Dangereusement suspect {Alan }

Le féminisme est un concept qui m'importe peu. Si dans certains cas, je peux le trouver nécessaire, utile pour la gente féminine, pour faire entendre leurs voix, il y a cependant une fine limite à ne pas dépasser, celle où l'on passe du féminisme à la haine envers les hommes. " Les clubs sont une bonne chose, on peut se faire des amis facilement. ", l'informais-je, m'étant moi même fait des amis grâce au club des actions humanitaires. Et par chance, je pouvais peut-être l'aider sur ce point. " La vice-présidente de ce club est une très bonne amie à moi, je peux lui parler de toi si tu veux ? ". En effet, je connais très bien Bambi et cela ne me dérangerait en aucun cas de lui parler de Malicia si elle le souhaitait. Puis je fus surpris d'apprendre qu'elle est une des rares à apprécier ma voiture. Mon ex me vannait constamment sur celle-ci, facile pour elle qui roulait en Mercedes... Du coup, elle pu surement apercevoir mon étonnement sur mon visage que j’exprimais par des mots quelques secondes plus tard: " Merci ! Du coup je te nomme officiellement comme la marraine de mon vieux tacot ! ". Je laisser échapper un rire non dissimulés, un rire interrompus cependant par une voix stricte, surement un professeur, un surveillant ou pire encore, quelqu'un de la direction: " Les jeunes ! Je peux savoir ce que vous faites dans les couloirs pendant les heures de cours ? ". Je lançais un regard inquiet à ma partenaire, il se pourrait qu'on est des petits problèmes à cause de cette rencontre fortuite...

Qui sait ? Peut-être que je vais conseiller à mon ami Bambi d’intégrer Malicia, la future grande figure féministe dans le monde, héritière d'Anne Wright ou de Simone Veil dans la lutte pour les droits de la femme. Si c'est vraiment ce que veut la nouvellement nommée marraine de ma voiture, je lui souhaite de réussir. Nous fûmes par la suite interrompus par un professeur qui était prêt à nous réprimander et sans l'intervention de Malicia, je n'aurais pas su vraiment quoi dire. Je l'écoutais mentir avec aplomb avant que l'on me demande de confirmer cette histoire. Silencieux pendant un court instant, je me décidais finalement à donner suite aux dires de la jeune femme: " Evidemment ! J'ai constater que Malicia n'allait pas bien et en bon camarade, j'ai pris soin de l'aider pour l'accompagner à l'infirmerie. ", confirmais-je de la voix la plus innocente possible tandis que je venais saisir son bras pour fuir ce surveillant gênant, nous éloignant et disparaissant au premier tournant à notre disposition. Souriant, je fis mine de taper dans mes mains pour l'applaudir. " Alors là ! Je dis bravo ! C'est théâtre que tu aurais dû faire, pas médecine ! ".