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i was so scared to face my fears (ezion - provincetown)

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Ezio était catégorique sur ce sujet. Non, c'était non. Il ne voulait pas que son pote Camille ne soit témoin de son mariage, il était juste hors de question qu'une telle chose puisse arriver. Il essaya de le faire comprendre à Louison mais il savait pertinemment qu'en lui refusant ça, il s'exposait à une énième guerre. Mais contre toute attente, elle s'était levée et dirigée vers la fenêtre. « Merci. » conclu-t-il en espérant mettre un point final à cette discussion. La blondinette revint vers lui, en l'ignorant complètement, elle se posa sur le lit. Ezio n'était pas dupe, il savait que son refus l'avait dévasté mais il tenait à ses principes et au peu de domination qu'il exerçait sur elle. « Si tu veux. » répondit-il à moitié lorsqu'elle lui demanda de s'occuper des extérieurs. La discussion revint sur le mariage mais l'atmosphère était devenue, tout à coup, très pesante. Louison lui proposa de passer noël en Italie pour tout programmer. Pourquoi pas. Ezio ne cherchait pas à la regarder, il n'avait pas besoin de ça pour savoir qu'elle était déçue et triste. Cette histoire l'agaçait au plus haut point. Il fallait toujours faire comme la française le voulait. Il se pliait en quatre pour la satisfaire et ce n'était jamais suffisant. Pour une fois qu'il lui refusait quelque chose, ça n'allait pas. « Si tu veux. » répéta-t-il sans la moindre émotion. Un léger silence s'installa entre eux, un silence lourd de sens et pesant. Ezio tourna la tête vers elle, pour la regarder. « Je n'ai pas le droit de te regarder ? » lui demanda-t-il avec un mince sourire sur ses lèvres. Le jeune Scorsese attrapa la main de Louison et enlaça ses doigts dans les siens. Il apporta sa main à ses lèvres et vint y déposer un chaste baiser. « T'es tellement belle Chamberlain, j'y peut rien, mes yeux sont attirés vers toi. » dit-il faiblement. La blondinette n'était pas vraiment réceptive et semblait être plongée dans ses pensées. Ezio se leva et tira sur la main de Louison pour la faire se lever. « Allez loulou, debout. Mets tes chaussures, on va s'manger un truc dehors. Je crève la dalle, on pourra discuter du mariage autour d'un bon burger. T'as le droit aux burgers ? Et si on passe devant un tabac, on ira acheter tous les magazines de mariage qu'ils proposent ... on y passera la nuit s'il le faut mais on va le programmer ce mariage. Il faut qu'on fasse la liste des invités aussi. » lui proposa-t-il avec entrain, en espérant qu'elle arrête de le bouder. « Vite, sinon j'te saute dessus. A toi de choisir ! »
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 « Si tu veux » bis repetita. Tu avais envie de bondir sur lui pour qu’il t’offre d’autres mots que cette phrase bateau. Mais tu restais en contrôle, juste pour qu’il ne puisse pas une nouvelle fois t’accuser d’impulsive capricieuse complètement bipolaire. Non, aujourd’hui, tu allais lui faire réviser ses perceptions à ton encontre. Même si la nouvelle à propos de Camille était pénible à digérer, tu avais finalement abandonné cette amertume qui baignait dans ta bouche pour le retrouver. Depuis votre dispute, tu n’avais pas cessé d’attendre un moment aussi intime entre vous, tu n’allais pas tout ruiner par fierté. Tu t’étais alors permise de lui dérober un baiser sur la joue tout en restant glaciale en apparence. Tu voulais juste qu’il sorte de son mutisme ! Et tu avais finalement réussi. Ton visage de petite coincée s’était de nouveau illuminé de perfidie, mais tu étais restée à ton tour muette. Tes yeux se noyaient dans le vague pendant que les lèvres du Quincy se brisaient sur ta peau diaphane. Tout à coup, le brun à tes côtés t’avaient tiré de tes songes et même du lit pour te faire sortir à l’extérieur. Pour une fois que c’était lui le grand hyperactif... Avec ton deux de tension, tu avais enfilé tes chaussures dans une extrême lenteur, sans ne perdre également ta mauvaise foi « T'inquiète pas, je fais une grève de ta bite, j’arrive. Et j’ai pas faim. Je te regarderais. Je prend mon calepin attends » ronchonnas-tu dans ton coin avant de fourrer ton carnet et ton stylo dans ton sac. Une fois le manteau enfilé, tu t’étais postée à l’entrée auprès du jeune homme, le suivant de près pour aller là où le vent vous porterez.

[…]

Main dans la main, vous vous promeniez dans un cadre assez romantique, au bord de l’océan. Tes prunelles fixaient souvent l’horizon qui brillait de mille feux. Cette plage te faisait penser à celle de Normandie, un de tes chez toi. Après une longue promenade sur le littoral, vous aviez trouvé un charmant restaurant pour combler l'estomac du brun. Avec le beau temps qu'il y avait, vous vous étiez installés sagement à l’extérieur, en terrasse. Tes lunettes de soleil sur la pointe de ton nez, tu avais dégainé ton fameux carnet pour établir en premier lieu la liste des invités. Ezio quant à lui avait disparu derrière la gigantesque carte « Tu comptes tout commander je suppose ? » lui demandas-tu en abaissant cette espèce de paravent « Bon, dis moi. Y aura bien entendu tes parents et Martin. Ton grand-père a une femme ? Et tu as combien de cousine au fait ? Ta soeur sera là ? » l’interrogeas-tu en plaçant la mine sur le papier, gribouillant déjà les noms que tu souhaitais pour ta part voir à ton mariage. La liste n’allait pas être aussi conséquente que celle de l’italien, t’avais déjà aucune famille, ça c’était réglé et cela te foutait même le cafard. Après une dizaine de prénoms inscrits, -ceux de tes amis-, tu avais lâché ton stylo tout en posant ton regard vers l’étendue d’eau à perte de vue. Oui, tu allais te marier sans tes parents, il fallait te faire une raison, tu ne pouvais pas jouer à Prison Break en trois mois. Il y avait toutefois ton oncle anglais, mais depuis que tu savais qu’il avait adopté ton frère toutes ses années, t’osais même plus le contacter. Il t’avait menti et tu l’avals encore en travers. Soudain, l'angoisse t'avait subitement enveloppé les tripes, ton coeur s'était aussi alourdi. Tu avais honte. Honte qu'Ezio doive trainer une quasi orpheline jusqu'à l'autel devant ses parents.   

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provincetown. qu'est-ce que daisy était allée foutre là-bas ? elle avait suivit ses potes pour aller en soirée dans le trou paumé du monde. dans cette ville, il y avait plus de microbiote que de personnes. c'était assez flippant. mais la jeune femme y était tout de même allée, ne refusant jamais un petit road trip tout frais payé pour aller en soirée. au moins, à provincetown, elle avait eu l'impression d'arriver dans une véritable zone de stérilité. elle n'avait même pas eu envie de pécho. incroyable de la part de daisy, c'est vrai. durant la soirée, elle s'était bourrée la gueule à l'épaississant. putain, jamais elle n'en aurait bu si elle avait su que c'était une substance utilisée pour la cuisine. résultat des courses, elle avait toujours la tête qui tournait, et disait toujours n'importe quoi. à croire qu'elle venait de s'enfiler une bouteille de vodka à elle toute seule. encore quelques heures et elle allait retourner à la maison. elle n'avait jamais eu aussi hâte de retourner à cambridge. histoire de s'aérer l'esprit, daisy décida d'aller se promener le long de la mer. qui sait, peut-être que ses migraines finiraient par passer. elle longea le littoral pendant quelques minutes avant de se retrouver à un restaurant. attablés à la terrasse, deux tourtoureaux semblaient s'apprêter à manger. un sourire en coin, elle s'avança vers la terrasse et accosta le duo, essayant de paraître la plus crédible possible même si elle ne marchait pas droit. « j'en étais sûre que t'avais une copine ! » s'exclama-t-elle, la voix forte. bourrée, les côtés peste de la jeune femme ressortait d'avantage. elle fit quelques pas en arrière, levant son index en direction de l'inconnu. « on va régler ça très bientôt, attends-toi à me voir débarquer chez toi très bientôt, » grogna-t-elle avant de tourner les talons, et de s'éloigner le plus vite possible du restaurant. une fois de nouveau dans le sable, elle vomit toutes ses tripes, et sentit enfin mieux.


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Blasé derrière la carte des menus, Ezio n'avait pas envie de la voir. Depuis leur petite discussion à propos de Camille, Louison faisait la gueule et ne faisait aucun effort. Pourquoi lui devrait en faire. Ses yeux balayaient les différents plats, à la recherche de quelque chose qui pourrait lui plaire et lui mettre l'eau à la bouche. Cette histoire aurait pu couper l'appétit du bel italien mais c'était mal le connaître, il avait toujours faim. Alors qu'il était plongé dans cette carte, la blondinette vint l'ôter de ses pensées et l'obligea à la regarder. « Ouais j'ai faim. » répondit-il en posant correctement la carte devant lui. Finalement, Louison lui demanda qui il y aura à ce fameux mariage. « Ouais voilà, j'aimerai inviter mes parents parce que je n'ai pas vraiment le choix, Martin et sa femme. Oui, oui, il est marié. Il ne t'a jamais parlé de l'amour de sa vie ? Ca va venir t'inquiète, en général il bassine les gens avec son grand amour. » dit-il avec un fin sourire sur ses lèvres. Martin aimait sa femme plus que quiconque sur terre, ils étaient très beaux ensemble et, inconsciemment, Ezio convoitait un couple aussi parfait avec sa future femme. Il voulait la même complicité avec sa promise, la même entente, le même amour et le même soutien. Même après d'innombrables années de mariage. « Sinon ouais, j'ai cinq cousines mais elles ne sont pas toutes casées ... et ma soeur, bien évidemment même si elle est aux abonnées absentes. Elle me gave aussi celle-là. » râla-t-il, pas content. Le Quincy n'avait presque plus de nouvelles de Zoe, sa soeur jumelle. C'était quand même aberrant. Ses yeux se posèrent sur Louison qui l'écoutait à peine. Vive le dialogue de sourd putain. Il détourna le regard et ne changea pas son expression blasée lorsque le serveur s'approcha d'eux. Il demanda s'il pouvait prendre la commande tandis qu'Ezio se contenta d'hausser les épaules. « Mettez-moi votre plus gros burger. » Sa voix était assez froide. « Bien Monsieur. » Le serveur s'éloigna tandis qu'une fille prit sa place, à côté du beau brun. Et là, contre toute attente, elle vint lui parler comme si elle le connaissait. Ses mots étaient familiers pourtant c'était la première fois qu'il la voyait. Ses sourcils se froncèrent instantanément. « Vas-y t'es qui toi ? Qu'est ce que tu nous veut ? T'as pas quelqu'un d'autre à aller emmerder ? » grogna-t-il d'un ton sec et tranchant. Ce n'était absolument pas le moment de venir le faire chier avec ce genre de chose. La situation avec Louison était déjà très tendue, pas la peine d'en rajouter une couche. « T'es complètement saoule, dégages. Elle est malade cette fille-là. » Une fois la fille partie, Ezio regarda la blondinette qui avait dû scruter sa réaction pour bondir par la suite. Le jeune homme soupira bruyamment. « J'sais même pas si j'dois prendre la peine de me justifier ou pas .. J'connais pas cette fille, je ne l'ai jamais vu, regardes-là, elle a quatorze ans et est complètement saoul, elle fait un mauvais trip. » marmonna-t-il entre ses dents, tout en croisant les bras, pas vraiment prêt à subir la tornade Chamberlain en public.
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Tu n’en avais pas contre Ezio, pas spécialement non. Tu étais juste blasée que Camille l’ait attaqué et que tu ne puisses pas te pendre à son bras jusqu’à l’autel. Tu étais aussi dégoûtée d’avoir une famille aussi dysfonctionnelle. Bref, dans ta petite tête de blonde, c’était un véritable capharnaüm. Si t'en parlais pas clairement, le Quincy ne pouvait pas s’en douter, c'était logique. De ce fait, un climat glacial s’était instauré entre vous sur cette terrasse pourtant ensoleillée. Tu l’écoutais tout de même te parler de sa famille tout en notant les invités qu’ils souhaitaient voir à votre mariage. Pendant qu’il commandait son burger, tu avais aperçu une fille titubante s’approchait de vous. Tu avais hésité à l’aider mais lorsqu’elle s’était mise à ouvrir la bouche pour insinuer une relation avec l’italien, tu avais explosé de rire tout en te jetant contre le dossier de ton siège. Pendant qu’Ezio la rembarrait, tu avais fermé ton calepin, attendant que cette brune s’éloigne pour l’affronter. La situation était étrange, mais vous étiez à des dizaines de kilomètres de Boston, dans un trou paumé, t’avais pas envie de te prendre la tête pour une alcoolique qui prenait ses rêves pour la réalité. Tu savais très bien qu’Ezio craignait tes réactions, alors pour une fois, tu n’avais pas foncé tête baissée... Même si l’idée de jeter ton petit cahier dans l’océan t’avait traversé l’esprit, tu t’étais abstenue en gardant ton self-control. « Donne moi ta main bébé » lui demandas-tu posément en traversant la table de ton bras pour aller chercher sa paluche « Ça va. Je m’en fiche. Je sais que tu m’aimes et que toutes tes anciennes histoires sont … eum… plus ou moins derrière toi. J’apprends petit à petit à faire face à ces idiotes qui fantasment sur mon futur mari, c’est pas facile tous les jours mais j’y travaille t’as vu ? » lui confias-tu en caressant ses phalanges de ton pouce. Ton sourire était revenu, pour une fois, tu faisais preuve de maturité. C’était peut être le bébé qui te donnait cette force et cette capacité à trier les sujets qui valaient le coup de se chauffer. Le burger était entre temps arrivé, te forçant à retirer ton avant-bras « Ça sent bon ! Tu me passeras un mini bout ? » sans réelle gêne, tu t’étais levée de ta chaise pour t’asseoir sur les genoux du brun. Tu avais ensuite enroulé ton bras autour de sa nuque pour capturer ses lèvres ensorcelantes « C’est pas à cause de toi que je tire la gueule. C’est juste moi et mon histoire personnelle. J’suis vraiment heureuse de pouvoir lier ma vie à la tienne pour l’éternité. Ce sont les détails qui me dépassent pour le moment… » avouas-tu en glissant tes doigts dans sa chevelure bourrés de reflets cuivrés « Ezio, je t’aime plus que tout au monde. Tant pis s’il y aura que trois paumés de mon côté, j’adopterais toute ta famille et elle deviendra la mienne… Enfin… s’ils m’acceptent, j’suis pas facile je sais… Faudra aussi penser à la lune de miel, j'dis ça, j'dis rien» terminas-tu par balancer en sifflotant.
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Ezio ne savait pas trop s'il devait se justifier ou non, si cela allait servir à quelque chose ou s'il n'allait pas pouvoir échapper à la crise de jalousie. Louison était assez excessive comme fille, il ne serait pas étonnant de la voir péter un gros câble sur lui avant qu'elle ne quitte la terrasse, comme s'ils ne se connaissaient pas. Le regard sur de lui, le bel italien semblait prêt à en découdre avec elle. Pourtant, dans sa tête, il craignait le pire. Il en avait vraiment marre qu'elle n'ait aucune confiance en lui et la scène de l'inconnu n'allait absolument rien arranger à la situation. Mais, aussi improbable que cela puisse paraître, la blondinette resta calme et lui demanda même sa main. Perplexe, le Quincy lui tendit sa main en se demandant ce qu'elle allait bien pouvoir en faire. Contre toute attente, Louison vint juste la saisir et lui dire des mots doux et censés. C'était la première fois qu'elle agissait avec autant de maturité, c'était incroyable, il avait du mal à en revenir. Les sourcils légèrement surélevé, il se contenta de la regarder avant de déglutir difficilement. « Je ... Je ne m'attendais pas vraiment à ça Louison. Je suis content mais étonné de ta réaction. Oui, c'est ce que je vois. Surtout que je n'ai jamais vu cette fille avant ce soir, elle est complètement saoule. » Ezio ressentait le besoin de se justifier, c'était plus fort que lui. « Et non, je n'ai pas d'idoles qui fantasment sur moi. Ça c'est que tu crois mais tu te fais des films, c'est juste une cinglée qui m'a confondu avec son mec. Ou avec j'sais pas qui d'ailleurs. » Il leva les yeux vers le serveur et enleva sa main de celle de sa belle afin qu'il dépose le burger devant lui. Le savourant du regard, il afficha un mince sourire. « Un mini bout alors. » s'amusa-t-il à répondre en souriant de ses dents blanches. Ezio la regarda se lever et recula sur sa chaise pour lui permettre de prendre place sur ses genoux. Machinalement, il enroula ses bras autour d'elle, comme pour la protéger.  Il se laissa surprendre par un baiser d'une Louison qui semblait touchée. Il l'écouta ensuite parler sans l'interrompre. Le bel italien buvait le moindre de ses mots, avec attention. Il avait énormément à cerner cette fille, il prenait donc tout ce qu'il pouvait prendre pour espérer la comprendre un peu plus. Il soupira légèrement en l'entendant parler mais esquissa un fin sourire lorsqu'elle évoqua la lune de miel. « Ecoute bébé, je ne te force à rien, si tu ne te sens pas prête, on peut attendre un peu. C'est un énorme engagement qu'on s'apprête à faire et j'veux pas que ça te mette dans cet état-là. Au contraire. Le mariage est quelque chose de merveilleux et je veux qu'on le programme avec le sourire, je ne veux plus qu'on se dispute. Pas pour ça. » Sa main se faufila entre son manteau et son pull pour lui caresser le dos. « On s'en fou de ma famille, tu ne vas pas te marier avec eux, tu vas te marier avec moi. Qu'ils t'adoptent ou pas, je m'en fou. Moi je suis sur de mon choix et c'est tout ce qu'il compte. Tu vas devenir ma famille, mon unique famille. Je les renierais tous pour toi et pour notre enfant qui grandit en toi. » Il passa son autre main sur son ventre. C'était plus fort que lui, il fallait qu'il touche. Ezio ôta ensuite sa main et attrapa une frite qu'il apporta à sa bouche, il mourrait de faim le pauvre. En voyant le regard de Louison sur lui, il se mit à rire bêtement. « T'en veux une ? » lui demanda-t-il tout en se penchant vers l'avant pour attraper une autre frite. « Tu es sûre que tu n'as pas des origines belges toi ? Ce sont les belges qui mangent beaucoup de frites nan ? ... Bon, en tout cas une chose est sure, on ne fera pas notre lune de miel en Belgique. Je t'aurais bien proposé une destination mais tu vas dire que j'abuse ... » Il plongea son regard dans le sien et vint lui sourire dans le plus grand des calmes. « Venise t'as déjà fait ? » se risqua-t-il à demander quand même. Sait-on jamais. Sur un malentendu, ça pourrait fonctionner.
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Dire que cette fille n’avait pas semé un minuscule doute dans ta conscience serait mentir. Mais c’était un peu trop gros pour être vrai. Plus le temps passait, plus tu détectais les rictus d’Ezio et leurs significations. La surprise dans son regard vis à vis de cette fille était réelle. Tu n’allais pas monter au créneau pour un pauvre malentendu, surtout pas en cette journée. Après votre salve de disputes, tu ne souhaitais dorénavant qu’une chose, le retrouver sans animosité. Tu avais donc fait cet effort pour vous et tu t’étais finalement nichée sur ses genoux pour le repas. La distance même minime était insupportable. Puis c’était le tien, il fallait que tu marques ton territoire, ne serait-ce que pour la dégénérée qui l’avait auparavant accosté. Assise sur lui, tu avais finalement décidé de t’ouvrir sur cette histoire de mariage qui commençait à te monter à la tête. L’ambiance toxique devait être abandonnée, surtout à cause de non-dits qui ne mettaient pas en cause le Quincy. C’était ta faute. Tes doutes, tes peurs, tes faiblesses. Ezio savait bien entendu te rassurer même s’il ne touchait pas vraiment le fond de ton mal être. Et tu ne te voyais pas reculer ce mariage à deux ans, le temps que tes fichus parents sortent de taule… « Je me sens prête à t’épouser. Carrément prête. J’ai rien dit… » lui avais-tu répondu avant qu’il ne te confie des éléments plus que touchants. « Je te reconnais vraiment plus depuis cet été... Tu ferais tout ça pour moi ? De toute façon je ne te demande pas une telle chose. La famille c’est sacrée... Alala t’es vraiment le bon quand même… Ton fils ou ta fille aura le meilleur des papas » avais-tu lâché pendant que le brun commençait à s’avaler les frites sous ton nez « Oui j’en veux une ! Non j’suis pas belge pfff, tu te serais moquée encore plus de mon accent si c’était le cas ! Files-en une ! » t’étais-tu exclamée avant de faire marche arrière sur sa phrase. Il avait une destination pour votre lune de Miel ? « Arrête de sourire comme ça et dis ! » lui avais-tu ordonné en souriant pourtant à ton tour. Il était tellement contagieux son foutu sourire ! Quand il dégaina enfin la destination, tu n’avais pu t’empêcher de froncer les sourcils « Hein Venise ? Non j’ai jamais fait… Avoue que tu l’as sorti complètement au hasard ! Rien que pour ça, je vais mordre dans ton hamburger tiens » Et oui, Chamberlain le monstre était de retour. Sans une once de gêne, tu avais apporté l’énorme sandwich à ta bouche et y avait mordu dedans « Hmm, excellent » marmonnas-tu pendant que tu mâchais et que tu essuyais la commissure de tes lèvres qui dégoulinait de sauce « Je ne te vois pas du tout sur une barque Ezio ! Tu nous ferais couler avec ton tas de muscles » lui avais-tu avoué en déposant le burger dans l’assiette, complètement morte de rire en l’imaginant sur un bateau à ras de l’eau « Mais je ne dis pas non hein. On y réfléchira… De toute façon je me demande quand on pourra un jour partir pour un tel voyage… La grossesse va bouleverser mon corps, déjà après le mariage je risque d’en baver… Et puis quand il naîtra, impossible de l’abandonner… On est foutu Ezio. On pourra jamais conquérir le monde tous les deux, c’est fini…» avais-tu constaté en piochant une autre frite et une autre. Finalement t'aurais mieux fait de prendre ta propre assiette. Consternée par ta déclaration, tu avais quitté les jambes de ton homme pour reprendre ta place « Allez mange mon gros bébé, on rentre à l’hôtel après ? Je veux faire un dodo avec toi, ou peut être autre chose avant j’en sais rien. Ça dépendra de ton estomac » l'avais-tu taquiné en remuant tes sourcils sous ta frange.
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Ezio adorait Venise. Pas autant que Rome, Milan ou Florence mais il affectionnait parfaitement cette ville. Il se voyait déjà avec sa nouvelle femme, en train de fouler les rues de la ville la plus romantique du monde. Enfin là, il ne voyait que la sauce qui coulait sur les lèvres de Louison. « T'es une vraie cochonne. » s'amusa-t-il à répondre en rigolant. Il la regarda poser son burger ne pu s'empêcher de lever les yeux au ciel, amusé. « Détrompes-toi Chamberlain, j'suis sur que la barque ne coulerait pas. Au pire c'est pas grave, on va mourir noyer tous les deux à Venise, y'a pire comme mort. » dit-il d'un humour un peu douteux. Finalement, la blondinette lui donna son point de vue sur cette destination et pour le coup, elle n'avait pas vraiment tord. « Tu te poses trop de questions bébé. Rien ne nous empêche de partir juste après le mariage. Venise n'est qu'à quelques heures de Florence tu sais. Mais je comprends tes craintes, on verra, on n'y est pas encore. Et je ne pense pas que l'arrivé du bébé va bouleverser autant nos habitudes. On pourra toujours voyager, c'est pas interdit aux bébés, les avions. On fera le tour du monde en famille, à trois. » Ezio en avait presque les yeux qui brillaient. Il y croyait dur comme fer à l'idée de fonder sa propre famille, c'était comme un rêve qui devenait, doucement, une réalité. Louison quitta ses genoux pour aller s'asseoir en face de lui. Ensemble, ils partagèrent le burger et la blondinette lui piqua presque toutes ses frites.

[...]

Princetown était vraiment très charmant. C'était la première fois qu'Ezio mettait les pieds ici et, malgré l'ambiance homosexuelle qui planait autour d'eux, il trouvait l'endroit sympa. Ils avaient biens mangés et bien bus. En route vers le petit hôtel, ils passèrent devant un kiosque à journaux où il s'arrêta. « Viens, moi aussi j'veux lire des magazines de mariage pendant que tu dormiras. » lança-t-il en l'embarquant à l'intérieur. Il se dirigea vers les magazines avec des mariées en couverture, et en prit un au hasard. Ses sourcils se froncèrent lorsqu'il vit que c'était un homme qui portait la robe de mariée. « Ouais, nan, pas celui là, un autre ! » pouffa-t-il de rire en le reposant maladroitement sur le présentoir. Il en prit quelques un, en prenant bien soin de vérifier que c'était pas un magazine trop bizarre. Il paya les magazines et sortit du kiosque pour rejoindre l'hôtel.
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