{I wanna be drunk when I wake up} ≈ Jocelyn

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{I wanna be drunk when I wake up}
crédit/ Google. ✰ w/Jocelyn

Depuis que Murphy avait définitivement quitté ta vie du jour au lendemain, tu avais décidé de déménager et de faire une colocation avec des étudiants venant d'Harvard. Rester dans cet appartement te rappeler des souvenirs que tu veux oublier et qui t'empêcheront d'avancer. Tu essayais tant bien que mal d'oublier cette relation et cette fille en faisant mille choses dans la journée comme préparer tes cartons, tes études, écrire de nouvelles chansons, jouer de la guitare, faire la fête, sortir à droite et à gauche. En même temps, tu te demandais sans cesse ce que tu avais fait de travers pour qu'elle te quitte du jour au lendemain. Peu importe, tu étais assis sur ton lit en train de faire bouger ton portable dans tous les sens. Allant dans les contacts, tu tombes alors sur le mot Jo alias Jocelyn, une fille avec laquelle tu avais sympathisé lorsque tu avais chanté pour un défilé de lingerie. Autant dire que c'était mission impossible de ne pas remarquer les jolies demoiselles qui passaient à côté de toi en tenue légère. Soupirant, tu balances le portable à côté de toi en t'allongeant sur le lit en soupirant, fixant le plafond en mettant tes mains derrière la tête. Puis merde, attrapant le smartphone quelques secondes plus tard, tu rédiges un portable à la brunette aux yeux bleus pour que tu puisses la voir. La réponse était rapidement donnée où Jo te donne l'adresse de chez elle pour t'y rendre. En trois temps mouvements, tu étais déjà en bas de chez elle. C'est alors que tu sonnes à la porte, histoire de faire comprendre que tu étais bien arrivé comme prévu.

@Jocelyn C. Atwoodth

Pour une fois que Jo' n'était pas de garde ni d'astreinte à la brigade, elle se trémoussait joyeusement sur une chanson d'ACDC, vêtue en tout et pour tout d'un t-shirt et d'une culotte. Personne ne devait lui rendre visite en ce début de soirée logiquement, alors elle se lâchait comme une folle histoire de s'épuiser elle-même et de pouvoir combattre ses insomnies à répétition. Par chance, l'américaine entendit son portable sonner juste avant que la nouvelle chanson de son Ipod ne se mette en marche, lui permettant de répondre illico presto à Teddy, un chanteur guitariste rencontré sur un défilé lingerie... l'un des rares connaissant l'un de ses petits secrets en la matière, car après tout, les shootings et les défilés payaient bien plus qu'un salaire de capitaine de brigade à l'anti-gang. A l'aide de ses deux pouces, Jo' pianota à la vitesse de l'éclair une réponse claire et concise contenant son adresse ainsi que le fait qu'elle soit tout à fait dispo pour le recevoir ce soir, son heure étant la sienne. Mais dès le texto envoyé, autant dire qu'elle fila en quatrième vitesse sous la douche pour sentir bon et enfila une jolie robe pull dévoilant sa plastique parfaite, mais surtout ses jambes musclées de rêve. Ladite robe tombant légèrement de son épaule droite, on voyait une parcelle de peau dont le bronzage commençait à foutre le camp, merci le début de l'hiver... mais au moins, elle était fin prête pour accueillir le jeune homme lorsqu'il vint à sonner à sa porte. Hello toi ! T'as du bol, je bossais pas cette nuit ! s'exclama-t-elle en lui faisant la bise, mettant de côté une timidité habilement cachée. Viens entre ! Je t'offre un truc à boire ?

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Contrairement à Jocelyn, tu ne t'étais pas mis sur ton trente-et-un. Tu avais mis un jean, des baskets ainsi qu'une chemise et une veste en cuir. Tant que tu te sens bien dans tes fringues, c'est le principal. Il est vrai, que tu n'étais pas aussi élégant que la soirée où tu avais chanté en compagnie des mannequins en lingerie fine. Pour être honnête, tu ne pensais pas qu'elle allait répondre favorable à ton invitation, mais c'est une jolie surprise. Ne restant guère longtemps derrière la porte, voici que la brunette ouvre presque aussitôt cette dernière, te sautant presque au cou. Tu la regardes dans cette magnifique tenue en passant une main dans tes cheveux roux d'un air assez nerveux voir gêné. Il fallait le reconnaître, elle était assez canon dans cette robe. C'est alors que tu fais la bise et de rentrer après t'y avoir invité. « Bonsoir. Disons que je l'ai senti que tu ne travaillais pas. » Tu souris en riant légèrement en mettant tes mains dans les poches de ton jean. « Merci. Hum un café ça ira très bien. » C'est alors que tu défais ta veste en cuir en descendant la fermeture éclair pour finalement l'enlever. Tu espérais surtout que ton air de zombie n'allait pas lui faire peur ou pire la faire fuir.

@Jocelyn C. Atwoodth

Jo' ne manqua pas d'esquisser un petit sourire en constatant que Teddy appréciait la vision de sa robe pull. Un bon choix malgré la rapidité avec laquelle la brune avait dû se décider histoire d'être présentable et jolie aux yeux de son invité. Toujours nature peinture, l'Américaine ne manqua pas de lui faire une bise avant toute autre chose, s'amusant de ce côté sérieux que son pote Winthrop mettait en avant, sans doute malgré lui. Mais les iris turquoises de la capitaine, particulièrement observateurs en temps normal, ne manquèrent pas de remarquer la pâleur évidente du jeune homme, qui cachait probablement quelque chose... Je le savais que tu avais toujours du flair dès qu'il s'agissait de moi ! plaisanta-t-elle en papillonnant des cils d'un air on ne peut plus sexy tandis qu'ils pénétraient ensemble dans l'appartement de la demoiselle, à peu près ordonné cette fois-ci. A croire que Jo' ait décidé de faire un effort à tout point de vue... Va pour un café, je nous fait ça de suite, en attendant fais comme chez même et installe toi en mode confort hein ! s'exclama-t-elle de façon toujours aussi naturelle, accompagnant ses propos d'un sourire éclatant et taquin à la fois. Puis, tandis qu'elle s'exécutait auprès de sa machine à expresso derrière un petit bar ouvert leur permettant de poursuivre leur conversation, l'américaine ne pût s'empêcher de lâcher, tel un cri du cœur : il t'est arrivé une couille ou c'est moi ? T'as l'air pâlot mon vieux ! Non pas que Jo' en soit dérangée ou prête à fuir, bien au contraire - sachant qu'elle voyait bien pire dans le cadre de son métier - mais l'inquiétude d'une amie se jouait actuellement. Maladroitement, certes, mais néanmoins dans un grand élan de sincérité, en espérant que Teddy ne s'en offusque pas.

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Cette fois, tu devais l'avouer que tu n'avais pas été trop discret en regardant sa tenue de haut en bas. Tant pis, le mal était faits même si tu n'avais rien fait de mal. Passant tes mains dans tes cheveux oranges, tu mets en pétard ta crinière de feu qui était bien fine, à cause, de tes cheveux plats. Contrairement à Jocelyn, tu étais habillé d'une tenue décontractée et pas chic comme tu l'avais pu être lors du défilé de lingerie où tu étais chanteur/guitariste. T'espérais que la brunette aux yeux bleus n'allait pas en tenir rigueur. Puis tu étais très bien ainsi, tu n'avais pas l'intention de changer. Tu avais l'impression que la brunette était aussi impatiente que toi de te retrouver. Il était normal que tu sois blanc, puisque ta peau l'était déjà de base étant un pur Irlandais. Mais il est vrai que ces derniers temps, tu faisais tout pour éviter de penser quitte à te mettre des activités en plus. Tu passerais une grande partie de la nuit à chanter, écrire des chansons et faire de la guitare. « C'est exactement ça. » Tu te mets à rire en faisant un petit clin d’œil. Bien sûr, tu rigolais et elle le savait bien. C'était totalement du hasard. Maintenant que tu étais dans l'appartement de la jolie brunette, tu t'étais assis sur le canapé en enlevant ta veste en cuire. Tu t'étais déjà installé en mettant tes fesses sur le canapé, mettant un oreiller derrière ton dos. En entendant, la question de Jo, tu ne peux pas t'empêcher de faire une grimace. « Je suis déjà pâlot de base et je n'ai pas envie de t'embêter avec mes soucis. Parlons plutôt de toi. Que faisais-tu avant je débarque chez toi ? » Pour être honnête, tu n'en avais pas envie d'en parler ni que la jolie mannequin s’apitoie sur ton sort. Voilà une jolie façon de détourner la question par une autre. En posant cette dernière, tu t'étais tourné en direction de Jo, en ayant posant ton genou sur le côté tandis que ton bras vient s'allonger sur le dossier du canapé pour être totalement tendue. De l'autre main, tu viens alors remonter tes lunettes sur le haut de ton nez qui n'arrêtaient pas de glisser.

@Jocelyn C. Atwoodth

Apparemment, Teddy avait véritablement du flair dès qu'il s'agissait d'elle, puisqu'il ne la contredit même pas. Jo' l'observa s'installer sur le canapé, calant son dos à l'aide d'un coussin, chose qui lui arracha un petit sourire amusé. Pour un peu, on pourrait croire que le jeune homme venait si souvent chez l'américaine que les réflexes étaient déjà présents. Mais la brunette n'y prêta pas davantage d'attention, continuant de l'observer en constatant sa pâleur, sûrement due à un surplus de soucis. L'étudiant Winthrop avait beau essayer de lui faire croire qu'il possédait une peau assez pâle naturellement, on ne la lui faisait pas à elle... Mouais, t'es pâle c'est vrai mais là je t'assure, on dirait que t'as reçu le ciel sur la tronche ! s'exclama-t-elle sans se douter qu'elle mettait actuellement les pieds dans le plats. Jo' se contenta de servir deux bières, irlandaises bien entendu pour faire plaisir à son invité, qui l'incitait plutôt à parler d'elle-même. Pas évident d'engager la conversation sur son petit cas personnel alors que la demoiselle avait tellement l'habitude de rester discrète... mais ce soir, force est de constater qu'elle allait devoir faire un petit effort. Avant que tu débarques chez moi ? Je dansais en t-shirt et culotte sur de la zique... j'avais envie de me vider la tête, de me défouler. Heureusement j'ai pas de vis à vis ici ! éclata-t-elle de rire avant de pointer un petit panier contenant un petit chaton noir gris d'à peine deux mois. Et récemment, je l'ai sauvé... abandonné et blessé dans la rue. En fait on s'est un peu sauvés toutes les deux ! Sinon bah le boulot, des affaires qui font que j'ai besoin de me vider la trombine et de décompresser... je dois être ennuyeuse à écouter nan ?

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crédit/ Google. ✰ w/Jocelyn

Du flair ? Pas vraiment, c'était juste du hasard, c'est peut-être juste la chance qui était avec toi. Il ne fallait pas te le faire répéter deux fois pour que tu te mettes à l'aise comme si c'était chez toi. Mais tu ne l'étais pas et comme tes parents t'avaient éduqué, tu ne fous pas bordel. Bien au contraire, c'était la première fois que tu allais chez Jocelyn. Ce n'était pas un mensonge, lorsque tu disais que tu as une peau très pâle. Ce qui est le cas en temps normal dû à tes origines irlandaises. « C'est vrai que j'ai quelques soucis qui font que je dors très peu, mais je n'ai pas envie de m'attarder dessus. Tout ce que je peux te dire, c'est que maintenant, je suis libre sentiment parlant. » Voilà qui a le mérite d'être clair en espérant que la jeune femme n'allait pas te poser des questions, car tu en avais assez dit pour qu'elle le comprenne toute seule comme une grande fille sans donner plus d'explications. La laissant venir avec deux bières irlandaises, tu n'avais pas pu t'empêcher d'avoir un petit sourire comme un gamin. « Tu veux me faire grossir avec la bière. » Un petit rire sort quasiment tout seul de ta bouche. La laissant s'installer à ses côtés, tu arrives à ouvrir ta bouteille ainsi que celle de la brunette aux yeux bleus en rien de temps. Signe que tu avais l'habitude d'en boire. Alors que la jeune femme commence à parler, tu tournes la tête en direction de Jocelyn lorsqu'elle se met à discuter. « Au moins ça le mérite d'être franc, tu dansais sur quelle musique ? » Demandes-tu curieux. Voir Jocelyn danser limite en petite tenue devait être un sacré spectacle. Néanmoins, tu demandes « Cap ou pas Cap de danser sur une musique qui te défoule à fond ? » Tu la regardes dans les yeux en faisant presque tes yeux de chatons. En t'étant rapprocher un peu plus de la jeune femme en ayant mit son visage en face de la brunette à étant à une distance raisonnable. Tu ne voulais pas la faire fuir non plus. En parlant de chatons voilà que la demoiselle de vingt-sept ans parle de chatons en pointant le panier du doigt. « Jo, tu me prends par les sentiments-là. Et pour répondre à ta question, tu es loin d'être ennuyeuse. » Demandant à la policière si tu pouvais prendre le chaton dans tes bras, celle-ci donne son accord. Buvant deux gorgées et posant la bière sur la table basse, tu te diriges vers le panier pour prendre le bébé animal endormi. Le prenant dans tes bras, tu lui caresses le ventre en étant déjà les quatre pattes en l'air. Te mettant à côté de Jo, tu viens à la complimenter. « Ta robe est vraiment jolie sur toi. Tu devrais la mettre plus souvent. » Bon, tu étais totalement nul en plan drague, mais il fallait commencer quelque part.  

@Jocelyn C. Atwoodth

Effectivement, cela avait le mérite d'être clair et cela fit pencher légèrement la tête de Jo' sur le côté. Y avait-il un message subliminal à comprendre là dessous ? Pour une nénette aussi peu douée au niveau de ses relations personnelles, impossible de réellement déchiffrer le message codé, si tant est qu'il y en est effectivement un. Mais la curiosité la titillait légèrement, ce qui lui arracha aussitôt un sourire. Une raison pour t'inscrire sur Tinder alors ? C'est la nouvelle mode y paraît. Je suis allée me perdre dessus, je sais même pas pourquoi ! éclata-t-elle aussitôt de rire, se moquant d'elle-même et de son peu d'habileté pour engager la conversation même sur une application bête comme bonjour. A croire que même la technologie ne voulait pas d'elle... ce qui avait pour fâcheuse tendance de l'agacer plus encore. Tsss... c'est pas une binouze qui va te faire grossir, petit bras ! lui tira-t-elle la langue avant de boire une bonne gorgée de sa propre bouteille. Jo' avait toujours été profonde amatrice de bière, bien qu'elle n'ait jamais le droit de boire pendant le service. Ce soir, c'était vraiment l'occasion qui faisait le larron, surtout qu'elle se trouvait en excellente compagnie. J'ai toujours été franche... sûrement trop, mais j'arrive pas à savoir si c'est une qualité ou un défaut chez moi ! Ceci dit... CAP BIEN SÛR ! s'exclama-t-elle subitement, mais n'engageant pas le reste à la parole vu qu'elle vit Teddy s'approcher de son petit chaton d'amour, sa Lou qui la suivait désormais presque partout. Le voir lui caresser le bidon lui arracha un large sourire attendri, comme si elle se trouvait dans la peau d'une véritable maman chat... alors que ce n'était pas le cas le moins du monde. Mais cet air attendri s'effaça légèrement pour faire place à une expression plus curieuse lorsqu'il la complimenta, avant que ses lèvres ne s'étirent dans un large sourire amusé et défiant. Elle profita de cet instant précis pour prendre la télécommande de sa sono et de remettre la chanson sur laquelle elle dansait avant sa venue, mettant en action sa sorte de promesse de cap ou pas cap. Durant plusieurs minutes, elle se déhancha d'un air sexy endiablé, le provoquant ouvertement en lui lançant quelques œillades, comme pour qu'il la rejoigne. Mais à la fin de la chanson, elle mit pause, reprenant la parole d'une voix provocante et sensuelle : cap ou pas cap d'en faire autant ?

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Voulait t-elle te faire passer un message en expliquant que la brunette était en train de faire juste avant que tu arrives ? Si c'est le cas, il fallait bien le déchiffrer, car comme tous les mecs de cette planète terre, tu étais nul pour les sous-entendus. Autant aller droit au but. Tu ne sais pas ce qu'on les filles pour faire passer des messages sans les comprendre. En parlant de Tinder, tu t'étais inscrit dessus par curiosité chose que tu répliques à la brunette « Oui, je voulais juste tester l'application par curiosité. Si bien que j'ai vu ta photo en passant. Tinder c'est juste un effet de mode, je pense que ça va passer un jour au l'autre. » Toi aussi, tu étais de nature franc et tu n'étais pas allé par quatre-chemins. « Comment ça petit-bras sache que tu as vexé ma virilité. » Doucement, tu viens pincer son nez. Bon okay, tu n'étais pas du tout musclé ayant même une petite brioche, mais tu avais ton petit charme tout de même. Tu penses qu'être franche est une bonne qualité, mais aussi un défaut. C'est à double tranchant, mais après cela dépends le caractère de la personne en face. « Je dis que tu devrais arrêter de te poser des questions et vivre comme tu le souhaites. » Désormais, tu avais le petit chaton entre tes bras en train de lui caresser le ventre. T'arrêtant de caresser l'animal, tu te mets alors à la complimenter qui mettait Jo en valeur aussi bien qu'en beauté. Attrapant la bouteille de bière irlandaise, tu te mets alors à la regarder pendant que le chaton dormait entre tes jambes. La danse enflammée de la femme de vingt-sept ans ne te laissait pas indifférent. Comme si tes hormones étaient en train de te faire passer un message. Tu ne voulais pas céder juste à un déhanchement sexy. La regardant toujours, tu avais tes deux bras qui étaient étirés sur le long du dossier l'observant en faisant non de la tête. « Je ne sais pas danser, en plus je risque de te marcher sur les pieds. » Laissant la maîtresse de Lou, remettre cette dernière dans le panier, la policière te prends les mains comme pour te tirer vers elle. Les débuts étaient catastrophiques puisque tu n'arrivais pas à suivre, puis doucement, tu la regardes avant de prendre sa main de la retourner en tendant de suivre le rythme de la musique. Ton bras vient glisser autour de sa taille puis s'approche de son oreille en disant presque dans un murmure « Totalement cap. » Puisque Jocelyn était dos à toi ayant son dos contre ton torse puis la fait tourner une nouvelle fois pour cette fois-ci qu'elle soit face à toi. Tu la regardes alors dans les yeux avec un sourire et un regard plein de malices. « Cap ou pas cap d'aller plus loin ? » Pourquoi tu avais sorti cela ? Tu étais bien trop joueur, mais tu voulais voir sa réaction. De toute façon, tu ne le prendrais pas mal si jamais il n'y avait rien de physique entre vous. Pour être totalement honnête, oui elle te plaisait. « Désolé, oublie ce que j'ai dit pour le deuxième cap ou pas cap. C'était totalement con de ma part. » Là tu avais fait une énorme gaffe et tu ne savais pas comment te faire pardonner.

@Jocelyn C. Atwoodth

Sur l'effet de mode Tinder, Jo' devait admettre que Teddy ne pouvait pas être davantage dans le vrai. Pour le moment, l'application faisait le buzz, mais qu'en serait-il dans quelques jours ou semaines ? De toute évidence, la brunette elle-même n'y resterait pas longtemps, en bonne réfractaire à tous ces réseaux sociaux. L'américaine avait simplement voulu ne pas mourir idiote en essayant, point final. Perso je ne pense pas laisser mon compte longtemps. On tombe surtout sur des ouins-ouins sur ce genre d'appli... comme toi, j'ai juste voulu ne pas mourir idiote ! rigola-t-elle en se passant machinalement une main dans sa chevelure d'ébène. Il en faut si peu pour attaquer ta virilité ? se mordilla-t-elle la lèvre inférieure avant de froncer le nez que le jeune homme venait de lui pincer en représailles. Cela ne l'empêcha pas de hausser les épaules alors qu'il l'incitait à vivre comme elle l'entendait, ce que la capitaine essayait de faire depuis des années sans réel succès. Il existait trop de facteurs perturbateurs pour que son existence puisse rouler sans qu'elle ne se pose de questions, hélas... Si seulement c'était si simple ! lâcha-t-elle tel un cri du cœur, en poussant un faible soupir. Mais de toute évidence, sa franchise n'entacha aucunement son besoin de s'amuser, ni même celui de prouver à Teddy qu'elle savait pertinemment répondre positivement à un cap ou pas cap aussi enfantin. Pour elle, se déhancher sans chercher à faire des mouvements techniques se révélait être libérateur, notamment pour ses accès de colère. Et bien qu'elle soit aussi calme qu'une onde un beau matin de printemps à cette seconde précise, elle commença un déhanché on ne peut plus sexy endiablé, malgré les excuses évidentes du Winthrop. Il finit cependant par la rejoindre, après quelques hésitations, la faisant tourner après avoir collé son torse contre son dos un instant. Dans un murmure, il lui fit comprendre qu'il était totalement cap, mais également que le côté empoté qu'il mettait en avant peu de temps avant n'avait pas lieu d'être... et n'existait même pas. Je sais pas danser hein ? Ou pas ! rigola-t-elle au cours de leur danse, n'ayant pas la moindre idée de ce qui se préparait dans l'esprit de Teddy. Ce dernier lâcha un nouveau cap ou pas cap, arrachant une expression de surprise à l'américaine, avant de se raviser. Doublement surprise, Jo' arqua un sourcil pour mieux les froncer, vraiment étonnée qu'il craigne le courroux de la demoiselle à ce point. Je te fais... peur que tu te ravises direct alors qu'on se marrait ? Non parce que je suis joueuse et tu m'as pas choquée, hein. Si tu savais combien il m'en faut plus ! La brunette usait de franchise, et pour cause, il fallait dissiper le malentendu au plus vite. Elle se permit de s'approcher, s'emparant de la main du jeune homme en esquissant un petit sourire de défi. Tu entendais quoi par... aller plus loin ?