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SHANE DONNELLY ► Alexander Skarsgård

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Nom : Donnelly, un nom hérité de tes parents Saoirse & Patrick Donnelly, deux irlandais pure souche. ◇ Prénom : Shane, un prénom qui signifie « Dieu a fait grâce », un prénom que tes parents n’ont pas choisi par hasard. ◇ Âge : Cela fait déjà 45 ans que tu as poussé ton premier cri. ◇ Date et lieu de naissance : Tu es né le 21 octobre 1972 dans un quartier populaire de la belle ville des Anges. ◇ Nationalité : Tu es né sur le sol américain, mais ton âme est irlandaise. ◇ Orientation sexuelle : Tu es hétérosexuel, la question ne s’est d’ailleurs jamais posé, tu as toujours préféré les courbes féminines. ◇ Statut amoureux : L’état civil te décrit comme célibataire, mais ton cœur et ta tête se considèrent veufs. ◇ Statut social : Dans la moyenne, ni foncièrement riche, ni particulièrement pauvre. Il t’arrive de te serrer la ceinture certains mois, mais tu vis plutôt bien. ◇ Métier : Videur au strip club Nirvana et au casino Le Asgard pour Gabano Wolfgang. ◇ Anciennes études : ex-taulard ça compte comme étude ? Dans une autre vie tu avais commencé des études de business management, tu avais fait tes 4 premières années à Harvard et obtenu un premier diplôme. Les dernières années d’études tu les as finies en prison par correspondance, mais à quoi bon ? Qui ferait confiance à un homme ayant purgé vingt ans pour homicide volontaire sur son ex-petite amie ? Pour occuper le reste de tes années d’emprisonnement tu as, comme beaucoup de détenus, fait des études de droit, spécifiquement dans les droits des familles. Des études pas tout à fait désintéressées. ◇ Groupe : Cambridge Citizens

Code:
Shane Donnelly - 45 ans - Videur au Nirvana et au Asgard

Shane Donnelly
feat Avatar Alexander Skarsgård

CAMBRIDGE

DEPUIS COMBIEN DE TEMPS VIS TU ICI ?
Cela fait quelques mois à présent que tu es à Cambridge, six mois exactement. Arrivé en juin à Cambridge, ou plutôt revenu, puisque tu y avais commencé tes études il y a plus de vingt-cinq ans. Ton retour n’a d’ailleurs rien du fruit du hasard. Si tu es de retour dans cette ville vingt-deux ans plus tard c’est pour une seule et unique raison : ta fille. La retrouver est le seul espoir qui t’a fait tenir pendant toutes ces années. Tu ne la connais pas au fond, tu n’as passé que quelques heures avec elle, mais tu l’aimes d’un amour incommensurable. Elle est tout pour toi, tu sacrifierais tout pour elle, tu l’as déjà fait en quelque sorte et tu recommencerais sans la moindre hésitation s’il le fallait.

QU'EST-CE QUE TU AIMES / N'AIMES PAS DANS CETTE VILLE ?
Cambridge, une ville où tu as déjà passé quatre années lorsque tu avais commencé ton cursus universitaire à Harvard. Tu n’as jamais vraiment aimé la ville, ça n’était pas la cité des Anges, raison pour laquelle tu rentrais aussi souvent que possible à Los Angeles à l’époque. En soit Cambridge n’est pas une ville désagréable, d’autant que tu y as trouvé une communauté chérissant comme toi vos valeurs irlandaises, mais comparé à ton enfance passée dans les rues de L.A. cela te paraissait toujours trop calme.
Pourtant on ne peut pas vraiment dire que c’était si calme que ça à la Mather House, ta maison, la seule qui te correspondait bien, fête, drogue, sexe, alcool, pas forcément dans cet ordre d’ailleurs. Tu y continuais ta jeunesse dorée et accumulait les mauvaises fréquentations même si tu restais focaliser sur tes études, dieu seul sait comment. Tes heures passées à Harvard étaient les seules où tu avais l’impression d’être un tant soit peu à ta place. En dehors des murs de l’université, tu te sentais vide et étranger.
Aujourd’hui ton regard sur la ville a changé. Ton regard sur le monde en général a changé. Cambridge est pour toi l’image d’un nouveau départ, d’un espoir de commencer une nouvelle vie. Tu as besoin de ce calme, de cette ambiance paisible, pour te reconstruire et te stabiliser. Mais surtout Cambridge c’est ta fille et, tu le souhaites plus que tout au monde, c’est l’opportunité de construire une véritable relation avec elle. Tu es déjà entré en contact avec elle, sans dire qui tu étais, votre lien. Le People's Republik a été ton bar préféré pendant des mois, tant qu’Hécate y était. On t’y voyait quasiment tous les jours, mais depuis octobre tu n’y viens presque plus.
Tu as trouvé un travail de videur au Nirvana et au Asgard, boulot où tu as postulé principalement afin de pouvoir veiller sur Hécate discrètement, puis au fond pour un ex-taulard on ne peut pas dire qu’il y ait moult jobs et patrons à disposition… Tu aimes ces deux clubs, tu t’y sens bien, tu as l’impression de retrouver l’ambiance de ta jeunesse. Ce que tu apprécies moins c’est les hommes qui sont parfois un peu trop entreprenants avec les danseuses et en particulier, on l’aura deviné, avec Hécate.

COMMENT TE VOIS TU DANS 10 ANS ?
Tu as toujours vécu au jour le jour et après vingt années passées en cabanes ça ne s’est pas vraiment arrangé. Néanmoins tu espères que d’ici là tu auras su retrouver une vie de famille comme tu en as tant rêvé quand tu étais enfermé entre quatre murs. Tu espères que tu seras devenu un père exemplaire comme tu aurais tant voulu l’être dès le début. Tu espères aussi que d’ici là tu auras réussi à te pardonner ces vingt années que personne ne pourra vous rendre à ta fille et toi, ces vingt années emplies de première fois que tu n’as pas vécu : la première dent, le premier mot, le premier pas, le premier jour d’école, le premier copain, le premier bal, le premier chagrin d’amour, toutes ces premières fois où tu n’as pas pu être là et que personne ne vous rendra. Mais tu espères qu’il restera encore des expériences qu’elle n’a pas vécu et pour lesquelles tu auras su l’épauler, la soutenir, la guider.
Ici ou ailleurs, ça n’a pas d’importance pour toi, tu ne comptes pas vraiment t’éloigner de ta fille à présent que tu l’as retrouvée. Tu n’as pas vraiment d’attaches à part elle de toute façon, mais peut-être que cela aura changé d’ici là. Dix ans c’est long, tu en sais quelque chose. Peut-être seras-tu devenu père à nouveau, ou bien grand-père, qui sait… Tu préfères laisser le temps au temps et profiter de ce que la vie veut bien t’offrir.

TELL US MORE

Bonjour tout le monde ! Sur internet on m'appelle Luiyna et j'ai l’âge de la sagesse. Je suis potterhead (comment ça c’est pas une nationalité ?) et j'ai connu le forum grâce à certains membres que je ne citerais pas SHANE DONNELLY ► Alexander Skarsgård 3619069448 . Je m’ennuyais alors j'ai décidé de m'inscrire SHANE DONNELLY ► Alexander Skarsgård 166564858 . J'utilise Alexander fucking Skarsgård comme avatar, d'ailleurs les images ont été faites par Wiise, comme souvent. Je fais environ un nombre variable de mots par RP et mon personnage est un scénario crée par la plus que parfaite nightblood.

Je souhaite
adhérer un flood d'intégration (?)
je veux être parrainé si oui, par pseudo du parrain (voir la liste des parrains)

Je recense mon avatar
si scénario:
Code:
[size=10][url=http://www.i-love-harvard.com/u7945]►[/url] [url=http://www.i-love-harvard.com/t79940-m-reserve-i-had-to-leave-you-to-protect-you-pere-biologique-ex-taulard]►[/url] <span class="pris">Alexander Skarsgård </span> ◊ “ Shane Donnelly ”[/size]
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Pour pouvoir comprendre tes motivations, ce qui te guide dans la vie, pour te comprendre toi il faut connaître ton histoire, toute ton histoire. Cette dernière commence avant ta naissance dans un autre pays, sur un autre continent, une grande île appelée Irlande.

Lundi 31 janvier 1972 : Le monde est devenu fou, ils ont tiré sur des adolescents… Patrick et moi songeons de plus en plus à partir. Même si nous sommes loin du conflit, nous craignons pour notre avenir.


C’est ce qu’on pouvait lire dans le journal que tenait ta mère à l’époque. Vivant à Galway, une ville jumelée à Cambridge d’ailleurs, peut-être était-ce un signe, ils étaient en effet loin du conflit qui déchirait l’Irlande du Nord. Mais ces événements ont bouleversé toute l’île et ont marqué d’un fer rouge l’histoire du pays et de ses habitants. Saoirse, ta mère, a toujours été très pragmatique, analysant toujours énormément toutes données, c’est ce qui l’avait conduite sur le chemin de la science. Ton père était plus oisif, il se laissait porté par les courants de la vie et depuis sa rencontre avec ta mère, il la suivait elle.

Jeudi 10 février 1972 : Je suis enceinte. Ça fait bizarre de l’écrire et de le voir écrit. Patrick a sauté de joie, je crois qu’il est encore plus heureux que je ne le suis, ce que je ne pensais pas possible d’ailleurs…
Notre décision est prise on va quitter le pays, on ne veut pas élever notre enfant dans ce climat de violence. On veut lui donner une vraie chance, alors on a choisi les Etats-Unis. On va tenter le rêve américain, un nouveau continent pour une nouvelle vie.
J’espère que ce sera un petit garçon. Je crois que Patrick, lui, espère une fille. Mais, au fond, lui comme moi seront heureux d’accueillir notre petit ange quel que soit son sexe.


Tu n’étais pas encore né que déjà tu bouleversais la vie de tes parents. Peut-être qu’ils seraient partis d’Irlande même sans ta venue, mais tu as quelque peu précipité leur décision, pour le mieux sans doute. Il ne leur a fallu que quelques mois pour mettre de l’ordre dans leurs affaires et que vous partiez tous pour l’Amérique. Le choix de Los Angeles c’est fait assez aisément pour tes parents, la ville des Anges pour leur petit ange. Une évidence. Et puis pour ton père musicien Los Angeles était plutôt une bonne idée pour continuer son métier. Et ta mère avait obtenue une mutation dans un laboratoire filiale non loin de là.

Mardi 24 Octobre 1972 : Notre petit miracle est né samedi. Shane. Il est beau comme un ange. Patrick lui a déjà écrit une chanson. Il lui chante tous les soirs pour l’endormir. Je ne me lasse pas de les regarder tous les deux. Je sais déjà qu’il sera un père formidable, j’espère juste qu’IL me permettra d’être une mère à la hauteur. Je prie pour qu’IL me guide pour élever mon fils comme il faut.


Tes parents, comme beaucoup d’Irlandais, ont toujours été très croyants. Ceci explique sans doute ton prénom d’ailleurs. Shane, « Dieu fait grâce ». Tu as été élevé dans la foi catholique toi aussi, tu as été baptisé évidemment, fait ton catéchisme, allant à la messe chaque dimanche matin, sans trop rechigner, pour toi c’était normal.
Cela a peu à peu changé à ton adolescence. Si tu as plutôt été un petit garçon charmant tu as commencé à plutôt devenir charmeur et à traîner avec les mauvaises personnes, préférant courir les rues avec ta bande de pote et plus particulièrement avec ton meilleur ami. Vous vous étiez bien trouvés lui et toi. Rapidement vous avez commencé à accumuler les conneries. Des infractions puis des petits délits, jamais rien de bien grave, ou tu t’arrangeais en tout cas pour ne pas te faire prendre. Délinquant oui, stupide non. Tu as toujours été très intelligent et malgré tes idioties tu restais bon en classe. Dans la rue tu étais plutôt la tête pensante que les bras musclés, bien que tu te défendisses pas mal avec tes poings, même si à ce niveau ton meilleur ami te battait à plate couture. Il était plus petit que toi, mais plus costaud, toi tu as très vite grandi, trop vite, ce qui t’a longtemps donné un physique dégingandé. Heureusement pour toi, cela s’est arrangé avec les années et, il faut bien l’admettre, les bagarres à répétition.
Tes parents ne savaient plus trop quoi faire pour te remettre dans le droit chemin. Tous deux craignaient pour ton avenir, se demandant ce qu’ils avaient loupé, ce qu’ils auraient pu mieux faire pour t’éviter de partir sur cette mauvaise pente. Ils ont même essayé de t’empêcher de traîner, de changer tes fréquentations. Mais rien n’y faisait, tu continuais à t’enfoncer dans les emmerdes, allongeant chaque fois un peu plus ton casier.
Jusqu’à la connerie de trop. Enfin pour votre groupe. Ce jour-là t’étais même pas là. C’est sans doute pour ça d’ailleurs que ça a mal tourné… Tu n’as jamais trop su ce qu’il s’est passé. Vous étiez habitués aux petits larcins, alors tu n’as jamais compris pourquoi ils ont essayé de braquer une épicerie. L’un d’eux n’en est pas ressorti.
Après ça tu t’es un peu calmé, tu n’es pas devenu un ange, il ne faut pas abuser non plus. D’autant que tu n’allais pas laisser tomber tes potes maintenant. Etant donné que la seule victime était un des braqueurs et que tous étaient mineurs, tes amis ont écopé de quelques mois de prison et de travaux d’intérêt généraux.

Vendredi 26 juillet 1991 : Shane a été admis à Harvard. Je n’arrive pas à y croire. Je suis si fière de mon petit garçon. Il a choisi des études de commerce, ni Patrick ni moi ne comprenons vraiment comme lui est venue cette idée… J’aurais bien aimé qu’il donne dans la science, mais je reste tellement fière de lui. Il a obtenu le meilleur score des participants de cette année, ils lui ont accordé une bourse. Patrick est persuadé que toute son intelligence, Shane le tient de moi, mais j’ai toujours beaucoup travaillé pour ça, lui… ça semble lui venir si facilement, comme tout ce que fait Patrick. Je pense que notre fils est une parfaite combinaison de nous deux. Je vois déjà un merveilleux avenir pour lui.


Tu t’es investi bien plus sérieusement dans ta scolarité, tes notes ont grimpé en flèche d’ailleurs, même si tu n’as jamais été mauvais. Cette amélioration t’as permis d’obtenir un score record aux SATS et d’intégrer Harvard sans problème pour y suivre des études de commerces. Tu n’oublieras jamais les quatre années que tu as passé sur le campus. Même si tu adorais les soirées mémorables à la Mather, tu rentrais aussi souvent que possible malgré l’internat les premières années. Los Angeles, tes amis et ta famille te manquaient énormément.
Il leur arrivait de venir te voir cela dit, d’autant que tes parents ont découvert que Cambridge était jumelée avec Galway, la ville qu’ils avaient quitté avant ta naissance. Ils t’avaient toujours parlé avec nostalgie de leur terre patrie et de la culture irlandaise, tu as toujours baigné dedans, mais après ça ils s’y sont remis de plus belle. Pour ton plus grand plaisir du reste. Ne jamais être allé en Irlande reste ton plus grand regret, tu l’as inscrit sur ta to do list.

Tu étais promis à un grand avenir, ton casier juvénile avait été scellé à ta majorité, tu avais mis le ola sur les conneries, limitant au possible ton implication dans les délits de ta bande – ou du moins t’arrangeais-tu pour reste le plus dans l’ombre au cas où cela tournerait mal, délinquant mais pas stupide, il est bon de le rappeler.

Malheureusement le destin avait d’autres projets pour toi, un chemin bien plus sombre et semé d’embuches. Comme chaque année tu étais rentré à Los Angeles pour les vacances d’été de dix neuf cent quatre-vingt-quatorze, attendant patiemment de reprendre ta quatrième année. Tu avais retrouvé ta bande de pote, ayant quasiment tous vu vos vingt et un ans arriver vous aviez commencé à traîner dans les clubs de striptease et autre. C’est là que tu as fait la rencontre de Jewel, son nom de scène. Elle n’était pas forcément la plus belle créature du club, mais elle était celle qui avait su captiver ton regard et ton intérêt. Elle était si frêle, si fébrile, tu voulais voler à son secours, la protéger des vicissitudes de la vie. Votre relation fut aussi passionnelle que destructrice et conflictuelle. Découvrant son penchant certain pour la drogue tu as essayé de l’en sortir, sauf que ce n’est pas ce qu’elle souhaitait. Elle aimait cette plénitude que lui offrait cette petite poudre blanche. Même si c’était pour quelques minutes ça lui suffisait bien.

Mercredi 30 novembre 1994 : Shane a changé. Il y a comme une lueur qui s’est éteinte dans son regard… Je n’ai jamais aimé cette fille dont il me parlait, mais je crois qu’il l’aimait sincèrement. On dirait que ce qu’il vit le plus mal c’est de ne pas avoir pu l’aider. Ça me fait mal de le voir ainsi, de ne pas pouvoir l’aider.


Vous avez fini par mettre un terme à votre relation. Ça a brisé quelque chose en toi. Elle était loin d’être la première, elle ne fut pas la dernière, mais c’est la seule qui ait jamais vraiment compté. Peut-être un peu aussi parce que tu t’étais senti investi de la mission de la sortir de la drogue et que tu as échoué, en plus de n’avoir pu la garder dans ta vie.

Pendant plusieurs mois tu l’as oubliée dans d’autres bras, quand tu ne te plongeais pas dans tes études pour t’empêcher de penser à elle. Elles ont défilé les filles, sans doute aucune sororité du campus n’a été épargnée. Il faut dire qu’avec ton physique athlétique et ton sourire à damner un saint, elles étaient toutes à tes pieds. Malgré tout aucune ne réussissait à retenir suffisamment ton attention pour que cela dure. Tu ne te souviens même pas de tous leurs prénoms, même ta cavalière du bal de promo tu l’as oubliée. Pourtant elle avait été si heureuse que tu lui proposes, sans doute s’imaginait-elle te mettre le grapin dessus pour le reste de vos vies… Peut-être.
Tu as terminé ce cycle de quatre années avec brio, déjà prêt pour les cinq années restantes. Tu es rentré te ressourcer chez toi, comme tu le faisais chaque été, retrouvant tes amis et la présence rassurante et aimante de tes parents. Mais cet été-là, tu l’ignorais à l’époque, ta vie s’apprêtait à changer à jamais.

Mercredi 05 Juillet 1995 : Shane a reçu un appel hier soir, son ex est enceinte. J’ai voulu le mettre en garde, sur le fait qu’il n’a aucune preuve qu’elle est vraiment de lui. Sa réponse m’a surprise autant qu’elle m’a rendue fière. Il m’a dit que dans tous les cas l’enfant serait sans doute mieux, entourée d’amour avec nous tous que seulement avec sa mère. Je le vois, l’idée de devenir père le terrorise mais il aime déjà cet enfant.


Ta mère n’avait jamais eu autant raison que dans ces quelques lignes. Tu n’étais pas prêt à devenir père, l’idée était abstraite dans ton esprit. D’habitude on a neuf mois pour essayer de se prépare mentalement, même si on ne l’est jamais vraiment. Toi tu n’as qu’un mois pour te faire à la perspective. Un mois et un jour exactement car le six août la petite pointe le bout de son nez. À l’instant où ton regard se pose sur elle tu l’aimes comme un père, quand tu croises son regard tu sais que tu ferais n’importe quoi pour elle, pour la protéger. Il n’y a plus qu’elle dans ce monde et ton instinct de la chérir et de la guider dans cette vie. Tu cherches à partager ton bonheur avec Jewel mais elle refuse de prendre la petite dans ses bras ou même de la regarder. Elle te dit qu’elle n’en veut pas qu’elle doit probablement être malformée, malade, que se serait un miracle si elle survit plus de quelques jours, que ce serait mieux de la tuer dès maintenant. Tu ne l’écoutes pas vraiment, tu penses qu’elle délire encore à cause de la drogue, ça ne t’étonne même pas qu’elle n’ait pas arrêté pendant la grossesse. Tu contemples le bébé, ta fille, blottie dans tes bras que tu berces avant de la poser délicatement dans le couffin que tu as acheté il y a quelques jours. Quand tu te retournes tu remarques l’arme dans la main de Jewel. Elle était donc mortellement sérieuse, elle veut tuer son bébé, la prunelle de tes yeux. Il en est hors de question. Tu tentes de lui faire entendre raison, lui dire que si elle n’en veut pas du tout ce n’est pas un problème, tu peux très bien assumer ce rôle sans elle, mais rien n’y fait. Vous en venez à vous battre, réveillant l’enfant. Un coup part tout seul et la jeune femme s’écroule au sol alors que son sang macule ton tee-shirt. Ton premier réflexe est de calmer ta fille, de la consoler alors que des larmes roulent sur tes joues. Tu n’as eu que quelques secondes mais déjà tu assimiles que tu ne pourras pas t’occuper d’elle. Les voisins ont forcément entendu les cris et le coup de feu. Ton instinct te pousse à appeler ton meilleur ami. Tu le supplies de venir chercher ta fille, ta petite Hécate de l’élever comme sa fille et surtout de ne rien dire à tes parents.
Il n’hésite même pas, ne te pose même pas de questions. Vous vous connaissez depuis toujours, vous êtes toujours soutenu, tu es d’ailleurs le parrain de ses jumeaux et dans des circonstances normales il aurait été le parrain d’Hécate. La seule chose qu’il te demande c’est pourquoi le prénom, tu lui réponds que tu as appris sa venue en pleine nuit mais qu’elle était déjà devenue ta déesse et puis en plus elle est née en pleine nuit. Il sourit, tandis que tu embrasses ta fille sur le front avant de les regarder disparaître dans la nuit, non sans qu’il te souhaite bonne chance.
Ce n’est qu’une fois qu’ils ont quitté la maison que tu t’autorises à poser tes yeux sur la femme que tu as aimé et assassiné. Tu lui fermes les yeux avant de caresser ses cheveux. Malgré le sang que macule sa poitrine tu trouves toujours qu’elle ressemble à un ange, peut-être plus encore que tous ses traits sont apaisés. « Je suis désolé… » souffles-tu, les larmes silencieuses continuant à rouler sur tes joues. Désolé de n’avoir pu la sauver de la drogue quand vous étiez ensemble, désolé de ne pas avoir su voir qu’elle allait si mal aujourd’hui, désolé qu’elle soit morte, et sans doute désolé de ne pas l’être d’avoir choisi votre fille à elle.
Tu es toujours assis devant le corps quand la police arrive. Tu ne poses aucune résistance quand ils t’arrêtent et t’emmènent. Lorsqu’ils demandent où est passé le bébé ta réponse est calme, ta voix ne tremble pas, tu t’y es préparé : mort-née, la mère était toxico elle n’a laissé aucune chance quant à la survie du fœtus. Tu sais que tu vas être condamné, tu refuses que ta fille grandisse comme la fille d’un meurtrier, tout le monde doit croire qu’elle n’est plus. Même si tu sais que tu vas briser le cœur de ta mère autant que ça brise le tien de savoir que tu ne la verras pas grandir.

Vendredi 15 Septembre 1995 : Je l’ai perdu.  Ils viennent de le condamner à 30 ans de réclusion à perpétuité avec possibilité de remise de peine pour bonne conduite. Il n’a même pas cherché à se défendre… je sais qu’il n’a pas pu tuer volontairement cette jeune fille. Je ne comprends pas pourquoi il s’accuse, pourquoi il n’a même pas essayé de s’expliquer pour obtenir une peine peut-être moins élevée… Mon bébé n’est pas un meurtrier quand bien même il aurait été “enragé” par la peine d’avoir perdu l’enfant comme ils ont osé dire. Ce n’était même pas son arme, c’était celle de cette fille. Ils ne m’ont même pas laissé l’enlacer avant de l’emmener… Cette fille a gâché la vie de mon fils.


Tu n’auras finalement fait que vingt ans sur les trente. Libéré plus tôt pour bonne conduite, ou plutôt excellente conduite. Tu as toujours fait en sorte de ne pas te mêler aux bandes, vivant ta peine au jour le jour. Tu as fini tes études de commerce par le biais de la prison, ça a été un peu plus long et plus compliqué, mais tu as réussi.

Douze années après ton incarcération tu as la très mauvaise surprise de croiser ton meilleur ami dans les murs de la prison. Tu sais à son air paniqué quand il t’aperçoit que tu ne vas pas apprécier de savoir ce qu’il a fait pour atterrir ici. Tu manques d’imploser et de l’exploser quand il te raconte ces douze dernières années. La seule chose qui te retient de le tuer là, maintenant sur le champ, c’est Hécate. Tu dois sortir, aussi vite que possible, et tuer un autre détenu ne t’aidera pas à faire ça. « Disparait de ma vue et de ma vie. Prie les dieux qu’on ne se recroise plus jamais. » assènes-tu d’un ton si calme qu’il en est effrayant, ton meilleur, enfin ex meilleur ami ne s’y trompe pas, il déguerpit aussi vite qu’il le peut, sans un mot, il sait que même un « désolé » mettrait le feu au poudre.
Tu lui en veux pour ce qu’il a fait subir à ta fille, mais plus encore tu t’en veux de lui avoir fait confiance. Tout ça ne serait pas arrivé si tu en avais parlé à ta mère. Tu lui as brisé le cœur pour rien, tu l’as privée de sa petite fille, pensant protéger la petite, pour rien. Ce jour-là tu lui écris une longue lettre où tu lui expliques absolument tout. Mais tu sais que vos courriers sont surveillés alors tu attends sa prochaine visite, pour ton anniversaire, pour lui glisser discrètement quand les gardiens ont le regard ailleurs, tu as toujours été un détenu exemplaire, alors ils sont plus laxistes avec toi. Tu lui demandes de la retrouver, de la chercher, de la sauver.

Lundi 12 novembre 2007 : Je n’en reviens toujours pas. J’ai lu des dizaines de fois la lettre de Shane. Je savais que mon bébé n’était pas un meurtrier. C’était un malheureux accident. La pauvre enfant. Il m’a demandé de la retrouver mais malgré tous nos efforts nous restons bredouilles… Elle est partie sur les routes avec celui qu’elle considère son frère et ils ne cessent de bouger. La seule chose que je peux assurer à Shane c’est qu’elle est saine et sauve. J’espère qu’on pourra la retrouver et réunir une bonne fois pour toute notre famille.


Leurs recherches resteront malheureusement infructueuses, pendant ce temps toi tu t’es mis en tête d’obtenir un diplôme en droit des familles. Tu n’as pas la moindre volonté de devenir avocat mais tu as besoin de quelque chose pour fixer ton esprit, plus que jamais, pour tes années de prison à venir. Puis à ta sortie tu veux savoir les recours que tu as à ta portée pour récupérer ta fille.

C’est en avril 2015 que tu finis par être libéré grâce à ta conduite exemplaire pendant ton emprisonnement, la plupart des gardiens te souhaitent sincèrement bonne chance pour ton retour dans la vie civile. Tu les remercies mais déjà tu n’as qu’une idée en tête : retrouver ta fille. Il te faudra deux ans de plus pour mettre la main sur elle. En fait il aura fallu attendre qu’elle finisse par se poser vraiment. Boston c’est là où elle se trouve. C’est son oncle qui t’a prévenu, il t’a toujours apprécié alors dès qu’il a su qu’Hécate comptait intégrer Harvard il t’en a informé.
La première fois que tu la vois c’est au People’s Republik où elle était barmaid. Tu es frappé par la ressemblance avec sa mère. Elle a pris quelques-uns de tes traits, ton sourire notamment, mais majoritairement c’est la copie conforme de Jewel. Tu es bien décidé à tout lui dire à la seconde où tu arrives devant elle mais les mots restent coincés dans ta gorge, à la place tu commandes un café, noir et tu lui demandes si elle a des conseils à te donner sur Boston, tu viens d’arriver et tu ne sais pas trop où aller. Elle rit en te répondant qu’elle n’est pas là depuis longtemps non plus et c’est ainsi que vous avez commencé à sympathiser. Toi revenant presque tous les jours et systématiquement lors de ses shifts. À chaque fois tu te dis que tu vas lui dire, surtout au début, mais tu n’y arrives jamais. Une part de toi à peur qu’elle te rejette à cause de ta propre culpabilité, tu t’en veux tellement de la vie que tu lui as offert que tu crains qu’elle ne te la reproche aussi. Pourtant tu veux vraiment qu’elle sache, tu veux qu’elle puisse t’appeler papa, tu veux la serrer dans tes bras, la consoler quand elle est triste, rire avec elle quand elle est heureuse, être son héros, son protecteur… Alors quand tu apprends qu’elle a été recrutée pour devenir barmaid et danseuse dans un club de striptease tu n’hésites même pas, tu fais ton possible pour être engagé aussi, comme vigile. Tu essayes de la dissuader bien sûr, en restant subtil, t’assurant qu’elle a surtout pensé à toutes les implications du travail et de la compatibilité avec ses études. Mais Hécate c’est bien ta fille, elle a bien réfléchi à ça déjà, alors tu feras ce que tu as toujours fait, tu la protègeras. « Je veillerais sur toi alors. » ce sont tes mots exacts quand tu lui annonces quelques jours plus tard que tu t’es fait embauché comme vigile. Sa joie de savoir qu’elle ne sera pas la seule petite nouvelle emplie ton cœur de bonheur. Elle ne sait pas encore tout mais la relation que vous avez réussi pourtant à emplir le vide en toi.


Thanksgiving. Tu n’es pas prêt d’oublier celui de cette année. Tu as failli perdre la raison. Pendant dix jours Hécate a disparu. Pendant dix jours tu n’étais plus que l’ombre de toi-même. Tu as retourné la ville pour la trouver. Tu étais prêt à mettre la ville à feu et à sang, tu n’étais pas prêt à la perdre alors que tu venais quasiment de la retrouver. Tu as tant à vivre avec ta fille tout ne pouvait pas être fini comme ça.
Lorsqu’elle a réapparu tu as été à deux doigts de tout lui avouer, de lui dire que tu étais son père, que tu ne voulais pas la perdre encore une fois. Mais la peur que l’aveu puisse la faire fuir a, une fois de plus, retenu les mots au fond de ta gorge. Tu es conscient, plus que jamais, que tu dois tout lui dire, tu ne supporterais pas que quelque chose comme ça arrive à nouveau sans qu’elle sache que, quoiqu’il arrive, tu seras toujours là pour elle, tu remuerais ciel et terre pour elle. Toujours.

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@Hecate Malcolm DADDY'S HOME ! face et @Lenny J. Malcolm je t'ai à l’œil :chainsaw:
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LENNY. SALOPARD. JVOULAIS ETRE LA PREMIERE.


TU ES LAAAAAAAAAAAAAAAA.
ENFIN.
APRÈS UNE SEMAINE DE BINGE WATCH DE TRUE BLOOD. ( SHANE DONNELLY ► Alexander Skarsgård 152426858 SHANE DONNELLY ► Alexander Skarsgård 152426858 SHANE DONNELLY ► Alexander Skarsgård 152426858 )
PREMIÈRE SALVE DE CÂLINS SHANE DONNELLY ► Alexander Skarsgård 2659158125 SHANE DONNELLY ► Alexander Skarsgård 2659158125 SHANE DONNELLY ► Alexander Skarsgård 2659158125 SHANE DONNELLY ► Alexander Skarsgård 2659158125 SHANE DONNELLY ► Alexander Skarsgård 2659158125 SHANE DONNELLY ► Alexander Skarsgård 2659158125 SHANE DONNELLY ► Alexander Skarsgård 2659158125 SHANE DONNELLY ► Alexander Skarsgård 2659158125 SHANE DONNELLY ► Alexander Skarsgård 2659158125 SHANE DONNELLY ► Alexander Skarsgård 2659158125
J'suis tellement tellement tellement contente que tu sois mon papa (okay c'est weird dit comme ça) parce que du coup je sais déjà que t'es parfait, que nos rps seront parfaits, et j'ai trop trop trop hâte de jouer SHANE DONNELLY ► Alexander Skarsgård 980580023 SHANE DONNELLY ► Alexander Skarsgård 980580023 SHANE DONNELLY ► Alexander Skarsgård 980580023 (même si merde, il est hot le papa de Cat du coup SHANE DONNELLY ► Alexander Skarsgård 1656754111 SHANE DONNELLY ► Alexander Skarsgård 1656754111 SHANE DONNELLY ► Alexander Skarsgård 1656754111 )
Re-bienvenue par ici babe, tellement hâte de découvrir Shane officiellement après toute une semaine à en parler, et surtout, hâte hâte hâte de développer ce lien qui promet SHANE DONNELLY ► Alexander Skarsgård 2727399354 :roxapple: SHANE DONNELLY ► Alexander Skarsgård 3061977507
DEUXIÈME SALVE DE CÂLINS SHANE DONNELLY ► Alexander Skarsgård 1839924927 SHANE DONNELLY ► Alexander Skarsgård 1839924927 SHANE DONNELLY ► Alexander Skarsgård 1839924927 SHANE DONNELLY ► Alexander Skarsgård 1839924927 SHANE DONNELLY ► Alexander Skarsgård 1839924927 SHANE DONNELLY ► Alexander Skarsgård 1839924927 SHANE DONNELLY ► Alexander Skarsgård 1839924927 SHANE DONNELLY ► Alexander Skarsgård 1839924927 SHANE DONNELLY ► Alexander Skarsgård 1839924927
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Rooouuuur SHANE DONNELLY ► Alexander Skarsgård 2659158125 mes petits chats d'amour SHANE DONNELLY ► Alexander Skarsgård 1839924927 Promis j'vais tâcher de pas mettre une semaine pour écrire l'histoire xD Enfin... si j'm'étale pas trop SHANE DONNELLY ► Alexander Skarsgård 1779901633
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Avec toi, je m'attend au pire face
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Bieeeeenvenue SHANE DONNELLY ► Alexander Skarsgård 2593235929
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Bienvenue parmi nous SHANE DONNELLY ► Alexander Skarsgård 3850463188
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alexander :heaart: 
bienvenue parmi nous et bonne chance pour ta fiche SHANE DONNELLY ► Alexander Skarsgård 3850463188
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