Game of seduction. • Ajmes

Game of seduction.

Hermès & Ajay

« Regardes-moi, dis-moi que tu m'aimes, borde moi d'illusions pour que je puisses de nouveau rêver sans crever. »

Mon cœur palpite de plus en plus fort de ma poitrine alors que nos corps se retrouvent collés l’un contre l’autre. Bordel, cette chaleur qui m’enivre est frustrante, tellement agréable et forte que j’en perds les pédales. Puis ses lèvres…Dire que je n’ai pas envie de lui serait mentir, puis clairement, ça se sent, c’est une chose que je ne peux pas cacher. Puis, je fais le pas vers ses lèvres, ne pouvant plus résister. L’embrassant, je pousse un soupire alors que nos corps se frottent l’un contre l’autre, comme deux amants cherchant à faire monter la pression entre eux. J’avais beau l’avoir prévenu qu’il était en train de me donner des envies peux catholiques, cela ne semblait absolument pas l’arrêter, que du contraire. Je finis par le repositionner sur le coter, me collant davantage à lui alors que ma langue cherche la sienne, la trouve, ne cesse de la caresser avec une passion que je ne contrôle pas. Mes mains glissent sur son corps alors que, de plus en plus, je n’ai qu’une envie, lui arracher ses vêtements. Lorsqu’il prononce mon prénom, je ne peux m’empêcher de soupirer. Il est dans le même état que moi, c’est évident et si ça continue, je ne pourrais plus rien stopper…Hermès à le don de me rendre fou, de faire en sorte de faire battre mon cœur bien trop rapidement. Ce n’est pas normal, ce n’est pas logique, mais au fond j’ai très rapidement compris la raison de ces palpitations féroces et acharnées.

Ma main glisse sur sa hanche, approchant son bassin du bien pour mieux ressentir les frictions de ceux-ci. Respiration lourde de sens, haletante, il dévie ses lèvres vers mon cou, s’acharnant sur celui-ci. « Oh putain… » Je m’accroche à lui, je me mords l’intérieur de la joue avec une force abominable alors que mes lèvres s’entrouvrent, que mes paupières se ferment. Ma main sur sa hanche glisse vers sa fesse que je serre entre mes doigts, ne cessant de bouger mon bassin contre le sien, bien que j’y mette plus de pression, plus de force au fur et à mesure. Ses doigts glissent sous mon haut, ma peau est brûlante et il le remarque rapidement, cessant sa délicieuse torture pour me regarder, inquiet. « Qu…quoi ? » J’ai du mal à redescendre sur terre, à m’arracher à cet échange que je ne veux pas voire se terminer. Brûlant ? Il est vrai que je ne me sens pas spécialement bien depuis hier, mais quand même… « C’est toi qui me rend complètement bouillant Hermès, je suis en pleine surchauffe là… » Dis-je doucement, revenant poser mes lèvres sur les siennes. D’accord, je ne me contrôle plus et ça se sent, ça se voit, j’en ai rien à foutre d’être brûlant ou non…l’adrénaline rampant dans mes veines comme un poison délicieux. Cette fois-ci, c’est à mon tour de venir embrasser son cou, l’imitant soigneusement. Ma langue glissant sur sa peau, mes dents mordillant certains endroits plus sensibles que d’autres.

Putain, je dois me reprendre, parce que déjà, ma main sur sa fesse glisse entre nos deux bassins, venant caresser son entrejambe à travers son pantalon. Je sais exactement ce que je fais, pourtant, je me sens fébrile, comme débutant alors que ce n’est pas le cas…sauf que voilà, quelque chose me bloque, une sensation étrange…je ne veux pas qu’il se croit comme les autres, qu’il pense que je souhaits juste le baiser comme je fais si bien avec mes autres conquêtes. Stoppant mes caresses, mes baisers, je pousse un grognement de frustration. « Je pense qu’on devrait se calmer…sinon ça va mal se terminer Hermès…fin, j’ai envie de toi… » Dis-je entre deux souffles, posant mon regard dans le sien. « …mais pas comme ça, pas maintenant… »

(c) DΛNDELION

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Game of seduction

Hermes and Ajay

Il n'y avait plus rien de logique. Les deux garçons s'échangeaient leur salive tout en laissant leurs mains découvrir le corps de l'autre. La pièce surchauffait par l'énergie que les deux étudiants créaient. Cette soirée avait pris une tournure des plus cocasse. Le Winthrop n'y aurait jamais cru si quelqu'un l'avait informer du changement d'ambiance. Déjà que la tension se montrait palpable dès le début, maintenant les doutes étaient confirmés. Bien que leur débat continuait sans relâche, Hermes préféra adoucir la cadence en constatant la peau bouillante d'Ajay. Celui-ci lui confirma que tout était normal et sa voix fit chavirer le rouge dans un autre élan rempli de tendresse. « Je te fais confiance » Et puis à son tour, Ajay déposa sa langue dans le cou du brun. Celui-ci frémit à chaque mouvement, il n'en pouvait plus, il pouvait se sentir grandir dans les bras du blond. Sa main glissait de ses fesses jusqu'à son entre-jambe. Il sursauta à cette sensation tout en pressant son bassin sur la main pour continuer de ressentir ce plaisir.

Hermes n'y croyait pas, mais Ajay fut le premier à le sortir de cette bulle d'intimité. Il avait envie de lui.. Son regard azur confirma l'honnêteté de ses paroles, mais Hermes ne voulait pas cesser cet échange, pas maintenant. « D'accord, mais.. Juste encore quelques minutes.. » dit-il en replongeant dans un baiser passionné. Il contrôla un peu plus ses mouvements, ses caresses n'étaient plus si brusque, tout devenait délicat. Il diminuait peu à peu ses coups de langue pour terminer avec un long baiser final. Son coeur battait encore la chamade, mais il déposa sa tête dans le creux du cou à Ajay et le câlina. Sa respiration redevenait normal, mais son esprit restait encore flou. Que voulait dire toute cette scène ? Hermes n'avait pas tendance à vouloir aller plus loin en général, mais présentement... ce n'était même pas une histoire d'un soir, c'était une révélation plutôt. Depuis le premier jour, Ajay tournait autour d'Hermes tel un vautour. Le rouge ne s'en souciait pas, ce n'était pas la première fois qu'il allait dire non, mais putain, il n'avait pas dit non. Il venait de s'abandonner dans les bras d'un garçon. La chanson Wicked Game paraissait bien réel après cet événement. Les paroles prenaient un sens plus logique aux yeux de l'étudiant. Mais.. voulait-il aller plus loin avec Ajay ? pas seulement qu'avec les câlins, mais bien plus loin. Hermes se rapprocha encore et cacha son air indécis. « Merci.. » étrange façon de terminer, mais ce seul mot lui venait en bouche. Il ne voulait pas s'exclamer que c'était génial, non, il préférait le faire ressentir en continuait de câliner son interlocuteur.

Après de longues minutes contre le blond, Hermes réalisait que son corps tombait dans les bras de Morphée. Il se redressa en observant la télévision qui continuait de dérouler American Horror Story et se tourna enfin vers blondie. « Tu veux terminer un autre épisode ou tu préfères.. partir ? » il ignorait pourquoi Ajay voudrait partir, mais dans sa petite tête, tout semblait logique. Pourquoi voudrait-il rester avec lui, il ne lui avait pas accordé le septième ciel comme les autres. Ouais, comme les autres.. Hermes ne le réalisait pas, mais son visage n'exprimait plus aucune joie, mais une certaine mélancolie. Il ne voulait pas être vu comme un mec facile, ce n'était pas dans sa nature de se jeter si vite sur quelqu'un. Et puis, Ajay lui avait bien tourner autour si longtemps, ça ne pouvait pas être une plaisanterie, non ?

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Hermès & Ajay

« Regardes-moi, dis-moi que tu m'aimes, borde moi d'illusions pour que je puisses de nouveau rêver sans crever. »

Nos baisers, nos caresses. Tout ça me met complètement en transe, véritablement. J’ai l’impression que mon cœur va exploser dans ma poitrine, que mes sens sont tous en alertes alors que sa langue glisse sur la peau de mon cou, que ses doigts glissent sur ma peau. Je manque d’air et pourtant, mon air semble le plus pur du monde dès lors qu’il me vient d’Hermès. Ce sentiment, je le connais que trop bien et ça, je dois absolument arrêter cette connerie. Je me suis jurée de ne pas retomber dans ce genre de sentiments, de ne pas tomber dans les filets de ce cœur qui bat, qui saigne encore à cause de mon ex. Mais comment faire lorsque je sens son bassin glisser sur le mien. Il me dit qu’il me fait confiance…a-t-il raison ? Je n’en ai pas la moindre idée. Après tout, je ne suis pas connu pas ma stabilité, du moins, depuis six mois. Je me drogue, je bois, je pars littéralement en couille, mais quand je suis là, près de lui, je me sens moins faibles, mon cœur souffre moins et ça, cet indice est flagrant. Mes doigts glissent contre son entrejambe, il sursaute légèrement mais rapidement, son bassin appuie davantage contre la paume de ma main, réclamant plus d’attention que je lui donne bien volontiers. Nos soupires se mélangent, comme nos langues ne cessent de danser l’une avec l’autre. Sauf que voilà, je fini par me stopper, me surprenant moi-même de cette action qui ne me ressemble pas.

Je n’ai pas le temps de dire quoi que ce soit, Hermès réclamant encore quelques minutes, que ses lèvres viennent de nouveau plonger vers les miennes. Je réponds à son baiser, mes doigts glissant dans ses cheveux alors que nos langues virevoltent pour enfin commencer à se calmer. Je profite de cette dernière étreinte, de ce dernier baiser langoureux et passionné. Poussant un léger soupire de satisfaction lorsque nos lèvres se détachent, je le laisse cette étreinte se prolonger d’une façon plus câline. Mon visage se pose contre lui alors que le sien prend refuge dans mon cou, se nichant contre celui-ci. Mes doigts caressent simplement ses cheveux avec une tendresse que je ne cherche pas à voiler, à cacher. Paupières de nouveau fermées, je sens l’adrénaline redescendre, bien que l’envie picore encore mes entrailles. Lorsqu’il me remercie, je me contente de sourire légèrement, ne le lâchant pas pour autant. Enfin, il se décolle et enclenche de nouveau la série, mais ses paroles me font froncer les sourcils. « Partir ? Pourquoi je partirais ? Je suis bien là… » Sourire taquin, je dépose un bref baiser sur ses lèvres avant de me retourner, me mettant en cuillère contre lui pour regarder la télévision. Venant chercher sa main, je fais en sorte que son bras passe autour de moi, ma main se logeant dans la sienne, bien décidé à ne pas décamper et surtout, à ne pas rompre ce rapprochement effectué…que du contraire, je crevais d’envie de l’approfondir.

Sauf que voilà, l’adrénaline, mes émotions, ce changement, tout ça m’a clairement fatigué. Sans vraiment le réaliser, Morphée vient me faucher alors que ma respiration s’alourdie. A moitié conscient, je me retourne, venant me blottir contre Hermès alors que, effectivement, ma peau est toujours aussi brûlante, commençant une grippe. Si j’en ai quelque chose à foutre ? Pas vraiment, là, je suis pratiquement en train de dormir profondément, sentant la chaleur d’Hermès envelopper mon corps. Comme ça, on pourrait aisément croire que je suis d’une fragilité déboussolant, désarmante. Je n’ai plus ce petit sourire sur le coin des lèvres, que du contraire, mon visage semble brisé, fissuré par une douleur que je cache sans cesse.

(c) DΛNDELION

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