Dangereusement suspect {Alan }

Les vacances de Noël avaient pris fin et Malicia devait retourner sur les bancs de la fac. C’était étrange pour elle d’être de nouveau ici après les trois mois qu’elle avait passé à voyager sans jamais se poser. Elle n’aurait jamais pensé revenir à Boston et encore moins à Harvard. D’après parce qu’avant la mort de son père elle n’avait pas les moyens, et ensuite car elle avait tiré un trait une bonne fois pour toute sur ses études. Seulement on ne sait jamais de quoi l’avenir en fait. Elle était d’ailleurs heureuse qu’il ne soit pas tout tracé et elle avait le projet de devenir médecin urgentiste dans l’humanitaire, elle qui avait toujours adoré la médecine sans savoir vraiment quel métier elle finirait par choisir. Cette fois elle semblait avoir trouvé le job de ses rêves et qui lui permettrait d’aider les autres tout en voyageant. Le cour d’aujourd’hui se passait à l’aide d’un mannequin. Le scalpel de Malicia était apparemment très user et le sang gicla sur elle quand elle fit une entaille. Elle sortit de l’amphithéâtre son tee-shirt tâché de sang, pour aller se changer. Elle ne s’attendait pas à percuté quelqu’un dans le couloir. La tenue de Malicia lui donnait l’impression d’être… une dangereuse tueuse en série ?!

@Alan Landrum

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Eh merde ! A tous les coups, je vais encore être en retard ! Le monstre qui me sert de coloc a encore passé un temps fou dans la salle de bain. Résultat, plus d'eau chaude et j'ai dû me préparer de façon express, je dois ressembler à rien ce matin. Déjà vingt minutes de retard quand je pénètre dans l'enceinte d'Harvard, je vais finir par me faire exclure si je continue à les cumuler comme ça ! Ma mère me truciderait sans hésiter si cela arrivait, je ne préfère même pas y penser... J’accélérais le pas, livres en main lorsqu'au détour d'un couloir je vins percuter quelqu'un violemment, mes bouquins subissant la loi de la gravité tandis que je levais les yeux pour apercevoir qui était ma victime. Il s'agissait d'une jeune femme que je n'avais jamais croisé auparavant, je m'en serais surement rappelé. Des tâches de sang ornait son t-shirt, lui donnant une aura presque inquiétante. " Tu ne serais pas Dexter Morgan au féminin par hasard ? ", lançais-je avec humour alors que je me baissais pour ramasser mes livres tout en continuant sur le même ton: " En tout cas, je ne veux pas savoir à qui appartient ce sang ! ".

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Malicia fronça les yeux. « Qui ? » maugréa-t-elle vis-à-vis de la référence car elle n’avait aucune idée de qui il s’agissait. Les séries télés ce n’était pas vraiment la tasse de thé de la demoiselle. L’inconnu se penchait déjà sur ses livres alors qu’il plaisantait sur les tâches présentes sur son tee-shirt. Elle grimaça. C’est vrai qu’avec l’allure qu’elle avait elle ressemblait assez à une sérial killeuse. Elle haussa les épaules, elle n’était pas du genre à pleurer pour un pauvre morceau de tissu. Si d’autres filles étaient superficielles, ce n’était pas le cas de Malicia. « Ce sang appartient à quelqu’un de déjà mort ! » dit-elle sans vraiment y réfléchir avant de se reprendre, réalisant ce qu’elle venait de dire. « Ce n’est pas quelqu’un que j’ai tuer. C’est pas ce que tu crois je… » M’en mêle les pinceaux ? Certainement ! Elle s’agenouilla à pour ramasser un des livres qu’il avait fait tomber et ainsi l’aider. Une sourire passa sur ses lèvres alors qu’elle lisait la couverture. « Toi aussi tu es en médecine ? » Elle se releva et lui tendit le livre. « 4ème année. Tu a Madame Stevens ? »

@Alan Landrum

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Bah alors ! Dexter Morgan voyons ! Héros d'une série à succès qui avait souvent les mains tachés de sang. Je ne relevais pas le fait qu'elle ne connaisse pas ce personnage, chacun ses domaines de prédilection et ses passions après tout. Je me contentais de ramasser mes bouquins lorsque sa remarque me fit rire. Elle s’emmêlait les pinceaux et bafouillait pour m'expliquer quelque chose que j'avais déjà déduit de moi-même. On est dans le bâtiment de la médecine et ce genre d'incident arrive très souvent, cela a bien dû m'arriver une ou deux fois également. Avec humour, je lui demandais: " J'appelle la police maintenant ou bien ? ". Se baissant pour m'aider à ramasser le dernier livre qu'il me restait, concernant l’épidémiologie, la demoiselle fit très vite le rapprochement et en conclus justement que j'étais en 4éme année de médecine. " Ouais j'ai Madame Stevens ! Tu l'as aussi ? Elle va encore me pourrir pour mon retard je pense... ", l'informais-je le sourire aux lèvres alors que la situation ne se prêtait pas franchement à cela, disons que je commence à avoir l'habitude de me faire engueuler par cette vieille folle. " Mais je ne t'aurais pas déjà croisé à l'hôpital ? Je fais ma première année en tant qu'interne. "

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« J'appelle la police maintenant ou bien ? » Malicia eut un sourire, au moins le jeune homme face à elle avait de l ‘humour. « Ça m’arrangerait assez si tu pouvais éviter. » demanda-t-elle avec un sourire malicieux, avant de l’aider à récupéré ses livres, réalisant ainsi pourquoi il ne stressait pas plus que ça. Il était étudiant en médecine ! Lui aussi ! Naturellement elle le questionna sur une prof ou plutôt sur le tyran qui tétaniser la plupart des élèves, à savoir Madame Stevens. « Plus cette année mais l’année dernière oui et une fille de ma classe est partit en dépression par sa faute. » dit-elle en grimaçant en repensant à ça. « Désolé » dit-elle en se crispant également alors qu’il affirmait être en retard. Le pauvre ! Elle n’arrangeait pas son cas. Au Massachussetts General Hôpital ? C’est là que je fais mon internet. Au service cancérologie. » Ce choix n’était pas anodin, Lison ayant une leucémie ça lui permettez de passer un peu de temps avec la petite fille. Si le jeune homme était interne au même hôpital qu’elle ça leur faisait un point commun. « Tu es Mather ? » Depuis son départ de Boston en Aout dernier et son retour en Novembre les seules personnes que côtoyer Malicia était Jonathan, Oliver et plus ou moins Brent. Elle avait choisit de rejoindre les Mather lors de la Rush Week des confréries mais elle ne connaissait pas grand monde chez les vert, d’où sa question. « Malicia » dit-elle en lui tendant la main.

@Alan Landrum

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Je constatais que mon humour pourris fonctionnait sur la jeune femme et c'est déjà un bon point pour elle, on va peut-être pouvoir s'entendre tous les deux. D'ailleurs, sa réponse sur le même ton que le mien eu le mérite de me décrocher un sourire. Ainsi, cette sadique de Madame Stevens avait aussi martyrisé la jeune femme pendant une année et en ce qui me concerne, c'est la deuxième année consécutive que je me la coltine. " Elle commence à en avoir marre de moi et tous mes retards je crois. Si ses yeux revolver pouvait tirer, je me serais pris une balle dans la tête depuis longtemps à mon avis. ", lui dis-je alors qu'une nouvelle remontée de brettelles m'attendait surement dans quelques minutes. Son visage me disant quelque chose, je lui demandais s'il était possible que l'on se soit déjà croisé à l'hôpital et en effet, je ne me trompais pas puisqu'elle faisait son internant au même endroit que moi. Il faut dire qu'on croise tellement de visage dans ce métier qu'il est difficile de se souvenir de tous. Je lui indiquais que j'étais également interne au Massachussets General Hospital puis elle embraya sur une nouvelle interrogation, me demandant si je faisais partie de la maison verte. " Ça se voit tant que ça ? ", lui demandais-je. Étonnant d'ailleurs puisque d'habitude, on a plutôt tendance à me dire que j'ai l'allure d'un Quincy ou d'un Dunster même si cela est moins vrai dernièrement. " Moi c'est Alan. ", lançais-je en attrapant la main qu'elle me tendait pour conclure les présentations. Mes yeux se posant un peu plus bas, non pas pour mater quoi que ce soit, mais pour inspecter la tâche sur son haut, je lui dis ces quelques mots: " Mauvaise journée pour mettre du blanc hein ? Je crois qu'il est foutus... ".

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Le jeune homme qui lui faisait face avoir l’air plutôt sympa et les deux étudiants remarquèrent vite qu’ils avaient le même cursus, bien qu’à plusieurs années de différence. « Méfie toi je l’ai longtemps soupçonné d’avoir des super pouvoirs caché. » dit-elle avec une légère moue. « Par exemple… l’immortalité ! Sérieux elle a quel âge au juste ? 107 ? 160 ans ? Ceux qui essayent de nous faire croire qu’elle n’a que 58 ans nous prenne vraiment pour des idiots ! » Malicia eut un petit sourire malicieux comme si elle savait si bien les faire, elle avait l’impression qu’elle et lui avait le même humour et c’était plutôt plaisant. Elle sauta alors sur l’occasion pour lui demander s’il était Mather. « Ça se voit tant que ça ? » « Euh… » Elle hésita car ça semblait être un peu une question piège. Les Mather avaient une réputation de « drogué » « dépravé » « alcoolique » pour cité les mots de l’ancien vice président Eliot, confrérie dont elle avait fait partie l’année dernière et qu’elle comptait avant parmi ses amis. Aujourd’hui Cole était loin et elle se fichait bien de ce qu’il pourrait en penser. La Mather pour elle était une façon de retrouver l’amusement et la légèreté et surtout de montrer aux étudiants d’Harvard qu’elle était libre de faire ce qu’elle voulait. « En fait non, je vais participer à la Rush Week Mather alors… » Alors elle c’était dit que ça aurait pût plaisant de rencontré quelqu’un qui fasse déjà partit de cette confrérie ? Surtout un étudiant en médecine qui était interne dans le même hôpital qu’elle ? Ça faisait un peu désespéré mais c’était l’idée ! Elle finit par se présenter et il fit de même. Il jeta ensuite un coup d’œil à son top et constata qu’il était bon à jeter. « Mauvaise journée pour mettre du blanc hein ? » « C’est pas par choix, Mr Anders nous oblige à en mettre à chacun de ses cours. Je n’arrive pas encore à savoir si c’est dans l’espoir de mater notre soutif à travers ou pour rappeler la blouse de docteur. » « Je crois qu'il est foutus... » « C’est pas grave. Pour une fois que mes top sont pas flingué par le cambouis des voitures que je bricole. » Malicia n’était pas du tout superficielle et elle adorait la mécanique. Elle avait appris à les réparer en Irlande, lors de vacances passé chez sa grand-mère.

@Alan Landrum

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Mme Stevens est bien connus comme l'ancêtre dans les couloirs d'Harvard, traversant générations après générations, ne prendra-t-elle jamais sa retraite ? Parce qu'autant dire que cela ferait des vacances à tout le monde ! Un sourire orna mon visage lorsqu'elle évoqua la possibilité de l'immortalité pour cette vieille folle. Toujours est-il que je suis en retard mais que je suis encore là, à parler à cette jeune femme. Disons qu'au point où j'en suis, dix minutes de plus ou de moins ne feront plus vraiment la différence, le résultat sera la même lorsque je pénétrerais dans la salle de classe. Sa légère hésitation suite à ma remarque me fit rire intérieurement, il est vrai que les Mathers sont réputés pour être très décadent, être fan des excès mais c'est aussi, on l'oublie parfois, une confrérie où règne une réelle solidarité entre ses membres et ou la famille revêt une grande importance. Certes, ce sont des fous, des drogués, des alcoolos, dont je fais partie, et des gros fêtards, mais ce sont par dessus tout mes amis. " C'est une bonne initiative ça ! On se croisera surement à la soirée d'ouverture. ", lui fis-je savoir. L'idée d'une armée d'étudiants qui va arriver pour faire exaucer ses vœux par les Mathers est cependant légèrement inquiétante, j’espère être épargné... J'avais par la suite reporté mon attention sur les longues lignées de sang salissantes de son haut et je levais un sourcil, surpris parce qu'elle était en train de me dire. " Attends ! T'es sérieuse ? J'espère que c'est la deuxième option parce que sinon c'est grave ! ". Il y a déjà assez de problème dans le monde concernant le mauvais traitement des femmes pour que cela se produise également à Harvard ! Si ce Mr. Anders est un gros dégueulasse qui espère pouvoir poser ses yeux un peu trop curieux sur ses élèves féminine, on ne peut pas le laisser sévir ici. Il semblerait que ce ne soit toutefois pas son premier haut flingué par une tâche et en effet, si la demoiselle a l'habitude de mettre les mains dans le capot, elle doit avoir l'habitude de la salissure. " Bien ça ! Je sais qui aller voir la prochaine fois que mon vieux tacot ne veut pas démarrer ! ", glissais-je, le sourire aux lèvres, sachant pertinemment qu'en ce qui me concerne, je ne suis pas du tout calé dans ce domaine. Ce qui m'avait d'ailleurs valu une belle déconvenue avec l'ami McLaren...

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Malicia était contente de croiser quelqu’un de sympathique. Depuis qu’elle était revenue à Harvard elle oscillait entre « inconnu » et « ennemi ». Elle essayait autant que possible de ne pas croiser des Eliot car elle avait une très mauvaise vision de cette confrérie après son passage dans cette dernière l’année dernière. Comme à son habitude plutôt méfiante, elle n’arrivait pas à se faire des réels liens. Les filles étaient jalouses, les garçons essayaient de la mettre dans son lit… ça avait toujours était ainsi. Aussi elle était contente d’échanger quelque mots avec Alan où la conversation s’enchainait d’elle-même. Elle l’informa qu’elle serait à la rush week Mather. « J’espère. ça serait sympa. La présidente Mather me déteste. » Dit-elle en se mordillant la lèvre inférieure. Le pire c’est que c’était vrai. Malicia avait témoignait contre le petit ami d’Ashleigh, Denys, et s’il avait fini en taule c’était en partit sa faute. Elle espérait que tout ça ne l’empêcherait pas à intégré la confrérie de son choix. La conversation dériva ensuite sur son tee-shirt et sur la tâche de sang présent dessus. Alan sembla scandaliser d’apprendre ce que ce « Mr Anders » qu’il n’avait pas encore comme prof imposer comme code vestimentaire. « C’est comme si on avait le choix de faire autrement » dit-elle en haussant les épaules. Elle appréciait le fait qu’il ne balance pas un « j’aimerais trop être prof pour faire pareil » comme aurait pût le faire d’autre gars, ou encore qu’il ne voit pas où était le problème. Malicia avoua ensuite que les tâches elle en avait l’habitude puisqu’elle bricolait les voitures. « Avec plaisir j’adore bricoler les vieilles bagnoles. C’est quoi comme modèle ? En plus je bosse dans un garage le weekend. Tu pourras me trouver facilement. »

@Alan Landrum

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Pour une journée qui avait plutôt mal démarrée, le destin, même si je ne crois pas une seule seconde à ce concept, avait décidé par la suite de me proposer une belle rencontre. En effet, Malicia avait vraiment l'air très sympathique, le genre de fille qui pourrait vite devenir une amie donc je fus ravi d'apprendre qu'elle envisageait de rejoindre les Verts. Seulement, il semblerait que la demoiselle ait quelques différents avec la présidente. Je n'ai personnellement aucun soucis avec mon ancienne bizutrice mais je sais pertinemment qu'elle est en conflit avec pas mal de monde. " T'en fais pas, elle aboie beaucoup mais au fond je ne suis pas sûr qu'elle soit méchante. Enfin je crois...", l'informais-je, pas très sûr de mes dires mais espérant la rassurer un peu. Mouais... Comme si elle ne pouvait pas faire autrement... Je dois bien avouer que cette histoire avec le pervers Mr. Anders me chagrine un peu. Des élèves ne devraient as à avoir à subir un tel traitement de la part de leur professeur. D'un froncement de sourcils, je fis comprendre à Malicia que je n'étais pas forcément d'accord: " Il ne faut pas laisser passer ça, faut que vous en parliez à quelqu'un. ". Est-ce que je me mêle de ce qui ne me regarde pas ? Possible oui... Toujours est-il que je viens de trouver une mécano pour mon vieux tacot ! " C'est une Chevrolet de 1966, elle a parfois beaucoup de mal à démarré et comme je n'y connais rien en mécanique, je crois que j'ai trouvé mon nouveau garage désormais ! ". Et disons que si ça peut me permettre de revoir Malicia pour en savoir un peu plus sur elle, je ne dis pas non.

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