Histoire
Dans un bel appartement de Manhattan, une adolescente brune au visage angélique était en train de se lever. C'était le 2 janvier 1988 et sa vie allait aujourd'hui changer . Elle venait à peine de se réveiller et observait une nouvelle fois son ventre bien rond . «Il va falloir penser à sortir Carly». A cet instant, la jeune fille de dix-huit ans ne savait pas qu'elle venait de donner le feu vert à son bébé. Se coiffant les cheveux, elle pensait à ce qu'allait devenir sa vie lorsque sa petite fille viendrait au monde. «Quand tu seras là Carly, je compte reprendre mes études. Maman se chargera de toi pendant un moment». Maria Preston n'avait pas rêvée de devenir une riche et brillante avocate. Dès son enfance, elle avait eu le droit à un carnet de la part de ses parents qui lui indiquait ce qu'elle devait faire :
- Sois la première dans tes études
- Sois assidue
- Trouves toi un homme riche, peu importe son look tu pourras le tromper avec qui tu veux
- Apprends à différencier du bon caviar
- Apprends à rouler un joint, ça te servira toujours dans nos soirées
Cela était presque ironique qu'elle soit ainsi la première fille de sa classe à être tombée enceinte. Ses parents étaient catholiques, mais aussi très ouvert. C'était une sorte de bon compromis entre les bonnes manières et la débauche.
La journée s'était passée comme presque toutes les autres...Etant seule à l'appartement, elle avait dû appeler son voisin pour qu'ils l'emmènent à l'hôpital. Cinq heures plus tard, un bébé de trois kilos avait dédaigné montrer sa bouille. Maria était très fière de sa petite fille tout comme ses parents. Le père de l'enfant, un jeune étudiant habitant l'East Side n'était pas venu. A vrai dire, Maria n'avait plus de nouvelles de lui depuis qu'elle lui avait annoncer sa grossesse.
Les années passèrent et Carly vécue chez ses grands-parents. Ils lui enseignèrent la religion catholique, comment se comporter en société et la partie débauche de la chose. Ils étaient très fiers du petit monstre qu'ils éduquaient. Carly n'aimait pas se mode de vie, mais s'y faisait. Elle voyait sa mère pendant les vacances et entretenait de bonnes relations avec elle. Son père, quand à lui, ne se préoccupa jamais d'elle. Elle se demanda longtemps pourquoi une figure paternelle n'était pas présente et si les hommes n'étaient en fait que des être ayant un pénis et pas de sentiment. Lorsqu'elle eu douze ans ans, Maria lui présenta l'homme qui allait devenir son beau-père, James Watson. A cette époque, Carly était une bonne élève qui allait sans aucun doute avoir un avenir brillant. D'ailleurs, ses parents y travaillaient pour. Elle n'avait pas le droit de sortir et sa seule distraction était de faire de la danse classique et de participer aux fêtes familiales. En soit, il y avait pire comme vie. Très longtemps, elle se demanda dans quel genre de famille elle vivait. On lui enseignait le catholicisme, elle devait avoir de bonnes notes et en même temps, sa mère lui parlait ouvertement de sexe et comment faire une bonne pipe. "Je vis dans un hôpital psychiatrique de luxe"...
Arrivée au lycée, les choses furent cependant bouleversée. La seconde fut la pire année de sa vie. Elle essayait de maintenir de bonnes notes et se faire des amis ce qui fut une tâche difficile voir impossible. Les autres filles de l'école la détestait à cause de sa beauté et les garçons l'harcelait. Ses parents ne virent pas ça d'un bon oeil et décidèrent de la mettre en pensionna. Cette décision fut malheureusement pour eux un mauvais choix. En pension, Carly découvrit la théorie du sexe, l'alcool pas chic et le fait de ne pas travailler. Elle passa du statut d'enfant à celui d'adolescente se recherchant. Elle se rendit ainsi compte que même si elle aimait James son beau-père, de part son histoires, les relations qu'elle avait avec les hommes étaient compliquées. Comment faire confiance en un garçon si son propre père biologique n'est pas un bon exemple? Elle commença donc à utiliser l'homme plus comme un objet que comme une personne avec qui elle pourrait avoir une vraie relation. Maria le remarqua, mais ne sût quoi faire. Elle se rendit compte qu'elle avait éduqué un vrai petit monstre.
L'adolescence de Carly ne fut ainsi pas la meilleure période de sa vie. Ses parents essayèrent de la ramener dans le bon chemin, mais ce ne fut qu'empirer les choses. Comme la plupart des jeunes, s'ils lui disaient de faire quelque chose, elle faisait le contraire. La brune était maintenant le stéréotype même de la fille faisant attention qu'à son apparence et aux hommes. La danse classique c'était du passé. Carly se faisait même inviter dans des clubs alors qu'elle n'était pas majeure. Bizarrement, la Preston réussissait à combiner débauche et école. Elle décrocha son bac avec mention une première MST !
L'examen en poche, elle se trouva un appartement avec une amie en ville. Ne voulant pas continuer ses études et connaissant la puissance de sa beauté irrésistible, elle postula chez un club pour homme. "Les gens de la haute société ne trainent pas dans ce genre d'endroit. Mes parents ne découvriront pas que leur très respectable fille est une strip teaseuse. Pensant qu'elle était sexy, elle se rendit vite compte qu'être danseuse, c'était plus qu'être belle. Il fallait avoir du sex-appeal et savoir comment s'en servir. Un peu comme chez Playboy ! Elle dû ainsi devenir encore plus bad girl et se mit même à faire les concours de t-shirts mouillés. Un soir, alors qu'elle était sur scène, une figure connue, qui n'était en fait que son beau-père se montra dans le club. Le gérant aime dire qu'il ne sait pas qui fut le plus gêné de cette situation "Carly la petite fille de riche maintenant strip teaseuse ou l'homme de bonne famille qui vient passer du bon temps dans un club pour gentlemen".
Ce fut une bonne douche froide pour Carly qui quitta le soir même le club et se mit à la recherche d'une université voulant bien l'accueillir pour la prochaine rentrée. Elle ne parla jamais de cette histoire à sa mère et se contenta de prendre des livres sur le droit, la psychologie et les sciences en attendant la prochaine rentrée. Elle continua aussi à mener une vie "normale" à New York. Elle passait ainsi son temps entre étudier, rouler un joint, faire du shopping et se faire sauter par quelqu'un qu'elle connaissait à peine. Six mois plus tard, elle se fit accepter à Harvard où elle étudie maintenant la psychologie depuis quatre ans.