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Hopeless fool
Lara & Marshall
Depuis que moi et Sol nous étions mis ensemble, rien n’allait plus. En fait, plus les jours passaient, plus je me disais que nous avions fait une grosse erreur. D’ailleurs, chaque fois que Lara m’envoyait un sms, je me sentais terriblement coupable et ne trouvais pas la force de lui répondre. J’étais définitivement pathétique et je m’en voulais pour ça, mais qu’est-ce que je pouvais bien y faire? Je ne pouvais simplement pas lui dire par sms que j’avais maintenant pour petite amie ma meilleure amie et que je regrettais déjà tout ça. Assit dans ma chambre à regarder la télévision qui n’était même pas ouverte, je repensais à tout ce qui s’était passé ces dernières semaines. J’avais du recevoir au moins dix sms de la part de Lara qui devait d’ailleurs penser que j’étais mort après tout ce temps. Un ballon de basket entre les mains, je ne cessais de le lancer vers le plafond et de le rattraper comme si la solution allait soudainement tomber du ciel avec lui. Malheureusement, la seule chose qui arriva au bout d’une heure passé comme ça fut quelqu’un à ma porte. Je sursautai, tournant la tête vers ladite porte en me demandant qui ça pouvait bien être. Normalement, le dimanche, les gens avaient mieux à faire que de venir m’embêter. C’était sûrement Sol ou Teo…
Je me levai péniblement, marchant d’un pas mal assuré vers la source de mon dérangement et déverrouillai avant d’ouvrir sur une Lara qui semblait plus qu’en colère. Je déglutis et mon ballon tomba sur le sol, roulant derrière moi et semblant entrainer mon courage avec lui. Non, revient, vite! « La… Lara! Ça va? Qu’est-ce que tu fais là? » Quel con. Définitivement, je méritais un oscar pour cette performance si réussi! Je me passai nerveusement la main dans les cheveux et m’effaçai pour qu’elle puisse entrer puisqu’elle n’allait tout de même pas rester sur le pas de ma porte toute la journée.
Je me levai péniblement, marchant d’un pas mal assuré vers la source de mon dérangement et déverrouillai avant d’ouvrir sur une Lara qui semblait plus qu’en colère. Je déglutis et mon ballon tomba sur le sol, roulant derrière moi et semblant entrainer mon courage avec lui. Non, revient, vite! « La… Lara! Ça va? Qu’est-ce que tu fais là? » Quel con. Définitivement, je méritais un oscar pour cette performance si réussi! Je me passai nerveusement la main dans les cheveux et m’effaçai pour qu’elle puisse entrer puisqu’elle n’allait tout de même pas rester sur le pas de ma porte toute la journée.
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