Please ensure Javascript is enabled for purposes of website accessibilityExpérience dans le noir. | ft. Raphël Castelli - Page 2


Expérience dans le noir. | ft. Raphël Castelli

Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
Ont souriaient, tous les deux, assis là, ont apprenaient à se connaitre sans même chercher à le faire et c'était agréable, ne pas se forcer, juste se laisser aller. " Justement, les yeux sombres ne font ressentir que les pires émotions de chaque être humain, c'est compliqué de vraiment percevoir cette étincelle de bonheur. Alors que les yeux clairs transmettent tellement de bonheur. Mais ce qui fait aussi leurs beautés c'est justement quand la haine les traverse, c'est encore plus intense." Je finissais ma bière d'une traite et je la regardais, apercevant vaguement un sourire dans la pénombre, alors je souriais aussi. Je connaissais peu de personnes aux yeux clairs mais ils m'avaient toujours transcendé de par leur beauté, par les émotions qu'ils pouvaient transmettre, seulement par leurs regards. Elle s'était approchée de moi pour se réchauffer sans pour autant me toucher. Elle avait sûrement dû remarquer que je n'étais pas un tactile, je trouvais ça bien, qu’elle respecte ça. Où d’autres personnes avaient voulu te forcer, elle laissait faire. Quand elle m'avait confirmée la couleur de ses yeux, j'avais eu une impression de tristesse, une tristesse indescriptible, trop profonde pour en parler, une part de son passé intouchable, impénétrable. "Alors elle devait avoir de beaux yeux." Mais elle ne bougeait plus, son regard probablement perdu dans le vide, un vent glacial lui soufflant sur le visage, comme s'il répondait à sa peine. Elle ne m'écoutait plus, je le savais, je le sentais. J'avais posé ma main sur sa tête, l'autre dans ma poche après avoir écrasé ma cigarette contre le sol."Tout ira bien." Je savais ou du moins j'avais l'impression de comprendre son ressenti. Etre tellement perdu, triste, impossible de vivre un réel moment de bonheur sans être meurtri à l'intérieur. Je lui disais les mots que j'aurais voulu entendre, passant mon bras derrière son épaule afin de lui donner une faible étreinte, la réchauffant physiquement autant que mentalement. Elle posait sa tête sur mon épaule, alors je posais ma tête sur la sienne, seulement quelques secondes pour un moment de silence éternel. Elle avait ensuite relevée sa tête en s'excusant et j'avais enlevé mon bras de son dos. "T'inquiète, de temps en temps ça peut faire du bien." Je ne la connaissais que depuis quelques heures seulement et j'avais tout de même envie qu'elle soit heureuse, le plus possible. J'avais le sentiment qu'elle le méritait et qu'elle devait se pardonner ses erreurs. Elle laissait simplement ses cuisses sur les miennes et ça ne me dérangeait pas. J'acceptais sa proximité, certaines personnes arrivaient à me mettre à l'aise, sans que je ne me sente pour autant agressé. "Un trop plein. De tout. Je n'en pouvais juste plus, j'avais simplement besoin de prendre un nouveau départ je dirais. Alors quand j'ai reçu mon intégration à Harvard j'ai pris ma sœur et je me suis tiré, en laissant tout le reste. Et toi alors ?" Je la regardais, et je savais qu'elle faisait de même. Même dans le noir complet je pouvais sentir son regard s’imprégner du mien.
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité


Expérience dans le noir.
Raphaël & Katja

« La nuit, on pense mieux, la tête est moins pleine de bruit. » - V. Hugo


La mort de ma mère résonnait toujours dans l'air. Mais il semblait complètement dévié du problème. Véritablement, je ne l'ai qu'à peine écouter. Je ne suis même pas sûre d'avoir prononcer le nom de Summer, si, peut être.
Dire qu'elle était dans la même fratrie que moi, avec un homme qui la comblait et bien plus de bonheur que n'importe qui dans ce monde. Elle ignorait combien c'était dur de souffrir. Je supposais.
Je me disais que j'étais si capricieuse parce qu'il me manquait quelque chose. Et il me manquait la présence maternelle. Mon père ayant joué le rôle des deux parents... Ce n'était pas évident, il a subi bon nombre d'attaques.
Il disait que tout irait bien. Peut-être oui. Mais nous reverrions nous après ce soir ? Est-ce qu'il ferait vraiment en sorte que tout aille bien ?

C'est vrai que ça fait du bien. Mes câlins sont pour la majorité très superficiel, parfois même calculés. Histoire d'avoir ce que je veux... Mais là c'était réconfortant, comme si je redécouvrais ce qu'était véritablement une étreinte.
Je l'écoute, attentivement cette fois-ci. Je fuis les pensées et ma mère... Je suis navrée, maman. Pas ce soir, pas encore. Laisse moi ce soir. Juste ce soir.
« Un trop plein... » je n'en demandais pas plus, mais j'étais quand même très curieuse. « Oh tu as une sœur ! Quelle chance ! Comment s'appelle-t-elle ? »
Je me tenais un peu plus droite, toujours les yeux dans les siens mais cette fois beaucoup plus intéressée à la limite de l'intrusion.
Je rapprochais mon visage du sien, pas dans un soucis de voir mieux mais parce que je voulais connaître tout. Mais je soupirais doucement.
« Mon histoire est ennuyeuse, Raphaël. » Je m'écartais de lui, sans pour autant bouger mes jambes. « Mon père a eu un contrat avec un négociant qu'il ne pouvait refuser et il m'a demandé si on pouvait vivre aux USA. » Je regarde un peu au loin. « Il est américain. Je suppose que ça lui manquait et que vivre en Russie ça devait le... rendre triste, je sais pas en fait. » Je prends une grande inspiration. « Puis j'ai tout quitté. Mes amis, ma famille et j'étais contente. » Je souris légèrement. « Je me suis vite intégrée aux USA, j'étais même capitaine des pompom girls au lycée. » Je ris doucement. « J'étais pas mauvaise du tout. Je crois que c'est mon accent qui les a tous fait fondre. »
Pas une seule fois je ne la mentionnerai. Ma mère reposera encore longtemps dans l'oubli. Personne ne saura. Personne.
« Et puis j'ai rencontré ma cousine, la seule et unique que j'ai en Amérique. Summer, et accroche toi bien. En plus d'avoir les même yeux que moi, elle est dans la même maison. On ne savait pas que l'une et l'autre avaient demandé Harvard et ... on a bien ri quand on s'est retrouvées. Plus encore récemment, vu que je suis en intégration chez les Dunster et qu'elle est... la vice présidente. » Je ris, vraiment cette fois
C'était ridicule. Une vie ridicule.

J'ai si froid que je suis à bout de souffle. Ça fait du bien de parler de choses banales aussi. « Bon, revenons en à toi, veux-tu ? Tu vivais où en France ? Est-ce que c'est vrai... que les français sont les gens qui embrassent le mieux et que vous avez carrément des lieux pour ? Genre un pont dans votre capitale, ou je ne sais plus. »
J'avais à nouveau cette étincelle dans les yeux, cette adrénaline qui courait dans mes veines.

Un craquement.
Je me retourne, me détourne.
« Le gardien ? » Puis finis par secouer la tête et revenir face à Raphaël.

(c) DΛNDELION
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
Ma sœur, ma douce Florence, mon rayon de soleil, ma principale raison de vivre. J'étais tellement fière d'elle, j'adorais me venter de l'avoir dans ma vie. Je rigolais suite à sa soudaine fascination, et à ses yeux d’un seul coup si attentifs. "Oui j'ai une sœur du même âge, elle s'appelle Florence et c'est juste, la personne la plus importante dans ma vie." Je savais que j'avais dû sourire en prononçant ces mots, rien que le fait de penser à elle me réchauffais le cœur. Des étincelles dans les yeux, je continuais de parler de ma seule réelle famille. " Elle a toujours été là pour moi ! Jamais nous ne nous laisserons tomber, je le sais." J'avais doucement rigolé en m'excusant de m’emporter autant lorsqu'il s'agissait de ma sœur avant de m'allumer une nouvelle cigarette, tout en écoutant la blonde. Je ne l'avais pas cru une seule seconde. Bien sûr. J'étais persuadé que sa vie avait dû être pleine d'émotions, épatante même, avec de nombreuses aventures. Je la regardais comme un gamin en attente de sa glace. Je voulais en savoir plus. J'arrivais facilement à l'imaginer en pompom girl, ce qui m’avais provoqué un fou rire. "Je n'ai aucun mal à t'imaginer dans ce rôle ! J'aurais adoré voir ça ! Mais après ton arrivé ici, pourquoi avoir tout quitté ?" Je la questionnais, tout en regardant la fumée s'échapper de mon corps. "Et ce que je me demande le plus, c’est ? Pourquoi la Dunster!" Je reprenais un petit rire, j'avais beaucoup de mal avec cette maison. Je pense que j’avais du mal avec toutes les maisons en dehors de la mienne. Mais je ne pouvais m’empêcher de me demander, est-ce que cela avait été dur pour elle, de tout quitter, de partir de Russie ? J'espérais que non, mais tout quitter n'est jamais chose facile, même si l'envie est là. Parce qu'on ne sait pas ce que l’on veut réellement lorsqu'on cherche un nouveau départ. Au fond tu te dis, "je vais y arriver tout ira bien" mais on ne sait jamais ce que la vie nous réserve. Et si je ne m'en sortais jamais ? On n'est jamais sûr de rien, jamais. Peut-être que nous finirons seuls, même en rêvant de famille et d'amour, peut être aussi au chômage, même si nous donnons tout dans nos études. C'est ça le problème. L'incertitude. Ah, tu la vois dans ses yeux, la fascination pour les français censé être si romantiques, alors qu'ils ne le sont absolument pas. Paris c'est romantique, pas les gens qui y habitent.  Je lui souriais, elle arborait toujours cet air adorable d'enfant émerveillé par l'inconnu. Un craquement avait interrompu ma pensé, mais m'avais surtout fait sursauter. J'avais regardé derrière moi, derrière elle mais je n'avais rien vu. Je laissais mon cœur se calmer avant de répondre. " J'habitais à Paris dans un bel appart, près des quais de seine ! Vraiment tout près, on pouvait voir Notre Dame de Paris de la fenêtre !" Je faisais de grands gestes avec les mains, essayant de montrer ce que je décrivais. Je souriais en repensant à tout ça, heureux de raviver me souvenirs d'enfance. " Après je ne pourrais pas dire qu'on embrasse le mieux, ça serait vraiment prétentieux mais je dirais qu'on est pas les pires ! Et c'est le pont des arts, où vont tous les gens qui s'aiment. On dit qu'en y accrochant un cadenas et en jetant la clé dans la seine, leur amour sera éternel. Mais bon, c'est sûrement des conneries." On pouvait dire que j'avais vécu le "rêve parisien".
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité


Expérience dans le noir.
Raphaël & Katja

« La nuit, on pense mieux, la tête est moins pleine de bruit. » - V. Hugo

J'aurais adoré avoir une sœur.
C'est peut être ce que j'aurais reproché à mon père, si je devais un jour le faire. D'avoir toujours trop voulu me protéger en refusant toute femme concrète dans sa vie. Je devrais peut être lui dire que j'en ai pas besoin, qu'il est libre, libre d'être heureux. Mais j'ai cette méchante impression qu'il vit à travers moi, voyant ma mère dans mes yeux.
Je ne comprends toujours pas pourquoi il m'a pardonné ce meurtre. Quoi qu'il en soit, si j'ai une sœur quelque part, elle est illégitime et inconnue au bataillon. Pourtant si elle existe, je veux la rencontrer. Je rêvais de lui coiffer les cheveux, de chanter avec nos brosses à cheveux... Parler des garçons. Bref. Je n'ai pas eu cette chance, et j'ai ressenti une pointe de jalousie quand il en parlait avec un amour indéfectible dans la voix. J'aimerais qu'on m'aime autant, et j'aimerais pouvoir aimer autant.
Ça doit être vraiment unique.

J'ai souris à sa remarque sur ma maison, mais je n'ai pas répondu. Je l'ai regardé allumer sa cigarette et j'ai continué à le fixer. A vingt ans, il était si mature.
« J'ai juste suivi mon père. Je n'ai rien décidé. Point. » Je ne voulais pas qu'on entre dans les détails, et qu'on comprenne pourquoi ça a été un tel soulagement pour moi.
Mon sourire s'était évanoui l'espace d'un instant avant qu'il ne reprenne sur la France.
Que j'aimais ce pays, j'en avais entendu que du bien. Je n'y suis allée qu'une seule fois lorsque mon père a eu besoin de se déplacer, mais je n'y étais resté qu'un week-end, je n'avais eu le temps de rien.

Je le regardais faire de grands gestes, et j'essayais d'imaginer Paris. Notre Dame de Paris, ça je connais. « Magnifique... » ai-je murmuré.
Je ris à ses remarques sur leur réputation de Don Juan à la langue bien pendue, et je me mets à ranger les tupperwares dans le sac. « Je pense qu'on devrait bouger... »
La sensation d'une présence, de quelque chose ou quelqu'un qui nous épiait. « On peut aller dans un parc ou... rentrer, c'est comme tu le sens. »
Je sors quand même deux autres bouteilles, cette fois des bières made in Russia. « Y a un peu de vodka, mais c'est très sucré contrairement à la vodka pure. » Je lui tends en me relevant et tirant sur le plaid que je plie grossièrement avant de le fourrer dans mon sac que je mets sur mon dos.

Je lui tends la main. « On y va ? »  
J'avais envie de perdre un peu la raison maintenant que la raison nous avait découvert.
Un sourire enjôleur collé au visage et un éclat étrange dans le regard azur, obscurcit par la nuit noire d'encre.
Une gorgée et l'alcool brûlait déjà les parois.

(c) DΛNDELION
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
Je la regardais ranger ces tupperware, un visage inexpressif, abîmé par ces doux souvenirs. J'avais tout quitté par moi-même, j'avais choisi tout ça et je le savais. Ma vie actuelle était loin de celle que j'avais imaginé mais ce n’était que le début, ça ne pouvait pas être parfait. Pourtant me remémorer Paris, nos beaux et rares souvenirs en famille, tout, toute ma vie précédente, m’avais rendu triste, pour la première fois depuis mon départ. J’avais secoué légèrement ma tête. Non. Je ne pouvais pas regretter maintenant. Et puis, regretter quoi ? Ces géniaux et surtout extrêmement rares souvenirs ? La nostalgie peut nous faire penser bien des choses. Le reste de cette vie, c’est ce pour quoi je suis parti et c’est ce dont je dois me souvenir. "Ouais faudrait." Aller dans un parc ou rentrer ? J'avais très vite fait mon choix. Cette soirée était ma première bouffée d'air frai depuis un bon moment et la quitter ne faisait en aucun cas parti de mes plans. J'avais envie de rester ici, ou du moins de rester avec elle. Je rigolais, je m'amusais sincèrement sans me foutre la pression, sans essayer d’impressionner. J'arrivais tout simplement à être moi-même, rien de plus, rien de moins, juste moi. C'est une situation assez rare que j'avais peu expérimenté. Parce qu'au fond, on veut toujours se sentir supérieur et aimé sans même connaitre la personne. Peut-être qu'on ne se reverra jamais, peut être que si. En tout cas l'oublier, je ne pense pas. Je savais juste que cette soirée devait s'éterniser. "Au parc ça te va ?" J'attrapais la bouteille qu'elle me tendait, buvant au passage une gorgée. C'était franchement pas mal alors bon, une gorgée ou deux, quelle différence ? J'adorais cette sensation ou la gorge s'enflamme, t'annonçant une soirée plus qu'agréable. Je glissais ma main dans la sienne en me levant ; "Ouais on y va." Je jetais ma clope dans un coin avant de la tirer vers le parc le plus proche. "On se met un peu de musique ? T'aime quoi ?" Je lui souriais, j'adorais mettre de la musique lors de mes soirées alcoolisées. Tout était toujours plus beau en musique, plus addictif.
(Invité)

Préférences de jeu
veritas
Contenu sponsorisé
est en ligne
(Contenu sponsorisé)