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Colombe&Honoré - Je suis venue pour toi...

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Colombe & Honoré


• Voyager, partir à l’inconnu, découvrir de nouvelles terres, de nouveaux lieux, vivre, vivre pleinement ce voyage, cette opportunité de visiter quelque chose de nouveau. Qui n’aurait pas aimé quitter ce lieu qui était votre pays, votre ville, votre appartement pour partir loin, dans un autre pays, dormir dans un autre lit, une autre ville, se réveiller sans avoir la même vu, découvrir un nouveau climat, de nouvelles cultures, de nouvelles personnes, une nouvelle langue ou bien encore de nouveau plat que vous ne trouvez pas si facilement chez vous ou alors seulement en boite de conserve totalement immangeable et pas du tout représentatif de ce qu’on aurait pu vous servir dans son pays d’origine ? Ne me dîtes pas que voyager ne vous intéresse pas, j’aurais vraiment du mal à vous croire, sérieusement, qui n’a jamais voulu tout plaquer pour partir à l’inconnu et recommencer une vie là-bas ? Repartir de zéro, vous créé une nouvelle identité, une nouvelle façon de voir la vie et de faire les choses ? Tout le monde… Tout le monde en a déjà rêvé, ou alors, a vu passer cette idée dans sa tête au moins une fois. D’autre l’auront laissé germer, atteindre la maturité pour pouvoir l’exploiter et vraiment le faire. Ces gens qui n’en ont plus rien à faire de cette vie qui les dégoutait plus qu’autre chose… Si l’on regarde bien, les personnes qui ont voyagé se reconnaissent assez bien, elles sont… Comment dire… Plus ouverte, voilà, c’est ça. Elles n’auront pas peur de prendre la parole avec un inconnu, faire connaissance avec je ne sais qu’elle personne qui passerait par-là, juste pour le plaisir de communiquer, de faire de nouvelles rencontres. Un voyage ne peut être que bénéfique, du moins, tant qu’il ne vous arrive pas d’ennui, car là, vous allez tout de suite mon apprécier ce nouveau pays et voyager ne va pas tant vous plaire que ça, vous allez vouloir rester chez vous, dans cet endroit où vous êtes sûr de ne pas avoir de problème. Alors, si j’ai un conseil à vous donner, voyager, faites-vous plaisir tant que vous le pouvez, découvrez de nouveaux pays, de nouvelles langues, de nouvelles cultures avant qu’il ne soit trop tard, avant que vous ne puissiez pu le faire, que l’argent manque, que votre vie de famille ou bien votre vie au travail vous en empêche, alors, profitez maintenant, que vous soyez seul où à plusieurs, foncez, allez-y, n’attendez pas qu’il soit trop tard, c’est maintenant ou jamais, alors, je pense que maintenant, vous savez très bien ce qu’il vous reste à faire… Voyager. •

• Personnellement, j’avais déjà voyagé, j’avais déjà eu cette chance, mais, à chaque fois, c’était comme pour fuir, comme pour tout laisser derrière moi, tout abandonner et essayer de repartir à zéro, sauf qu’à chaque fois, je n’y arrivais pas, à chaque fois j’avais envie d’autre chose, de revenir au point de départ, pouvoir revoir les personnes que j’aime. Sauf que cette fois ci, tout était différent, si j’avais pris l’avion, c’était pour aller conquérir le cœur de la belle Colombe. Je venais de lui faire savoir que je serais là pour elle et qu’elle passera toujours avant les autres. Sans me répondre, elle se contenta de déposer un léger baisé dans mon cou. Cette sensation, ces lèvres contre ma peau… C’était magique bordel. J’crois que si ça continuait comme ça, j’allais lui sauter dessus sur le lit. Alors, pour éviter que ça arrive trop vite, je regarda Colombe en souriant avant de lui proposer. « Bon ! J’te mets dans un fauteuil roulant et on va prendre l’air, car j’pense que tu dois en avoir marre de cette chambre ! T’es partante ? » Il fallait que je lui change les idées, que j’essaye de la faire rigoler, la faire sourire, et ce n’est pas en restant ici que ça allait marcher… •



B-NET

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Honoré&Colombe

J'ai toujours voulu avoir une vie stable, simple et heureuse. Et pour cela, je m'en étais toujours donné les moyens. Je m'étais fais passer pour cette fille inaccessible, qui en fait baver plus d'uns, seulement dans le but de ne jamais me faire attraper par l'un d'eux. Je voulais paraître attirante, mais jamais saisissable... J'ai trop peur de l'inconnu, j'ai toujours programmé ma vie dans le but de tout contrôler et de ne jamais me laisser surprendre. Quand je suis sortie avec Alek, j'y avais auparavant beaucoup réfléchie. Je n'ai jamais pris mes décisions à la légère. Je pensais qu'entre lui et moi tout allait bien se passer, mais malheureusement un événement imprévu à débarquer faisant que lui et moi c'était fini. Oui, on peut essayer de tout prévoir, mais un événement imprévisible me tout faire basculer. Alors on a beau s'être protégée pendant un certain temps, on est jamais à l'abri de quelque chose. Je pensais qu'en fuyant Paris, je ne reverrai plus Honoré. Je m'étais fais à l'idée qu'il ne viendrait pas me chercher et je m'y était habituée, et pourtant, il est revenu ; comme quoi, on est jamais à l'abri de surprises ...

Assise contre lui, j'aurais voulu me retourner et l'embrasser. Je ne l'avais jamais embrassé, et pourtant ses lèvres m'attiraient terriblement. Je me contentais alors de rester assise contre lui sans bouger, pour ne pas être tentée de l'embrasser ... « Bon ! J’te mets dans un fauteuil roulant et on va prendre l’air, car j’pense que tu dois en avoir marre de cette chambre ! T’es partante ? » A sa proposition je me mis à rire légèrement. « Oh tu sais, une canne suffira... » En effet, depuis quelques jours je faisais de la rééducation pour mes jambes, et ce fut très rapide, les médecins n'en revenaient pas. A ce rythme, me disaient-ils, j'allais bientôt pouvoir sortir. Je me redressai alors et m'assis de façon à ce que mes pieds touchèrent le sol. Je tendis le bras et attrapai la canne qui était devant moi. Sans trop de problème, je me levai et enfilai des ballerines qui trainaient par terre. Je me retrouvai alors face à Honoré et lui dit « Avoue que tu me trouves méga sexy avec cette robe d'hôpital ! » Je lui fis un clin d'oeil et me mis à rire. Je devais vraiment être ridicule comme ça devant lui.
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Colombe & Honoré


• Avez-vous déjà vu cette lumière ? Cette belle lumière blanche, un peu jaunâtre même, celle qui éclaire votre visage et vous empêche de voir au loin ? La lumière qui vous ébloui tel les rayons du soleil un beau jour d'été ? Cette espèce de lumière qui vous fait oublier tout ce qui se passe autour de vous et qui vous empêche de penser à autre chose à part elle. Cette lumière dont votre regard ne veut pas s'en détourner. Vous êtes fixé devant celle-ci, la regardant en vous demandant ce qui va se passer, ce qui va arriver, et si vous voulez vraiment que ça arrive. Tout est beau, tout le paysage vous entourant est beau mais légèrement flou. Tous vos malheurs passés ont disparu laissant place à un léger sourire sur le coin de vos lèvres et au bonheur. Ce bonheur que vous espériez retrouver un jour, pouvoir le voir, l'effleurer d'un doigt. Cette lumière qui vous rend aussi vivant et énergique que le jour de votre naissance, le jour où vous avez poussé votre premier cri, votre première respiration. Le jour où vous vous êtes senti enfin vivant et libre, sans avoir peur de l'avenir, sans penser au futur, car ce dernier se trouvait à présent devant vous. Ce n'est pas la lumière vous annonçant que vous allez quitter cette terre et rejoindre le monde des morts, non, au contraire, la lumière que peux dégager la personne pour laquelle votre cœur s'emballe quand vous l'avez face à vous, la lumière qui vous fait vous sentir invincible à ces côtés, mais qui vous montre à quel point vous pouvez être impuissant face à cette personne. La lumière qui vous montre qu'après tout vous n'êtes pas insensible et que vos sentiments ressortent au grand jours de plus en plus, se traduisant pas des sourires niais, des mains tremblantes, de doux compliments mais aussi de gestes voulant tout dire. Cette lumière qui me donnait l’impression d’être encore un gamin tellement j’avais l’air con, tellement je ne savais pas quoi dire. •

• Colombe était cette lumière, j’avais envie de plus, j’avais envie d’aller plus loin que la relation d’ami qu’on avait. J’aurais dû la retenir à Paris, mais, une fois de plus j’avais fait une erreur. Dans cette chambre d’hôpital, j’étais à deux doigts de l’embrasser, j’en avais terriblement, mais quelque chose me retenait, ça ne se faisait pas de lui sauter dessus directement alors que je venais à peine de la retrouver. Alors, j’avais fait une sorte de diversion, je lui avais proposé de sortir, et son sourire voulait tout dire. « Oh tu sais, une canne suffira... » … « Avoue que tu me trouves méga sexy avec cette robe d'hôpital ! » Ne pouvant m’empêcher de rire, je la regarda en souriant à mon tour avant de me lever du lit pour me poster face à elle et la regarder de haut en bas. Un léger sourire sur les lèvres, je pris la parole. « Une bombe sexuelle ! Tu fais un peu mamie avec la canne, mais là maintenant, je te croise dans la rue, je t’accoste direct ! » Allant à ces côtés, je lui tendis ma main pour l’aider un peu à marcher, je n’avais aucune envie qu’elle se fasse mal ou qu’elle tombe. •

B-NET

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