agis un peu - lesplussesbeaux

On était dans notre coin, autant que cela était possible on va dire dans un bar. Mais je me sentais comme dans une bulle. Ptete que j'étais trop bourrée ou alors c'était l'effet Wade, honnêtement j'en avais aucune idée. Mais ça me plaisait. Le jeune homme ramenait les shooters sur la table haute et je sais pas.. mais le fait d'être avec lui, dans ce coin, avec de l'alcool et cette ambiguïté.. Ouai, j'avais chaud. Très chaud. Je voulais qu'il prenne les choses en main mais bon, fallait tout faire dans c'te contrée. Embrasses moi putain. Touches moi. Fais moi sentir unique. On en revenait toujours à cette phrase, à ce cap ou pas cap. - Si tu parles, c'est sûr qu'il y a plus rien à boire Putain, mais arrête de faire le mec qui prend les choses au sérieux Wade alors que tu t'en fous complètement. Rapproches toi, embrasses moi, DEPECHES. - Je vais te montrer J'étais attentive à tous ces mouvements, je ne pouvais m'empêcher de le fixer, d'analyser tous les traits de son visage. Son regard bordel. Il était si.. révélateur de ce qu'il pensait et je m'étais presque jamais sentie aussi désirée que là maintenant tout de suite. Quand l'ancien vp mather finit par poser ses lèvres contre les miennes, quand nos langues commencèrent à danser ensemble et que l'alcool arrivait dans ma bouche.. vous pouvez même pas imaginer le niveau de bonheur et d'excitation que j'étais en train d'atteindre en même temps. C'était si.. aphrodisiaque. J'pensais que j'avais envie de lui depuis le début de la soirée. Lol. Là, à cet instant, j'avais vraiment envie de lui. Je voulais. De toute mon âme. Ce baiser était... magnifique. Merveilleux. Excitant. Ne t'arrête pas, jamais Wade. Je profitais de chaque instant, j'appréciais la sensation que son toucher me procurait. Puis il finit par s'écarter, malheureusement, avec ce sourire sur les lèvres, celui qui me faisait sourire également. J'avoue que c'est pas mal. dis-je en regardant le reste des shooters. Je lui souris, juste heureuse d'être avec lui là. Et j'sais pas ce qu'il me prenait, un coup d'adrénaline qui sait, mais je repris la parole. Dis le que t'es mien.. Je voulais qu'il le dise à voix haute, en me regardant. Maintenant.

Depuis que j'avais rompu avec Agathe, je n'avais cessé d'enchaîner les one night et les rencontres sans attaches. Je m'étais enivré de ce que les femmes pouvaient me donner j'avais.. profité, à l'excès. Toujours plus galvanisé par ce besoin de séduire, de me changer les idées. De les faire tomber une à une, tout en me foutant complètement des conséquences. Et j'étais convaincu que c'était mieux comme ça, bien mieux pour moi qui avait perdu confiance en la gente féminine. Mais à l'instant où je posais à nouveau mes lèvres sur celles de Briony... toutes ces certitudes s'écroulaient comme si elles n'avaient jamais existé. Parce qu'il y avait mieux. Beaucoup mieux. Ce baiser était tellement puissant sous tout un tas d’aspect que cela semblait effacer tout le reste, sans aucun scrupules. J'étais bousculé, frappé par la puissance du désir que j'avais pour elle, et de toutes les émotions qu'elle ravivait. Peut-être qu'au fond, ça faisait plus de bien que de mal. Presque à regret, je finissais par me détacher d'elle, croisant l'intensité de son regard. J'avais voulu jouer à l'imbécile, elle venait de me battre à plate couture. J'avoue que c'est pas mal. Alors que mes yeux ne quittaient pas les siens, je me rendais soudain compte que je l'avais légèrement acculée contre la table, nous laissant étroitement proches. - Juste "pas mal" ? relevai-je amusé, un sourire aux lèvres. - Tu vas me vexer dis-je l'air faussement déçu. Dis le que t'es mien.. dit-elle alors tout d'un coup, me prenant de court. D'accord elle était bourrée, et les choses semblaient plus plus faciles pour elle. Mais moi.. elle parvenait réellement à me perturber. Est-ce qu'elle se rendait seulement compte de ce qu'elle disait ? Est-ce qu'elle s'en souviendrait demain.. ? Et alors que mon cerveau tournait à mille à l'heure, je lâchais finalement cette phrase dans un souffle. - Je serai toujours un peu à toi..

J'étais si amoureuse de Wade Forbes. Mon coeur était entièrement dédié à ce mec et je me sentais tellement heureuse maintenant qu'il était avec moi, qu'il avait traversé la ville pour me voir et qu'on était en train de boire des shooters ensemble. Franchement, j'pense pas qu'on avait une meilleure défintion de "bonne soirée oklm entre potes". Entre potes. Même moi j'me faisais rire. J'avais absolument pas des idées chastes pour mon pote. Notre baiser me rendait toute chose et me donnait envie de recommencer encore et encore, ne jamais le laisser vraiment s'éloigner de moi. J'avais la sensation qu'il était si loin de mon corps, alors j'me rapprochais encore de lui, sans me rendre compte qu'en fait on était déjà collés. - Juste "pas mal" ? Je rigolais en l'entendant reprendre ces quelques mots, ravie qu'on "joue" ensemble ? Jsais pas si c'était clair, dans ma tête ça l'était et j'avais l'impression d'être une gamine de 6 ans, le jour de Noël. - Tu vas me vexer Moooh. Je lui tapais doucement sur l'épaule. Moh le grand gaillard il va être vexé. répondis-je en rigolant encore un peu, avant de me reprendre et de revenir sérieuse le temps d'un instant, parce qu'en étant bourrée, je changeais encore plus vite d'idées et d'humeur. Et je lui demandais si il était mien. Parce que c'était important de savoir ça. Ca m'importait en tout cas. Je voulais pas être un coup d'un soir pour lui, j'voulais pas être la mère de sa fille. J'voulais qu'il me voit. Qu'il me désire. Qu'il me veuille. Juste moi. C'était trop demandé ? - Je serai toujours un peu à toi.. J'entendais pas le "un peu". Mon cerveau entendait ce qu'il voulait vous comprenez ahah. Je voulais lui dire que je l'aimais, mais ça, malgré tout, j'arrivais à me contrôler, mais c'était si dur, alors pour me changer les idées, je revenais l'embrasser. Chastement, parce que je pensais que ça suffirait puis de plus en plus langoureusement. Parce que finalement j'étais accro. Faut que j'arrête, sinon tu vas jamais boire et tu voulais boire. Tu pourras pas rentabiliser ta venue. Eh oui monsieur, toute sortie est sous l'emprise du capitalisme. Je regardais les verres de shooters. Je m'accoudais sur notre table, pour le regarder en souriant. Allez, vas y, donc.

Bien sûr qu'une part de moi était toujours à elle. J'avais beau me changer les idées avec d'autres femmes, ou avoir même essayé de m'investir sérieusement avec quelqu'un d'autre.. elle était toujours présente dans mon coeur, d'une manière ou d'une autre. J'savais pas quoi penser de tout ça, je savais pas ou était le bien ou le mal. Mais au fond, je savais que je l'aimerais toute ma vie. Elle était saoule, ça se voyait tellement et quelque part, ça m'aidait à voir les choses plus clairement. Ou pas. Pourquoi tu me sors des choses aussi énormes Bri ? Elle revenait m'embrasser, posant simplement ses lèvres sur les miennes, et réveillant une nouvelle fois mon coeur qui s'emballait. Et qui s'emballait encore lorsqu'elle devint tout de même bien plus entreprenante. Bordel. Mes mains venaient agripper son visage, je déconnectais mon cerveau, et l'embrassais comme je rêvais de le faire. J'sais pas si j'avais tellement envie que ça s'arrête. [collor=indigo]Faut que j'arrête, sinon tu vas jamais boire et tu voulais boire[/color] dit-elle en s'éloignant au bout de quelques longues secondes. Honnêtement ? Ses baisers me rendaient bien plus saoul que l'alcool. Tu pourras pas rentabiliser ta venue. Eh oui monsieur, toute sortie est sous l'emprise du capitalisme. J'me marrais cette fois tellement elle disait de la merde ah ah. Faites boire Briony, vous allez passer une bonne soirée à coup sûr. Du coup, je prenais un nouveau verre, tout en lui en tendant un au passage. Je buvais cul sec, appréciant la brûlure de l'alcool dans ma gorge. - Elle est déjà bien rentabilisée pourtant dis-je avec un léger sourire. Un shooter un baiser, ça marchait pas ça ? - Tu dors où ce soir ? Est-ce que j'avais vraiment dit ça ? Ouais jcrois.