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Je m'étais levé tard. Très tard. Vers onze heures environ. Oh non, je n'étais pas resté pendant trois heures au lit en traînassant comme peuvent le faire les classes moyennes le dimanche, non. J'avais surtout fait la fête jusqu'au bout de la nuit, ou plutôt du matin. Je me remémorais tous les évènements de la soirée, ou plutôt j'essayais. Vu la gueule de bois que j'avais ce matin au réveil, je me doutais que j'avais sans doute omis quelques "détails". J'étais sans doute avec Andy, Anya et Keanu, mais je ne me rappelais pas d'eux... Il y avait une fille plutôt belle... Sol... Solweig je crois. On avait bien rigolé. J'avais pas mal touché aux matières "illicites" hier, donc elle avait du bien rire je pense, mais pas forcément à cause ou grâce à mon charisme ; plutôt parce que je devais être ridicule. Ce n'était pas mon habitude de me droguer, mais malgré tout, quand je le faisais, je le faisais bien. Bref, je n'étais pas vraiment sous mon meilleur jour, et je n'avais pas envie d'aller au cours. Oui oui, j'ai parlé de dimanche un peu plus haut, mais on était lundi. J'avais donc séché les cours de la matinée - qui n'étaient que des cours de russe, donc ce n'était pas une grande perte - et était resté chez moi jusqu'à ce que mon majordome décide de me mettre à la porte afin que j'aille au moins aux cours de l'après-midi. Il n'y pouvait rien, c'était mon père qui lui avait donné cet ordre. Je m'étais donc rendu, avec mon chauffeur, sur le campus d'Harvard, mais je n'avais pas pu me résoudre à aller en cours. Je n'étais vraiment pas motivé. Je m'étais donc calé sur un banc, dans le parc de Harvard, au milieu d'une immense pelouse, à la vue de tous. Cependant, la sonnerie retentit, et une foule d'étudiants sortit alors de toutes les portes. Je me décidai donc à émigrer sur un petit carré à l'abri des yeux de tous, entouré d'arbres. Je n'y avais encore jamais rencontré personne, et même s'il n'y avait pas de banc, je pouvais m'allonger et ne pas m'inquiéter. On ne pouvait pas me voir, j'en étais convaincu. Les écouteurs de l'Iphone 5 dans les oreilles - je l'avais acheté dès qu'il eut été disponible -, je m'allongeai sur l'herbe tiède, chauffée par le soleil. Je songeais à beaucoup de choses à la fois. Notamment à mon père, dont j'avais reçu un coup de fil juste avant pour me dire qu'il avait été placé sous sécurité renforcée après un appel le "prévenant" d'un attentat contre sa personne, et je ne pouvais m'empêcher de m'inquiéter pour lui. Même 15 personnes de plus ne pourraient pas le sauver contre une voiture piégée, ou d'une autre mise en scène. Qui sait si ceux qui le protégeaient ne faisait même pas partie de la mafia ? Au moins, je savais que mon frère ne donnerait pas l'ordre de le tuer, car c'était tout de même son père et que il l'aimait. Mon père était un homme puissant. Mon frère en était un aussi. J'étais moi-même en passe d'en devenir un, et ce dès que je sortirai d'Harvard. Néanmoins, quand j'en voyais le prix à payer, je me demandais parfois si cela valait la peine d'être vécu ou non. Si je devais faire tuer ma propre soeur par mes décisions, si j'avais failli tuer mon frère en les prenant, si je devais moi même risquer ma vie et celle de mon fils à chaque instant, si ma femme n'était pas en sécurité : comment pourrais-je vivre avec cela ? Certes, je ne m'imaginais pas abandonner toute carrière, devenir pauvre et tout cela. Or, c'était ce qu'il aurait fallu faire pour vivre en paix. Néanmoins, il m'arrivait souvent de me poser la question. Mais qui était capable d'abandonner tout ce qu'il avait connu si toute cette période fut heureuse ? Personne.
Je pensais aussi à quelqu'un d'une manière un peu moins grave et terrible, mais plutôt dans des rêves plutôt sympathiques, mais qui resteraient sans doute des rêves. Je pensais à la dénommée Solweig. Elle faisait partie des Eliot, elle était drôle, gentille, belle aussi. Je me demandais si je ne commençais pas à m'intéresser sérieusement à elle, et je ne puis m'empêcher de penser qu'il faudrait peut-être mieux éviter étant donné tout ce qu'elle avait vécu. Je n'étais pas sûr qu'elle soit très ouverte à ma proposition. J'augmentai le son de mon Iphone un peu plus fort encore, et fermai les yeux. Je n'avais pas à m'en préoccuper. Les filles avaient tendance à venir se coller à moi comme si j'étais du miel. Je n'y pouvais rien, mais je trouverais bien une petite amie dans celles-ci, pas besoin de me jeter à la conquête de qui que ce soit, même si elle est adorable et aussi belle que Solweig. Je réagis qu'avec la soirée de la veille, elle risquait de bien se moquer de moi en me voyant.
Soudain, j'entendis un bruit dans les buissons. Quelqu'un venait sans doute. Je me redressai rapidement et lança Qui va là ? comme dans les films. J'adorais sortir des répliques de films, mais là ce n'était pas fait exprès. Personne n'était censé connaître cet endroit. C'était mon lieu priviligié pour me reposer, et si tout le monde commençait à débarquer, ça allait être compliqué.
Je pensais aussi à quelqu'un d'une manière un peu moins grave et terrible, mais plutôt dans des rêves plutôt sympathiques, mais qui resteraient sans doute des rêves. Je pensais à la dénommée Solweig. Elle faisait partie des Eliot, elle était drôle, gentille, belle aussi. Je me demandais si je ne commençais pas à m'intéresser sérieusement à elle, et je ne puis m'empêcher de penser qu'il faudrait peut-être mieux éviter étant donné tout ce qu'elle avait vécu. Je n'étais pas sûr qu'elle soit très ouverte à ma proposition. J'augmentai le son de mon Iphone un peu plus fort encore, et fermai les yeux. Je n'avais pas à m'en préoccuper. Les filles avaient tendance à venir se coller à moi comme si j'étais du miel. Je n'y pouvais rien, mais je trouverais bien une petite amie dans celles-ci, pas besoin de me jeter à la conquête de qui que ce soit, même si elle est adorable et aussi belle que Solweig. Je réagis qu'avec la soirée de la veille, elle risquait de bien se moquer de moi en me voyant.
Soudain, j'entendis un bruit dans les buissons. Quelqu'un venait sans doute. Je me redressai rapidement et lança Qui va là ? comme dans les films. J'adorais sortir des répliques de films, mais là ce n'était pas fait exprès. Personne n'était censé connaître cet endroit. C'était mon lieu priviligié pour me reposer, et si tout le monde commençait à débarquer, ça allait être compliqué.
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