit pas assez, toujours au mauvais moment, en soit trop tôt ou trop tard. On est trop brutaux, pas assez réfléchis et quand on a le malheur de donner notre avis, on s'fait rembarrer directement parce que ça ne convient pas, ce n'est pas ce que vous vouliez entendre. » marmonna-t-il en roulant des yeux. Le jeune Scorsese se leva de son fauteuil et prit son fils dans les bras. Il parlait à ce petit bonhomme comme s'il était le seul à pouvoir le comprendre. C'était son fils, il l'avait ressenti à la seconde même où ses yeux s'étaient posés sur lui, il ressentait le besoin de se confier et de faire comprendre à Milo qu'il pouvait avoir confiance en lui. En général, les gens n'avaient pas vraiment confiance en Ezio, c'était un fait qu'il ne pouvait pas nier mais à travers son fils, il allait changer la donne. En entendant la remarque plutôt surprenante de Lucky, il tourna la tête et posa ses yeux sur elle. « Mais toi ce n'est pas pareil, tu m'fais confiance, je me demande encore par quel miracle c'est arrivé. » Il rigola légèrement mais il y avait un fond de vérité dans ses paroles.

[...]

Les deux meilleurs amis passèrent une bonne heure en compagnie de Milo, avant que les deux femmes ne revinrent vers eux pour mettre fin à cet entretien. Elles vinrent également indiquer à Ezio les démarches à suivre dès le lendemain pour commencer les différents test de paternités ainsi que les premiers papiers à remplir pour une éventuelle adoption, reconnaissance. Une fois dehors du bâtiment, il prit une grande inspiration et laissa l'air frais envahir ses poumons. Il sortit également une clope, avant qu'il ne puisse plus fumer comme il le voudrait. « Ok bébé, dis moi ce que j'peux faire pour te remercier d'être venue avec moi ? » lui demanda-t-il du coin de l'oeil. Ezio alluma sa clope et inspira longuement dedans. Il lâcha un profond soupire, tout ceci l'avait énormément chamboulé.
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« C'est à nous de savoir vous gérer, c'est facile à dire ça. De toute façon, quoi qu'on fasse ou quoi qu'on dise, vous n'êtes pas contente. C'est soit trop, soit pas assez, toujours au mauvais moment, en soit trop tôt ou trop tard. On est trop brutaux, pas assez réfléchis et quand on a le malheur de donner notre avis, on s'fait rembarrer directement parce que ça ne convient pas, ce n'est pas ce que vous vouliez entendre. » Wow, j'avais l'impression que tu gardais tout ça dans ton cœur et que ça te faisait du bien de pouvoir le crier. Je crois que t'étais encore perturbé par la fin incompréhensible de ton histoire avec Louison. Franchement, c'était une chic fille et j'étais toujours convaincu que vous auriez pu êtres heureux si vous n'étiez pas si têtu ? Mais visiblement, le destin avait prévu d'autres choses pour vous. « Woo, c'est effrayant l'opinion que tu as des femmes. Heureusement que nous ne sommes pas toutes pareilles. » Que je laissais échapper en riant. Et on parlait de confiance. Parce que moi je te faisais confiance Ezio et ça, ne le doute jamais. J'avais une confiance aveugle en toi. « Mais toi ce n'est pas pareil, tu m'fais confiance, je me demande encore par quel miracle c'est arrivé. » Un sourire m'ornait le visage tandis que je passais derrière toi pour grimper sur ton dos, posant mes mains sur tes épaules. « C'est le miracle d'une belle et vraie amitié ! » J'éclatais de rire face à toi qui commençais à perdre l'équilibre. « Allez bonhomme tape là ! On essai de faire tomber papa ? » Milo claqua sa petite paume contre la mienne pour ensuite se mettre à gigoter. Je suivais son exemple et résultat, nous avons terminé tous les trois, à terre. Vous deux sur moi. « Gad ! J'crois que vous m'avez cassé en deux ! » Haussais-je en rigolant de bon cœur. Mais c'était bien court, car on nous informait de la fin de cet entretien. Je faisais un bisou à Milo sur son front et laissais son père lui dire au-revoir avant de nous rendre à l'extérieur. « Ok bébé, dis-moi ce que j'peux faire pour te remercier d'être venue avec moi ? » Tu n'avais pas à me remercier, mais je voulais profiter un peu de tes services. Ce n'est pas toujours que je reçois une occasion pareille. « Mhhh, fais-moi découvrir ton petit jardin secret, là où tu aimais venir te réfugier. » Je ne sais pas si tu l'avais déjà montré à quelqu'un ou même si t'avais un endroit en particulier, mais ouai, s'il y avait bien un, je voulais le découvrir.

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L'heure passée avec son fils et sa meilleure n'avait pas de prix. Ezio n'avait plus de doute, il était bien le père de Milo, il le ressentait, Lucky aussi l'avait senti. Il s'était passé quelque chose entre eux, quelque chose d'indescriptible, qu'ils ne vivront qu'une seule fois dans toute leur vie. En sortant de l'immeuble, l'italien était ému et légèrement perturbé par cette visite. Avoir un fils allait changer sa vie à tout jamais, c'était étrange et compliqué à appréhender. Heureusement, il pouvait compter sur l'aide de sa meilleure amie qui comptait être présente pour lui, pour eux. Ezio ne savait pas quoi faire pour remercier Lucky, il voulait lui faire plaisir mais ne savait pas trop comment s'y prendre. « Ça te ferait plaisir de voir là où j'me réfugiais quand j'étais gosse ? Il n'y a rien d'extraordinaire là-dedans tu sais. » dit-il, un peu surpris par la demande de la blondinette. « Je ... ça me fait bizarre que tu veuilles connaître ça en fait, c'est une partie de ma vie que j'ai jamais montré à personne, même pas à ma propre soeur mais soit, allons-y. » C'était bizarre comme demande. Ezio était assez superficiel comme gars et ne montrait jamais ses vrais sentiments, c'était un principe auquel il ne dérogeait pas. Mais là c'était spécial, il lui devait bien ça.

[...]

Après un court voyage en taxi, les deux meilleurs amis arrivèrent devant l'immense maison des Scorsese. Ezio paya la note et sortit du véhicule. Il s'approcha de la porte d'entrée et l'ouvrit à l'aide du double de clé qu'il avait depuis ses douze ans. Il avait grandis ici, dans cette demeure familiale qui manquait cruellement de personnalisation. Le jeune homme entra chez lui et embarqua Lucky pour une petite visite guidée. La maison était juste sublime mais il n'y avait aucune photo de famille, pas le moindre signe qui indiquait que des enfants avaient grandis ici. Tout n'était qu'art et design. « Viens j'te montre ma chambre. » Ezio lui attrapa la main et l'embarqua à l'étage. Il traversa le long couloir de verre et ouvrit la porte face à lui pour laisser se découvrir une immense chambre d'ado. Rien n'avait changé. On aurait dit un véritable petit appartement avec un grand canapé, une immense télé, une table basse, un lit king size, bref, du luxe et encore du luxe. « C'est là que j'ai grandis,viens si tu veux voir mon jardin secret comme tu dis, c'est par là. » dit-il en ouvrant la fenêtre. Et là, il passa à travers la fenêtre et monta quelques murets pour se retrouver sur le toit de sa maison. « Ca va bébé, fais attention stp, va pas tomber. » Il grimpa habillement sur le toit de la maison d'à côté et grimpa ainsi une bonne dizaine de toit pour se poser sur un en particulier. Lucky ne semblait pas comprendre. « Tournes toi. » dit-il faiblement avec un mince sourire sur ses lèvres. En effet, lorsqu'elle se retourna, la blondinette pu découvrir une vue somptueuse sur toute la ville et particulièrement sur le dôme rouge de la cathédrale Santa Maria del Fiore.
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« Ça te ferait plaisir de voir là où j'me réfugiais quand j'étais gosse ? Il n'y a rien d'extraordinaire là-dedans tu sais. » C'était pas une question à poser ça bébé. Alors je te répondais simplement en secouant positivement de la tête. Évidemment que je voulais découvrir cette partie de ta vie. On était chez toi, dans le monde où tu avais grandi alors bien-sûr que ça me ferait plaisir. « Je ... ça me fait bizarre que tu veuilles connaître ça en fait, c'est une partie de ma vie que j'ai jamais montré à personne, même pas à ma propre sœur mais soit, allons-y. » « Je suis ta meilleure amie, sûrement celle qui te connaît et comprend le mieux, raison de plus pour me faire partager ce petit jardin secret. » Alors ouai allons-y, parce que j'avais hâte de découvrir ce petit endroit que tu gardais privilégié. Et c'est donc après un petit tour en taxi, qu'on arrivait devant une demeure. Celle sûrement de ton enfance. Tu me montrais ta chambre, c'était vide, mais au vu des petits restangolo, je pouvais voir que ça avait été bâti à ton image. Et là WTF ? On allait vraiment passer par la fenêtre ? « C'est là que j'ai grandis, viens si tu veux voir mon jardin secret comme tu dis, c'est par là... Ca va bébé, fais attention stp, va pas tomber. » Plus facile à dire qu'à faire. Je grimaçais en te regardant escalader les murets. « J'ai juste à pas regarder en bas et tout ira bien. Mais c'est bien toi ça ! À toujours prendre des risques. Tu n'as pas autant changé en fait. » Je riais. Vous comprenez que je me tapais la discussion juste pour ne pas regarder en bas ein ? Ouai, j'avais le vertige, mais je me gardais bien de te le dire, parce que je voulais absolument découvrir ce qu'il y avait au-delà de ces murets. Et une fois sur le toit, tu commençais à grimper différents toits. « Putain, je retiens que t'étais un grand malade gamin ! » Je te suivais jusqu'à ce que tu te stoppes et moi, je faisais de même en me pliant légèrement pour reprendre mon souffle. « Tournes toi. » Hein ? Je me redressais et me tournais à ta demande. Une brise venait soudainement me fouetter le visage, faisant voler mes cheveux au vent, et ce fut la surprise. Mes yeux s'agrandissaient lentement, émerveillée. Mon sourire s'élargissait naturellement, conquise. « Waw » Ce fut le seul mot que mes lèvres laissaient sortir face à la vue devant moi. Je fermais les yeux et inspirais longuement. Je restais quelques secondes ainsi. Le calme, la sérénité de ce lieu. Extraordinaire. Je comprenais pourquoi tu en avais fait ton jardin secret. « et tu oses dire qu'il n'a rien d'extraordinaire ce lieu ? » Que je commentais en posant les yeux sur toi. T'étais complètement malade bébé ! Je reposais à nouveau les yeux sur la somptueuse vue de cette ville que nous offrait ce toit. Belle découverte. Vraiment.

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C'était la première fois qu'Ezio montrait cet endroit à quelqu'un. Il avait ses raison de l'avoir caché aux autres, et aujourd'hui, avait ses raisons pour se dévoiler. Lorsqu'il fit comprendre à Lucky qu'elle pouvait se retourner, il ne s'attendait pas vraiment à un tel émerveillement. Cet endroit, il le connaissait par coeur et avait une toute autre symbolique qu'une simple vue sur sa ville natale. « C'est beau hein. » murmura-t-il pour ne pas casser le calme et le charme de l'endroit. Le jeune homme s'avança d'un pas pour se mettre à la même hauteur que sa meilleure amie. Ses yeux se perdirent dans l'immensité que lui offrait l'horizon. Ezio était bien ici, il se sentait presque nostalgique de ses jeunes années. Brisant le silence qui s'était installé entre eux, Lucky vint presque l'engueuler de ne pas croire en la beauté du lieu. L'italien tourna sa tête vers elle et afficha un mince sourire. « En fait, pour être honnête avec toi bébé, je pensais juste te montrer mon ancienne chambre ... mais quand on y était tout à l'heure, je me suis rendu compte que je ne m'y suis jamais senti à l'aise. Le seul endroit où je me sens bien, c'est ici. » Ezio ne dévoilait jamais ses sentiments et ne parait pas de ce qu'il pouvait ressentir. Pourtant, avec Lucky c'était presque naturel, il savait qu'elle ne le jugera pas et qu'elle ne se moquera pas. La blondinette comptait à ses yeux, bien plus qu'il ne voulait bien l'admettre. Avoir fait la connaissance de son fils, avait réveillé le côté sensible du jeune Scorsese qui ressentait le besoin de se livrer sur ses émotions. « Tu sais Lucky, j'ai découvert ce lieu, j'avais une petite dizaine d'années. Je m'étais échappé de chez moi parce que mes parents partaient encore en voyage pour plusieurs mois. Je ne voulais pas qu'ils partent mais je n'avais pas le droit de faire de caprice. Je ne pouvais pas sortir de la maison alors j'ai suivis leur voiture en grimpant sur les toits, j'me suis arrêté là parce qu'à l'époque, je ne pouvais pas aller plus loin. J'me suis assis et j'ai regardé leur voiture partir au loin et s'éloigner de moi. De mémoire, je suis resté sur le toit de cette maison toute la nuit, à espérer qu'ils reviennent. Après ça, je venais très souvent ici, pour me retrouver et réfléchir sur ma vie, sur les autres, sur Dieu aussi. » Les Scorsese étaient assez croyants dans leur famille et le majestueux dôme rouge de la cathédrale l'avait toujours fasciné. Il ne la lâchait plus des yeux. « C'est en admirant la ville que j'ai eu envie de découvrir mon pays, et plus largement, le monde. Je passais des heures assis ici, à me demander à quoi pouvait bien ressembler les autres villes et les autres civilisations. C'est d'ici que j'ai pris la décision de faire mon tour du monde. » Il afficha un mince sourire, un brun nostalgique et ému. « Le jour où j'ai quitté Florence, j'me suis juré de revenir ici avec la femme de ma vie ... Pendant un court instant, j'ai cru que je viendrais avec Louison mais il faut croire que cette fille là n'est pas faite pour moi. » Ezio plongea ses mains dans les poches de sa veste, le regard mélancolique et peut-être, un peu triste. C'était compliqué pour lui de faire face à sa rupture avec Louison, il en gardait d'énormes séquelles. « Je me voyais venir avec la femme que j'aime, la future mère de mes enfants. Tu vois Lucky, j'suis loin de mes rêves ... et avec certainement un gosse de quinze mois sur les bras, ça ne va pas s'arranger. Ce pauvre gosse, il vient de perdre sa mère et n'a plus aucun repère, je prie presque pour être son père, pour lui offrir une seconde chance dans la vie ... » Ezio s'humidifia les lèvres, perturbé par toutes ces émotions qui vinrent le submerger.
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« C'est beau hein. » « Très beau même. » Cet endroit avait quelque chose d'apaisant, de chaleureux, comme si tu te dépossédais de tous tes maux. « En fait, pour être honnête avec toi bébé, je pensais juste te montrer mon ancienne chambre ... mais quand on y était tout à l'heure, je me suis rendu compte que je ne m'y suis jamais senti à l'aise. Le seul endroit où je me sens bien, c'est ici. » Sourire aux lèvres, j'étais heureuse d'être là, heureuse de découvrir sûrement l'une des meilleures parties de ta vie. « Je te comprends bébé, car à ta place, j'aurais voulu planter une tante, dormir ici, manger ici, passer des heures et des heures à regarder cette ville, à admirer le soleil se lever et se coucher, car je suis certaine que dans la nuit sombre, cette vue doit être encore plus magique. » Finalement bébé, tu m'avais fait tomber amoureuse de l'Italie rien que par cette vue si significative à mes yeux. Et ne pouvant pas détacher mon regard, je t'écoutais parler en fixant l'horizon. « Tu sais Lucky, j'ai découvert ce lieu, j'avais une petite dizaine d'années. Je m'étais échappé de chez moi parce que mes parents partaient encore en voyage pour plusieurs mois. Je ne voulais pas qu'ils partent mais je n'avais pas le droit de faire de caprice. Je ne pouvais pas sortir de la maison alors j'ai suivis leur voiture en grimpant sur les toits, j'me suis arrêté là parce qu'à l'époque, je ne pouvais pas aller plus loin. J'me suis assis et j'ai regardé leur voiture partir au loin et s'éloigner de moi. De mémoire, je suis resté sur le toit de cette maison toute la nuit, à espérer qu'ils reviennent. Après ça, je venais très souvent ici, pour me retrouver et réfléchir sur ma vie, sur les autres, sur Dieu aussi. C'est en admirant la ville que j'ai eu envie de découvrir mon pays, et plus largement, le monde. Je passais des heures assis ici, à me demander à quoi pouvait bien ressembler les autres villes et les autres civilisations. C'est d'ici que j'ai pris la décision de faire mon tour du monde. Le jour où j'ai quitté Florence, j'me suis juré de revenir ici avec la femme de ma vie ... Pendant un court instant, j'ai cru que je viendrais avec Louison mais il faut croire que cette fille là n'est pas faite pour moi. » À tes aveux, ma mine se décomposa parce que je n'aimais pas te savoir si mal et si perdu, parce que si ton cœur pleurait, le mien aussi pleurait. Si ton sourire disparaissait, le mien aussi disparaissait. « Je me voyais venir avec la femme que j'aime, la future mère de mes enfants. Tu vois Lucky, j'suis loin de mes rêves ... Et avec certainement un gosse de quinze mois sur les bras, ça ne va pas s'arranger. Ce pauvre gosse, il vient de perdre sa mère et n'a plus aucun repère, je prie presque pour être son père, pour lui offrir une seconde chance dans la vie... » Non, je ne pouvais pas te laisser dire ça, je ne pouvais pas te laisser baisser les bras. T'as fait pareil pour moi quand je ne voulais plus y croire. Alors c'était à mon tour de jouer mon rôle. Je me plaçais soudainement devant toi, t'obligeant à me regarder dans les yeux. « Regarde cette ville ! Regarde là bien par-dessus mon épaule. » Regarde là bien bébé. « Ces maisons peuvent parfois s'écrouler, mais d'autres se feront construires à leurs places pour être sûrement meilleures et plus jolies. C'est comme ça qu'est notre cœur. Tu m'as souvent répété qu'il ne fallait pas baisser les bras. Alors je te les répète ces mots à mon tour, parce que... » Je plaquais mon index sur ton torse. « T'es Ezio Scorsese. Tu te relèves toujours. T'es ma moitié, on est pareil tous les deux, à la différence que toi t'es un homme et moi, une femme. Et cette femme que tu cherches, tu la trouveras un jour et tu viendras ici avec elle, sur ce toit... Et elle se tiendra à tes côtés comme ça... » Je me remplaçais à côté de toi. « Elle glissera sa main dans la tienne... » Je glissais ma main dans la tienne. « Et ensemble, vous regarderez cette somptueuse vue. Ensemble, vous regarderez dans la même direction. » Mon regard et mon index fixaient le dôme rouge de la cathédrale tandis qu'un petit sourire naissait au coin de mes lèvres. N'abandonne jamais bébé. Je te l'interdis ! Pour moi, pour Milo.

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