(anoah) J'ai besoin de toi comme d'une infirmière.

Nous venions de coucher ensemble, sur sa table à manger et en réalité, ça faisait du bien. Ça comblait un manque que je ressentais, une envie aussi. Mais ça ne faisait pas tout. J'acceptais de rester avec lui, de passer la nuit dans ses bras, mais ce que je voulais avant tout, c'était de ne pas parler de nous. Je ne pouvais pas m'y résoudre. Je n'en avais pas envie. En fait, je ne savais pas. Je n'avais aucune idée de ce que je voulais. Enfin... Je crois que j'étais plutôt certaine de vouloir rester célibataire, mais je pouvais aussi affirmer que j'étais contente d'être là à cet instant précis. Il me manquait, mais je n'avais pas envie de remettre mon cœur entre ses mains pour le moment. Là, ce que je voulais, c'était physique. C'est pourquoi je lui demandais de m'emmener dans son lit. « Tu me laisses une seconde » J’acquiesce et plus vite que je ne le pensais, je me retrouvais jetée par dessus son épaule comme un vulgaire sac à patate, me laissant étouffer un cri de surprise. « T'as de la chance, j'ai que quelques pas à faire » Euh. « Tu insinues quoi là ? » Que je suis lourde ? Il m'emmène donc dans sa chambre et me pose délicatement sur son lit. Contrairement à lui, je suis toujours nue. Il vient remettre mes cheveux en place, caresser ma joue, et m'embrasser. Un baiser que je lui rends aussitôt, entourant ses épaules à moi pour l'attirer un peu plus dans le lit. « Tu veux manger ou boire un truc ? » - « Non... Je veux juste rester ici. Mais si toi tu as faim ou soif, ne te gêne pas pour moi. » Il était chez lui après tout.

En fait, tu ne savais pas cmment prendre le choses. Tu venais tout simplement de coucher avec elle, sans aucune retenue Enfin si, tu lui avais demandé si c'était ce qu'elle voulait et la preuve, vous étiez nu, comme ça, aujoud'hui, sur cette tablle de salle à manger. Mais voilà, elle se retrouve sur ton épaule et tu rigoles de sa question. J'insinue rien du tout moi, à toi de voir tu tiens ses jambes de façon à éviter qu'elle ne tombe, ça serait bête quand même. Tu en profits pour la déposer sur le lit, tranquillement, sans mouvement brusque. Et tu l'observes finalement, tu ne peux faire que ça. Détruire ce moment aurait été horrible pour vous deux en fait, d'où le fait que ce soit plus simple comme ça. Elle est face à toi, dans un silence, tes lèvres trouvent les siennes une nouvelle fois, tu en profites un maximum avant de poser la question. Un baiser délicat, simple, tu caresses sa joue une nouvelle fois alors qu'elle s'accroche à toi. Je reviens alors, j'en ai pas pour longtemps promis dis-tu alors que tu l'embrasses une nouvelle fois. Tu en profites pour l'embrasser plus longtemps et tu te détaches d'elle à contre coeur finalement. Tu sors du lit pour au moins retourner dans ton bureau afin de voir que tout était propre, ce qui te fait soupirer. Tu te rends dans la cuisine pour prendre une pomme. Tu n'avais pas spécialement, juste besoin de comprendre ce qu'il se passait, un besoin normal. Elle avait débarqué, vous vous êtes sauté l'un sur l'autre et finalement, elle est dans ton lit. Donc tu réfléchis, tu attends quelques minutes, tu manges et tu reviens dans la chambre. Posé contre l'encadrement de porte, bras croisés, tu l'observes, en souriant doucement, silencieux.

« J'insinue rien du tout moi, à toi de voir » Je me mettais à rire, décidant de ne pas mordre à l'hameçon. Je ne suis pas grosse et puis, il y dix minutes, ce détail ne semblait pas lui déplaire, au contraire. J'étais finalement allongée sur son lit, totalement nue sous ses yeux. On échangeait un nouveau baiser et j'en profitais pour m'agripper à lui. Je n'avais pas envie de ça s'arrête tout de suite. Pas aussi rapidement. Il caresse ma joue. Je n'ai pas faim, je veux juste être dans ses bras, rien de plus. Ce n'était pas dans son idée malheureusement. « Je reviens alors, j'en ai pas pour longtemps promis » D'une moue triste, je le laisse s'éloigner à regret, profitant de son baiser avant qu'il se s'échappe pour de longues minutes. Je venais me glisser sous sa couette, serrant fort son oreiller sous ma tête et respirer son odeur. Il aura la mienne le soir venu. Je crois que j'aurais pu m'endormir s'il n'était pas réapparu au même moment. Il est debout silencieux et il me regarde. « Qu'est-ce qu'il y a ? » que je lui demande d'une petite voix calme. On allait parler, pas vrai ?

Silence complet dans cette pièce, une pomme ou peu importe ce que c'est, c'est plus une réflexion, une envie de réflexion, un besoin de parler et de savoir. Alors, tu reviens jusqu'à elle, tu as ce besoin toujours d'être à ses côtés, près d'elle. Comme attiré par cette femme, blonde et magnifique qui est encore dans ton lit, nue dans cette couette. Tu souris en la regardant. Tu ne peux pas t'empêcher de la regarder, elle, si belle comme ça. Elle te pose cette question, tu hausses les épaules J'ai le droit de t'admirer non ? dans tous les sens du terme bien sur. Alors tu avances, félin dans l'âme, avançant jusqu'au bord du lit pour monter dessus. Et te voilà face à elle. Tu ne peux pas t'empêcher de venir l'embrasser, presque amoureusement avec cette touche de sauvegerie à la Ferrari, faut être honnête. Tes lèvres quittèrent les siennes un instant, caressant sa joue lentement Je viens de voir que tu es marquée, je suis désolé Auréole dorée au dessus de ta tête, tu lui as marqué le cou, sans le vouloir, sans faire gaffe. Toi qui n'est pas comme ça, personne ne touche à ce qui t'appartient, encore moins les femmes. Mais tu n'as presque jamais marqué personne. Tu es au dessus d'elle, tu regardes son cou, tu caresses cette marque avant de lever les yeux vers elle Ca veut dire que tu es à moi, rien qu'à moi Ta voix qui diminue à mesure que tes lèvres approchent sa peau et ton marquage pour l'embrasser une ou deux fois, juste pour l'embêter.

« J'ai le droit de t'admirer non ? » Ouais. Mais, ça restait bizarre. La façon qu'il avait de s'éclipser comme ça, de prendre son temps et surtout, de revenir et de garder une distance entre nous. Je n'avais pas envie de parler, je voulais simplement que ce soit physique et pourtant, je sentais que je n'allais pas avoir mon mot à dire. « Oui » que je disais en fronçant les sourcils, le regardant moi aussi et attendant qu'il me rejoigne. Ce qu'il fait, venant s'allonger en face de moi et m'embrasser. Un baiser que je lui rendais et quand il s'arrêta, je restais silencieuse. « Je viens de voir que tu es marquée, je suis désolé » - « Quoi ?! T'es sérieux ? » Mes doigts viennent glisser sur la peau de mon cou comme si je pouvais sentir le suçon qu'il aurait fait. Je le regardais avec surprise alors qu'il venait se mettre au dessus de moi, caressant la peau de mon cou. « Ça veut dire que tu es à moi, rien qu'à moi » et voilà qu'il revenait m'embrasser. Je le repoussais en fronçant les sourcils. « Je dois te faire pareil » que je lui dis en attrapant son visage de mes mains. J'allais devoir porter des cols roulés pendant plusieurs jours et il était hors de question que de soit seule dans cette galère.

Tu la regardes, petit sourire en coin quand elle te répond positivement. A croire que cela ne lui est jamais arrivé d'être admirer. Mais pourtant, le nombre de fois où tu le fait et elle ne rend pas compte. Tu t'approches d'elle et là horreur, tu as sans doute été trop heureux de l'avoir contre toi, contre ton corps, contre ton coeur aussi. Et que tu l'as marqué, sans le vouloir et encore moins avec sadisme asbolu. Sauf que tu lui fais la remarque et là le drame. Ca va, j'ai pas fait exprès arrête de t'enflammer. Et puis, t'es sexy avec en fait tes doigts effleurent sa peau juste après elle. Et tu décides d'embrasser sa peau à cet endroit alors qu'elle veut te faire la même chose. Ta tête se hoche négativement Même pas en rêve chérie, sérieusement, tu vas pas le faire. elle prend ton visage entre ses mains sauf que tu l'embrasses, bien décidé ne pas lui donner satisfaction première. Tes mains attaquent ses poignets pour les coller contre le matelas. Tu y arriveras pas entre deux baisers, comme si de rien était.

« Ça va, j'ai pas fait exprès arrête de t'enflammer. Et puis, t'es sexy avec en fait » Non, mais... Il est vraiment sérieux ? Je passais mes doigts sur ma peau avant qu'il ne fasse de même, jusqu'à l'embrasser. « Tu trouve ça sexy parce que c'est toi qui a fait la marque, si ça venait d'un autre homme, c'est toi qui t'enflammerait... » Et je savais très bien que j'avais raison. Je fronçais mes sourcils à nouveau. Je devais le marquer aussi, il n'y avait pas moyen autrement. Alors j'attrapais son visage juste après qu'il m'ait montré son désaccord. « Même pas en rêve chérie, sérieusement, tu vas pas le faire. » Si si. Il attrapait mes poignets et il les plaquait de par et d'autre de ma tête en m'embrasser langoureusement. « Tu y arriveras pas » - « On va faire l'amoure Noah Ferrari et quand tu vas penser à autre chose, je vais te marquer... » Qu'il le veuille ou non, j'allais y arriver.

Tu l'écoutes, elle te sort ça, comme ça, mais tu grimaces un peu, elle a tout à fait raison en plus. Tu pinces tes lèvres légèrement Bon okay, ça va, je suis désolé Feu de l'action que voulez-vous de plus. Tu hausses les épaules doucement. Sauf qu'elle veut te marquer et ça, personne ne le fera, non. Même pas elle, hors de question. Dingue ou quoi ? Tu prends ses poignets, au moins pas de soucis avec ça, et tu l'embrasses comme si il se doit, tu essayes de te faire pardonner, bien que tu sors une phrase qui veut dire tout sauf ça. Le joueur en toi, oups. Et sa remarque te fait sourire, tu l'embrasses une nouvelle fois Là par contre, je suis pas contre, mais pas de marquage, j'ai pas fait exprès arrête tu essayes de te faire pardonner, d'ailleurs ça se voit dans ton regard innocent et saint que tu y es pour rien. Et tu lies tous tes doigts aux siens, tu as besoin de la toucher, quoi que tu fasses, tu as besoin d'elle, tu le sais, tu te connais. Et puis, si tu mets un joli foulard ça se voit pas, je t'en acheterai un si tu veux tu testes ça, tu veux non plus qu'elle te tue quoi. Et puis c'est comme si tu avais une auréole autour de la tête quoi .. Saint et sage le petit Noah. Ou pas ...

« Bon okay, ça va, je suis désolé » Il peut bien. Je voyais bien dans son regard que j'avais raison. J'avais touché là où ça faisait mal. J'allais le marquer moi aussi, un jour, peu importe, j'allais le faire et il n'allait se rendre compte de rien. Mais Noah voulait en débattre apparemment, attrapant mes poignets pour les bloquer et m'embrasser pour faire diversion. Je m'en foutais, je faisais toujours ce que je voulais de toute façon. Je lui rendais son baiser et je lui disais directement qu'on allait faire l'amour, tout de suite et que je comptais le marquer au passage. « Là par contre, je suis pas contre, mais pas de marquage, j'ai pas fait exprès arrête » - « Mais, je ne compte pas faire exprès... » C'était ça l'astuce en fait. Ses mains attrapaient les miennes, se joignant à la perfection. « Et puis, si tu mets un joli foulard ça se voit pas, je t'en acheterai un si tu veux » Je venais frôler mes lèvres sur les siennes. « On fait l'amour et les magasins ensuite.. » Parce que ça ne tombait pas dans l'oreille d'un sourd tout de même.

Tu la regardes, elle te fait chier Ana. Parce que tu sais qu'elle a réussir à le faire, au moment où tu t'y attendra le moins. Et tu l'imagines tellement le faire en fin de soirée. La bitch. Mais tu l'as bien mérité non ? Tu l'as marqué alors que vous veniez tout juste de vous retrouver. Tu caresses ses poignets légèrement et là voilà la femme avec du caractère, celle dont tu es fou en fait Ah bah bravo l'insolence mais tes lèvres se posent sur les siennes. Et elle continue en plus. Elle te frôle les lèvres, tu ne peux que sourire grandement à ce programme. On fait l'amour maintenant, on fait les magasins et j'ai très envie de te faire tester les cabines d'essayage Vous l'aviez jamais fait dans une cabine, vous aviez fait le plan de travail de sa cuisine, et la tienne, vous aviez fait la table de la salle à manger et le lit, les deux d'ailleurs, mais la cabine d'essayage, jamais. Tu ne bouges pas, restes à un millimètre de ses lèvres, tu veux qu'elle accepte avant de la lâcher de profiter d'elle à fond pour aller lui acheter un magnifique foulard pour cacher sa marque