tu ne t'étais jamais sentie aussi perdu par rapport à un garçon qu'avec alistair. habituellement, tout était rapidement clair dans ta tête. soit tu voulais ce mec dans ton lit rien que pour une nuit, ou soit tu voulais plus et tu donnais corps et âme pour l'obtenir. mais là, avec alistair, tu ne savais pas ce que tu voulais. ou du moins, tu ne savais ce qu'il voulait, lui. tu savais pertinemment que ça ne servait à rien de t'épuiser à lui faire comprendre qu'il te plaisait si au final, il ne te voyait que comme un plan cul. alors ouais, le club d'elliot allait peut-être pouvoir t'aider à mettre au clair tout ça. un léger sourire se dessina sur tes lèvres suite au commentaire de ton camarade. « t'es con ! mais ouais, quand je suis en gros crush sur un mec, je suis toujours un petit peu niaise. mais juste un tout petit peu. » tu lui adressas un clin d'œil. dans ses dernières paroles, elliot te fit un compliment qui te fit drôlement plaisir. on te disait souvent que tu étais belle, que tu avais tout pour toi. mais pour toi, seuls les compliments de certaines personnes te faisaient chaud au cœur. et elliot en faisait parti. pourquoi, tu n'en avais aucune. « personnalité d'enfer ? t'exagères elliot, je suis une vraie chieuse. vous pensez qu'au club vous allez pouvoir réussir, ou du moins essayer, à me faire devenir moins peste ? » qui sait, peut-être qu'ils allaient pouvoir t'aider avec ce problème qui te prenait pas mal la tête ces derniers temps.
Les gens niais en amour, ahlala j’vous comprends pas. Et j’vous comprendrai sûrement jamais. Nath aussi, il devenait un peu comme ça en ce moment avec sa Katherine. Mais j’le blâmais pas, puisque je voyais qu’elle réussissait pour l’instant à le rendre heureux. Moi, j’étais plutôt ce stéréotype du gars qui détestait l’amour, la Saint-Valentin, les marques d’affection et les relations sérieuses. Beurk. Non merci. Mais si les autres adoraient s’enfermer dans ce genre de prison sentimentale, pas de soucis, c’était leur liberté qu’ils perdaient après tout, c’était pas mon problème. Alors j’me contentais d’hausser les épaules dans un petit sourire suite à tes mots. Ouais, on t’aiderait au Hitch Club, à conquérir le coeur de cet Alistair frivole. Chaque homme avait ses faiblesses — même moi — et on trouverait les siennes pour que tu puisses te frayer un chemin à ses côtés et qu’il le veuille. Mais j’m’inquiétais pas trop pour toi, c’était facile de t’apprécier, que ce soit physiquement ou mentalement. J’t’avais jamais détestée, Daisy, c’était qu’un petit jeu de provocation entre nous, jamais j’avais pensé à mal envers toi. T’étais quelqu’un de bien, je n’en doutais pas. « T’es une chieuse, certes, t’as tes moments casse-couilles, mais toutes les filles sont plus ou moins comme ça. Et la plupart ont quand même un homme à leur bras. On essayera de te faire devenir moins peste si c’est ce que tu veux, on est là pour vous servir après tout, dans votre meilleur intérêt ! » Même si j’pensais pas que t’enlever ton côté peste serait bénéfique. Au contraire, ça faisait parti de toi, et c’était amusant. Une valeur ajoutée pour ta personnalité. Quelque chose qui te différenciait des autres nanas.