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On peut donner bien des choses à ceux que l'on aime. Des paroles, un repos, du plaisir, une dépendance, une liberté et même les souvenirs. Il m'a donné le plus précieux de tout: un être à aimer. Il m'était impossible d'imaginer ma vie sans cette petite fripouille qui ne cessait de dire maman. Chaque jour, je déposais mon regard sur son visage enjoué. Je le voyais au travers de ses yeux, de ses traits. Je voyais celui que j'avais aimé autrefois. Je lui aurais tout donné, mais il a été lâche. Il l'ignorait surement et l'ignore toujours, mais chaque jour à ses côtés m'avait appris la signification de l'amour. J'aurais pu travailler plus fort et médité sur sa légère sortie de route. Cependant, je ne pouvais lui afficher un sourire de crétine comme bien des femmes auraient fait. Avec ou sans lui, j'aurais pu vivre une vie heureuse avec Eros. Hélasse, je suis la honte de ma famille et un rejet aux yeux des hommes fortunés que mon père apprécie. Il avait beau avoir chercher en me dénichant un futur mari à mes yeux tout cela n'était qu'une simple histoire pour m'effrayer.
Je regardais Eros assis dans son carrosse grignotant de ses quelques dents naissantes une galette de riz soufflé. Je pouffais de rire lorsqu'il me tendit un morceau, je me penchais sur ma chaise et croquais dans celle-ci. Ses grands yeux surpris se transformèrent en un regard colérique, mais il fit sortir un rire. Je souriais. Il ignorait le fondement de notre présence dans ce café. Il allait rencontrer son père biologique. Je soupirais en regardant la porte. Il allait être trois heures dans quelques secondes. Avais-je fait un bon choix ? Aurais-je dû communiquer avec Sloan avant de contacter Aaric. Mais, mes regrets arrivent trop tardivement pour annuler nos retrouvailles. Je me mordis la lèvre du bas en serrant de ma main le gobelet de café. Lorsque la sonnerie de la porte se fit entendre, mon corps se crispa à chaque fois. J'étais si nerveuse que j'avais envie de fuir et de retourner chez moi. Je sortis Eros de la poussette et le fis s'assoir sur mes jambes. J'avais sorti quelques jouets au préalable pour le distraire. C'est alors que la porte du café s'ouvrit et mon coeur cessa de battre. Il se tenait devant l'entrée me cherchant du regard. Je fis glisser celui-ci sur son regard en l'observant de loin. Il n'avait pas changé. Il était là, l'homme à chevelure brune, la peau qui se partageait entre le tient basané et blanchâtre. Ses lèvres sensuelles pècheresse, son regard brunâtre qui nous plonges dans le désires. Je le regardais en plongeant mes iris dans les siennes. Je ressentis de nouveau cette émotion qui m'avait auparavant séduite. Cependant, mes yeux qui ne cessaient de l'examiner découvrirent que l'âme que je voyais les années précédentes avait disparu. Il avait cette petite étincelle qui m'avait détruis. Celle d'un homme joueur. Je me mordis la lèvre du bas en serrant Eros plus près de ma poitrine. Le petit qui était tourné vers lui le regarda brièvement avant de s'occuper avec les jouets.
Je ne me levais pas, mais de ma main libre, je le saluais en indiquant ma présence. Je ne savais comment réagir. Je ne pouvais lui adresser un regard rempli d'amour et d'admiration qu'il lui avait déjà été adresser. Je ressentis en moi un malaise et une incompréhension personnels. Mon regard se transforma en douceur cachant derrière elle une colère et de la tristesse. Il ignorait tout du coeur et ignorait la douleur. Il avait été ma vie avant de me laisser tomber dans le vide. Aujourd'hui, je suis celle qui bousculera sa vie en le laissant tomber dans le vide. "Salut !'' Dis-je tout simplement. Je ne savais comment m'adresser à lui ni même comment commencer la discussion. Comment vas-tu ? Est-ce que tu trompes toujours tes copines ? Comment va la chasse ? Ces questions me taquinaient intérieurement, mais je n'oserais jamais. Malgré que j'aimerais tellement lui dire.
Je regardais Eros assis dans son carrosse grignotant de ses quelques dents naissantes une galette de riz soufflé. Je pouffais de rire lorsqu'il me tendit un morceau, je me penchais sur ma chaise et croquais dans celle-ci. Ses grands yeux surpris se transformèrent en un regard colérique, mais il fit sortir un rire. Je souriais. Il ignorait le fondement de notre présence dans ce café. Il allait rencontrer son père biologique. Je soupirais en regardant la porte. Il allait être trois heures dans quelques secondes. Avais-je fait un bon choix ? Aurais-je dû communiquer avec Sloan avant de contacter Aaric. Mais, mes regrets arrivent trop tardivement pour annuler nos retrouvailles. Je me mordis la lèvre du bas en serrant de ma main le gobelet de café. Lorsque la sonnerie de la porte se fit entendre, mon corps se crispa à chaque fois. J'étais si nerveuse que j'avais envie de fuir et de retourner chez moi. Je sortis Eros de la poussette et le fis s'assoir sur mes jambes. J'avais sorti quelques jouets au préalable pour le distraire. C'est alors que la porte du café s'ouvrit et mon coeur cessa de battre. Il se tenait devant l'entrée me cherchant du regard. Je fis glisser celui-ci sur son regard en l'observant de loin. Il n'avait pas changé. Il était là, l'homme à chevelure brune, la peau qui se partageait entre le tient basané et blanchâtre. Ses lèvres sensuelles pècheresse, son regard brunâtre qui nous plonges dans le désires. Je le regardais en plongeant mes iris dans les siennes. Je ressentis de nouveau cette émotion qui m'avait auparavant séduite. Cependant, mes yeux qui ne cessaient de l'examiner découvrirent que l'âme que je voyais les années précédentes avait disparu. Il avait cette petite étincelle qui m'avait détruis. Celle d'un homme joueur. Je me mordis la lèvre du bas en serrant Eros plus près de ma poitrine. Le petit qui était tourné vers lui le regarda brièvement avant de s'occuper avec les jouets.
Je ne me levais pas, mais de ma main libre, je le saluais en indiquant ma présence. Je ne savais comment réagir. Je ne pouvais lui adresser un regard rempli d'amour et d'admiration qu'il lui avait déjà été adresser. Je ressentis en moi un malaise et une incompréhension personnels. Mon regard se transforma en douceur cachant derrière elle une colère et de la tristesse. Il ignorait tout du coeur et ignorait la douleur. Il avait été ma vie avant de me laisser tomber dans le vide. Aujourd'hui, je suis celle qui bousculera sa vie en le laissant tomber dans le vide. "Salut !'' Dis-je tout simplement. Je ne savais comment m'adresser à lui ni même comment commencer la discussion. Comment vas-tu ? Est-ce que tu trompes toujours tes copines ? Comment va la chasse ? Ces questions me taquinaient intérieurement, mais je n'oserais jamais. Malgré que j'aimerais tellement lui dire.
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