Please ensure Javascript is enabled for purposes of website accessibilityColombe&Honoré - Je suis venue pour toi...
Le Deal du moment :
LEGO Icons 10331 – Le martin-pêcheur
Voir le deal
35 €


Colombe&Honoré - Je suis venue pour toi...

Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
Colombe & Honoré


• Qu’elle merde… J’ai tout quitté en France, ma vie, le peu de famille qu’il me restait, mes amis, tout, et tout ça pour une fille. On aurait pu me prendre pour un malade, un jeune en mal d’amour s’accrochant au dernier repère qu’il a pu avoir dans sa vie. C’était peut-être ça, je ne savais pas vraiment. A vrai dire, la seule chose dont j’étais sûr c’est que je ne pouvais pas me passer de Colombe. C’était pour elle que j’étais venu, c’était pour elle que j’avais décidé d’enlever ce masque que j’avais pris, le masque du gars avec un cœur de pierre, ne montrant pas ces sentiments. J’étais arrivé ici et, je n’étais pas tombé sur Colombe mais sur une autre personne… Solweig… Putain, c’est la dernière personne que je pensais croiser ici en fait. Et ça aussi ça me fout dans la merde, comme si je n’étais pas assez paumé, il fallait que je me retrouve nez à nez avec mon première amour, avec la fille avec qui j’ai tout fait, j’ai tout appris, et surtout avec celle ou notre autodestruction nous a poussé à nous quitter. Bref, j’étais là pour Colombe. •

• En parlant de Colombe, je ne savais pas où la trouver à Harvard, j’avais beau chercher, j’avais beau demander, personne ne pouvait m’aider, j’étais comme face à un mur, comme si c’était impossible et que j’étais venu pour rien. C’est ce que je croyais jusqu’à ce matin à vrai dire. Comme tous les matins, j’avais pris l’habitude de lire rapidement le journal pour me tenir informer de ce qui pouvait se passer, et, c’est en voyant cet article que j’eu l’impression de tomber d’un immeuble de cent étages, la fille qui eut un accident de voiture venait de se réveiller du coma après un mois plongé dans un sommeil profond, ces jours ne sont pas en danger… Cette fille, c’est Colombe. Quel accident ? C’est quoi cette merde ? Qu’est-ce qu’il s’est passé ? Sans trop chercher à comprendre, je m’empressa d’aller à l’hôpital, et, après avoir demandé le numéro de sa chambre, j’arriva devant la porte. Prenant une grande respiration, je toqua à la porte avant de l’ouvrir, elle était là, dans son lit, a moitié endormi. Je devais surement la réveiller… « Colombe… C’est pas possible… Putain…» La pauvre, paye le réveil que je lui offre… •


B-NET

(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité


Honoré&Colombe

Qu'est-ce que je faisais encore dans ce maudit hôpital ? J'avais survécue, je m'étais réveillé, alors pourquoi me gardaient ils encore ici ? ... Je haïssais cet hôpital dans lequel j'était depuis seulement 3 jours, je haïssais ces visites que je recevais et qui me rendaient encore plus mal et je haïssais de me dire que si j'étais dans cet hôpital c'était car j'avais survécu et pas ma mère. Je donnerais tout ce que j'ai pour revenir à l'instant avec l'accident. Je donnerais tout ce que j'ai pour ne pas dire à ma mère de mettre le son de la radio plus fort et de la distraire, et je donnerais tout ce que j'ai pour ne pas avoir eu cet accident... 1 mois. C'est fou le nombre de choses qu'il peut se passer en un mois... C'est fou de se dire que si rien de tout ça n'était arrivé, je vivrai mon petit train train habituel. Mais tout cela est fini. J'ai perdu la personne qui m'est le plus chère au monde : ma mère. Et comment je vais faire maintenant sans elle ? Et surtout sans l'aide de celui qui représentait tant pour moi ? Alek, c'est bien lui dont je parle. Qui l'eut cru qu'il se pointerait ici, à l'hôpital, seulement pour me dire que lui et moi c'était fini et qu'il filait le parfait amour avec Nevada ? A ce moment, là, tout ce que je ressens envers lui c'est de la colère. Je lui ai tout donné et voilà le résultat... Jamais je n'aurais pensé qu'il me brise autant le coeur. Il m'avait promis qu'il ne me blesserait jamais... Et pourtant, il a fait tout le contraire. Je ne sais pas comment je vais faire, maintenant, sans lui, mais je me suis promis de ne plus jamais chercher à le revoir. Pour moi, c'était comme s'il était mort.. Je tire une croix sur lui. Mais même avec cette résolution, je suis triste. Tous les jours je me réveille, après le même et inlassable rêve, qu'il vienne me chercher à l'hôpital pour partir très loin avec lui. Putain ! Il m'a complètement dévarriée ce mec ! Pourquoi je suis si accro à lui ? J'aimerais tellement que mon esprit l'efface...

Allongée dans mon lit, je n'ose même plus ouvrir les yeux. J'aimerais me replonger dans un sommeil, afin que mon esprit efface tout et que je puisse tout oublier et recommencer à zéro ma vie. Bien-sûr c'est impossible, et il faudrait bien qu'un jour je puisse m'y résoudre... Mais pour l'instant je n'y arrive pas. Quand je sortirai de l'hôpital, je compte bien me retourner la cervelle pour changer, pour que je ne sois plus cette fille naïve que j'étais, pour ne plus être cette fille mignonne qui est innocente. Je veux changer ; changer pour ne plus avoir à me rappeler de ce qu'il m'est arrivé...

Toctoctoc. Encore, une mon infirmière qui vient vérifier si je vais bien. Mais qu'est-ce qu'ils en ont a foutre ? Ils ont besoin de me surveiller pour ne pas que je me fasse sauter la cervelle ? Pour ne pas que je me suicide ?! Ca jamais, une vie est bien trop importante pour être mise en l'air aussi facilement... « Colombe… C’est pas possible… Putain…» Quoi ?! Ne serait-ce pas la voix d'Honoré ? Mais qu'est-ce qu'il fait là ?! Et pourquoi vient-il me voir ? ... Je le pensais bien trop occupée avec sa nouvelle copine pour m'attacher de l'importance... Mais après tout, on avait passé une année extraordinaire tous les 2 à Paris, et le fait qu'il vienne me voir, symbolisait que notre amitié, était bien plus forte que tout...

J'ouvris alors doucement les yeux. Je me sentais réellement fatiguée, et cela devait se voir sur mon visage, je sentais mes yeux gonflés à cause de mes larmes, et je savais très bien que mon visage ne devait pas être très beau avoir. Je devais avoir des cernes, le teint pale, etc. Et j'avais bien peur que cela ne choque Honoré... Je n'avais pas envie qu'il me voit dans cet état là... Ca me faisait de la peine de savoir que j'avais tout perdu et que jamais je ne le retrouverai ... Je l'avais abandonné à Paris et maintenant, s'il venait me voir à l'hôpital, c'était juste une formalité. Une sorte de "je viens te voir, juste pour m'assurer que tu vas bien, c'est tout". Mais malgré tout, cela me faisait plaisir qu'il vienne...

Je venais de me redresser sur mon lit et je le regardais droit dans les yeux. Je ne savais pas quoi lui dire. J'en avais marre d'expliquer à tout le monde que j'avais subi ce putain d'accident et que ma mère était morte. Alors je me mordillai doucement la lèvre et laissa couler une larme. Je crois que cette larme, je la faisais couler à chaque fois que quelqu'un venait me voir... Je me sentais mal... Je ne savais pas quoi lui dire, et machinalement, comme autrefois, j'ouvris grand les bras, afin qu'il vienne se jeter dedans. Je ne saias pas ce qu'il me prit quand je fis ça, mais ce réflexe montra très bien que je voulais simplement retrouver la relation que l'on avait perdu...
Code by B-NET (c)
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
Colombe & Honoré


• Un jour, un changement... C'est à ce moment-là que vous décidez de vous prendre en main, de changer, de devenir quelqu'un de meilleur, quelqu'un de respectable et de respectueux. Vous décidez de grandir, que désormais, vous laissez ce syndrome de Peter Pan que vous trainiez avec vous depuis des années pour avancer. Croyez-vous qu'arriver la vingtaine, vous pouvez vivre comme si vous en aviez quinze ? Sans vous préoccupez de votre avenir, de votre destin ? Le destin, en parlant de lui, vous y croyez ? Vous pensez vraiment qu'une force étrangère est là pour vous guidez, et que depuis le début de votre naissance, tous vos gestes, toutes vos phrases, toutes vos erreurs sont écrites ? Croyez-vous en l'âme sœur ? Au fait qu'une personne nous ai destiné, et qu'un jour, on sera obligé de la rencontrer ? Le destin, beaucoup de personnes emploie ce terme suite à une réussite, " C'est le destin... ", Non, pas vraiment. Vous avez travaillez pour avoir se travail, vous avez donnez de vous pour être ce que vous êtes aujourd'hui, vous avez fait le choix de refuser des choses, d'en accepter d'autres. Mais là, vous pourrez très bien me dire, si vous avez accepté cette chose et fait ce choix, c'est que c'est ce qui devait se passer, ce qui était écrit pour vous. Peut-être, c'est une question à la qu'elle aucune vrai réponse ne pourra être donné, chaque personne est le maitre de son destin, mais après tout, qui nous dit que ce n'est pas écrit quelque part ? Des paroles, des gestes, ou des pensées envoyées pour nous faire prendre ce choix, qui sait ? Personne, tout le monde doit avoir sa propre idée sur le sujet, être libre de penser ce qu'il veut, ce qu'il désire. •

• J’avais décidé de prendre ma vie en main ainsi que mon destin en quittant la France. Plus rien ne me retenait dans ce pays qui était le mien, et j’avais une seule envie, rejoindre Colombe, c’est tout ce que je voulais, la retrouver. J’avais fait le con en ne la retenant pas, en me la jouant cœur de pierre, le gars insensible, un connard tout simplement. J’aurais dû la retenir, j’aurais dû tout lui dire plus tôt, mais ma fierté avait une fois de plus pris le dessus. D’un côté, tant mieux, ça me permettait de prendre un nouveau départ, de tout recommencer à zéro dans un nouveau pays. Lorsque j’ai appris que Colombe était à l’hôpital, j’eu un choc, comme si ce n’était pas possible, comme si tout ça était un rêve, un mauvais rêve et que j’allais me réveiller. Pas elle, elle ne pouvait pas, elle était bien trop forte pour ça. Alors, j’avais foncé en direction de l’hôpital et j’étais vite arrivé dans sa chambre. Je la vis, assise dans son lit, fatigué, et lorsque je pris la parole, une larme coula le long de sa joue et elle me regarda, écartant les bras. Sans plus attendre, je m’approcha d’elle pour la serrer contre moi. Ca faisait des mois que je ne l’avais pas serré dans mes bras, que je n’avais pas eu ce genre de moment avec elle. C’était dommage d’attendre qu’un accident arrive pour réaliser que la vie est bien trop courte pour être gâché. Je ne voulais pas non plus la serrer trop fort, je ne savais pas si elle avait mal quelque part. Alors, me détachant d’elle, j’essuya sa larme avant de déposer un baisé sur son front. M’asseyant sur son lit, je pris ces mains entre les miennes avant de prendre la parole. « Tu m’as manqué Colombe… Tu tiens le coup ? » Voilà plusieurs semaines que je la cherchais sans avoir de nouvelles, et je l’avais enfin retrouvé… •



B-NET

(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
Colombe C. De la tour a écrit:


Honoré&Colombe

Il n'y a rien de plus trompeur qu'un sourire... Les gens sourient pour de multiples raisons. Vous pouvez renverser quelqu'un et pour vous excuser vous lui adressez un sourire. Vous pouvez être renversée et pour faire comme si de rien n'était, vous pouvez vous relevez et sourire. Vous pouvez être terriblement stressé et pourtant adresser à toute la foule un sourire. Vous pouvez également être en colère et sourire afin de cacher vos réelles intentions. Oui, un sourire est une sorte de masque que les gens portent pour ne pas montrer ce qu'ils pensent vraiment. C'est un masque qui est facile à prendre et qui marche très bien. Qui a envie d'être pris pour un rabat-joie car il tire la gueule ? Qui a envie de montrer qu'il est triste en refusant de sourire ? ...

C'est justement ce que je fis, je souris. Je souris devant Honoré, car je ne voulais pas qu'il croit que j'étais anéantie. Je voulais simplement qu'il regarde la Colombe qu'il avait l'habitude de voir autrefois... Ce sourire, de nombreuses personnes disaient que c'était ce qui illuminer leurs journées. Certains mêmes disaient que ce sourire était ce qu'il y avait de plus beau chez moi. Je savais donc que je pouvais user de ce sourire pour montrer aux autres que tout allait bien.

Honoré ne se fit pas attendre quand j'ouvris les bras vers lui. Cela faisait bien longtemps que je n'avais pas eu un contact aussi intense avec lui. Je sentis son torse contre ma poitrine et son coeur qui battait à la chamade. Il devait être terriblement stressé... Une fois dégageait de moi, il essuya la larme qui avait coulé de mon oeil et m'embrasser sur le front. La chaleur de ces lèvres me fit penser à celles d'Alek. Dire que je n'aurais plus jamais un baiser de sa part... STOP ! Je dois arrêter de penser à lui... Je suis avec Honoré, et c'est tout ce qui compte dorénavant. Il s'assit alors sur mon lit, en prenant la précaution de ne pas écraser mes jambes et prit mes mains dans les siennes. Je ne saurai dire si c'étaient ses mains qui étaient brulantes ou bien si c'étaient les miennes qui étaient glacées...

« Tu m’as manqué Colombe… Tu tiens le coup ? » Je lui avais manqué ? Vraiment ? S'était-il rendu compte de mon absence ? Jamais je n'aurais pensé que ce fut le cas... Cela me mis le sourire aux lèvres, mais cette fois-ci, un sourire sincère. C'était bien un des seuls à qui j'avais pu manqué ... Mais je ne savais pas quoi lui répondre. J'avais envie de crier, de pleurer, de jeter tout ce qui se trouvait autour de moi pour évacuer cette haine et cette tristesse qui m'avait envahie. Mais à quoi bon cela servirait ? ... Ca ne changerait rien à ce qu'il s'était passé... Ca ne me ramènerait ni ma mère ni Alek. Alors autant se résoudre au fait que les choses sont comme ça et pas autrement...

« Je ... Hum... Je ne sais pas. Je me sens si faible, si triste, si misérable... J'ai ce sentiment en moi de vide, comme si personne n'était là pour moi et que je devais régler tout ça toute seule. C'est affreux... » Je ne voulais surtout pas qu'Honoré se sente coupable en lui disant ça, ni même qu'il me prenne pour une pauvre petite fille. Mais j'avais besoin de lui montrer que j'avais besoin de son soutien, même si la tournure de ma phrase ne le montrer pas explicitement ...
Code by B-NET (c)
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
Colombe & Honoré


• Une vie, votre vie. Vous êtes-vous déjà demandé si votre vie valait la peine d'être vécu ? Si vous ne méritez pas quelques choses de meilleur, une vie meilleure. Vous êtes-vous assis cinq, voir dix minutes sur un banc, au milieu d'un parc, à regarder les personnes évoluer, le monde évoluer ? C'est dans ces moments-là que vous pouvez appréciez votre vie et vous dire que dans le monde, il y a toujours pire que vous, mais il aura toujours mieux, du moins, c'est ce que vous penserez pendant quelques temps. Assis sur un ancien banc au milieu de ce parc, vous verrez défiler un maximum de personnes allant de la mère de famille qui se ballade avec ces deux enfants ainsi que du sans-abri coucher sur le banc en face de vous, finissant sa nuit accompagner de sa bouteille de vin rouge à ces côtés ainsi que de son cadi transportant sa vie. A l'intérieur de celui-ci, tous ces souvenirs, toutes sa vie qu'il traine derrière lui. Vous, vous êtes jeunes et vous vous plaignez d'avoir trop de devoir, de devoir respectez les règles fixer par vos parents, ou de devoir vous levez pour aller en cour. Lui, ce pauvre homme, il se plaint de ne pas manger à sa faim, de ne plus avoir de nouvelle de sa famille, d'être regardé de haut en bas car il a quelques trous dans ces vêtements et de n'avoir qu'une bouteille de vin rouge pour lui tenir compagnie et le réchauffer la nuit. Cette personne demande à être sauver, sauver de la misère, du froid. Sauver des blessures mentales qu'il a accumulées ces dernières années. Et vous, de quoi voulez-vous être sauvé ? De votre dernière interro que vous avez ratée ? De votre petite amie qui sort trop souvent ? De votre verni à ongle qui ne tient que vingt-quatre heure et non soixante-douze comme c'est indiqué sur le flacon ? Alors oui, ce pauvre sans abris aura besoin d'aide, et parfois, vous aurez envie de l'aider en lui glissant un billet entre les mains, et juste pour ça, vous aurez réussi votre journée, car vous aurez aidez quelqu'un dans le besoin. Seulement, quelques fois, tout le monde a besoin d'être sauvé, mais pas de la même manière, sauvez de lui-même. Que ça soit lors des moments difficiles, de ces doutes, de la douleur qui s'aggrave de jours en jours suite à un drame, ou bien, sauver de soi-même... C'est pourquoi, dans ces moments-là, vos amis seront là pour vous, ils seront là pour vous aider, vous conseillez. •

• Je me devais d’être présent pour Colombe aujourd’hui mais aussi demain. Ce n’était pas juste pour dire « voilà je viens te voir juste pour savoir comment tu vas et je repart », c’était pas ça du tout, si je venais c’est que je le voulais, que j’avais envie d’être présent pour elle, et que je voulais l’aider dans cette épreuve. Je venais de la prendre dans mes bras et d’essuyer la larme sur sa joue, je n’aimais pas la voir comme ça, elle avait beau me sourire, je savais qu’au fond, elle n’était pas si bien que ça. « Je ... Hum... Je ne sais pas. Je me sens si faible, si triste, si misérable... J'ai ce sentiment en moi de vide, comme si personne n'était là pour moi et que je devais régler tout ça toute seule. C'est affreux... » Seule ? Non, elle ne l’était pas, j’étais là, je devais être là pour elle, je voulais être là pour elle. Serrant un peu plus ces mains dans les miennes, avec un léger sourire sur les lèvres, je lui fis savoir. « T’es pas seule ! J’suis là pour toi, même si j’ai pas été très présent ces derniers mois, je suis là et je compte bien t’aider, j’vais pas te laisser seule… »




B-NET

(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
[quote="Colombe C. De la tour"]


Honoré&Colombe

La confiance est quelque chose de fragile. Quand on a accordé sa confiance à quelqu’un, on éprouve un sentiment de grande liberté. Seulement voilà, on ne sait jamais à qui on peut faire confiance... Nos proches peuvent nous trahir... C'est effectivement le cas avec Alek. J'avais placé en lui toute la confiance possible que je pouvais lui accordé. Pour lui, je pense que j'aurai pu faire n'importe quoi, n'importe quoi pour lui faire plaisir et pour lui montrer que j'étais là pour lui. Mais lui, il s'est joué de ma confiance que je lui avais confié et c'est à ce moment là que je me suis rendue compte que la seule personne en qui j'avais totalement confiance c'est Honoré... Il ne m'avait jamais trahi, et dans mes plus sombres moments, il avait toujours été là pour moi. Je savais que je pouvais compter sur lui, et il me le montre de nouveau en venant me voir à l'hôpital. Finalement, j'ai fais confiance trop rapidement à Alek et cette mésaventure me montre bien qu'il ne faut faire confiance qu'à nos plus vieilles connaissances. Ce sont toujours ces dernières qui reviennent à l'assaut, comme Honoré qui est venue à Harvard alors que je ne pensais plus le revoir.

Honoré était donc devant moi, et me serrait de plus en plus fort les mains. Il me lâchai une sourire après mon discours et me répondit « T’es pas seule ! J’suis là pour toi, même si j’ai pas été très présent ces derniers mois, je suis là et je compte bien t’aider, j’vais pas te laisser seule… ». A ces mots, j'eus une sensation que j'avais enfouie et qui refis surface. Cette sensation que j'ai eu le jour où je m'étais rendue compte qu'Honoré était plus qu'un ami pour moi. J'avais beau me voiler la face, j'avais beau être sorti avec Alek, je n'avais jamais eu ce genre de sensation avec quelqu'un d'autre qu'Honoré. C'était une sensation unique qui me traversait l'esprit et le corps tout entier. Je pensais que je l'avais perdu à jamais... Il était là, devant moi, souriant et d'une beauté indescriptible et je ne pu m'empêcher de sourire encore plus. J'avais enfin retrouver l'Honoré de Paris. Celui sur qui j'ai toujours pu compter et celui avec qui je me suis toujours sentie moi même. Il était dorénavant là pour moi, et j'eus alors envie de m'excuser de mon départ précipité « Tu sais, si je suis partie de Paris, ce n'était pas du contre toi ... Au contraire même... Je ne voulais pas que notre relation dégénère, j'avais besoin de prendre du recul... » Toutes mes explications étaient confuses. Je ne savais pas comment m'excuser d'être partie sans lui dire que je l'avais aimé. Je ne voulais pas passée pour la fille désespérée qui était amoureuse de son meilleur ami, alors que pour lui ce n'était pas le cas. Il était avec une fille maintenant depuis plus d'un mois, et je ne voulais surtout pas interférer dans leur relation. Je ne voulais pas me la jouer à la Nevada...
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
Colombe & Honoré


• Tout le monde c'est déjà posé cette question fatidique, la question qui remet en cause toute votre existence, celle de votre place sur cette terre, comment êtes-vous arrivé sur cette terre, à cet endroit, dans votre famille. Quel hasard a mené vos parents à se rencontre, quel même hasard à mener vos grand parents, vos arrière grand parents, vos arrière arrière grand parents à se rencontrer, quel hasard, qui a voulu qu'ils se rencontrent ? Comment tout ça s’est passé ? L'histoire de la rencontre de vos grands parents est racontée à presque tous les repas de famille. Dans ce temps-là, les hommes rentraient de la guerre et les femmes étaient en cuisine, les hommes étaient devenu pour la plupart des machos, des hommes fatigué de cette guerre, de ces morts, de cette vie. Si le regard de vos parents ne se seraient pas croisé, vous n'aurez peut-être pas été là à ce moment-là à lire ce texte, vous serez peut être ailleurs, dans un autre corps, un autre esprit, à lire autre chose, sans vous demandez ce qu'aurait été votre vie si vous aurez été quelqu'un d'autre. Certaines personnes envie la vie des inconnus qu'ils croisent dans la rue, ces personnes affichant un style décontracté, sur d'eux, avec une grosse montre, de beaux bijoux, des vêtements de marque, une belle voiture, l'envie est un péché parmi tant d'autre, une œuvre de Satan pour convertir les hommes au mal selon les dire de certains croyants, mais vous saurez que les pêcheurs ne dorment jamais.•

• Je n’ai pas eu la vie la plus facile pour tout vous dire, et ça, Colombe le savait, elle savait tout de ma vie, sauf mes sentiments bien-sûr. Ma vie a été un enchainement de raté, un enchainement de merde qui m’ont poussé à devenir la personne que je suis et à tout quitter pour partir à Harvard, quittant la France et le peu de famille qu’il me restait là-bas. La seule personne en qui j’ai toujours eu confiance était Colombe à vrai dire. J’aurais pu tout lui confier, je savais que jamais elle ne m’aurait trahis, que jamais elle n’aurais été méchante ou autre avec moi. « Tu sais, si je suis partie de Paris, ce n'était pas du contre toi ... Au contraire même... Je ne voulais pas que notre relation dégénère, j'avais besoin de prendre du recul... » Je ne lui avais jamais demandé de se justifier sur son départ, car d’un côté, je n’avais rien fait pour la retenir à cause de cette fierté que j’avais. La regardant en souriant, je ne pus m’empêcher de penser au passé, à cette période où l’ont étaient toujours ensemble, je voulais que cette période revienne en fait, que tout soit comme avant. « T’en fais pas, t’as pas besoin de te justifier… Maintenant, on s’est retrouvé, alors on va en profiter pour rattraper le temps perdu et je vais faire en sorte que tu ailles mieux ! » Je ne voulais qu’une chose, son bonheur, et je comptais bien la pousser à être heureuse, à l’aider. Depuis que je suis à Harvard, je suis sortie avec une seule fille, et à vrai dire, c’était pour rendre Colombe jalouse… •


B-NET

(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
Colombe C. De la tour a écrit:
Colombe C. De la tour a écrit:


Honoré&Colombe

Pour survivre, nous devons trouver cet être exceptionnel qui saura nous guérir. Et moi, je crois bien l'avoir trouvé. A ce moment précis, il était juste devant moi, à me regarder sourire et à être heureux que je sois saine et sauve. Je ne pensais pas qu'il serait autant content de me voir, mais à en croire sa gaieté, je savais qu'il était heureux d'être avec moi en ce moment même. Je le voyais à sa façon de sourire. Des parenthèses se formaient autour de ses lèvres et ses yeux étaient tout écarquillaient. Il y a un mois, jamais je n'aurai pensé le voir comme ça avec moi. J'aurais parié que ce soit Alek dans cet état là, mais aujourd'hui tout a changé. C'était bien Honoré qui était en face de moi, à me tenir compagnie et à panser mes plaies. Que ferais-je sans lui ? ...

« T’en fais pas, t’as pas besoin de te justifier… Maintenant, on s’est retrouvé, alors on va en profiter pour rattraper le temps perdu et je vais faire en sorte que tu ailles mieux ! » Ces paroles étaient tellement rassurantes... J'avais tellement envie de me coller contre lui, que je sortir doucement du lit et m'assit dos à lui sur ses jambes. Je penchai ma nuque en arrière et sur la gauche et en levant les yeux je pouvais voir son splendide visage. « C'est vraiment adorable tout ce que tu me dis. Merci... » Je pris alors sa main puis la serra contre la mienne. « Mais je ne veux surtout pas m'immiscer dans ta vie et créer un obstacle entre toi et ta copine, hein ? » Je ne sais pas ce qu'il me prit à lui dire ça... Avant, je ne lui avais jamais fais de remarque vis-à-vis de sa copine, afin de ne pas montrer que j'étais légèrement vexée du fait qu'il soit avec un autre...
Code by B-NET (c)
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
Colombe & Honoré


• Plus je remontais dans le passé, et plus je pensais à cette relation que j’avais longtemps eu avec Colombe. J’ai vraiment été un connard de ne pas la retenir, j’aurais dû remballer ma putain de fierté et tout lui avouer, essayer de la retenir, de lui dire que j’avais des sentiments pour elle. Une fois de plus, j’avais fait le con, une fois de plus j’avais fait passer ma fierté avant mes sentiments, comme si ma vie n’était pas déjà assez pourrie comme ça, comme si je n’avais pas déjà assez payé. J’avais tout quitté pour elle, quitte à me faire envoyer chier, quitte à finir seul. J’avais pris mon destin en main, j’avais pris ma décision et je comptais bien y arriver, quitte à péter deux trois gueules ou je ne sais quoi. Je ne laisserais personne faire du mal à Colombe, le premier qui essaye aura à faire à moi, j’ai pas tout quitter pour la voir partir, pour la voir disparaitre une fois de plus sans pouvoir la retenir. Sans trop que je comprenne, elle c’était rapidement levé pour venir s’asseoir sur moi, collant son dos contre mon torse et posant sa tête sur mon épaule pour pouvoir me regarder. Son beau sourire, ces grands yeux, son visage angélique, tout ça, ça m’avait manqué… Passant mes bras autour d’elle, je la serra contre moi pour ne plus la laisser partir, comme si cette fois ci, j’étais bien décidé à ne plus la laisser partir. « C'est vraiment adorable tout ce que tu me dis. Merci... » … « Mais je ne veux surtout pas m'immiscer dans ta vie et créer un obstacle entre toi et ta copine, hein ? » Ma quoi ? Copine ? Je l’ai oublié depuis longtemps elle, c’était juste… Comment dire… Un passe-temps, une façon d’essayer d’aller de l’avant, mais ça avait pas marché, alors je l’avais vite fait dégager… « Y’a pas de copine ou j’sais pas quoi… Il faut que tu saches que tu passeras toujours avant n’importe qui, t’es trop importante pour que je te laisse… » J’avais commencé à dire ce que je pensais, chose que je n’avais jamais fait, chose que j’aurais dû faire avant de la laisser partir… •


B-NET

(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité


Honoré&Colombe

La mort nous prend beaucoup mais elle nous donne aussi. Elle nous apprend ce qui est réellement important. Et une fois réveillée, je me suis rendue compte que tout ce qui comptait pour moi était de changer ma vie et de profiter de tout ce qu'il y avait autour de moi. Ce que j'avais appris, c'est qu'il n'est jamais trop tard pour transformer sa vie et qu'il n'est jamais trop tard pour avouer ce que l'on ressent. En l'espace de quelques minutes, j'avais totalement oublié Alek. En fait, je pense que la façon dont il m'a jeté, m'a seulement monter à quel point il ne me convenait pas et ne me méritait pas. donner en retour après avoir passé sa vie à recevoir, courir après quelque chose Même si ça fut douloureux, ça fut rapide, et j'ai pu voir qu'il ne tenait, finalement, pas une aussi grande place dans mon coeur que ça...

Assise contre Honoré, j'aurai voulu rester comme ça pendant des heures. Il passa ses bras autour de moi et me serra comme s'il ne voulait plus jamais me lâcher, me laisser partir... Mais je n'arrivais pas à comprendre pourquoi il agissait comme cela. Je sais qu'il a beaucoup de fierté, mais s'il tenait réellement à moi, pourquoi ne m'avait il pas retenu à Paris ? Ce n'était pas si difficile à faire ... Et pourtant aujourd'hui, il agit comme s'il voulait me retenir... « Y’a pas de copine ou j’sais pas quoi… Il faut que tu saches que tu passeras toujours avant n’importe qui, t’es trop importante pour que je te laisse… » C'est la première fois qu'il me dit ça. Jamais je ne l'avais entendu me dire quelque chose de la sorte. Je fus réellement touchée, et je ne pu m'empêcher de laisser une larme coulée sur la joue. Tout ce qu'il venait de me dire me troubla, mais me montra également que je n'étais pas rien pour lui. Je me dépêchai alors de passai ma manche sur ma joue humide, afin qu'il ne voit pas à quel point j'étais émue. Tous les médicaments que je prenais me rendais tellement plus sensible à tout. J'avais l'impression que mes nerfs étaient à vif et qu'à n'importe quel événement, tout fonctionnait dans mon corps beaucoup plus vite. Je ne savais pas quoi lui répondre. J'avais envie de lui dire que lui aussi était bien trop important pour moi, qu'il était tout pour moi ... Mais je n'arrivai pas à lui dire. Je ne voulais pas passer pour la fille qui se jette aux pieds de son meilleur ami. Je me contentai alors simplement de lui glisser un bisou dans le coup et se serrer ses mains qui m'entouraient.
Code by B-NET (c)
(Invité)

Préférences de jeu
veritas
Contenu sponsorisé
est en ligne
(Contenu sponsorisé)