Come back ► Hannie & Rylan

Besoin d'une pause, le jeune homme avait quitté la confrérie sur un coup de tête. Aujourd'hui, il le regrettait amèrement. Aussi, il avait décidé de passer en coup de vent chez les jaunes, avant de rejoindre son dortoir. Son sac militaire sur l’épaule, Rylan franchissait les portes de la Dunster House. Ce dernier était parti plusieurs semaines en stage à Fort Brag en Caroline du nord. Là-bas, il avait travaillé dans l’hôpital militaire. Pour rappel, le jeune homme voulait devenir médecin militaire. Avec en accord avec l’université, il débutait des stages d’entrainements. Avant ses vingt-neuve ans, il désirait intégrer une formation militaire. A cette heure-ci, la confrérie était presque déserte. Ne souhaitant pas ce faire repérer tout de suite, il décidait de se faufiler à l’étage. Entre temps, il eut la curieuse envie de voir si Hannie était ici. Etrangement, leur rapport était devenu plus amicaux depuis le début de cette année. L’envie de la saluer, n’était que pure politesse. Pourtant, Audaz avait pensé à elle. Se glissant jusqu’à la porte de sa chambre, il frappait un coup. Pas de réponse. A peine décidait-il de faire demi-tour, qu’il remarquait que la porte était entrouverte. De la lumière filtrait par l’interstice. Son intuition, lui soufflait que quelque chose n’allait pas. Décidant de suivre son instinct, le jeune homme poussait la porte. « Hannie… » Ce qu’il vit, le laissait interdit. Assise sur son lit, la jeune femme sortait du sac des comprimés. Rien qu’au nom, Rylan devinait que ce n’était pas pour se soigner d’un rhume. Le regard dur, aucun mot ne sortait de ses lèvres. Est-ce qu’il devait faire demi-tour ?

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Marre des cours, marre des gens, marre du bruit, marre d'Harvard, juste une envie de tout foutre en l'air. J'étais étudiante en cinéma et j'avais des satanées cours de biologie bizarre.. qu'est ce que j'en avais à faire de Descartes et des histoires de polymorphisme sérieusement? Enfin bref.. Je laissais mes cours dans ma commode en chêne massif pour m'asseoir sur mon lit et attraper dans mon sac à main les cachets que la pharmacienne m'avait passé pour l'anxiété et le stress. J'en avalais deux. Depuis cette.. enfin, ce qui s'était passé, j'étais mal. Quelque chose avait changé, plus rien ne serait comme avant. Puis j'avais l'impression de n'être bien pour personne, ni pour mes parents ou pour Jagger, la popularité que j'avais à Orlando me manquait en quelques sortes? J'en savais rien. Je me sentais seule, inutile, bien trop parfaite, trop sage.. et merde.
Ma petite soeur Louise me manquait.

Ma vie actuelle ne me comblait pas, ou ne me comblait plus plutôt. J'voulais arrêter d'avoir peur des gens. Puis là, j'étais énervée, révoltée, depuis ce matin tout me gonflait! Je venais depuis trois jours à la Dunster House comme ça j'étais sur place pour les cours.. ça m'évitait de prendre la route et de me retrouver seule à la coloc dans cette grande villa, même de cette coloc j'en avais plein le cul.

Puis je tournais ma tête, j'avais mal fermée la porte et t'étais rentré apparemment, comme chez toi.. Et tu fixais les cachets. Je les attrapais pour les remettre dans mon sac. Tiens, salut. Sinon, tu sais pas frapper? Imagines j'aurais été nue.. t'aurais peut-être pas été contre hein, mais Jagger oui. Bref, ça m'agaçait.

(Invité)

Fermé, il observait toujours le sac de cacher. Des antidépresseurs. Ce n’était pas quelque chose que l’on devait prendre à la légère. Certains de ses cachets, vous rendait dépendant. « Tu devrais apprendre à mieux fermer ta porte. » Son regard acier se posait sur Hannie. Il était tiraillé entre l’envie de partir et de rester. Finalement, son côté bienfaiteur prenait le dessus. « J’te connaissais pas aussi stressé. Je pars cinq minutes et t’es déjà à cette merde. » Laissant son sac glisser de son épaule, Rylan se rapprochait du lit de la jeune femme. D’une main, l’ancien Dunster s’emparait d’une boite. Arquant un sourcil, il fut étonné de voir ce qu’elle prenait. « C’est un peu fort tu ne trouves pas. » Quel genre de médecin donnait de tels traitements à ses patients. C’était de la vraie merde en comprimé. Au fond de lui, une alarme se mettait en route. Tout ça ne lui disait rien de bon. Son intuition, lui murmurait qu’hannie faisait une connerie. A l’hôpital, Rylan avait vu des drogués. Des gens qui doucement, avaient sombré dans la dépendance. Parfois, le tort venait des médecins. On donnait des antidouleurs pour soulager une personne, mais à l’inverse, on prenait le risque de la rendre dépendante. « Tu ne devrais pas prendre ça. » Sans jugement, l’écossais avait pris une voix presque douce. Ne lui demandant pas sa permission, il s’asseyait à ses côtés. Est-ce que cela avait un rapport avec ce qu'elle avait vécu ? Il se revoyait quelques semaines plus tôt entre deux urgences. Jagger l'avait appelé pour le prévenir de ce qui c'était passé. Rylan avait été inquiet. Il avait même pensé à prendre un billet de retour, mais son meilleur ami l'avait rassuré. Lui disant qu'il serait présent.

(Invité)

De te voir entrer dans la chambre ne me plaisait pas, en temps normal je m'en serais fichue mais là j'étais au bord des nerfs, j'étais une vraie machine, pleine d'énergie, un électrogène. J'en avais assez, je me levais du lit en t'entendant me faire des réprobations (désolé j'suis obligé de les placer MDRR) par rapport aux médicaments. Je venais m'asseoir sur un fauteuil à côté de lit en m'affalant d'un côté de l'accoudoir. Cette merde c'est des médicaments, ça me permet de supporter des gens comme toi.. J'ai moins peur de parler avec d'autre et de sortir de là..cette chambre me donnait la nausée à force d'y rester. J'étais tellement heureuse en vrai de te voir, mais j'étais mal là, j'ressentais l'envie d'exploser. Certes, j'avais moins peur de l'enfermement mais j'étais une vraie boule de nerf.

Je te fixais. Tu devais savoir pour l'enlèvement, enfin si on pouvait appeler ça comme ça, Jagger avait alarmé tout le monde. Puis Harvard le savait, on parlait que de ça, les personnes qui nous avait enfermé n'était pas encore reconnu.. Je fermais les yeux quelques secondes. Je suis contente de t'voir. De pouvoir vivre ce moment là.. genre de pas être morte. J'avais vu ma vie défiler là-bas. Je rouvrais les yeux pour revenir à tes côtés, j'avais besoin de bouger, mais j'arrivais pas à me calmer totalement. Je serrais ma mâchoire. Je sais pas, j'me sens énervé, stressé.. tout me gonfle Rylan.. Même Jagger, depuis ce matin je l'appelle pas parce qu'il va s'en prendre plein la tête.. il le mérite pas hein?

(Invité)

Le ton qu’elle employait le surprenait, mais d’un autre côté, cela faisait sens. « C’est pas la bonne option. » Lunatique, Hannie lui avouait être contente de le voir. Sur le moment, Rylan fut pris de cours. Le visage adoucit, l’écossais écoutait chaque mot qu’elle prononçait. Non, Jagger ne méritait pas ça. Certes, son meilleur ami, n’avait pas toujours été juste avec elle, mais dans le fond, il l’aimait. Au lieu de répondre, Audaz décidait de prendre une autre initiative. « On va boire un café. » Ainsi, il espérait qu’elle quitte sa chambre et ses cachets. Etonnamment, la voir dans cet état le touchait plus qu’il ne l’aurait cru. Etait-ce son côté altruiste ? Ce relevant, il attrapait son sac. S’arrêtant sur le pas de la porte, il jetait un regard à Hannie. Presque docilement, il l’attendait. C’était sa façon à lui, de ne pas lui laisser le choix. Pourquoi rester ici et broyer du noir ? Cela ne l’aiderait en rien, mais lui, pouvait peut-être la détourner à sa manière. Ça serait là, l’occasion de se faire pardonner pour ses années de mauvaises ententes.

@Hannie E. Parker

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La bonne option? J'haussais les épaules, toujours sur les nerfs J'ai pas besoin qu'on me fasse la morale.. déjà avec les cours en ce moment j'en entendais de toutes les couleurs, le racisme, la morale, l'humain, la laïcité, les différences, le bien, le mal, les histoires de religion, la pauvreté... merde hein, on avait tous des problèmes. Mais comment je parlais moi..? N'importe quoi. Je te regardais te lever, je m'attendais à ce que tu sois passif à tout ça, au final je n'étais ni ton amie, ni ta petite-amie, et là, tu semblais vouloir prendre soin de moi.. étrange, mais agréable. J'ai pas envie de sortir, ça m'fait flipper.. voilà ce qui sortait de ma bouche, ma première réaction. Puis j'inspirais et j'attrapais mon portable et mon petit sac en me levant. Fallait que je prenne sur moi, puis ce serait peut-être l'occasion de penser à autre chose et de te découvrir un peu plus..
Je passais à côté de toi pour sortir de la chambre en la fermant. "Vraiment pas longtemps."

[...] Nous arrivions devant le premier café que l'on avait croisé, en bas d'Harvard, je regardais partout, j'étais pas bien là.

hj: BIZUTAGE TERMINE? Come back ► Hannie & Rylan 1365124802

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Hannie lui disait ne pas avoir envie de sortir. Pourtant, elle cédait. Quelques minutes plus tard, ils se retrouvaient dans un café. Lui avec son sac, empli d’une lassitude face à son nouveau dortoir et elle, la peur noué au ventre. Lorsque la serveuse s’approchait d’eux, le jeune homme commandait un cappuccino, tout en laissant Hannie choisir ce qu’elle voulait consommer. Ce soir, il l’inviterait. D’ailleurs, c’était la première fois ? Ça se fête, non ? L’écossais, voyait bien qu’elle était en alerte. La dunster n’arrêtait pas de jeter des regards alarmés autours d’elle. « T’sais qu’avec mon stage, si un taré s’approche de toi, je lui fais une prise de commando. » En disant ses mots, il laissait échapper un léger ricanement. L’étudiant voulait juste détendre l’atmosphère. Avec quelqu’un à ses côtés, la jeune femme ne risquait rien. « Ils ont toujours pas trouvé les dingues qui ont fait ça, hein. » Ce n’était pas vraiment une question. Audaz se doutait déjà de la réponse. Hannie ne serait pas dans cet état, si les tarés avaient étés jetés en prison. Harvard était le meilleur campus d’Amérique. Alors, comment ce genre de chose pouvait arriver ici ? Finalement, cette université, n’avait de cesse que de connaitre des drames. S’en était presque alarmant. Dieu merci, Rylan touchait du bois de ce côté.

@Hannie E. Parker

(Invité)

Nous étions vite arrivé jusqu'au café, et pourtant les 5 ou 10 minutes que nous avions passé dehors, à l'extérieur, m'avait paru une éternité. Trop de gens, et pourquoi certains me regardaient? Des bruits en veux-tu en voilà.. des klaxons, des cris, pleurs, rire, avion.. horrible. [...] un cappuccino s'il vous plaît.. même le regard du serveur sur ma personne me semblait louche..

Tu me voyais et tu devais t'imaginer que c'était stressant tout ça, donc ta petite remarque me fit sourire Tu me rassures un peu plus.. Mais j'suis pas sûre que ça suffise à me détendre complètement. il me faudra encore plusieurs jours, je pense. Et surtout, qu'ils attrapent les personnes concernés, ces bandes de fils de.. non, on est pas vulgaire. Non, toujours pas.. autant, ils sont là, autour de nous.. à Harvard.. j'avalais ma salive, enlevant ma veste pour me mettre un peu plus à l'aise. Je souriais légèrement, trouvant quand même cette situation ultra bizarre. C'est la première fois que tu m'invites quelque part et.. même qu'on soit que tous les deux. à part en septembre dans la forêt et ensuite dans la salle de cinéma mais ça, c'était autre chose.

J'trouvais ça bien qu'on s'entende un minimum, t'étais le meilleur pote de mon petit-ami puis, t'étais intéressant.. J'saurais jamais pourquoi y avait un si gros malaise entre nous par le passé.

(Invité)

D’une certaine manière, cela le peinait de la voir comme ça. Personne ne devait vivre ce genre de chose, mais malheureusement, cela arrivait. « Ils vont les retrouver. L’important, c’est de ne pas s’isoler. » Être seul, n’était pas la meilleure des solutions. Au contraire, cela leur donnait satisfaction. Comme lui, Hannie avait remarqué que c’était la première fois qu’il l’invitait quelque part. Même, s’ils s’entendaient bien depuis quelques temps, cela ne faisait pas d’eux des amis proches. D’ailleurs, le seraient-ils un jour ? Aller savoir. « Pas vraiment, si on compte le cinéma. » Avec cette réponse, il éludait la question. Sans qu’il ne sache pourquoi, leur relation avait toujours été compliquée. Bien entendu, elle s’arrangeait, mais cela n’effaçait pas la gêne qu’il y avait entre eux. Audaz n’avait jamais pu mettre un nom sur ce malaise. Etait-ce par rapport à Jagger ? Dans ce cas, cela aurait dû ce dissipé. Le serveur revenait avec leur boisson, avant de repartir vers le bar. « C’est depuis cet incident que tu prends ce traitement ? » Avec distance, le jeune homme tentait de glaner des informations. Inutile, qu’elle le sente soupçonneux. Soufflant sur sa boisson, Rylan prenait une gorgée. C’était légèrement trop chaud, mais l’écossais aimait le boire de cette façon.

@Hannie E. Parker

(Invité)

Oui, j'espérais qu'ils les retrouvent mais bon, rien n'était sûr.. Combien de criminels étaient encore en liberté? D'assassins, de violeurs, et je n'sais qui d'autre. Ca me faisait peur. Ces personnes là avaient de sacrés problèmes et ils méritaient la torture. Certes, nous n'avions rien eu a supporter physiquement, mais moralement c'était très lourd et ça me changerait à vie, c'était certain.
Mais pour l'heure, tu me sortais de ma chambre et le but était de penser à autre chose, donc je te confiais que tu sortais pour la première fois quelque part avec moi. Oui, mais c'était différent.. là, j'appréciais vraiment, et pour ça, je t'offrais un faible sourire.
J'attrapais ma tasse chaude entre les doigts pour souffler dessus et sentir toutes les bonnes odeurs qui remontaient jusqu'à mes narines. Merci en tout cas, t'étais pas obligé.. Et c'était bien vrai.

Sorti de nule part, tu me demandais des informations sur les médicaments que je prenais. Oui, ça fait quelques jours.. et ça m'aide à dormir, mais bon, j'suis sur les nerfs aussi, et d'un coup ça va mieux, et.. ouais, faut bien qu'il y ai des effets indésirables. j'haussais les épaules, prenant une petite gorgée tout en te regardant.

(Invité)

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