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Ezio proposa à Lucky de prendre Milo dans ses bras. C'était surement maladroit de sa part mais il n'était pas le genre de gars à faire dans la dentelle, bien au contraire. Il voulait provoquer un peu sa meilleure amie, lui faire comprendre qu'elle ne devait pas se laisser abattre par la perte de son bébé. Lui aussi avait connu la douloureuse expérience de la perte d'un enfant et, même si le contexte l'était absolument pas le même, il comprenait sa douleur. Mais en aucun cas, elle ne devait baisser les bras. Un jour, elle deviendra une maman formidable, la meilleure qu'un enfant puisse espérer. Le jeune Scorsese n'attendit pas une seconde de plus pour lui tendre le petit, la laissant se débrouiller avec. « Bien sûr que tu peux, regardes, il veut aller dans tes bras. » Et effectivement, Lucky eut à peine le temps de le prendre dans ses bras que le petit Milo vint lui faire un câlin. C'était vraiment trop adorable. Ezio prit quelques clichés de sa meilleure amie avec le petit avant de ranger son portable, style de rien. Il vint perdre son sourire en entendant la remarque de la blondinette et inspira longuement avant de soupirer. « Il a déjà tout compris ce petit, il sait déjà qu'il faut flatter une femme. » rigola-t-il faiblement pour sauver les apparences. Mais il ne pouvait rien cacher à sa meilleure amie. Il alla s'asseoir sur l'un des fauteuils présents dans cette pièce. « Pour être tout à fait honnête Lucky, tu ressembles beaucoup à sa mère. Physiquement j'entends. Peut-être que tu lui fais penser à elle, j'sais pas. » Voir ce petit plein de vie, lui faisait mal au coeur. Dire que Milo ne reverra plus jamais sa mère et devra se construire et évoluer dans un monde sans elle, c'était quand même assez difficile à concevoir. Si Milo était vraiment le sien, il allait tout mettre en oeuvre pour que sa vie soit la plus belle possible. « Comment j'vais faire Lucky ? J'arrive pas à réaliser là ... » avoua-t-il à demi-mots. Non Ezio ne réalisait pas, il était juste complètement perdu et en stresse à l'idée d'être son vrai père. Et s'il n'était pas son père, il ne pouvait pas laisser ce gosse dans la merde. C'était compliqué, beaucoup de questions se bousculaient dans sa tête.
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