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Expérience dans le noir. | ft. Raphël Castelli

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Expérience dans le noir.
Raphaël & Katja

« La nuit, on pense mieux, la tête est moins pleine de bruit. » - V. Hugo

La journée commençait normalement, vous savez ? Personne n'aurait imaginé que je me retrouve ici avec un presqu'inconnu. Bref, la caméra sur l'épaule, je marche silencieusement en tirant derrière moi un gars. Un gars oui.
Je vous raconte ça rapidement.

Ce matin, j'étais en cours de psychologie, concentrée, je prenais des notes. Et on parlait de la folie, des théories Freudiennes concernant les rêves et les cauchemars. L'influence de la peur sur le cerveau. Les ragots, les légendes... les croyances stimulées par le cortex préfrontal. La peur est un stimuli de notre incapacité à analyser une situation.
Soit. Je pouvais en convenir mais pas le croire réellement.
J'avais besoin de preuve. Freud n'était, après tout, pas tout à fait sain ni dans son corps et surement pas dans sa tête. La peur est un sentiment comme un autre. L'amour n'est pas un stimuli, c'est un ressenti. Pourquoi la peur serait un sentiment différent ?
Ne dit-on pas que l'on ressent la peur ?

Bref, la tête bourrée de questions plus que de réponses. Je suis sortie de l'amphithéâtre en me persuadant que c'était de la folie ces cours. Que je me posais plus de questions que je ne trouvais de réponses. Un peu comme de la philosophie, comme si la vie était un dédale de questionnements.
Je suis perdue dans mes pensées, j'entends à peine les autres parler. Au final, je me rends compte qu'en fait ils ne parlent plus... Ils ne sont plus là.
Je suis au milieu de la pelouse, les cours dans les bras et je me rends compte que j'ai airé sans but. Face à moi, un garçon. C'est drôle, il a cette tête de psychotique plutôt mignon, dont la fumée intoxique les poumons pour son plus grand plaisir. Laissant la gangrène le consumer parce qu'il le veut. Il n'a pas peur lui.  Le stimuli de la mort en tout cas ne passe pas par ce cas là.
Je m'approche. J'ai besoin de savoir, en fait. « Ça ne te fait rien de te dire que tu peux mourir demain ? »
Je ne suis même pas sûre d'avoir écouter sa réponse. « Retrouve moi à 20:00, à l'entrée de la ville. J'ai besoin de faire quelque chose d'intéressant. Une expérience. »
Je n'ai pas non plus attendu sa réponse. Je ne sais même pas comment il s'appelle, si  mes pieds m'ont mené à lui, y a une raison.
Je me suis retournée et avec un sourire enjôleur, de mon accent russe bien prononcé j'ai simplement dit : « Au fait, je m'appelle Katja. »

Et voilà. 20:10. Il est là. Prêt. Lui il a pas le stimuli de la peur, il a le stimuli de la curiosité. c'est indéniable. Ou il me croit folle et ça l'amuse. C'est aussi une possibilité.
Habillée d'un slim noir, de dc marteens et d'un blouson en simili cuir, je marche dans les rues silencieuses de la ville. « Tu aimes les cimetières ? »
Je regarde les arbres qui se balancent doucement au gré de la brise du soir, alors que la nuit s'étend dans le ciel, le couvrant d'encre noire. Nous sommes baignés d'une lumière artificielle et orange des réverbères avant de tourner à une rue plus étroite moins éclairée.
Mon stimuli de peur ne l'emporte toujours pas sur mon adrénaline.
La lumière devient plus lugubre, blanchâtre, la seule lumière est près du portail du cimetière. « Allez. » J'allume la caméra et je remets mon sac sur mon dos.
Un inconnu. Un cimetière. Voyons si le stimuli de la peur prend le dessus sur mes sentiments ou s'il est réellement une conscience différente de ma perception.
Je pénètre dans le cimetière et j'active l'infrarouge pour m'y repérer. « Évidemment, je choisis le seul soir sans lune. »
Il doit se demander ce qu'il fout là, et je souris. Et son stimuli à lui...  « Ce n'est pas commun. Faire connaissance avec une fille dans un cimetière. J'ai de la bière dans mon sac si tu veux, en échange tu me parles un peu de toi. Je ne connais même pas ton prénom. »
J'entends un craquement et je me retourne vivement, sursautant quand le visage du garçon se met en gros plan sur la caméra. Je la baisse en essayant de reprendre mon souffle. « N'importe quoi. » je chuchote et je souris. Là dans le noir. « Pourquoi t'es venu ? »

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T’étais là, à attendre une fille dont tu ne connaissais que le prénom, sans même comprendre comment tu en étais arrivé ici. Tu l’avais vu pour la première il y a seulement quelques heures. T’étais sur le campus, une clope à la bouche, concentré sur ton téléphone en attendant un de tes amis pour aller à votre prochain cours de droit. Tu laissais s’échapper la fumée de tes poumons lorsque quelqu’un se posta devant toi. Tu avais levé la tête, voulait savoir qui venait de te sortir de ta bulle. Devant toi, se tenait une petite blonde, plutôt mignonne, le genre de fille avec des rêves pleins la tête avec un petit grain de folie. Elle te demandait si tu savais pouvoir mourir du jour au lendemain à cause de ces cigarettes. Tu avais doucement rigolé avant de lui répondre. « Rien ne me ferais plus plaisir. » Ta réponse ne semblait pas vraiment l’intéresser plus que ça, comme si elle était déjà retournée à ses pensées, alors tu ressortis ton téléphone pour reprendre tes occupations précédentes. Mais elle continua à te parler, alors tu relevas la tête pour la deuxième fois. Sans attendre de réponse de ta part, elle t’imposa de la retrouver à 20h aux portes de la ville afin d’effectuer une expérience. Tu avais ris, tu allais probablement lui dire non, lui dire que vous vous ne connaissiez pas, mais elle était déjà partie, te laissant simplement son nom avec un sourire charmeur. Tu avais levé les yeux au ciel, tu savais que tu irais. Tu étais trop curieux pour ne pas suivre cette petite blonde dans son délire. Alors tu étais venu. Tu étais là, en train de fumer une cigarette comme à ton habitude. Elle était arrivée habillée tout de noir, une caméra à la main. Elle te traînait dans des rues sombre jusqu’à s’arrêter devant un cimetière. Tu l’avais regardé bizarrement et elle t’avait demandée si tu aimais, les cimetières. Tu souriais gêner. « Bah je vais pas vraiment dans les cimetières en général… D’ailleurs qu’est-ce qu’on fait ici ? » Vous entriez donc dans cet endroit, il fait nuit noire, tant mieux. La russe t’échangeait une bière contre des informations à ton sujet. Une bière ça ne te ferait pas de mal, et puis, autant faire connaissance. Tu pris donc deux boisons de son sac et lui en donna une. Tu pris une gorgée avant de lui répondre, les yeux vers le ciel. « Je m’appelle Raphaël, j’ai 20 ans et je suis étudiant en droit. Et toi du coup, vu que je ne connais que ton prénom ! » Dis-tu en rigolant.
Après coup, tu la regardas allumer sa caméra, t’approchant le plus possible d’elle afin de lui faire peur. Après avoir reçu l’effet espéré, tu rigolas comme un gamin. Suite à ça, elle te demanda pourquoi tu avais accepté de venir. « C’est vrai que c’est pas commun, mais jt’avoue que ça m’a fait rire et que t’a un air bizarre qui m’intéresse. En plus j’avais pas mieux à faire ce soir. »
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Expérience dans le noir.
Raphaël & Katja

« La nuit, on pense mieux, la tête est moins pleine de bruit. » - V. Hugo

L'ambiance était lugubre. Ne nous mentons pas. L'air était frais et on se trouvait tous les deux debout au milieu des pierres tombales, pas de lumière. Du moins pas proche. La seule source de lumière était près du portail, et j'ai éteint la caméra, l'infrarouge et je le devinais dans le noir.
Je décapsule ma bière et je prends une gorgée. Je n'avais pas pris la peine de lui répondre sur notre présence ici. J'avais précisé que c'était pour une expérience. J'avais l'impression de vivre d'adrénaline, d'ignorer la peur... Et apparemment, j'étais pas la seule. En vrai, je ne me serai jamais attendu à ce qu'il me rejoigne, me retrouve. M'accompagne. Il a suivi sans trop poser de question.
Je reste là plantée devant lui. « Raphaël... » Je chuchote son nom avant de reprendre d'une voix claire. « C'est joli. Ça ne sonne pas très américain. »
Je pose une main sur son visage. « Tu devrais penser à manger un peu plus. » Devinant ses joues creuses et l'os de sa mâchoire. Je retire aussitôt ma main de son visage, et aggripe celle qu'il a de libre pour l'entraîner un peu plus loin dans le cimetière.

Tout en marchant, je lui accorde quelques informations me concernant : « J'ai 25 ans, je vis en Amérique depuis 12 ans seulement. Je viens de Russie... Au cas où. » Mon accent me trahissait mais j'aimais taquiner, supposer la stupidité des autres. Je continue de sourire dans le noir, la main froide dans la sienne. Un nouveau stimuli, l'adrénaline, l'appréhension.

« Exact. Je ne suis pas vraiment commune. » J'arrive au milieu du cimetière et je laisse tomber mon sac à nos pieds, reprenant droit de mes mains et libérant la sienne. « Là ce sera suffisant. » Je sors une couverture et l'étend devant la tombe de Gaëlle McCornick 1912 - 1988. Je m'assois et je m'explique enfin. Presque. « Je suis étudiante en psychologie et en théologie ancienne. J'écume les endroits qu'on dit hantés pour... me faire une idée. » Je ris légèrement. « Mais ce n'est pas le but de mon expérience ce soir. »
En vrai, je commençais déjà à ressentir un certain stress. Une sorte d'appréhension. Je n'avais pas peur, non. J'étais juste mal à l'aise. Je me rendais compte de ma folie mais aussi de ma témérité. « Je suis contente que tu n’aies rien eu à faire ce soir... Tu pourrais être déçu. »

Je m'allonge la tête sur la pierre tombale et je bois une gorgée en observant le ciel et ses quelques étoiles non dissimulées sous les nuages épais. Je ne sais même pas s'il est près de moi mais je sais qu'il est là, je l'aurais entendu repartir sinon. « Tu as peur de quelque chose ? » Je me redresse sur les coudes, le cherchant désespérément dans le noir. « Tu disais que ça te ferait plaisir de mourir... » Silence. « Eh oui, j'ai entendu. J'enregistre un peu trop d'informations malgré moi. » Je ris brisant finalement ce côté angoissant. Revenant à un sentiment de sécurité étrange mêlé à une adrénaline non feinte.

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Vous buviez vos bières respectives, et toi, tu attendais. Tu voulais savoir comment elle était, pourquoi elle t’avait emmené ici. Après tout, tu étais là pour ça, non ? Il faisait noir, l'air frai te caressait le visage, et tu souriais. Tu étais plutôt content d'être venu. Même si le fait d'être près de tous ces cadavres ne t’effrayaient absolument pas, tu sentais l'ambiance lugubre qui vous entourait. En tout cas, tous ces morts ne risquent pas de se réveiller. Ils ont déjà atteint la paix provoquée par le silence, personne ne quitterait ce plaisir éternel. Tu regardais étrangement la blonde chuchoter ton prénom, qu'elle complimenta ensuite. "Merci. En même temps je suis français, descendance oblige. Je viens d'arriver à Boston donc l'accent est toujours là." Tu avais dit ça en luis souriant, mais ce visage avait rapidement laissé place à de l'incompréhension, lorsqu'elle avait posé sa main glacée sur ta joue, constatant la maigreur de ton visage. Tu avais écarquillé tes yeux et tu la regardais te parler. Tu n'aimais pas qu'on te touche, pas du tout, du moins si tu n'en avais pas fait la demande. Tu n’as jamais su pourquoi mais cela n'a jamais été ton truc. Sans te laisser le temps de réagir à sa remarque, elle attrapait ta main pour t’entraîner plus loin dans le cimetière, en te parlant d'elle, enfin. Elle était donc russe. C'était plutôt facile de le voir avec son accent, alors tu rigolas à sa remarque suivante. "J'avais remarqué !". Elle s'arrêta au milieu du cimetière, lâchant ta main pour étendre sa couverture sur une tombe. « Tu m'étonne que t'es pas normale toi »avais-tu pensé. En tout cas elle était surement plus intéressante que tous ces clones. Elle t'informa qu'elle était étudiante en psychologie ainsi qu'en théologie et qu'elle se promène dans des lieux hantés afin de comprendre les différentes thèses qu'elle apprend en cours. Mais si vous n'étiez pas là pour ça alors pourquoi ? Tu commençais à avoir froid, tu n'avais pas pris de couverture ni de sac ni rien, juste tes cigarettes et ton téléphone. Tu sortis d'ailleurs une cigarette de ton paquet sans en proposer une à Katja, tu supposais qu'elle ne fumait pas suite à sa remarque de tout à l'heure. Tu t'asseyais sur la pierre tombale face à la russe, penchant la tête en arrière pur toi aussi, regarder les étoiles. Les étoiles, tu as toujours adoré ça. C'est le plus des paradoxes, que la chose la plus belle au monde veille sur la plus laide. Peur... de quoi avais-tu vraiment peur ? "Je crois que j'ai peur d'être seul. Toi ?" Tu détestais parler de toi en général, de peur de trop en dévoiler, mais tu te sentais à l'aise avec elle. Tu t'en foutais de ce qu'elle pouvait penser et tu savais qu'elle aussi s'en foutait. Alors t'étais juste bien. Tu la voie se poser sur ses coudes, alors tu baisses la tête pour lui faire face. Elle a dit avoir entendu que tu voulais mourir. Tu rigoles, quand elle dit avoir au final, quand même écoutée. "C'est sûr qu'on dirait pas que t’écoute ! Mais c'est marrant." Tu respiras ta cigarette avant de continuer. " C'est pas que j'ai envie de mourir. Je dirais juste que ça me dérangerais pas. Je serais enfin reposé tu vois ? Dépourvu de tout doutes, j'arrêterais enfin de réfléchir, je serais enfin tranquille."
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Expérience dans le noir.
Raphaël & Katja

« La nuit, on pense mieux, la tête est moins pleine de bruit. » - V. Hugo


Je le regardais, étrangement, j'avais l'impression de le voir plus clair qu'il ne l'était réellement. Je réfléchis à ses réflexions. Comme c'est étrange de constater que les peurs divergent selon les personnes. Avoir peur d'être seul est un sentiment humain, l'homme n'est pas fait pour vivre seul, il deviendrait rapidement fou. Sa capacité à communiquer étant bien trop forte pour l'ignorer. Nous ne sommes pas des solitaires du moins, nous ne le sommes plus.
J'écoute, je suis attentive. Comme si Raphaël était une extension de mon cours. Un DLC d'un jeu sur lequel j'ai réellement accroché et où Capucine n'aurait pas à me réprimander de tricher. « Quelle drôle de réflexion. » Je ne pouvais pas m'empêcher de commenter son attachement étrange à la mort.

Ce qui me maintient éveillé c'est justement la possibilité de réfléchir, de constater, de comprendre. Même si le sujet est difficile, parfois même douloureux, bon sang qu'il est bon de réfléchir, de se creuser la cervelle... Quel soulagement quand la réponse est claire et tombe du ciel.
La douleur existe, le soulagement aussi... Son soulagement s'arrêterait donc là où la douleur le consume. « Tranquille... Reposé. » je chuchote plus pour moi que pour lui. « Tu n'as pas peur d'avoir des regrets ? De ne justement pas avoir les réponses à tes questions avant que la Faucheuse ne t'emporte ? »
Il est fascinant. Tout à fait le genre de personne qui me fait trouver le monde encore plus fabuleux. « J'ai un rapport à la mort, assez particulier. »
Je regarde sa silhouette sombre posée sur une pierre tombale juste en face de moi. Je bois une gorgée, une seule qui me semble plus difficile à avaler que les autres. « Comme toi, je ne pense pas que mourir me dérangerait. Mais ce serait être la cause qui me dérangerait. » Je réfléchis. « Si je devais dire de quoi j'ai peur... Ce serait d'oublier. »
Je hausse un sourcil. De toute façon, je ne compte pas entrer dans les détails ça ne le regarde pas. Je regarde un peu autour de moi. Personne, pas de fantôme, pas de chien errant... Même pas de gardien.
L'air se rafraîchit et je sens la brise caresser ma nuque. « J'aurais du mieux me couvrir. »
Je fouille dans mon sac et sort deux tupperwares. Un rempli de légumes comme des tomates cerises, du chou, des carottes et du concombre. Le second remplit de charcuterie, et en fouillant un peu entre les bouteilles : du pain.
« Je ne sais pas ce que tu aimes donc... » J'ai sorti le dernier sachet de mon sac. Gros mais très léger.  « Des chips. » Le sac brandit comme une truite énorme, victoire de la pêche.
Je le regarde une dernière fois avant de me concentrer à faire de la place sur mon plaid. « Et arrête de te tenir à l'écart, y a assez de place pour toi et moi sur la couverture, Raphaël. » J'insiste sur son nom avec un sourire enjôleur. Je m'essaie à le dire aussi joliment qu'il avait prononcé mais le « R » est obligé de rouler. Je claque la langue de mécontentement. « Le français est très dur à prononcer. Mon père le parle avec un vieil accent de texan. »
Mon expérience avait échouée, mais je ne voulais plus partir. En fait, étrangement, je suis bien là.
J'y reste.
« Tu m'en donnes une ? » le doigt pointé sur la cigarette qui consumait doucement ses poumons. Je voulais moi aussi qu'elle me consume.

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Je la regardais, toujours assis. Ma clope au coin des lèvres, j'attendais une réponse de sa part. Ou peut-être pas. J'appréciais juste ce doux moment de fraîcheur où nous parlions, sans nous souciez du reste. Je n'arrivais pas à me souvenir de la dernière fois où j'avais eu une discussion aussi intéressante. Elle me regardait, je pouvais voir qu'elle réfléchissait, et ça me plaisait. Je contemplais sa petite bouille, visiblement jamais inactive. Ma réflexion lui paraissait amusante. J'avais un peu rigolé suite à sa remarque, c'est vrai que je n'étais pas toujours cohérent, que mes phrases n'avaient sûrement du sens que pour moi mais bon. Je me comprenais. "Tu m’étonnes » Et puis, je ne vais sûrement pas mourir maintenant mais quand cela arrivera je ne pourrais que remercier toutes les personnes que j'ai rencontré, les remercier d'avoir tourmenté mon esprit pour qu'enfin, à la dernière ligne droite, je sois enfin heureux, reposé.. Hum... des regrets… des réponses…" Mais, et si jamais je ne les avais ces réponses ? Tu sais, je veux une famille, une femme, un métier qui me plaira mais et si tout ça je ne les avais pas ? Et le reste, tous mes doutes tout ça, ils ne finiront jamais de me torturer. Si je meurs avant tout ça, alors ma quête de l'âme sœur sera terminé, j'aurais juste bien vécu ma jeunesse, sans les inconvénients du reste." Je savais très bien que je ne ressemblais pas trop au type de gars qui cherche l'âme sœur, c'est vrai que je ne me forçais pas trop à le montrer. Voyager tous les soirs de filles en filles j'aurais pas appelé ça chercher l'âme sœur mais bon. Chacun sa façon de faire. Je la trouverais cette fille qui me donnera envie de rappeler, qui me comprendrait. Mon dieu mais Castelli reprend toi on dirait une fillette ! Je levais les yeux au ciel à ma propre réflexion mentale, comme un enfant qui n'assume pas ses bêtises. J'avais terminé ma clope, que j'écrasais sous ma chaussure, et elle, elle se dévoilait petit à petit. J’étais fasciné par sa façon détaché de parler, son côté mystérieux m'intriguais, j'étais avide de réponses, je voulais en savoir plus. Dans son regard, j'avais cru apercevoir une touche de tristesse, un sentiment impossible à décrire. Alors je ne m'étendais pas plus sur le sujet, personne n’aimerait qu'un inconnu se permette de s’immiscer dans sa vie personnelle. "L’Oubli ? Intéressant. Nos deux peurs se rapprochent je dirais. Sans souvenirs, on est seul au fond." J'avais penché ma tête en arrière pour recommence à admirer les étoiles, avide de leurs beautés. J'avais enlevé le sweater de dessous ma veste et lui avait jeté dessus pour qu'elle le mette. Je pouvais bien tenir une petite brise non ? Elle avait commencé à sortir de la nourriture en masse, sortant triomphante un paquet de chips, le bras tendu vers le ciel. Je n'avais pas pu m'empêcher de rire à ce geste de conquérante et ce regard de fierté. " Merci c'est sympa mais je n’ai pas très faim !" J'avais souris et étais venu avec elle sur le plaid, j'étais mieux, c'était plus agréable ici. Elle avait dit mon prénom avec un sourire adorable, roulant le R à la perfection. Je souriais intérieurement, décidément les accents rendaient toute personne attirante. " Bah c'est pas plus dur que le russe !" J'étais bien dans ce cimetière, sur ce plaid. Ce genre de soirée où on parle de tout, de rien, le genre de soirée que je n'avais pas faite depuis au moins cinq ans. Comme c'était agréable ce genre de nuits. Je lui tendais une clope suite à sa demande, les sourcils froncés. "Tu fumes ? Je pensais pas." Je lui avais allumé, m'en sortant une au passage, pour nous laisser aspirer la mort à deux.
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Je la regardais, toujours assis. Ma clope au coin des lèvres, j'attendais une réponse de sa part. Ou peut-être pas. J'appréciais juste ce doux moment de fraîcheur où nous parlions, sans nous souciez du reste. Je n'arrivais pas à me souvenir de la dernière fois où j'avais eu une discussion aussi intéressante. Elle me regardait, je pouvais voir qu'elle réfléchissait, et ça me plaisait. Je contemplais sa petite bouille, visiblement jamais inactive. Ma réflexion lui paraissait amusante. J'avais un peu rigolé suite à sa remarque, c'est vrai que je n'étais pas toujours cohérent, que mes phrases n'avaient sûrement du sens que pour moi mais bon. Je me comprenais. "Tu m’étonnes » Et puis, je ne vais sûrement pas mourir maintenant mais quand cela arrivera je ne pourrais que remercier toutes les personnes que j'ai rencontré, les remercier d'avoir tourmenté mon esprit pour qu'enfin, à la dernière ligne droite, je sois enfin heureux, reposé.. Hum... des regrets… des réponses…" Mais, et si jamais je ne les avais ces réponses ? Tu sais, je veux une famille, une femme, un métier qui me plaira mais et si tout ça je ne les avais pas ? Et le reste, tous mes doutes tout ça, ils ne finiront jamais de me torturer. Si je meurs avant tout ça, alors ma quête de l'âme sœur sera terminé, j'aurais juste bien vécu ma jeunesse, sans les inconvénients du reste." Je savais très bien que je ne ressemblais pas trop au type de gars qui cherche l'âme sœur, c'est vrai que je ne me forçais pas trop à le montrer. Voyager tous les soirs de filles en filles j'aurais pas appelé ça chercher l'âme sœur mais bon. Chacun sa façon de faire. Je la trouverais cette fille qui me donnera envie de rappeler, qui me comprendrait. Mon dieu mais Castelli reprend toi on dirait une fillette ! Je levais les yeux au ciel à ma propre réflexion mentale, comme un enfant qui n'assume pas ses bêtises. J'avais terminé ma clope, que j'écrasais sous ma chaussure, et elle, elle se dévoilait petit à petit. J’étais fasciné par sa façon détaché de parler, son côté mystérieux m'intriguais, j'étais avide de réponses, je voulais en savoir plus. Dans son regard, j'avais cru apercevoir une touche de tristesse, un sentiment impossible à décrire. Alors je ne m'étendais pas plus sur le sujet, personne n’aimerait qu'un inconnu se permette de s’immiscer dans sa vie personnelle. "L’Oubli ? Intéressant. Nos deux peurs se rapprochent je dirais. Sans souvenirs, on est seul au fond." J'avais penché ma tête en arrière pour recommence à admirer les étoiles, avide de leurs beautés. J'avais enlevé le sweater de dessous ma veste et lui avait jeté dessus pour qu'elle le mette. Je pouvais bien tenir une petite brise non ? Elle avait commencé à sortir de la nourriture en masse, sortant triomphante un paquet de chips, le bras tendu vers le ciel. Je n'avais pas pu m'empêcher de rire à ce geste de conquérante et ce regard de fierté. " Merci c'est sympa mais je n’ai pas très faim !" J'avais souris et étais venu avec elle sur le plaid, j'étais mieux, c'était plus agréable ici. Elle avait dit mon prénom avec un sourire adorable, roulant le R à la perfection. Je souriais intérieurement, décidément les accents rendaient toute personne attirante. " Bah c'est pas plus dur que le russe !" J'étais bien dans ce cimetière, sur ce plaid. Ce genre de soirée où on parle de tout, de rien, le genre de soirée que je n'avais pas faite depuis au moins cinq ans. Comme c'était agréable ce genre de nuits. Je lui tendais une clope suite à sa demande, les sourcils froncés. "Tu fumes ? Je pensais pas." Je lui avais allumé, m'en sortant une au passage, pour nous laisser aspirer la mort à deux.
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Raphaël & Katja

« La nuit, on pense mieux, la tête est moins pleine de bruit. » - V. Hugo

Nos peurs se ressemblent, se rejoignent. Comme cette fameuse phrase célèbre qui dit :  « Tous les chemins mènent à Rome. » Or, dans notre allégorie, Rome c'est la mort. Autant dire que nous n'avions pas la plus joyeuse des conversations, et pourtant, nous voilà bien tous les deux : parfaits inconnus ce matin, à partager un repas pique-nique sur la tombe d'une parfaite inconnue à fumer des cigarettes sans se soucier du monde, de ce que sera demain.
Avant de retourner à une routine sans fin, d'une boucle à l'infini. Sortir des sentiers battus, c'était rassurant en soi.  
La veste sur les épaules, j'avais pris soin d'enlever ma veste en cuir pour passer le sweat qui sentait à la fois son odeur et la cigarette, curieusement le mélange me plaisait beaucoup, c'en était réconfortant. J'avais alors replacé ma veste par dessus, me donnant un style un peu de bad girl. Ce qui est assez comique. J'étais une bad girl, mais dans le fond, pas physiquement.
Enfin, bad girl, comprenons-nous...

Je ris à sa remarque sur le russe. « C'est vrai que le plus dur dans notre langue, c'est la prononciation. Quand on parle vite, tout se ressemble. Mais je pense que c'est aussi propre à toutes les langues usuelles. Quand on a l'habitude de parler, on va évidemment plus vite quitte à manger la moitié des mots. »
Je prends la cigarette qu'il m'allume et je tire une bouffé. Oh mon Dieu, j'ai l'impression d'étouffer, ça gratte, ça brule. Ça prend les poumons, ça s'engouffre dans ma trachée et ça réclame à sortir... Je tousse fort, tapotant sur ma poitrine comme si ce simple geste allait retirer toute cette souffrance de mes poumons. « Mon Dieu, que c'est horrible. Comment tu fais pour fumer ça avec autant de facilité ? »
Malgré tout je remets la cigarette entre mes lèvres et je recommence. Moins fort, j'expire avant d'aspirer la fumée consommatrice puis je respire lentement, la fumée fait son chemin et ressort aussi simplement par le nez, la bouche. « Je suis un dragon. » Je ris avant d'attraper une tomate cerise. Le mélange est ignoble mais étrangement, je m'en fiche ce soir.
C'est l'expérience ce soir. « Donc tu as ta réponse, hein ? » La bouche à moitié pleine, je me tourne vers lui. Tout en mâchant je secoue la main qui tient la cigarette entre les doigts. Je finis d'avaler et je justifie mon geste comme si ce n'était pas clair : « Je ne fume pas. » Je regarde la cigarette à l'éclat rougeoyant doucement se tuer, se brulant, laissant la cendre tomber sur le plaid. « Enfin maintenant, on peut peut-être dire que oui. »  
Je lui souris et je reprends une gorgée de bière. Ce mélange là n'est pas désagréable.
« Je suis contente de t'être tombé dessus, Raphaël. » Je reprends une latte et je respire en observant la fumée s'échapper de moi avant de disparaitre dans la nuit. « Peu de gens comprennent vraiment qui je suis. Je voulais juste me faire peur... Et au final, je ne me suis jamais sentie aussi... Entière. » Pas d'artifice. Pas besoin de faire semblant, il ne sait pas qui je suis, il s'en fout en fait, surement. On est juste bien là.
J'arrive au bout de la cigarette et je l'écrase sur la tombe de Gaëlle.
Je tourne doucement la tête vers ce garçon inconnu, et je souris en posant la tête sur mes bras eux même posés sur mes genoux ramenés près de la poitrine.
Le vent se lève doucement sur cette nuit déjà fraîche. « Je n'ai pas pris le temps de regarder... De quelle couleur sont tes yeux ? »

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Ont étaient là. Elle, enfilant mon sweater et moi, allongé sur la tombe d'un squelette. J'aimais bien le style que lui donnais mon pull, ça ressemblait plus à l'image que je me donnais d'elle je dirais, en tout cas ça me plaisait. Mais surtout elle avait ri. Pour la première fois je l'avais entendue rire. Alors moi aussi, j'avais ris. "Normal si je te parle en français je parlerais sûrement très vite !". J'observais la cigarette aller jusqu'à sa bouche pour qu'elle prenne sa première taffe, sans succès. La fumée lui brûlait la gorge. Elle s'était tout à coup mise à tousser, se tapant le torse. Je m'étais relevé en rigolant pour lui tapoter derrière le dos, histoire qu'elle extirpe tout ça de son corps le plus vite possible. "C'est l'habitude, à la fin ça fait même plus d'effet, c'est juste frénétique, tu verras" elle recommençait, plus lentement cette fois, pour être sûre de ne pas échouer. Alors elle dégageait la fumée de son nez comme de sa bouche tel un dragon. J'avais explosé de rire et surtout imité, faisant de grands yeux pour ressembler le plus possible à l'animal. "Bah j'avais cru comprendre que tu ne fumais pas ! Et on se calme tout de suite hein ! On n'est pas fumeur à sa première clope, c'est un statut qui s’acquière avec le temps !" On se prenaient une gorgée de bière, je réalimentais ma gorge sèche. Elle m'avait dit quelque chose qui m'avais fait si plaisir. Alors je lui avais souris et j'avais remis mes cheveux en place. Je pense que j'en était heureux pour la simple et bonne raison que tu pensais la même chose. Certes demain était un autre jour, un autre jour ennuyeux, mécanique. Mais nous vivions une belle soirée et je n'étais alors pas le seul à le penser. C'est plutôt drôle quand j'y pense. Je n’aime pas trop qu’on m'approche autant qu'on me touche et une parfaite inconnue m'invite à la suivre dans ses délires je le fais, sans même hésiter, et je passes une des meilleures soirées de ma vie. Je tirais sur ma clope, la tête face à elle en lui souriant. " Merci de m'être tombée dessus." J'en avais besoin d’une soirée comme ça avec toutes ces merdes qu'on arrêtait pas de te reprocher. Elle continuait de se dévoiler sous mes yeux et j'admirais, je laissais faire son éclosion. "Sur ce point on pense pareil. C'est fou mais je ne me suis jamais senti autant à l'aise, sans rien, sans masque, sans déguisement, juste, purement moi. Je suis particulièrement bien, comme si on m'injectait une petite dose de simple bonheur." J'avais laissé ma tête se poser contre la pierre tombale, lassant échapper l'essence de la mort de l'essence de ma vie. "Ils sont pas très beaux, juste marrons, rein de très original. J'ai cru voir que tes yeux étaient bleus. Je peux pas être sûr, la seule fois où je t'ai vu en pleins jour c'était le temps d'une seconde". J'appréciais ce moment, j'appréciais juste le fait d'exister.
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Expérience dans le noir.
Raphaël & Katja

« La nuit, on pense mieux, la tête est moins pleine de bruit. » - V. Hugo


Le bonheur ?
Qu'est-ce que le vrai bonheur ? J'étais persuadée que c'était quelque chose après lequel on courrait sans jamais pouvoir l'atteindre, quelque chose d'irréel et idéaliste.
Et si, le bonheur que tout le monde cherche n'était pas matériel, ni même compliqué... S'il était simplement humain ?
Je fixe la pénombre en me laissant bercer par le doux accent de Raphaël. Le froid s'attaque, lui, doucement à mes doigts. Je serre donc le sweat un peu plus contre moi et j'y cache mes mains dessous.

Je souris. Imperceptiblement, certes, mais je souriais. Mais ce que cette modestie me touchait... « Les yeux marrons sont très jolis, tu sais ? » Je lève les yeux vers lui en lui souriant bien plus qu'avant. « Vous avez ce petit quelque chose de chaleureux dans le regard . Et quand vous êtes en colère, vos yeux le crient. »
Mon père avait les yeux presque noirs, et quand il était en négociation difficile, il avait ce regard assassin que je trouve propre aux yeux foncés. Par contre, l'amour et la chaleur se lisait aussi bien plus facilement que dans le regard clair. Je me trouvais figée dans le temps avec ces yeux, incapable de transmettre mes sentiments par le regard si je ne souriais pas.
Je me secoue un peu pour chercher de la chaleur qui s'échappe de sous le sweat. Je lui lance un doux regard et je m'avance près de lui. Sans pour autant le toucher. Juste sentir sa chaleur. Mon coude frôle légèrement sa cuisse. « Oui, bleus. Comme ma... » Un silence. Je fixe à nouveau la pénombre, j'ai failli le dire. En parler. Salir sa mémoire. Je baisse légèrement le regard et je reprends : « Comme ma cousine, Summer. » Mon ton est froid, presque inhumain. Détournons le sujet. C'est plus simple, oui.

Je n'ai rien dit d'autre, si Raphaël a parlé entre temps, j'ai du oublier. Je reste stoïque, comme une poupée de porcelaine et le froid me mange à l'intérieur du corps... Ou est-ce la douleur ?
Je sens mon cœur souffrir, lacéré à vif, la douleur est telle que j'aimerais fuir. M'échapper.
Pourquoi j'étais venue ? Est-ce que je cherchais à retrouver cette douleur ? Me rappeler que le bonheur, je n'y ai pas le droit ?
La douleur me berce, et je chancelle doucement. Je ne sais pas ce que je fous ici, mais je n'ai rien à y faire. Mais mon corps ne se résout pas à bouger.

Je frissonne et je suis persuadée que j'ai les lèvres bleus, le visage aussi pâle que des draps de lin.
Je le sens près de moi. Et au lieu de fuir, je pose ma tête sur lui. Le temps d'un silence en fait, et je murmure : « Juste... Quelques secondes. »
Je ramène les mains près de moi, serrant au passage mes bras et ramenant mes cuisses près de moi, le touchant carrément avec mes cuisses sur la sienne.
J'observe la pénombre et j'écoute le silence.
J'avais senti qu'il n'appréciait pas vraiment la promiscuité, mais ... j'étais à son contraire, extrêmement tactile. « Je suis désolée. »
Je me relève doucement, laissant tout de même mes cuisses sur la sienne. « Pourquoi tu as déménagé de France ? »
Je le regarde, et je suis sûre que c'est droit dans les yeux.

(c) DΛNDELION
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