Hopeless fool

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Lara & Marshall

Lara allait sortir de ma chambre je le savais et pourtant je ne faisais rien pour l’en empêcher. Parce que je savais que c’était complètement inutile. Parce que je savais que je lui avais fait terriblement de mal. Parce que je savais que j’étais un imbécile et aussi parce que je ne savais pas pourquoi elle se mettait dans tous ses états. Qu’elle m’en veuille, je pouvais toujours comprendre, mais pourquoi pleurer ainsi comme si je lui avais…. Briser le cœur. Mais oui! C’était évident maintenant que j’y pensais correctement. Elle s’était définitivement faite des attentes à mon sujet et je l’avais déçu. Elle s’était imaginée pouvoir me changer, faire la différence et vivre une histoire heureuse avec moi. Mais ce n’était pas arrivé. Ce n’était d’ailleurs jamais arrivé pour qui que ce soit. Pas même pour Solweig qui pouvait se venter d’être ma première petite amie à vie, mais qui, je le savais clairement maintenant, je n’aimais pas d’amour! Elle était certes ma meilleure amie, mais elle n’était pas la femme de ma vie. Elle serait toujours là pour moi et moi pour elle, mais rien de plus. Quant à Lara, si je ne la rattrapais pas maintenant, elle ne reviendrait pas. Je clignai des yeux, réalisant qu’elle était sortie. La porte étant encore ouverte, j’entendis quelques rires dans le couloir. Je m’avançai rapidement vers la porte pour la voir qui passait devant deux crétins. Les Winthrop avaient ce défaut que lorsqu’une fille partait en pleurs d’une chambre de leur semblable, ils croyaient à tord que l’autre serait certainement fier d’en avoir fait pleurer une autre. Seulement ce n’étai pas mon cas, je n’étais pas ce genre de goujat là! « Vous n’avez rien de mieux à faire? Allez, bougez bande de connards! » J’attendis qu’ils passent leur chemin et quitte le couloir pour courir un peu derrière Lara, lui attrapant le poignet juste avant qu’elle ne prenne l’escalier. « Attend! »

charlie

(Invité)

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so I'm not gonna lie.

You break my heart } Le pire dans cette situation c’est que je n’étais pas du tout surprise par ce qu’il venait de me dire. Si j’avais mis du temps à lui faire confiance et même à baisser ma garde ce n’était pas pour rien mais il avait su me faire comprendre qu’il pouvait être l’homme parfait, de par son histoire qui était presque la même que la mienne à quelques détails près mais également par son romantisme et son aptitude à rendre accro toute personne qui lui laissait une chance de passer outre sa réputation, j’étais l’une de ces personnes et je ne le regrettais pas. Ces dernières semaines avaient été fabuleuses, il m’avait rendue meilleure, c’est du moins l’impression que j’avais mais il avait fallu attendre qu’il m’apprenne pour sa relation avec Solweig pour que je comprenne qu’il n’était pas seulement un bon coup que j’aimais bien appeler de temps en temps, j’avais baissé énormément ma garde et je tombais amoureuse de lui, c’est pour ça que j’étais à ce point déchirée par ses révélations et prête à m’effondrer, je n’étais pourtant pas une jeune fille faible mais comment rester de marbre face à des paroles qui ne me plaisaient pas ? Je marchais à toute vitesse dans le couloir partagée entre la tristesse et la rage puisque des abrutis riaient sur mon passage, une fille qui pleurait était plus qu’habituel dans le coin. « Vous n’avez rien de mieux à faire? Allez, bougez bande de connards! » Marshall était devant sa porte, je pouvais l’entendre hurler sur les deux abrutis qui partaient très rapidement après cette mini altercation. Je ne me retournais pas me contentant de renifler légèrement tout en pensant à quelque chose qui pourrait me remonter le moral, un grand pot de glace à la vanille. Il m’attrapait le poignet, je ne l’avais pas entendu venir, je me tournais pour lui faire face, les yeux rouges et les larmes sur les joues. « Attend! » Je ne disais rien, il voulait me dire quelque chose ? Je l’écoutais !

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Je lui avais demandé d’attendre et maintenant elle me regardait comme dans l’attente que je lui sorte un truc. Seulement je n’avais pas vraiment pensé avant de la rattraper et je ne savais pas quoi dire non plus. Je pouvais certes m’excuser d’être un gros nul, mais ça ne la retiendrait pas très longtemps. Je ne voulais simplement pas qu’elle parte, mais il m’était impossible de le lui dire comme ça sans lui faire d’avantage de peine. Du moins, c’est ce que je croyais dans ma petite tête de con. Alors je la regardai simplement la bouche entre-ouverte, déglutissant en voyant les larmes sur son visage et ne lâchant pas son poignet, juste au cas où elle voudrait s’en aller de nouveau. Je devais trouver un truc et vite sinon elle partirait pour de bon. Je regardai le sol, puis elle à nouveau. Puis ma main autour de son poignet et son visage à nouveau. « Je euh…. » Les mots restèrent coincés dans ma gorge. Impossible de parler. J’avais terriblement envie de la serrer dans mes bras, elle me rappelait ma petite sœur lorsqu’elle avait une peine d’amour. Seulement là, c’était moi le couple et non plus un petit connard que je pourrais toujours aller éclater s’il faisait chier Lena. Impossible de me défoncer la gueule moi-même, même si j’en avais envie. Il faudrait être complètement timbré. De ma main libre je vins lentement essuyer les larmes sur son visage, mon pouce recueillant chaque goutte sous ses yeux et glissant lentement sur sa joue avant de retourner le long de mon corps. J’inspirai profondément, je devais prendre mon courage à deux mains. Où était donc ce foutu ballon de basket? « Je suis désolé Lara…. Croit moi, j’t’en pris. Si je n’avais pas été sincère avec toi je n’aurais jamais accepté de te revoir après notre soirée… Et puis, comment peux-tu croire que je jouais le jeu lorsqu’on était ensemble? Tu y étais toi aussi! Tu as vu comme moi… J’ai jamais voulu te faire du mal. Pardon.»

charlie

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You break my heart } Je ne bougeais plus, de toute manière il me tenait le poignet et je savais qu’avec toute cette peine qui s’échappait progressivement de mon corps je n’avais pas autant de force que d’habitude et qu’en temps normal je ne pouvais déjà rien faire contre lui parce qu’il était bien musclé. Je levais la tête attendant qu’il ne dise quelque chose puisqu’il m’avait dit d’attendre, il était perdu et je me demandais même s’il avait prévu de m’arrêter alors que je prenais la fuite pour ne pas avoir à affronter son regard de chien battu désolé parce qu’il allait me laisser sur le banc comme un mauvais joueur de basket alors qu’il s’essayerait à une relation avec Solweig la connasse que je ne pouvais déjà pas voir auparavant. « Je euh…. » Il glissait sa main contre mon visage pour essuyer mes larmes et je mourais d’envie de lui sauter dans les bras, de l’embrasser et de lui demander d’oublier cette garce. La seule chose que je pouvais faire c’était de me retenir de faire ça, j’étais déjà bien trop faible pour pleurer de cette manière alors si en plus je lui faisais comprendre que face à lui je me sentais vulnérable j’étais foutue, en plus d’être triste ma réputation prendrait un sacré coup et je n’étais pas prête à laisser cela se produire, aujourd’hui la crainte que je pouvais inspirer aux nouveaux étudiants était en quelque sorte la chose la plus importante qu’il me restait en plus de mes amis. « Je suis désolé Lara…. Croit moi, j’t’en pris. Si je n’avais pas été sincère avec toi je n’aurais jamais accepté de te revoir après notre soirée… Et puis, comment peux-tu croire que je jouais le jeu lorsqu’on était ensemble? Tu y étais toi aussi! Tu as vu comme moi… J’ai jamais voulu te faire du mal. Pardon.» Je ne le quittais pas du regard, je sentais qu’il était sincère et au fond je n’avais jamais remis totalement en question sa sincérité, je me doutais très bien qu’il était franc avec moi du début jusqu’à la fin et c’était le problème, pourquoi me laissait-il alors que tout allait si bien entre nous ? « Je sais que tu as été sincère avec moi et c’est bien ça le problème ! Je détesterais et détruirais le mec qui aurait juste abusé de ma naïveté mais ce n’est pas le cas et je ne sais juste pas comment réagir ! »

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J’étais sincère avec Lara et je l’avais été sur toute la ligne. D’ailleurs, elle était une des rares personnes avec qui j’avais toujours été sincère –oublions ici le prétexte du téléphone perdu. J’avais eu du plaisir avec elle et m’étais confié à elle comme à peu de personne auparavant. Je refusais donc qu’elle s’obstine à m’en vouloir à ce niveau. Elle ne pouvait pas douter de ma sincérité, je ne l’accepterais pas. Pourtant, je tenais aussi à ce qu’elle me pardonne. Me pardonne d’avoir été un complet imbécile et de lui briser le cœur en lui annonçant que j’étais en couple avec Solweig. Inutile de vous dire que j’aurais une très sérieuse discussion avec cette dernière lorsque Lara s’en irait, je ne pouvais simplement pas continuer sur cette lancé encore longtemps. Je ne savais peut-être pas si j’étais oui ou non amoureux de Lara puisque je ne reconnaissais pas ce genre de sentiment qui m’était inconnu, mais je savais cependant que je ne ressentais aucun amour, à proprement parler, pour Solweig. Elle était une personne géniale certes, mais pas celle qu’il me fallait. Tout comme je n’étais pas l’homme pour elle non plus au demeurant. « Je sais que tu as été sincère avec moi et c’est bien ça le problème ! Je détesterais et détruirais le mec qui aurait juste abusé de ma naïveté mais ce n’est pas le cas et je ne sais juste pas comment réagir ! » Pour me prendre au dépourvu, elle avait réussi haut la main. Il y a à peine quelques minutes elle m’engueulait sur ma sincérité et voilà qu’elle admettait me croire à ce propos. D’abord, tant mieux. Je n’aurais plus à m’expliquer sur ce point là. Mais en fait, qu’est-ce qui l’avait fait changer d’idée? Avait-elle simplement balancé ça sur un coup de tête? Elle ne pouvait pas réellement m’en vouloir au fond puisque nous ne nous devions absolument rien alors elle avait prit le premier truc qui lui tombait sous la main. Il était plus aisé de détester un goujat qu’un mec qui n’avait rien à se reprocher. Enfin, je ne dis pas que je n’avais rien à me reprocher, loin de là, mais je comprenais un peu mieux maintenant. Elle ne savait pas comment réagir parce qu’elle ne s’attendait pas à une telle situation. Nous étions donc deux dans le même bateau. Je soupirai en baissant un moment les yeux. Même si c’était de plus en plus évident, j’avais envie de lui demander si elle était oui ou non amoureuse de moi. Seulement, je n’étais pas certain de vouloir entendre la réponse. Qu’est-ce que je ferais avec ses sentiments? Je ne pouvais pas simplement jongler avec et les jeter quand bon me semblerait. Elle était humaine et non pas un objet. Je remontai les yeux sur elle, plantant mon regard dans le sien sans toutefois trouver quoi dire. Au lieu de quoi, je l’attirai contre moi et la serrai dans mes bras. Je crois que nous en avions tout les deux besoin.

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You break my heart }J’avais eu vite fait de me contredire dans mes paroles mais c’était tellement le bordel dans ma tête que j’essayais avant tout de ne pas être injuste et de me comporter le mieux possible parce que je me ridiculisais devant lui depuis tout à l’heure et que j’en avais honte. Lorsqu’il m’avait annoncé qu’il venait de se mettre en couple avec Solweig j’avais été encore plus envahie par la haine parce que je m’étais préparée à toutes les possibilités à part celle qu’il se soit finalement casé avec la fille que je détestais le plus sur le campus qui plus est. Sur le moment j’avais donc remis en cause sa sincérité parce qu’il n’y avait rien d’autre qui voulait sortir de mes lèvres, lorsqu’on était en colère je pense que nous disions tous des choses qui dépassaient de loin notre pensée mais logiquement s’il était en couple avec la blondasse ça ne s’était pas fait en deux jours, il devait y avoir des sentiments ou une attirance et tout ça ne naissait pas en trente secondes, du moins me concernant je me sentais donc toujours trahie mais n’en dirais rien, à quoi bon le dire puisqu’il ne comprendrait pas ma réaction de toute manière, je ressentais un coup de cœur pour lui qui était en sens unique, je ne pouvais plus rien faire à part de vite oublier qu’il existait pour aller de l’avant. Il ne disait rien et la situation était vraiment étrange, il me surprenait une énième fois en me tirant le bras pour venir m’entourer de ses bras musclés que j’aimais tant. Je le serrais me retenant de fondre en larmes encore une fois, j’étais plus forte que cela et le fait d’avoir déjà évacué quelques émotions me rendait tout de suite plus égale à moi-même. Je reculais le toisant du regard. « J’étais sincère lorsque je t’ai dit d’oublier que j’existais, de supprimer mon numéro… On ne doit plus se voir ! » C’était cruel même pour moi mais cette solution me paraissait à cette heure être la seule envisageable.

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Je ne savais ni quoi faire ni quoi dire alors j’avais fais la seule chose dont j’étais encore capable et l’avait attrapé pour la serrer dans mes bras. Je la serrais si fort qu’il était très probable qu’elle manque d’air. Peu importe, du moment qu’elle comprenait que je n’avais aucunement envie qu’elle s’en aille, de la perdre, ou tout autre synonyme d’une telle situation. Pourtant, tout ne pouvait bien aller et c’est elle qui rompit notre étreinte la première. Elle avait sûrement du se faire violence pour y arriver, personnellement j’aurais voulu la garder près de moi encore un peu. « J’étais sincère lorsque je t’ai dit d’oublier que j’existais, de supprimer mon numéro… On ne doit plus se voir ! » Je la regardai un long moment sans toutefois comprendre ce qu’elle venait de dire. Pourquoi était-elle celle des deux qui était la plus fort tout à coup? Pourquoi était-elle celle qui décidait que tout ce terminait maintenant entre nous? Je n’avais pas envie que nous supprimions nos numéros respectif et encore moins de cesser de la voir! J’avais certes un tas de chose à régler dans ma vie, mais elle n’était pas obligée de s’effacer ainsi. Je fronçais les sourcils, mon orgueil reprenant lentement le dessus sur mes émotions. J’étais avec Solweig maintenant, elle avait raison, nous ne devions plus nous voir…. « Fait comme tu veux dans ce cas. » J’étais malheureux, mais incapable de me l’admettre. Je voulais crier pour qu’elle reste avec moi, l’engueuler pour lui faire comprendre que je n’étais pas bien avec Solweig. Mais je n’avais pas le droit. Pas le droit de faire ça à Sol. Pas le droit d’imposer ça à Lara. Pas le droit de lui demander quoi que ce soit après avoir été l’imbécile que j’avais été. Et si maintenant elle voulait s’en aller, alors je ne pouvais pas non plus la retenir. Je l’en avais empêché une fois, deux serait de trop. Je la toisais toujours du regard, incapable d’ajouter quoi que ce soit. Bien sur que je conserverais son numéro. Et bien sur que je trouverais une raison de la contacter à nouveau. Mais il n’était pas question que je le lui dise ou que je m’explique d’une quelconque façon maintenant. Je fis un pas de reculons bien que j’eu envie de la serrer à nouveau. Accepter de la laisser partir me donnait beaucoup plus de chance de la revoir selon moi que de me battre comme un imbécile pour qu’elle reste encore et que nous nous fassions du mal. Je déglutis et fis un autre pas de reculons.

charlie

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You break my heart } Je me sentais triste de choisir d’être forte pour nous deux mais il fallait se rendre à l’évidence, nous n’étions semble-t-il pas les mêmes, nous ne ressentions pas la même affection l’un pour l’autre et la meilleure solution à mes yeux bien qu’un poil impulsive et stupide pour égaliser tout ça était de ne plus chercher à se revoir volontairement. N’oublions pas qu’ici à Harvard le monde était petit et qu’il était très facilement possible pour nous de tomber l’un sur l’autre, tout d’abord à mon gala qui approchait à grand pas, ce week-end serait le moment de lancer la machine, je comptais sur lui pour venir parce que tout s’effondrait s’il ne faisait pas don de sa présence, ensuite j’étais très souvent aux matchs de football américain et très présente sur le campus il me paraissait donc impossible de ne plus le voir du tout même si je ferais surement ce que je faisais de mieux lorsque je fuyais quelqu’un, je ferais comme si j’étais aveugle, l’ignorance était ma meilleure arme pour ne pas me mettre face à des situations embarrassantes lorsque je n’en voyais pas l’intérêt. « Fait comme tu veux dans ce cas. » Il reculait et moi, la seule chose que je désirais c’était de courir dans sa direction pour briser notre distance, lui sauter dans les bras et violer cette distance que j’installais depuis trois secondes pour retrouver ses lèvres. Je me mordais la lèvre me contentant de rester là, comme une idiote à me demander ce que je devais faire, je tournais la tête, il n’y avait plus personne dans le couloir. « Je… Je ferais mieux d’y aller ! » Je tournais les talons et traversait l’allée entière me retournant une dernière fois à la porte pour le regarder, je descendais les escaliers les uns après les autres les larmes reprenant le contrôle de ma petite personne, je devais évacuer le surplus d’émotion que je ressentais en cet instant et c’était la meilleure manière de le faire. Demain je serais à nouveau heureuse, la joie de vivre me pousserait à faire la folle et j’aurais uniquement des pincements au cœur lorsque je le verrais et penserais à lui.

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Je regardais Lara en reculant à contre cœur, espérant presque qu’elle partirait vite et bientôt avant que je ne flanche et l’entraine dans ma chambre pour aller tromper Solweig. Seulement, même si j’en avais envie, je ne pouvais pas faire ça. Je n’avais jamais prit le temps de me poser et maintenant que j’avais accepté de le faire, je devais être fidèle à cette fille qui avait la chance de m’avoir comme petit ami. Ou la malchance en fait, selon le point de vu. Du mien au moins, ce n’était pas de la chance, loin de là. Surtout quand j’étais incapable de dire si j’étais amoureux ou juste vraiment con. Lara détourna enfin la tête, brisant notre contact visuel. Je soupirais, à bout de force. J’aurais eu trois entrainement un après l’autre et je crois que j’aurais été plus en forme. Je détestais faire pleurer les filles… « Je… Je ferais mieux d’y aller ! » Je déglutis, hochant simplement la tête. Je ne pouvais pas lui répondre puisque je risquais de dire un truc de trop, un truc qu’il ne fallait pas. Je la regardai donc qui se retournait et s’en allait, de plus en plus loin de moi. Allez savoir pourquoi, plus elle était loin, plus je ressentais un vide énorme et j’avais envie d’aller la rejoindre une fois de plus. Mais je ne fis rien. Pas même lorsqu’elle se retourna pour me regarder une dernière fois et franchit la porte qui menait à l’escalier. J’attendis de l’entendre descendre suffisamment bas, de ne pas entendre ses pas qui remontait –sait on jamais- avant de tourner les talons et de retourner dans ma chambre. Je repris mon ballon de basket qui avait finalement roulé jusqu’à mon lit et m’installai dans la même position qu’elle m’avait trouvé. J’étais con. Vraiment con. Et j’avais besoin de parler à Solweig et vite!

charlie

FIN!

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