j'veux juste plus que hier (camison)

Ce rail m'a mis clairement dans un état secondaire, mais je tente de ne pas le montrer à ma blonde. Je tente de rester clean et je me mets dans le bain, histoire de me dire que ça va passer. Ça fait déjà quelques jours que je n'ai pas touché à de la drogue, mais j'en ai bien besoin là. D'ailleurs, Louison en profite pour ce prendre un trait aussi et je suis content de savoir qu'elle est toujours là-dedans. Heureusement, je ne suis pas encore accroc, mais je sais que si je continue tout les jours, je le deviendrai, alors je dois juste faire attention. Tu kiffes, hein ? Que je lui réponds quand elle me dit qu'elle sent mon sexe dans son dos. Elle m'avoue aussi qu'elle est bien contente qu'on se soit rapprochés, me demandant si c'est également le cas pour moi. A ton avis ? J'adore ça... J'pense qu'elle nous tuerai, tu sais ça ? Ah, Billie... Je ne préfère rien lui dire sur la relation que j'ai avec Louison, non pas que j'assumerai pas, c'est surtout qu'elle péterait un câble, que je prendrai cher. Je te le promets, Lou. On ira en France... Paris, Saint-Raphaël, La Ciotat... J'ai des maisons un peu partout en plus là-bas.. Elle le sait, j'en suis sûr, j'adorerai passer du temps avec elle dans notre pays. Ouais, j'ai quelques appels, mais je ne réponds plus quand c'est masqué maintenant. Je dépose des baisers dans le haut de son dos, dans sa nuque. Même si ce soir on ne fait rien, je veux juste qu'elle soit bien, prendre soin d'elle un petit peu.

 « Pffff normalement je kifferais, là, j’suis tellement blasée… » déclara-t-elle avant de s’épancher sur leur relation ambiguë et ce que penserait Billie si elle était au courant. Louison n’était pas prête à avouer ceci à sa meilleure amie rentrée en France, pas encore, peut être même jamais si elle ne revenait pas dans le coin de si tôt ! D’ailleurs, en parlant de France, la Mather éprouvait de plus en plus l’envie de rentrer au bercail. Fuir son pays natal ne lui avait pas forcément permis de vivre son rêve américain, pas encore. Aujourd’hui, si elle voulait s’y rendre, ce n’était pas non plus seule, retrouver sa patrie avec Camille serait plus réconfortant et intéressant. Malheureusement, l’étudiant était encore bloqué dans le coin pour une affaire totalement stupide qui n’avait pas lieu d’être. « T’as bien raison… » répondit-elle tout en sentant les lèvres de son ami se balader sur son dos et sa nuque. Louison avait tressailli et souri tendrement en abaissant son visage « Frotte moi !!! J’suis sale ! J’suis passée chez toi et cette meuf beurrrrrk » Louison se releva tout à coup, fit demi tour dans la baignoire et se recroquevilla face au brun. Elle attrapa ensuite une fleur de douche et la recouvrit de savon. À moitié immergée, elle passa l’éponge sur ses seins pour les recouvrir de mousse « Gros pervers, tu pourras plus mater comme ça !! » le taquina-t-elle en envoyant la fleur au visage de Camille « Si je n’avais pas été aussi fatiguée et mal en point, on aurait pu faire de grosses cochonneries ici hein…? Vas-y, vends moi du rêve que je jouisse mentalement » demanda-t-elle en éclatant de rire face à sa connerie. 

Aller en France avec Louison, ce serait vraiment le kiffe total. Elle sait que je suis attaché à notre pays natal, tout comme elle, et la France me manque. Elle me manque terriblement, je suis bien dégoûté d'avoir cette putain d'affaire sur le dos et de ne pas pouvoir quitter le sol américain. Enfin, je n'ai qu'une hâte que toute cette histoire se termine enfin, d'ailleurs pour le moment je ne suis plus embêté par le maître chanteur, mis à part des appels incessants en numéro masqué auxquel je ne réponds désormais plus. Mes proches sont au courant qu'il ne faut pas me contenter en cachant leur numéro. Elle se lève d'un coup pour se retourner et être face à moi, cachant ses seins de savon à l'aide de la fleur. NOOOOON ! Que je cris, en faisant immédiatement une moue boudeuse avant de me mettre à rire. Je prends la fleur pour la passer sur son corps et prendre soin d'elle, comme si nous étions un couple. Un vrai couple. J'suis pas doué au sexe oral mais... Je fais mine de réfléchir tout en passant la fleur sur son corps. J'adorerai te lécher encore et encore et que tu me donnes une fellation en même temps... Je lui fais un sourire charmeur et bien sensuel.

Louison prenait goût à leur rapprochement. Elle s’imaginait déjà à ses côtés, bien que cela soit assez frais pour songer à une relation amoureuse. Camille paraissait moins compliqué que la plupart des hommes qu’elle avait connu. En même temps, elle le connaissait depuis si longtemps… Recouverte de mousse par le brun qui la nettoyait, elle s’aventura sur des sujets brûlants qui ravivèrent ses désirs jusque là enfouis. « Arrête ! J’ai beaucoup aimé quand tu m’as… enfin voilà quoi » Louison sentit ses joues rougirent en songeant aux gâteries qu’il avait pu lui faire. Alors quand il lui confia une position qu’il aurait aimé tenter, son entrejambe palpita d’un coup « J’aimerais aussi essayer… » Sauf qu’elle craignait de reprendre une quelconque activité sexuelle depuis hier soir. Elle se redressa cependant sur ses genoux et encadra le visage du français pour l’embrasser langoureusement « Tu vas devoir te satisfaire de ceci jusqu’à ce que je me sente mieux » La blondinette déposa un nouveau baiser sur les lèvres de Camille et se releva devant lui pour attraper une serviette. La drogue faisait déjà son effet, ainsi que les médocs et le champagne mélangés. « Oh putain… » elle se raccrocha in extremis aux épaules du français, sa féminité face à son regard d’acier « Faut que j’aille me coucher, j’suis défoncée » déclara-t-elle en enjambant la baignoire pour s’enrouler d’un peignoir qui traînait pas loin « Désolée Camille de ne pas être à la hauteur ce soir… Dure journée » Des flash n’arrêtaient pas de se faufiler à sa conscience, des flash de ces derniers mois, de sa grossesse, de son agression, de son ex et une autre fille. Louison se détestait et n’avait qu’une hâte, dormir et oublier. Elle déambula alors jusqu'à la chambre et s'allongea sur le lit encore dégoulinante sous son manteau confortable. Même si elle était terriblement triste au fond d'elle, elle pouvait fermer les yeux ce soir, parce que Camille n'était pas loin, et parce qu'elle savait que plusieurs personnes la soutenaient toujours.

J'imagine... Je me vante souvent, mais pas devant la blonde, elle doit savoir que j'ai de l'expérience dans ce genre de chose et je ne suis pas étonné lorsqu'elle m'avoue avoir aimé ce que je lui ai donné. Il faut dire que j'adore faire ça, elle m'avoue qu'elle adorerait tenter la position dont je lui ai parlé. Comprenant surtout que ce soir ce ne sera pas possible, j'hausse seulement les épaules. On le fera, promis. Une promesse que je compte évidemment bien tenir, elle le sait de toute façon. Mais, en attendant, j'ai droit à un magnifique baiser langoureux auquel je profite au maximum avant que la française ne se lève et s'accroche à moi. L'effet de tout ce qu'elle a ingurgité, j'imagine. Pour ma part... la cocaïne commence doucement à faire son effet, me fatiguant plus qu'autre chose pour le coup. Hé, je m'enfous, je suis juste là, ok ? Que je lui dis pour la rassurer alors que je la rejoins au lit après m'avoir séché comme il faut, je la prends dans mes bras et doucement, nous nous rendons dans les bras de Morphée.