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HOW DEEP IS YOUR LOVE ✯ ADEZIO

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HOW DEEP IS YOUR LOVE.
— with ezio.

Tentant de reprendre mon souffle, je dépose ma tête contre le creux de son épaule avec ce même petit sourire en coin. De retrouver Ezio de cette manière m'avait particulièrement manqué et disons que j'étais contente de voir qu'il avait céder pendant cette fête de nouvel an. Lui demandant si c'était mieux qu'avant, sa réponse me fit encore plus sourire. Je retrouvais petit à petit l'homme que j'avais rencontré à Londres et qui m'avait littéralement fait craquée. Avec ces compliments, je baisse le regard, légèrement timide mais ce sont mes joues qui venaient à rougir... « Merci... C'est gentil Ezio. » Ça me touchait énormément de recevoir ce genre de flatteries, surtout venant de la part d'Ezio. Laissant glisser mes doigts contre son torse, je relève le regard vers le sien. Comme nous étions dans le moment des aveux, je me devais de lui dire un truc pareil, surtout en sachant que sa relation amoureuse bâtait de l'aile et que ça me rongeait de l'intérieur. « Tu sais, le fait de te savoir en couple et surtout sur le point de te marié m'a rendue... Jalouse. » Ouais, Louison n'avait pas tort dans ce qu'elle disait au sujet de mes vrais intentions sauf que je me voyais mal essayer de m'attaquer à leur couple alors que ça ne me ressemblait pas vraiment. Ça me faisait quand même plaisir de savoir que le bel italien n'avait pas couché avec moi seulement parce qu'il avait beaucoup bu... « Enfin bon, ce n'est pas pour autant que j'aurais décidé de m'interposer entre vous deux, ça ne me ressemble vraiment pas. »

© LOYALS.
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Les yeux clos, Ezio s'interdisait de penser à autre chose qu'à cette soirée. Il inspira longuement en gardant cette proximité avec Adria, son ex. Il afficha un mince sourire en lui dévoilant quelques trucs, à la volée, des mots non sélectionnés et choisis au hasard. Mais finalement, ce qui devait être un petit compliment se transforma en révélation de la part de la blondinette. Elle lui avoua avoir très mal vécut l'annonce de son mariage. « C'est normal Steadworthy, ce qu'on a vécut était assez fort, on a un passé commun et j'crois que dans la situation inverse, ça m'aurait fait chier aussi. » avoua-t-il à demi-mots. Elle vint également lui dire qu'elle n'était pas là pour foutre la merde entre eux. Sauf que la merde était déjà faite. A partir du moment où Louison avait trompé Ezio, elle avait trahis sa confiance. Une confiance qu'il n'accordera plus jamais à une fille. Cette histoire l'avait blasé, quelque chose s'était brisé ce soir. « Je sais ... Je sais aussi que t'as été lui parler pour la mettre en garde contre moi. » dit-il en rigolant légèrement. Il apporta sa main libre à ses yeux qu'il frotta avant de les ouvrir pour fixer le plafond. Au même moment, ils entendirent toquer à la porte. « C'est occupé ! » grogna-t-il pas content qu'on puisse les déranger. Mais la fille derrière la porte semblait pressée de prendre leur place et insistait grossièrement. « Ca va, deux secondes, on s'en va ! » râla-t-il en se redressant. Ezio regarda Adria et croisa les bras contre son torse. « J'aurais peut-être plus jamais l'occasion d'te voir à poil donc vas-y, rhabilles toi que j'en prenne plein la vue. » s'amusa-t-il à dire, une auréole au dessus de sa tête.
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HOW DEEP IS YOUR LOVE.
— with ezio.


Ces mots sortirent sous l'impulsion, surtout en sachant que ça m'avait énervé de savoir que ma meilleure amie tentait de me cacher qu'Ezio allait se marié lors de notre voyage au Japon. Je lui en avais voulue d'avoir tenter de me cacher un truc aussi gros et ça m'avait fait du mal... Hochant la tête par ce qu'il venait de m'affirmer, je ne pouvais pas nier qu'il y avait toujours cet attachement envers lui et ce même s'il m'avait fait du mal... Sauf que voilà, le beau brun me parlait de ce que j'avais fais en allant parler contre Ezio et je me mordillais légèrement la lèvre inférieure. « J'crois que j'étais plus hors de moi, ça ne me ressemble pas vraiment ce genre de truc. » Non, absolument pas... Je déteste foutre la merde entre deux personnes. Puis de le voir en couple, ça ne lui ressemblait pas vraiment alors qui me disait qu'il avait vraiment de vrais sentiments pour cette fille ? Venant à tourner la tête quand on cognait à la porte, je crois que le moment était venu pour tous les deux de quitter cette chambre et ce même si les draps n'étaient pas encore lavés. Comment pouvait-on passer à l'acte alors que l'endroit avait déjà été occupé par le passé. « Allez, on ira squatter ailleurs. » Embrassant sa joue, je me redresse lorsqu'il m'avouait, vouloir me voir une dernière fois nue. Me levant, je faisais exprès de lui tourner dos, ce petit sourire amusé au coin des lèvres. « Avoues que tu aimerais ça recommencer. » Venant finalement à me retourner pour lui faire face, je prenais mes sous-vêtements que j'enfile d'une manière particulièrement sensuelle et m'attaquait à ma robe. « Tu veux qu'on retourne à la fête ou qu'on termine ça chez moi. » Mes colocs n'étaient pas présents, alors j'aimais mieux lui demander...

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La présence d'une femme derrière la porte allait les obliger à quitter cette chambre, un peu plus vite que prévu. Ezio jeta un rapide coup d'oeil au réveil installé non loin de lui, il indiquait déjà 1 heure 30. Le temps avait défilé à une vitesse incroyable. Le bel italien traînait la patte, il n'avait pas spécialement envie de revenir à la réalité et de retrouver son appartement désespérément vide. Alors pour gagner un peu de temps, il demanda à Adria de s'habiller lentement devant lui. Il s'approcha du bord du lit et posa ses pieds bouillants sur le sol froid. « Vas-y Adria, envoi moi du rêve. » Il rigola et posa ses yeux sur ses fesses qu'elle vint lui montrer fièrement. Presque par pur instinct, il s’humidifia les lèvres pour assister au spectacle que la petite Steadworthy lui fit. Elle enfila ses vêtements, les uns après les autres en prenant soin d'être sexy et aguicheuse. Il s'amusait avec elle, retrouvant une certaine complicité perdue. « Hm. » répondit-il vaguement à sa question en la matant sans le moindre scrupule. Il releva néanmoins les yeux lorsqu'elle lui proposa de venir finir la soirée chez elle. « Comment tu profites d'un homme faible et abandonné, j'suis choqué de toi. » Ezio n'était pas sérieux et avait répondu sur le ton de l'humour. Il se leva du lit, complètement à poil, la nudité ne le dérangeait pas. « A choisir ? J'préfère rester au calme mais si tu veux profiter encore un peu de la soirée, ça ne me gène pas. Si en plus j'peux te permettre de rendre jaloux ton Kale, je m'en fou moi. » dit-il en attrapant son boxer puis en l'enfilant dans le plus grand des calmes.
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Il était tout de même malheureux de constater que cette inconnue semblait vraiment être en manque, au nombre de coups qu'elle administrait à cette pauvre porte... Dommage, j'allais devoir quitter cette chaude couette afin de retourner dehors ou même aller vers cette fête qui était loin d'être terminé. Venant à répondre à ses souhaits, je restais dos à lui, montrant sans aucune gêne ces fesses dont il avait tant adoré par le passé... « J'espère que le spectacle te plaît alors. » Du genre joueuse, je me retourne avant d'enfiler le reste de mes vêtements qui avaient été balancés dans la petite pièce. Voyant le regard du bel étalon italien se poser contre mon corps nu, je ne pouvais m'empêcher d'en jouer davantage jusqu'à ce que je lui propose de soit terminer la soirée en rejoignant les autres ou en se rendant jusqu'à mon appartement. J'étais au courant que mes colocataires n'étaient pas présents alors pourquoi ne pas en profiter un minimum ? « C'est devenu l'un de mes passe-temps favoris, que veux-tu. » Haussant les épaules, je finis par échapper un petit rire tout en refermant la fermeture éclair de ma robe. Lorsqu'il se lève, nu lui aussi, mes yeux décidèrent de se poser contre son corps que je ne perdais pas une seule seconde en le matant. Bon, Ezio me voyait légèrement perverse pour le coup mais je ne m'en cachait pas et c'est pour cela que j'adorais avoir cette relation avec lui... Sauf que venant à parler de Kale, je glisse l'une de mes mains pour poser ma mèche derrière mon oreille et grimacer. Non, je n'avais même pas envie de le revoir, surtout pas en la compagnie de Lily. Marchant à petits pas, je parviens à m'approcher de lui, glissant mes doigts contre le long de son torse et relever la tête. « Dois-je en déduire que tu souhaites venir chez moi... » Soufflais-je de cette même voix très sensuelle.

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Elle profitait d'un homme déjà à terre, ce n'était pas beau à voir ça Adria. Heureusement qu'Ezio s'en foutait. Ce soir, son esprit de vengeance était gonflé à bloc, il voulait juste ne plus y penser, surtout en ce jour bénit. Louison était je ne sais où avec je ne sais pas qui. C'était assez dur à supporter alors, pour palier à tout ça, il fuyait. Il ne voulait pas rentrer chez lui et constater qu'au final, il était bien seul. La proposition de la blondinette tombait à point nommé. Remettant ses habits les uns après les autres, Ezio leva les yeux au ciel. Il la laissa ensuite s'approcher de lui avec un mince sourire. « Je viens chez toi qu'à la seule condition que tu m'offres un truc à manger. J'ai une de ces dalles, ça m'a ouvert l'appétit. » dit-il en rigolant. Ezio se pencha sur le côté pour attraper la bouteille de vodka qu'il apporta à sa bouche pour en boire une gorgée. « J'crois qu'on va avoir besoin de ça. » Il lui attrapa sa main et se dirigea vers la porte qu'il ouvrit en grand. « Pas la peine de s'exciter, y'a d'autres pièces dans l'appart putain. » grogna-t-il en quittant la pièce. Ils traversèrent discrètement les étudiants avant de sortir de l'appartement, direction chez Adria.

THE END

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