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Lundi 11 décembre 2017
(trois jours après la crémaillère d'Elliot et Nath)


J’entrais dans le café d’un pas pressé. « Oui. Oui, Prada et Maxwell. C’est pas compliqué pourtant, si? Vous êtes stagiaire ou quoi? » Je soufflais, quelque peu agacé par mon interlocuteur au téléphone. Acheter une maison, c’était bien plus de paperasse que ce que j’imaginais. La crémaillère était maintenant derrière nous, et le moins qu’on puisse dire c’était que ça avait été une soirée mouvementée. J’avais toujours une marque sur ma lèvre en guise de souvenir, la joue quelque peu violacée. Ben oui, parce que le bleu n’arrivait jamais tout de suite. On aurait dit un petit voyou qui trainait les rues et je détestais ça. Je raccrochais après avoir coupé court à la conversation avec l’agence immobilière et je lançais au comptoir : « J’vais prendre une table, merci. » Une serveuse me guidait à une table dans le fond, dans un coin de l’établissement. Tant mieux, j’serai tranquille ici. « Un grand café supplément crème s’il vous plait. » Ouais, j’étais quand même poli. Elle me servait rapidement et je la remerciais d’un signe de tête avant de sortir mon Macbook, prêt à bosser dans le calme.


@Lucky E. Burberry
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La nuit avait été courte, l'esprit trop plein pour trouver le sommeil quand j'avais bien voulu de celui-ci, et mon corps réclamait sa dose d'énergie. Je glissais mon sac sur mon épaule en passant les portes du café où une odeur de chocolat chaud m'enivra délicieusement les narines. Rapidement, je m'installais à une table dans le fond et près de la fenêtre. Je venais souvent ici mais pas assez régulièrement pour faire de moi une habituée, je venais au gré de mes humeurs et c'était assez pour en avoir fait un des établissements que je conseillerai à quelqu'un. Mais qu'importe, regardant un peu partout, mon regard se focalisait soudainement sur une allure familière qui apparaissait de l'autre côté des vitres... Elliot. WAIT  ?! Faut dire que depuis le divorce, c'était foutrement tendu entre nous. Je n'arrivais pas à revenir vers toi sans penser que tu partiras aussitôt vers une autre à la minute où tu en auras l'occasion. Je n'arrivais pas, c'est tout. Et pourtant, tu me manquais. Tu me manquais un peu trop même. Lorsque tu avais disparu, je n'avais pas cessé de te harceler de messages, jusqu'à même t'appeler pour écouter ta voix sur le répondeur. Ça m'avait rendu folle et j'avais compris pourquoi. Malheureusement, je ne pouvais pas laisser ces sentiments grandir de jour en jour, il fallait les éteindre et je n'y arrivais pas. Et même là, je souriais bêtement à ta simple vu, mais quand je me rappellais de l'épisode Hippolyte, ce sourire disparaissait dans le vent. Ça faisait foutrement mal de te savoir en compagnie de la blonde ou bien d'une autre. M'bon, ce n'était pas le moment de penser à tout ça, il ne fallait pas que tu me vois. Que faire ? Et la seule solution fut d'attraper mon sac et me glisser sous la table. Et bien sûre parmi ces vingtaines de tables, fallait qu'une serveuse choisisse la mienne pour t'installer. KARMA. Le destin venait de se montrer cruel -ou pas- à nous placer sur la même table. Je ravalais difficilement ma salive, serrant le sac contre ma poitrine. Mais n'empêche que d'ici, j'avais une vue palpitante de ton entre-jambes, d'ailleurs, je me surprenais à le fixer. Tourne la tête miss ! « P'tain... » Me chuchotai-je en mode silence regardant ailleurs ensuite. Tout sauf que tu bouges la jambe sinon je serais cuite.

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On pouvait dire que la crémaillère n’avait pas été comme je l’imaginais. Bien plus chaotique. Serah qui en avait fait des siennes, Marin qui avait joué le dépressif de service, Willow et Serah qui avait pris Suzy pour cible, Marin et Serah qui en étaient venus aux mains, et Lucky qui s’était pointée avec son nouveau gars, qui finalement m’avait foutu son poing dans la gueule sans aucune explication. Il était taré aussi celui-là, j’voulais juste lui parler. Essayer de recoller les morceaux. C’est pour ça que je l’avais invitée d’ailleurs. J’espérais vraiment qu’on finisse la soirée ensemble. À la place, je l’avais terminée avec Serah et un pack de glace sur la joue. Mais le principal, c’était que je vivais officiellement avec mon meilleur ami, et ça, ça n’avait pas de prix. Sauf le fait de me faire chier un lundi matin à me demander quarante mille informations légales que j’avais déjà donné y’a deux semaines. Assis à la table que la serveuse m’avait assigné, je bus une longue gorgée de mon café en ouvrant l’écran de mon Macbook. J’avais quatre études de cas et une dissertation de français à rendre pour la semaine d’après. Inutile de préciser que la fête était finie et que je devais m’y mettre. Je croisais mes pieds sous la table, donnant un coup dans quelque chose au passage. Le pied de table, sûrement. Mais j’entendais un petit gémissement. Euh…? Je me penchais, l’air un peu idiot, pour regarder sous la table. Et quelle fut ma surprise quand je te vis là, accroupie, comme une gamine qui joue à cache-cache. « Lucky?! » Question conne, ouais, mais c’était la confusion de la situation qui parlait. Je me redressais, m’enfonçant dans mon siège en soupirant. Putain, je pouvais donc pas aller quelque part ou je ne la croiserais pas?

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Franchement, faut s'appeler Lucky pour finir sous la table à fuir quelqu'un comme la peste. Je ne savais pas comment m'y prendre avec toi, comment te parler sans avoir envie de te violer les lèvres, comment te regarder dans les yeux sans entendre ces foutus battements de cœur cogner rapidement contre ma poitrine. J'étais assise là à prier pour que tu ne prennes pas une heure à boire ton café, car assise par terre, j'en aurais à force mal aux fesses. Puis là, quand ta jambe bougeait d'un coup, j'écarquillais les yeux et évidemment, je me prenais ton coup de pied dans le genou. « Aïe ! » Gémissais-je un peu trop fort et me rendant compte de cela, je plaquais mes mains sur ma bouche. Sauf que c'était trop tard puisque tu te baissais pour voir d'où venait ce bruit. Coucou c'est moi ! Mais bordel, croisant tes yeux, ma main se leva instinctivement comme pour te saluer après ton "Lucky". Comme pour te dire que c'était moi en personne. « Att... » Que je lâchais avant de couper ma phrase à cause du coup de table que je venais de me manger sur la tête. Oui, encore plus maladroite que j'aimais, j'avais oublié que la table était au-dessus de ma tête. Double "aïe". Je m'asseyais face à toi en replaçant correctement mes mèches blondes. Me raclant la gorge, j'essayais de paraître naturelle. « C'est pas que je t'ai vu pas la vitre et que je me suis rapidement cachée sous la table pour te fuir ein ? J'avais fait tomber mon sac et mes affaires... » Non seulement je venais de révéler les intentions que j'avais eu en te voyant, mais en plus, je sortais une excuse à dormir debout. J'étais complètement idiote ! Je regardais partout sauf toi et je ne savais pas pourquoi j'étais encore assise ici même si c'était ma table... Du coup, me rendant compte, je me levais rapidement en m'excusant. « T'inquiète, fais comme ci je n'étais pas là, j'vais me prendre une autre table... » Que je balbutiais marchant à reculons sans voir le danger qui me guettait. Alors au moment où je me retournais, j'entrais en collision avec une serveuse qui renversa tout le cappuccino brûlant sur mon poignet... « P'tain ! » Criai-je de douleur en secouant ma main. La serveuse me faisait asseoir à une table s'excusant au passage avant d'aller chercher de quoi apaiser ma douleur. Quand je vous disais que ma maladresse me tuera un jour... Putain, ça faisait mal et une rougeur commençait à apparaître.

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Ouais, le coup que je pensais avoir mis dans le pied de table, en fait, c’était dans ton genou qu’il était parti. Bien fait. Non, en fait. Je te voulais pas de mal. Mais si, quand même un peu. En même temps, c’était de ta faute, qu’est-ce que tu foutais sous ma table ? Tu pouvais pas me laisser tranquillement vivre ma vie et vivre la tienne de ton côté, comme tu le voulais ? « C'est pas que je t'ai vu pas la vitre et que je me suis rapidement cachée sous la table pour te fuir ein ? J'avais fait tomber mon sac et mes affaires... » Je roulais des yeux. Parce que tu te cachais carrément pour m’éviter maintenant ? T’avais quel âge ? Quinze ans ? « Economise ta salive. » répliquais-je sans grande considération pour tes dires. Ouais, j’étais clairement énervé depuis ton passage à la crémaillère. Et à croire que tu le ressentais, puisque tu te levais, décidant d’aller t’assoir à une autre table. Tu pouvais pas carrément changer de café ? Tu m’avais plutôt l’air d’une meuf qui allait au Starbucks plutôt que dans les petits cafés français, alors pourquoi tu voulais encore rester là ? Je te laissais t’éloigner, mais fus forcé de me retourner en entendant ton cri et la tasse en céramique qui s’éclatait sur le sol. T’étais rentrée en plein dans une serveuse. Et pendant un instant, j’me demandais si t’allais bien, si le liquide brun ne t’avait pas trop brûlée. Mais qu’est-ce que ça m’importait en fait ? On t’asseyait à la table derrière moi, du froid sur ton poignet pour tenter d’apaiser la douleur de ta maladresse. Et moi, malgré l’envie prenante de te faire face, je restais à ma table, et me contentais de me tordre vers l’arrière. Comme ça, j’te faisais face sans vraiment te faire face. Ouais, c’était idiot. Sachant qu’on était encore plus proches que si je m’étais assis à ta table. « T’as pas ramené ton chien de garde aujourd’hui ? » crachais-je, en référence à Liam, ce petit con qui m’avait frappé il y a à peine trois jours.

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Âme enfantine, je l'étais toujours et j'assumais ce côté là de ma personnalité que ça plaise ou non, j'en avais rien à foutre. Je ne prétendais pas être quelqu'un d'autre moi, je ne cachais pas ma vraie nature contrairement à certaines filles qui se la jouaient badass. Lorsque tu me demandais d'économiser ma salive, je fronçais les sourcils, voyant que t'étais clairement énervé. Bon, heureusement que t'étais un gars et que tu n'avais pas tes règles parce qu'on dirait presque ça. Anyway, je me levais donc de la table sans trop tarder au risque de me faire engueuler devant un tas de monde, car on y était presque là. Sauf que voilà, fallait toujours que ma maladresse se mêle de ce qui ne la regardait pas, car je me prenais carrément un verre de cappuccino brûlant sur la main. Et quand je disais brûlant, c'était carrément hot. La serveuse m'installait donc à une table derrière toi. Genre mon but c'était de m'éloigner de toi, et celui du ciel, c'était me rapprocher carrément plus près. Va falloir que je cause avec Dieu, ça n'allait plus là. Regardant la jolie brune poser une poche de glace sur ma main, je grimaçais de douleur, passer du chaud au froid était un peu douloureux. J'en avais même des frissons. Puis là d'un coup, je te sentais bouger et quand je relevais la tête, tu me faisais presque face m'obligeant à plonger mes prunelles dans les tiennes. Je m'y perdais totalement avant de revenir sur la terre ferme à cause de ta petite remarque sur Liam. Là, j'adoptais une mine un peu contrariée. « Tu n'aimerais pas que je parle de ton meilleur ami comme ça, alors ne parle pas de mon ami ainsi. Ok, il n'aurait pas dû te mettre ce coup de poing, mais il l'a fait pensant me protéger surtout après que son cousin m'ait indirectement chassé. D'ailleurs en parlant de lui, tu pourrais me dire ce que je lui ai fait pour qu'il ait de la haine à mon égard ? Tu lui as raconté quoi ? » Parce que moi je n'avais pas été racontée des sottises sur toi. Lorsqu'on me demandait pourquoi ce mariage n'avait pas marché, je ne reprenais que tes propres mots. Que c'était qu'un deal et que de toute façon, tu ne pouvais pas te contenter d'une seule femme. « Et puisque qu'apparemment on fait une trêve et que nous sommes dans les confidences, t'attends quoi de moi au juste ? Surtout après la bombe que ton meilleur ami a lâché. » Épisode Hippolyte pour ceux qui n'ont pas suivi. Je ne pourrais peut-être jamais te détester, mais quand je t'imaginais avec elle sur le même lit, ouai, je te détestais sur le coup. Comme là présentement. Mais je chassais bien vite ces images...

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Non, décidément, je ne voyais pas ton blond, nulle part aux alentours. A croire que ce foutu Dieu était bon avec moi, pour une fois. Il avait réalisé l’un de mes souhaits. Et je ne mâchais pas mes mots face à toi, au contraire. J’avais envie que tu saches que j’avais tout ça en travers de la gorge. Et que, même si je faisais semblant de ne pas m’en préoccuper, que ça me passait au-dessus, j’étais frustré, blessé, vexé. Et voilà que tu prenais encore sa défense. ‘Mon ami’ oui oui. « A d’autres, merci. » rétorquais-je, pendant que tu continuais de parler. « En pensant te protéger ? Mais Lucky, tu m’as pris pour qui ? T’as cru que j’allais te violer ou quoi quand j’t’ai amenée à part ? En tout cas, si toi t’y as pas cru, lui ne voyait que ça, ce crétin. » Jamais je ne t’aurais forcée à quoi que ce soit. Jamais j’aurais pensé à mal. « J’voulais juste parler. » avouais-je, d’une façon un peu amère. Maintenant, c’était tout le contraire. Et puis, qu’est-ce que Nath avait contre toi ? « Il est loyal, lui. Contrairement à d’autres. » Oui, j’avais été attaqué et maintenant je piquais, dans le but de détruire. En réalité, Nath m’avait toujours poussé dans tes bras, et il avait vu tes messages, une semaine avant la crémaillère. Tes messages d’au revoir, sans explication. Même après que j’aie avoué ne pas vouloir te voir partir. Voilà, pourquoi il avait lui aussi décidé de te chasser de chez nous. « Tu voulais sortir de ma vie, il t’a montré l’exit pour te faciliter la tâche. » Mais à croire que tu comprenais pas le message, vu que t’étais toujours là, face à moi. Je te coupais la parole : « On est pas en période de trêve. » On est en guerre, Lucky. Et c’est ta faute. En fait, on n’était même pas en guerre. C’était le froid de l’après-guerre, la rivalité entre les deux nations qui avaient dû demander un cessez-le-feu car aucune des deux n’arrivait à gagner. Mais sa dernière remarque me laissait confus. « Quelle bombe ? » Je savais que Nath lui avait touché deux mots pour lui dire de s’en aller à la crémaillère, mais rien de plus.

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« Tu m'as prise pour une Marie couche-toi-là où quoi ? J'suis pas comme toi désolé... Les baisodromes, ce n'est pas ma tasse de thé ! Liam c'est mon pote et si tu n'y crois pas, tant pis ! » Je savais me contenter d'un seul homme quand je le voulais. Pas comme certaines personnes, dont l'une ici présente d'ailleurs. Bah ouai, j'étais jalouse. « Il n'a juste pas apprécié que tu me retiennes alors que je n'avais pas envie de rester. Ça ne méritait pas un poing et je lui ai fait savoir, mais il est comme ça et je n'y peux rien. » Il avait vu que je ne voulais pas rester, surtout pas pour voir de vulgaires femmes te lècher le cou sous mes yeux. T'en avais peut-être rien à foutre de ce que je pouvais ressentir du moment que tu te faisais sucer, mais moi, pas. Moi, ça me blessait, point final. Et puis tu voulais parler de quoi ? Du fait de vouloir me sauter quand bon te semblait ? Pendant que moi j'écouterai certaines femmes vanter tes exploits au lit ? Non, ça ne marchait pas comme ça. C'était égoïste de ta part et même si je l'étais par moment aussi en ne voulant pas te partager, je n'accepterai plus que tu me touches pour aller en toucher d'autres juste après, alors autant ne pas gaspiller ta salive. Je roulais des yeux lorsque tu me piquais sur la loyauté de ton pote. Et toi t'étais loyal ? Tu l'étais quand t'étais allé te taper Hippolyte alors que tu savais tous le mal qu'elle m'avait fait ? Ne parlons pas de loyauté, parce que tu ne seras même pas parmi les cinq premiers. Allez, du calme Lucky ! Ne le laisse pas gâcher ta journée, même si elle était plutôt mal partie à cause de cette brûlure à la main. « Parce que ton pote, il accepterait qu'on fasse pareil à sa sœur  ? Il te laisse la baiser sa sœur  ? Parce que si ce n'est pas le cas, c'est un bel hypocrite. » Willow, j'espère que tu ne la sautais pas elle aussi, parce que sinon, je crois que je serais au bout du rouleau. Tu voulais être piquant ? Moi aussi je pouvais l'être. Contre vents et marées, je ferais toujours face, peu importe combien on me descendait, je garderai la tête haute, car je savais qui j'étais. « Quelle bombe ? Eh bien celle où tu pénètres le vagin d'Hippolyte avec ta quéquette... T'as kiffé te taper une femme enceinte d'un autre d'ailleurs ? Apparemment, ton meilleur ami préfère te voir marier à ce genre de femmes. Il n'est pas trop tard ! » Retroussant mon nez, chose que je faisais quand la colère me submergeait, je finissais par baisser les yeux sur ma main, caressant la rougeur comme pour apaiser la douleur. Heureusement que la serveuse était allée me chercher de quoi estomper le mal parce que je commençais à ressentir des picotements. « Mais tu m'as toujours pas répondu, qu'est-ce que tu attends de moi ? » Te demandant d'une voix plutôt calme. D'ailleurs, je me surprenais à ne pas hausser le ton depuis ton accueil quelque peu élèctrique.

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Blablabla, les remarques sur ma vie sexuelle commençaient à se faire redondantes. « Et sinon, tu t’intéresses à autre chose qu’aux nanas que je me tape? » Nan parce que limite ça devenait une fixette chez elle. « Tu veux jamais rester mais bizarrement t’es partout. » Comme là. Tu voulais pas non plus me voir, vu que tu t’étais cachée sous la table pour m’éviter. Et pourtant, t’étais encore là, face à moi, à répliquer à chacun de mes dires, alors que tu pouvais très bien te lever et prendre la porte. Nath t’avait juste poussée à suivre ta décision de ne plus me voir. Parce qu’il savait que t’étais la première qui me faisait réagir comme ça. Qui me faisait réagir tout court, en fait. Et que, le fait que tu m’aies repoussé, le fait que t’aies pu t’éloigner comme ça du jour au lendemain, sans explication, sans remords, ça m’atteignait, même si je laissais paraître le contraire. J’ignorais ta remarque concernant Willow et Nath, parce que j’aurais pu vite péter un câble. On ne touchait pas à mes amis. Mais c’était quoi, cette fameuse bombe dont tu parlais? Qu’est-ce que Nath avait bien pu te dire en trente secondes de temps? Et là, plus tu parles et plus je palis. Hippolyte. Nath te l’avait donc dit? Est-ce qu’il savait que tu n’étais pas au courant? Probablement pas. J’pensais d’abord à lui en vouloir, d’avoir encore plus compliqué les choses. Mais finalement, j’optais pour la deuxième option : la satisfaction et la fierté. Merci mec de m’avoir défendu. Merci de lui avoir fait du mal à ma place. Parce que moi, j’étais pas sûr d’en être capable. « Tu parles comme une gamine. » répliquais-je d’abord, contre tes mots enfantins. « Elle avait pas encore l’air enceinte quand j’ai couché avec elle, donc ça va. Et puis votre Cole, je l’emmerde en fait. J’m’en tape tellement de lui, mais à croire que c’est pas ton cas vu que t’arrives encore à le ramener dans cette conversation. Qu’est-ce qu’il y a, il te manque? T’aurais peut-être voulu un plan à quatre, histoire d’avoir le meilleur des deux mondes? ‘Scuse ma belle, c’est pas comme ça que ça marche. La prochaine fois si tu veux? » Ok, en réalité, tu pouvais me blâmer d’avoir couché avec Hippo. T’avais raison. Moi aussi, je m’étais blâmé. Mais au final, qu’est-ce que ça te foutait? Notre mariage, c’était du toc, et tout le reste aussi, apparement. Puis, tu posais une question qui me laissait sans voix pendant quelques instants. Qu’est-ce que j’attendais de toi? Je n’en savais rien, moi. Que tu t’excuses. Que tu me dises que tu regrettes, et que tu pensais pas ce que t’as dit. Que tu veux qu’on continue à se voir. Ça, c’était ce que j’avais espéré toute la semaine en secret. Mais là, tout de suite, après tout ce qu’il s’était passé, face à toi, je répondis : « Rien. ». Je n’attendais plus rien de toi, parce que tu m’avais bien fait comprendre que je ne devais pas attendre. Et là, j’avais la chanson de Bob Marley, Waiting In Vain, qui poppait dans ma tête. A croire que je me croyais dans une comédie musicale. Et je ne te retournais même pas la question. Si t’avais décidé de me sortir de ta vie, de te passer de moi, c’était que t’attendais déjà rien de ma personne à la base. Et j’savais pas ce qui piquait le plus entre les deux.

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Ouai crétin ! À toi. Je m'intéressais à toi ! Mais toi, tu t'intéressais à toutes les chattes, ce que je n'arrivais pas à cautionner. Et ça, on dirait que tu faisais exprès de ne rien comprendre juste pour pouvoir continuer à te les taper. Dans ce cas, t'avais rien à faire dans ma vie et je j'avais rien à faire dans la tienne. Basta. « J'étais là avant toi et la table où tu t'es assis, c'est la mienne ! Alors qui est partout ? » Tu croyais quoi ? Que j'étais faible et que je ne savais pas me défendre ? Tu croyais que j'allais te laisser me blesser sans une once de réaction ? J'avais déjà donné avec Cole, alors je n'avais pas besoin d'un Cole bis now. « Tu te fous de ma gueule ? Je te l'avais dit qu'elle était enceinte de lui par message. Ou alors, à la minute où elle a baissé sa culotte, t'as complètement effacé cette information de ton cerveau ! Et où t'as vu que j'parle de lui ? Je n'ai même pas prononcé son prénom, j'allais quand même pas dire qu'Hippopute est enceinte du pape si ? Arrête de me trouver des torts parce que j'en ai pas là. J'ai rien fait de mal. J'ai juste voulu me protéger. Et tu veux parler de Cole ? Bizarrement, vous avez pleins de points en communs tous les deux. Notamment votre passion pour les femmes et pour Hippolyte Dunford tiens ! » Même lorsque tu me disais que tu n'attendais rien de moi, je ne te croyais pas. Je me levais pour venir vers toi et poser mes deux mains fermement sur ta table, malgré la douleur de ma brûlure. Te fusillant du regard, je perdais totalement le contrôle en oubliant le monde autour de nous. « Tu veux vraiment que je te dise pourquoi j'veux m'éloigner de toi ? Parce que ta disparition m'a fait comprendre que j'avais des putains de SENTIMENTS pour toi ! Et toi, tu ne pourras jamais m'donner ce que je désire parce que tu ne sais pas te contenter d'une seule femme ! TU VOULAIS QUE JE FASSE QUOI ? Que je continue de te voir et laisser mes sentiments encore plus grandir ? Mets-toi un peu à ma place merde ! » Que ce soit toi ou Cole, c'était toujours pareil, personne ne se mettait à ma place, personne n'en n'avait rien à foutre de ce que moi je pouvais ressentir. Ma respiration saccadée comme si je venais de courir un marathon, je te regardais droit dans les yeux, me reprenant soudainement en réalisant ce que je venais de dire devant des tas de personnes. Me tournant d'ailleurs vers eux, leurs regards rivés sur moi, je devenais d'un coup rouge, pire qu'une tomate. Bordel, je venais d'avouer mes sentiments en public quoi ! Devant des étrangers en plus. J'avais envie me faire tellement petite, que je voulais même disparaître. Du coup, j'attrapais mon sac pour sortir en vitesse d'ici. Je pourrais plus regarder ces gens sans avoir les jouent en feux. Je me calais devant le mur et y appuyais une paume, tandis que l'autre se plaquait contre ma bouche. J'en revenais pas d'avoir parlé si fort non de dieu.

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