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La journée venait à peine de débuter lorsque j'ouvris les yeux, gênés par la lumière entrant par la fenêtre de ma chambre. Il n'était pas très tôt et la fatigue me prenait déjà mais, pourtant je ne souhaitais pas retomber dans le sommeil. Tout était calme dehors et il n'y avait pas meilleure heure pour se promener en évitant la foule. Soudain, j'eus un haut-le-coeur et bondissant de mon lit, je courrai presque aux toilettes, vomir mon repas de la veille. Depuis environ un mois, c'était comme ça tous les matins. Pour une seule bonne raison : je suis enceinte. Je le sais déjà depuis une semaine et j'ai refait le test environ trois fois, mais je n'y crois toujours pas. N'étant pas du genre à délaisser mes responsabilités, surtout celles aussi importantes que là, je me retrouve dans une impasse : le père. C'est un très beau garçon du nom d'Indio avec qui j'ai couché à une soirée, sans vraiment éprouver un quelconque sentiment. J'ai hésité longuement à savoir si je devais lui annoncer ou pas, mais au final, pourquoi le lui cacher ? Dans ma garde-robe, je ne cherche pas midi à quatorze : la première tenue me tombant sous la main est faite d'un pantalon kaki et d'une chemise blanche. Je me suis donc habillé, j'ai pris mon châle et suis partis vers Cambridge. J'avais envoyé un SMS à Indio le jour précédent, lui demandant de me rejoindre à midi aujourd'hui dans un petit restaurant en ville, mais sans lui dire que j'allais lui annoncer une nouvelle qui allait changer sa vie. Je suis anxieuse à niveau de tout depuis que je suis moi-même au courant alors j'ai peur de sa réaction. Environ une demi-heure plus tard, quand j'arrive au east coast grill, Indio n'est pas encore là et je nous choisis une table pour deux dans un petit coin. Je n'attends que depuis une minute, mais la pression s'empare déja de moi ; Environ une demi-heure plus tard, quand j'arrive au Cambridge commun, Indio n'est pas encore là et je nous choisis une table pour deux dans un petit coin. Je n'attends que depuis une minute, mais la pression s'empare déjà de moi ; je passe frénétiquement ma main sur mon ventre qui n'est pour le moment qu'un peu arrondi, ce qui ne fait que sur-amplifier mon anxiété. Quand je le vois dans l'embouchure de la porte, s'avancer vers moi ; je me met à tortiller les plis de ma chemise nerveusement. Je lui fait la bise et lui adresse un : « Je suis contente de voir, comment vas tu depuis... la derniére fois ? », plutôt maladroit.
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