« Tu m'as prise pour une Marie couche-toi-là où quoi ? J'suis pas comme toi désolé... Les baisodromes, ce n'est pas ma tasse de thé ! Liam c'est mon pote et si tu n'y crois pas, tant pis ! » Je savais me contenter d'un seul homme quand je le voulais. Pas comme certaines personnes, dont l'une ici présente d'ailleurs. Bah ouai, j'étais jalouse. « Il n'a juste pas apprécié que tu me retiennes alors que je n'avais pas envie de rester. Ça ne méritait pas un poing et je lui ai fait savoir, mais il est comme ça et je n'y peux rien. » Il avait vu que je ne voulais pas rester, surtout pas pour voir de vulgaires femmes te lècher le cou sous mes yeux. T'en avais peut-être rien à foutre de ce que je pouvais ressentir du moment que tu te faisais sucer, mais moi, pas. Moi, ça me blessait, point final. Et puis tu voulais parler de quoi ? Du fait de vouloir me sauter quand bon te semblait ? Pendant que moi j'écouterai certaines femmes vanter tes exploits au lit ? Non, ça ne marchait pas comme ça. C'était égoïste de ta part et même si je l'étais par moment aussi en ne voulant pas te partager, je n'accepterai plus que tu me touches pour aller en toucher d'autres juste après, alors autant ne pas gaspiller ta salive. Je roulais des yeux lorsque tu me piquais sur la loyauté de ton pote. Et toi t'étais loyal ? Tu l'étais quand t'étais allé te taper Hippolyte alors que tu savais tous le mal qu'elle m'avait fait ? Ne parlons pas de loyauté, parce que tu ne seras même pas parmi les cinq premiers. Allez, du calme Lucky ! Ne le laisse pas gâcher ta journée, même si elle était plutôt mal partie à cause de cette brûlure à la main. « Parce que ton pote, il accepterait qu'on fasse pareil à sa sœur ? Il te laisse la baiser sa sœur ? Parce que si ce n'est pas le cas, c'est un bel hypocrite. » Willow, j'espère que tu ne la sautais pas elle aussi, parce que sinon, je crois que je serais au bout du rouleau. Tu voulais être piquant ? Moi aussi je pouvais l'être. Contre vents et marées, je ferais toujours face, peu importe combien on me descendait, je garderai la tête haute, car je savais qui j'étais. « Quelle bombe ? Eh bien celle où tu pénètres le vagin d'Hippolyte avec ta quéquette... T'as kiffé te taper une femme enceinte d'un autre d'ailleurs ? Apparemment, ton meilleur ami préfère te voir marier à ce genre de femmes. Il n'est pas trop tard ! » Retroussant mon nez, chose que je faisais quand la colère me submergeait, je finissais par baisser les yeux sur ma main, caressant la rougeur comme pour apaiser la douleur. Heureusement que la serveuse était allée me chercher de quoi estomper le mal parce que je commençais à ressentir des picotements. « Mais tu m'as toujours pas répondu, qu'est-ce que tu attends de moi ? » Te demandant d'une voix plutôt calme. D'ailleurs, je me surprenais à ne pas hausser le ton depuis ton accueil quelque peu élèctrique.