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Toi+moi=1, ça te dit ? [Solweig] / TERMINE

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Je m'étais levé tard. Très tard. Vers onze heures environ. Oh non, je n'étais pas resté pendant trois heures au lit en traînassant comme peuvent le faire les classes moyennes le dimanche, non. J'avais surtout fait la fête jusqu'au bout de la nuit, ou plutôt du matin. Je me remémorais tous les évènements de la soirée, ou plutôt j'essayais. Vu la gueule de bois que j'avais ce matin au réveil, je me doutais que j'avais sans doute omis quelques "détails". J'étais sans doute avec Andy, Anya et Keanu, mais je ne me rappelais pas d'eux... Il y avait une fille plutôt belle... Sol... Solweig je crois. On avait bien rigolé. J'avais pas mal touché aux matières "illicites" hier, donc elle avait du bien rire je pense, mais pas forcément à cause ou grâce à mon charisme ; plutôt parce que je devais être ridicule. Ce n'était pas mon habitude de me droguer, mais malgré tout, quand je le faisais, je le faisais bien. Bref, je n'étais pas vraiment sous mon meilleur jour, et je n'avais pas envie d'aller au cours. Oui oui, j'ai parlé de dimanche un peu plus haut, mais on était lundi. J'avais donc séché les cours de la matinée - qui n'étaient que des cours de russe, donc ce n'était pas une grande perte - et était resté chez moi jusqu'à ce que mon majordome décide de me mettre à la porte afin que j'aille au moins aux cours de l'après-midi. Il n'y pouvait rien, c'était mon père qui lui avait donné cet ordre. Je m'étais donc rendu, avec mon chauffeur, sur le campus d'Harvard, mais je n'avais pas pu me résoudre à aller en cours. Je n'étais vraiment pas motivé. Je m'étais donc calé sur un banc, dans le parc de Harvard, au milieu d'une immense pelouse, à la vue de tous. Cependant, la sonnerie retentit, et une foule d'étudiants sortit alors de toutes les portes. Je me décidai donc à émigrer sur un petit carré à l'abri des yeux de tous, entouré d'arbres. Je n'y avais encore jamais rencontré personne, et même s'il n'y avait pas de banc, je pouvais m'allonger et ne pas m'inquiéter. On ne pouvait pas me voir, j'en étais convaincu. Les écouteurs de l'Iphone 5 dans les oreilles - je l'avais acheté dès qu'il eut été disponible -, je m'allongeai sur l'herbe tiède, chauffée par le soleil. Je songeais à beaucoup de choses à la fois. Notamment à mon père, dont j'avais reçu un coup de fil juste avant pour me dire qu'il avait été placé sous sécurité renforcée après un appel le "prévenant" d'un attentat contre sa personne, et je ne pouvais m'empêcher de m'inquiéter pour lui. Même 15 personnes de plus ne pourraient pas le sauver contre une voiture piégée, ou d'une autre mise en scène. Qui sait si ceux qui le protégeaient ne faisait même pas partie de la mafia ? Au moins, je savais que mon frère ne donnerait pas l'ordre de le tuer, car c'était tout de même son père et que il l'aimait. Mon père était un homme puissant. Mon frère en était un aussi. J'étais moi-même en passe d'en devenir un, et ce dès que je sortirai d'Harvard. Néanmoins, quand j'en voyais le prix à payer, je me demandais parfois si cela valait la peine d'être vécu ou non. Si je devais faire tuer ma propre soeur par mes décisions, si j'avais failli tuer mon frère en les prenant, si je devais moi même risquer ma vie et celle de mon fils à chaque instant, si ma femme n'était pas en sécurité : comment pourrais-je vivre avec cela ? Certes, je ne m'imaginais pas abandonner toute carrière, devenir pauvre et tout cela. Or, c'était ce qu'il aurait fallu faire pour vivre en paix. Néanmoins, il m'arrivait souvent de me poser la question. Mais qui était capable d'abandonner tout ce qu'il avait connu si toute cette période fut heureuse ? Personne.
Je pensais aussi à quelqu'un d'une manière un peu moins grave et terrible, mais plutôt dans des rêves plutôt sympathiques, mais qui resteraient sans doute des rêves. Je pensais à la dénommée Solweig. Elle faisait partie des Eliot, elle était drôle, gentille, belle aussi. Je me demandais si je ne commençais pas à m'intéresser sérieusement à elle, et je ne puis m'empêcher de penser qu'il faudrait peut-être mieux éviter étant donné tout ce qu'elle avait vécu. Je n'étais pas sûr qu'elle soit très ouverte à ma proposition. J'augmentai le son de mon Iphone un peu plus fort encore, et fermai les yeux. Je n'avais pas à m'en préoccuper. Les filles avaient tendance à venir se coller à moi comme si j'étais du miel. Je n'y pouvais rien, mais je trouverais bien une petite amie dans celles-ci, pas besoin de me jeter à la conquête de qui que ce soit, même si elle est adorable et aussi belle que Solweig. Je réagis qu'avec la soirée de la veille, elle risquait de bien se moquer de moi en me voyant.
Soudain, j'entendis un bruit dans les buissons. Quelqu'un venait sans doute. Je me redressai rapidement et lança Qui va là ? comme dans les films. J'adorais sortir des répliques de films, mais là ce n'était pas fait exprès. Personne n'était censé connaître cet endroit. C'était mon lieu priviligié pour me reposer, et si tout le monde commençait à débarquer, ça allait être compliqué.
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Stanislav Makarov & Solweig L. Baker
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Brouillard total. Ce matin j'avais démarré ma journée avec un comprimé d'aspirine, j'avais mal au crane à cause de ma gueule de bois. Bon, il avait finit par passer, j'étais en cours, et je dois avouer que je n'avais rien suivis de toute l'heure, justement à cause de ce brouillard dans ma tête. J'essayais en vain de me souvenir de ce qui s'était passé la nuit dernière. J'étais invitée à une soirée des Eliots, faisant partie de leur élite, seulement qu'avais-je fais?Je me souviens d'un grand bal qui me rappelait un peu ces galas et dîners mondains que mon père avait l'habitude d'organiser de son vivant, je portais cette somptueuse robe longue de dentelle Valentino, il y avait ce gars, Stanislav, le pote de la grande clique d'Harvard que je croisais souvent ces derniers temps, et avec qui j'avais passé de bons moments. Oui, on m'avait proposé un peu de dope, et je pense qu'après avoir ingurgité de jolies petites pilules colorées, j'ai passé ma nuit à rigoler avec ce Stanislav... il est charmant, je dois l'avouer, même très séduisant, il a beaucoup de charisme, il est drôle, et quand je suis avec lui, j'ai l'impression d’être ... en sécurité. Il me fait tout oublier des problèmes autour de moi. Quand je suis avec lui, c'est comme si il n'y avait pas eu d'accident, de ruptures douloureuses, de pertes ou encore de suicides. Un point lumineux dans ma vie macabre.

Oulah ! Solweig Lola Cellier-Northwood, STOP ! Tu pars trop loin, là, hors de question que tu te fasses des idées avec ce gars. Fini les sentiments, fini l'amour, c'est la façon la plus fiable de retrouver le bonheur durable. C'est la fin du cours. Je renoue le foulard autour de mon cou qui cache la seule preuve matérielle de mon malheur, cet hématome que m'a infligé la corde. Je range mes affaires et me lève. j'ai besoin de faire le vide dans ma tête, et pour ça, il faut que j'aille à mon repère. Je marche et tout en marchant essaye de faire le vide dans ma tête, sauf qu’évidemment, c'est en essayant de faire le vide, que toutes les pensées resurgissent dans ma tête. Je finis par trouver des pensées positives en repensant à la prochaine fois que je verrai ma mère lorsque je passerai Noel avec elle et mon frère dans notre hôtel particulier du 4e arrondissement. Soudain, une phrase me sort de mes songes alors que j'arrive à mon repère.

" Qui va là ? " Je marche encore quelques pas reconnaissant une voix familière et finit par tomber sur le fameux Stanislav. Je soupire de soulagement.
" Tu sais que tu m'as fait peur ? Bon, je vais passer outre le fais que tu sois sur mon territoire, parce que j'ai besoin de tes lumières pour savoir ce que j'ai foutu hier soir ..." N'empeche qu'il a fallu que je tombe sur Stanislav ! Pourquoi pas un autre ? Pourquoi lui ? C'était justement lui qu'il fallait que j'évite à tout prix !

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Tu sais que tu m'as fait peur ? Bon, je vais passer outre le fais que tu sois sur mon territoire, parce que j'ai besoin de tes lumières pour savoir ce que j'ai foutu hier soir ...

Je ne pus m'empêcher d'exploser de rire. Me demander, à moi, ce que j'avais pu foutre la veille au soir ? J'espérais qu'elle se rappelait que c'était mon garde du corps qui était venu me chercher au milieu de la salle en s'inquiétant que je ne revienne pas, et qu'il avait immédiatement appelé mon père pour le prévenir. En tout cas, c'était ce qu'Andy m'avait raconté. Je ne voyais pas pourquoi il m'aurait menti mais après tout, ses souvenirs étaient peut-être légèrement modifiés par je-ne-sais-quelle-substance qu'il aurait pu ingurgité. Aux yeux interloqués de Solweig, je compris qu'il fallait que je lui explique un peu plus en détail pourquoi, d'un seul coup, j'étais mort de rire.

Outre le fait que JE sois sur TON territoire ? Tu rigoles j'espère ? Je viens toujours ici, et je ne t'y ai jamais croisé avant. Donc c'est plutôt TOI qui est sur MON territoire.

Je marquai une petite pause. Je ne voulais pas briser ses rêves de me voir lui éclairer la soirée. Au moins, si ni elle ni moi ne nous rappelions de quelque chose, nous avions pu faire toutes les conneries que nous voulions et ce sans que personne ne soit au courant, même pas nous deux ! C'était assez inquiétant, et en même temps, c'était génial. Une dose de.. suspense. Malgré tout, je savais que mon ignorance ne durerait pas longtemps, car je recevrais forcément un coup de fil de je-ne-sais-qui qui me demanderait si ça allait mieux depuis hier soir - et évidemment, je ne saurais même pas qui était au téléphone, puisque ce serait quelqu'un rencontré dans la soirée. La seule chose que je devais réellement éviter, c'est que les informations parviennent aux journaux russes avant que je ne puisse les stopper. Mais bon, il n'y avait quand même pas beaucoup de risques. Même si quelques paparazzi nous prenaient sur notre lieu de vacances, je n'avais encore jamais eu de souci tant que je n'étais pas avec mon frère ou mon père. J'espèrai une autre chose : que je n'ai pas dévoilé toute ma vie à tout le monde. Le meurtre de ma soeur, le fait que mon frère soit un mafieux : tout cela, je préfèrais le garder pour moi. C'était bien trop facile à manipuler pour me rendre faible. Encore que je me "foutais" du fait que mon frère soit un mafieux ; mais ma soeur, personne n'avait le droit d'en parler sans la connaître. Andy le savait, Keanu le savait ; tous mes amis le savaient. C'était.. ridicule ? Mais en parler me faisait presque fondre en larmes.

A vrai dire, j'ai peur de ne pas pouvoir t'aider beaucoup ; je ne me rappelle d'absolument rien. Je pensais plutôt que c'était toi qui allait m'éclairer, car il me semble que j'étais dans un sacré état hier... Je me souviens juste de la voiture, avec mon gar... chauffeur qui était apparement venu me chercher mais la dernière partie, c'est Andy qui me la racontait. Tu ne te souviens vraiment de rien ? Je n'ai rien fait de grave .. ?

J'avais évité de prononcer le mot "garde du corps". Si je voulais ne PAS me faire d'amis, c'était le meilleur moyen. Or, Solweig, j'aurais bien voulu en faire une amie, voir plus. C'était ce qui avait fait fuir mon ex. Je me doutais bien que tout le monde était plus au moins un courant que j'avais un garde du corps : un homme de 1m90 pesant 90 kg vous suivant comme un petit toutou, c'était pas vraiment discret. Néanmoins, en entretenant le mythe, je préservais "ma vie" ; c'étaient les mots exacts de mon père. Je repensais à son discours de ce matin, au téléphone, où il m'avait dit de rester éloigné de mes amis si je voulais les protéger. Je ne pouvais m'y résoudre. Mon père savait diriger seul ; il avait toujours été seul, même avec ma mère, même avec tous ses conseillers. Moi, c'était le contraire. Sans mes amis, j'étais plus affaibli. Je n'étais pas vulnérable, non, mais ce n'était plus pareil. Je remarquai que Solweig était toujours debout, et lui décochant un magnifique sourire, je lui dis :

Tu ne veux pas t'asseoir ? Je ne mord pas tu sais.
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Stanislav Makarov & Solweig L. Baker
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Suite à ma requete, Stanislav éclata de rire. Etait-ce au sujet du territoire, ou bien de la soirée d'hier ? Surement un peu des deux. Il ne tarda pas à me répondre. Outre le fait que JE sois sur TON territoire ? Tu rigoles j'espère ? Je viens toujours ici, et je ne t'y ai jamais croisé avant. Donc c'est plutôt TOI qui est sur MON territoire.

Je souris en regardant les alentours. J'aurais très bien pu dire la même chose, étant donné que moi non plus je ne l'y avais jamais vu, cependant c'est vrai que ces derniers temps, je désertais un peu. Mais là n'était pas la question, il gagnait un point on va dire. " Oui, bon bref, ça ne répond pas ma question ! " disais-je en rigolant. C'était quand même drôle... alors que ce matin, même il n'y a pas 5 minutes, je n'étais pas dans mon assiette (pour changer), d'un coup, il suffit que je discute un peu avec Stanislav pour que je me remete à rire aux éclats ! On dirait la Solweig d'autrefois. La Solweig insousciente, qui débarquait tout juste à Harvard, plein d'espoir dans les yeux, qui riait tout le temps... qui était heureuse. Oui c'est ça, là, j'ai vraiment le sentiment d'etre redevenue la Solweig d'avant, peut-etre la meilleure version de moi-meme. Mais de toute façon, comme je l'ai dit plus tot, ça ne sert à rien de me faire des idées, je ne veux plus m'attacher. Au début c'est bon, c'est magique, puis au final on m'abandonne. Je ne veux plus jamais retrouver cette horrible sensation, ça fait trop mal. Je me dis que je devrais le fuir, avant qu'il ne soit trop tard, mais pour une fois que je me sens bien ... D'ailleurs, Stanislav me sort de mes pensées en reprenant :

A vrai dire, j'ai peur de ne pas pouvoir t'aider beaucoup ; je ne me rappelle d'absolument rien. Je pensais plutôt que c'était toi qui allait m'éclairer, car il me semble que j'étais dans un sacré état hier... Je me souviens juste de la voiture, avec mon gar... chauffeur qui était apparemment venu me chercher mais la dernière partie, c'est Andy qui me la racontait. Tu ne te souviens vraiment de rien ? Je n'ai rien fait de grave .. ? Bon, au moins je suis fixée, j'espère ne pas avoir fait de bêtises, surtout que j'ai au moins le souvenir d'avoir passé la plus grande partie de ma soirée en sa compagnie... quoi que... bref. Sinon, je crois aussi qu'il a fait un lapsus, et je l'ai grillé. Il me semble qu'il a voulu parler de gare du corps, je le vois de temps en temps suivis d'un grand mec baraqué. Bien que je ne vois pas pourquoi il le cachent, même s'il doit avoir ses raisons.

" Avec ton garde du corps Stan ? " souriais-je. " C'est pas grave, je ne dirai rien, mais en même temps il ne fait pas vraiment dans la discrétion ". J'aurai aimé connaitre la raison exacte de ce besoin, mais j'ai eu peur de m'immiscer dans sa vie un peu plus qu'il ne l'aurait voulu. Il ne tarda pas à me proposer de m'asseoir, c'est vrai que j'étais encore debout. Ma conscience me disait de partir, très loin, mais une petite voix à l'intérieur de moi me disait de rester. Immobile pendant un instant, je fini par déposer mes affaires sur l'herbe avant de m'asseoir près de lui. " Bon .. on est pas dans la merde à ne pas savoir ce qu'on a foutu hier soir ... tu penses qu'on a .. enfin. Je dis surement des bêtises. ... Bon tu me dis si je suis un peu trop indiscrète, mais pourquoi un garde du corps ?" Et oui, ma curiosité me jouait souvent des tours, et même si je m'étais retenue plus tôt, je ne pu m’empêcher de vouloir en savoir un peu plus sur lui, car après tout, je ne savais pas grand chose.

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J'avais encore la gueule de bois il y avait dix minutes. Elle était arrivée, tous mes problèmes s'étaient effacés. Je ne comprenais pas ce qui m'attirait, ce qui me rendait bien chez elle. Je savais qu'elle s'était "engagée" à ne plus jamais fréquenter quiconque de cette manière (oui oui, il y a des rumeurs, même à l'université...). Alors pourquoi elle ? Je n'étais pas vraiment le genre de garçon à me torturer pour une fille mais bon, tout de même ! Elle avait deviné mon lapsus. Elle m'avait fait remarqué que le cacher ne servait à rien puisque celui-ci le suivait partout comme un petit chien. Cependant, elle avait "promis" de ne rien dire. Je trouvais ça mignon. Ne me demander pas pourquoi, j'ai jamais été fort pour faire des démonstrations et des raisonnements, surtout en maths. Après tout, si je faisais des études de droit et de russe, ce n'était pas pour rien...

Bon .. on est pas dans la merde à ne pas savoir ce qu'on a foutu hier soir ... tu penses qu'on a .. enfin. Je dis surement des bêtises. ... Bon tu me dis si je suis un peu trop indiscrète, mais pourquoi un garde du corps ?

Je ne pus m'empêcher d'exploser de rire pour la première partie. Depuis quelques temps, toutes mes soirées ressemblaient à cela. J'arrivais le lendemain matin en me rappelant d'une ou deux personnes, de un ou deux verres, de un ou deux joints... J'avais rencontré d'autres personnes, je le savais, j'avais bu d'autres verres, je le savais aussi. J'avais beaucoup fumé, je le savais aussi. On me racontait souvent tout le lendemain sans que je n'ai aucun effort de mémoire à fournir. Pire, quand personne ne me le rappelait et que c'était le journal. J'ai oublié de préciser que Solweig s'était assise, suivant mon "invitation". Après tout, puisqu'elle était là, autant qu'elle reste, ça me ferait de la compagnie qui n'était pas si désagréable que ça. La deuxième partie de la question, elle, me dérangea beaucoup plus. Me demander pourquoi j'avais un garde du corps... Elle avait raison, c'était très indiscret. Je n'avais pas spécialement envie d'y répondre. Etaler ma "misère" aux yeux de tous n'étaient pour moi pas vraiment un passe-temps, bien au contraire ; c'était plutôt une torture. Malgré tout, Solweig m'inspirait confiance alors que je la connaissais depuis si longtemps, et je me demandais si, en lui révélant cette partie de ma vie, elle se "rapprocherait" plus de moi. Après tout, je n'avais rien à y perdre. Une seule recherche sur Google racontait ma vie. Enfin, plutôt celle de mon père, mais c'était aussi la mienne. Je me décidai donc : j'allais lui répondre. Ma décision avait été longue à prendre, et un silence pesant s'était installé, alors je me raclai la gorge avant de commencer.

Comme tu le sais peut-être, mon père est un homme très influent en Russie, puisqu'il dirige l'armée. Ce qu'on ne sait pas, c'est que mon frère et ma mère sont eux aussi très influents. Pour ma mère, je ne pourrais guère t'expliquer ; cependant, pour mon frère, je le peux car ce n'est plus un secret depuis quelques temps déjà. Cela risque de te faire fuire toute suite, mais puisque tu tenais à le savoir, tu as le droit. Mon frère est l'un des principaux dirigeants de la mafia russe. Ou plutôt, désormais, il la dirige mis à part quelques points de résistance, mais très éloignés de la capitale.

Je me tus quelques instants. Je tenais à observer son visage, voir sa réaction, mais je ne pus que détourner le regard. J'avais honte que mon frère fasse partie de la mafia. J'avais honte, je ne pouvais que le dire. La laissant "digérer" l'information, je continuais.

Malheureusement pour ma famille, l'ascension de mon frère ne fut pas sans danger et répercussions. Tout d'abord, mon père pourrait à tout moment perdre son emploi en cas de "bêtises" de son fils. Mais cela agit sur le long terme. Mon frère m'a fait perdre quelque chose de beaucoup plus précieux, sans le vouloir mais tout de même par sa faute ; il m'a fait perdre ma soeur jumelle. On nous a attaqués alors que nous étions en voiture. C'est passé pour un accident, mais je sais que ce n'était pas le cas. J'ai vu ma soeur mourir, j'ai vu le chauffeur mourir. J'aurais du mourir aussi. C'est pourquoi mon père m'oblige à avoir un garde du corps désormais, même si cela ne servirait à rien. Les opposants de mon père et de mon frère sont nombreux. Je pense être incapable de tous les compter. De plus, amis de la famille Poutine, tu comprendras que je risque là encore ma vie. Mon enfance a été marquée par des meurtres, des crimes et des attentats, voilà.

Mon discours était grave, triste, presque solennel. J'avais expliqué à Solweig ma vie en quelques phrases. Ma vie si bien résumée. Ma vie, résultat des erreurs de mon frère et de mon père. Ma soeur n'avait jamais eu le choix de ses décisions. Je ne les avais pas beaucoup eu non plus. J'étais destiné à prendre la suite de mon père, ou en tout cas à suivre la politique. Des fois, j'espérais pouvoir échapper à tout cela. Le pouvoir me faisait peur. Comment ne pas blesser mes proches ? Peut-être mon père accepterait-il que je reste éloigné ? Lui peut-être, mais pas ma mère. Elle était si souvent éloignée pendant mon enfance que elle comptait se rattraper à sa retraite, quand moi je pourrais enfin prendre mon envol. J'éclatai en sanglots. Evoquer ma soeur, une fois encore, m'avait brisé. Personne ne pourrait jamais comprendre le lien fusionnel que j'avais avec elle. Un seul regard et on se comprenait, un seul geste et nous faisions tout. Elle était mon double, ma moitié. Ensemble nous étions tout, seuls nous n'étions rien. Maintenant j'étais presque devenu individualiste, mais on m'avait tout retiré, tout ou presque tout du moins. J'essayai de contrôler mes larmes. Pleurer devant une demoiselle, je détestais ça. Pleurer devant n'importe qui, je détestais ça. Mon père m'avait appris que pleurer, c'était pour les nuls, pour les faibles. Moi, je faisais partie de l'élite ! Je relevai la tête et interrogeai Solweig du regard. Elle n'avait toujours rien dit depuis mes explications. Je comprenais "qu'elle soit sous le choc". Ca n'aurait pas été la première ni la dernière.

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Toi+moi=1, ça te dit ? [Solweig] / TERMINE Victor+Norlander+by+Camilla+Akrans+09

Je n'aurais peut-être pas du poser de questions au sujet de son garde du corps, seulement sans trop savoir pourquoi, Stanislav me donnait vraiment envie de le connaitre. Je savais que c'était quelqu'un d'influent venant d'une famille influente; même à Harvard, tout le monde savait qui était son père, seulement il gardait toujours ce petit coté de mystère qui m'intriguait énormément. Je ne pouvais jamais savoir ce qu'il pensait, ni ce qu'il ressentait. Pourtant, pour une fois, je sentais bien qu'il avait du mal à vouloir me répondre, chose que je comprenait totalement. Et je n'avais surtout pas envie de le forcer. Stan prit une petite bouffée d'air avant de me répondre.

Comme tu le sais peut-être, mon père est un homme très influent en Russie, puisqu'il dirige l'armée. Ce qu'on ne sait pas, c'est que mon frère et ma mère sont eux aussi très influents. Pour ma mère, je ne pourrais guère t'expliquer ; cependant, pour mon frère, je le peux car ce n'est plus un secret depuis quelques temps déjà. Cela risque de te faire fuir toute suite, mais puisque tu tenais à le savoir, tu as le droit. Mon frère est l'un des principaux dirigeants de la mafia russe. Ou plutôt, désormais, il la dirige mis à part quelques points de résistance, mais très éloignés de la capitale.

Un mot, choquée. Je ne m'attendais pas vraiment à ça, c'est vrai que c'est quand même dingue ! Son frère dirige la mafia. C'était donc évident qu'il ai besoin d'un garde du corps. Pourtant, contrairement à ce qu'il pouvait penser, même si ça me faisait peur (je devais l'avouer°, je ne pensais pas à fuir. C'était quand même bizarre, j'avais quand même toutes les bonnes raisons. J'avais pas envie de personne dans ma vie et et ce Stan était une potentielle cible des opposants de son frère mafieux. Une voix intérieure me demandais ce que je foutais encore là ? Mais je restais, attentive à son explication.

Malheureusement pour ma famille, l'ascension de mon frère ne fut pas sans danger et répercussions. Tout d'abord, mon père pourrait à tout moment perdre son emploi en cas de "bêtises" de son fils. Mais cela agit sur le long terme. Mon frère m'a fait perdre quelque chose de beaucoup plus précieux, sans le vouloir mais tout de même par sa faute ; il m'a fait perdre ma soeur jumelle. On nous a attaqués alors que nous étions en voiture. C'est passé pour un accident, mais je sais que ce n'était pas le cas. J'ai vu ma soeur mourir, j'ai vu le chauffeur mourir. J'aurais du mourir aussi. C'est pourquoi mon père m'oblige à avoir un garde du corps désormais, même si cela ne servirait à rien. Les opposants de mon père et de mon frère sont nombreux. Je pense être incapable de tous les compter. De plus, amis de la famille Poutine, tu comprendras que je risque là encore ma vie. Mon enfance a été marquée par des meurtres, des crimes et des attentats, voilà.

Une fois de plus, je resta choquée. C'était terrible. En entendant la mort de sa soeur jumelle, c'est limite si je n'avais pas les larmes aux yeux. C'était injuste, et je me sentais terriblement mal tout d'un coup. Je ne savais plus ou me mettre. D'ailleurs, je ne savais même pas qu'il avait une soeur jumelle, mais je me rendais surtout compte de l'ampleur de la situation, à quel point il était en danger. Je me disais aussi que peut-être que ses proches pouvaient donc également se retrouver en danger, sa famille, ses amis ... sa copine ... Au fond de moi, je savais que j'allais finir par atterrir dans la fausse aux serpents : l'amour. Ça me faisait flipper. J'avais peur, j'était même terrorisée; et en restant là avec lui, je ne faisait qu'aller à l'encontre de toute raison. Mais Stan, était quelqu'un d'adorable, et je devais avouer qu'il avait un charisme immense. Je ne savais pas ou j'allais, peut-être bien que si, mais je préférais faire semblant de ne pas savoir, c'était mieux pour avoir bonne conscience vis-à-vis de soi. Ça me touchais énormément qu'il me fasse confiance à ce point pour de telles révélations. Je n'étais pourtant sans grande importance à ses yeux, vu qu'on ne se connaissait que depuis peu, mais il pouvait être certain qu'avec moi, son secret serait bien gardé. Sans encore savoir pourquoi, je posa ma main sur la sienne, comme pour dire, 'je suis là'.

" Dis pas que t'aurais du mourir. T'es là, c'est ça le plus important ... Je suis tellement désolée pour ta soeur jumelle... " disais-je sincère. Ce que je ne lui dis pas, c'était que j'étais également désolée pour mon indiscrétion. Je ne pouvais que compatir, je savais ce que c'était que de perdre un proche, j'avais connu ça à deux reprises, mais je ne voulais pas dire que je comprenait sa souffrance, parce que chacun la vit de différentes manières. " Tu vois ? Je suis toujours là " ajoutais-je arborant un petit sourire timide. Je n'avais pas fuit contrairement à ce qu'il pensait, et à ce que me conseillait la raison. Alors que j'avais les yeux dans le vague, je les détourna vers ceux de Stan en serrant plus fort sa main avant de reprendre

" Tout ira bien, un jour, tu verra ... "
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J'avais bien vu que Solweig avait du mal à se remettre de mes révélations. Ca faisait toujours ça la première fois, j'étais bien au courant. Ce que j'évitais de dire, c'est qu'on m'avait déjà sauvé deux fois d'un meurtre : une fois en Russie, une fois en France lors d'un voyage de plaisance. Je ne supportais pas mon garde du corps, mais je devais bien avouer qu'il m'était fort utile. Au fil du temps, il était presque devenu un ami pour moi. Néanmoins, Solweig ne se leva pas, elle ne partit pas en courant. Elle posa même sa main sur la sienne, me dit que tout allait bien. Oui, c'est vrai, avec elle je me sentais bien, je me sentais en sécurité. J'avais vite compris que j'étais tombé amoureux d'elle : il n'y avait d'ailleurs aucun doute possible. Néanmoins, j'avais toujours imaginé qu'elle me fuirait à jamais, et sans savoir pourquoi d'ailleurs. Les yeux dans le vague, elle me dit que tout irait bien un jour, que je verrais. Je compris alors qu'elle ne disait pas ça que pour moi, qu'elle le disait aussi pour elle, pour son histoire. Je ne connaissais que les rumeurs de sa vie, je n'en connaissais pas les détails. Et je m'en fichais. Si je l'aimais comme cela aujourd'hui, c'était peut-être à cause de "modifications" lors de ces accidents, comme moi j'avais pu être modifié. Et dans le genre "histoire horrible", la mienne me suffisait amplement pour la journée. Et comme je sentais qu'elle était désolée d'avoir été indiscrète, je me dis qu'il valait mieux éviter de l'être moi aussi. Je la questionnerais sans doute un jour, pensai-je, à moins qu'elle ne se sente prête à m'en parler avant. Après tout, je lui avais révélé toute ma vie (ou presque), et elle se sentirait peut-être plus en confiance maintenant. Enfin, je lui avais fait comprendre que tous mes proches étaient systématiquement en danger, donc peut-être pas mais il restait toujours un mince espoir, non ?

Tout me plaisait chez Solweig. Sa beauté n'était pas que physique, elle était aussi intérieure - c'est un peu étrange comme pensée, mais c'était vrai - ; elle était gentille, douce, compréhensive, drôle, souriante... C'était une de ces filles parfaites qu'on imagine dans les contes de fées pour enfants, et qu'on ne rencontre que quelques fois dans sa vie. Alors certes il y avait Anya, mais c'était juste ma meilleure amie pour moi. C'était la seule autre fille que je considérais ainsi. J'étais moi-même étonné de ce constat.

Soudain, des millions d'idées se bousculèrent en moi. Il fallait que je lui dise que je l'aimais, mais comment ? Je l'avais fait si souvent, j'avais si souvent été déçu.. J'avais pris l'habitude des relations "d'un soir" ou presque, mais avec Solweig ça ne pouvait être que différent, j'en étais persuadé. Hélas, j'avais bien peur qu'elle me mette une claque et qu'elle parte en courant. J'avais toujours eu l'amour du risque, il n'y avait personne. J'aurais pu m'y risquer. Je cherchais d'autres solutions, n'en trouvais aucune. Nous étions assis, immobiles et silencieux depuis cinq minutes au moins, quand je compris que je n'avais pas d'autres choix. Je tirai doucement le poignet de Solweig vers moi, pour qu'elle me regarde. Mes yeux trahissaient ce que j'allais faire et, à tout moment, je pourrais sentir ma joue brûlante. Je décidai d'arrêter son poignet à temps (avec le systema que je pratiquais depuis si longtemps ce ne serait pas trop compliqué) car je comprenais bien qu'elle ne m'en mettrait pas une petite si elle jugeait cela totalement déplaçé. Alors, les yeux droits dans les siens, je commençai à m'avancer vers sa bouche pour l'embrasser tendrement. La distance qui séparait ma bouche de la sienne me parut immensémment longue. J''imaginais en même temps le discours que je lui ferais si elle réagissait violemment. Je dois avouer que ça ne m'était jamais arrivé un refus, mais je n'avais pas vraiment pris le temps de séduire Solweig depuis que nous nous connaissions, et je ne voyais donc pas pourquoi elle me tomberait dans les bras.
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C'était silencieux, calme. Nous restions tous deux pensifs, sur les dernières paroles que j'avais dites. Ma main était restée posée sur la sienne, que j'avais même serrée. J'ignorai la raison de mon geste, mis à part qu'il se devait d’être rassuré quant à sa situation plutôt chaotique. Il devait être terrorisé. Ce ne doit pas être évident d’être la cible continuelle des opposants de son père, surtout lorsqu'on a un statut de cette ampleur. Je savais bien qu'il y avait une toute autre raison qui m'avait poussée à prendre sa main. Mais je craignait fort que ça soit ce à quoi je pense. Que mes sentiments reprennent le dessus, que je ne puisse plus me contrôler.

Je sentais son regard sur moi. Je leva les yeux pour regarder dans les siens. Ô combien je n'aurais pas du... à peine mon regard était entré dans le sien que je m'y perdis. Nous avions beau nous regarder dans les yeux quelques secondes, j'avais l'impression que ça durait une éternité. Ça paraissait irréel, j'étais là, assise sur l'herbe, avec Stan, à limite se tenir par la main. Je commençait à trouver ça étrange, j'avais peur de ce que j'étais en train de faire, mais encore une fois, je restais immobile, simplement parce que je me sentais bien avec Stanislav. Il avait cette particularité que les autres gars d'Harvard n'avaient pas, la façon qu'il avait à me faire sentir à l'aise, bien, en sécurité. Ce qui était d'ailleurs drôle, parce que la sécurité était justement ce dont je n'avait pas droit avec lui. C'est vrai, si on y réfléchissait bien, tous ses proches se mettaient en danger en restant avec lui. Mais ce n'était pas ce qui me donnait envie de fuir. La sécurité, tant que j'étais près de lui, ne m'importait peu, elle était moindre ...

Sans que je ne m'en rende compte, alors que mes yeux étaient rêveurs, Stan tira doucement mon poignet vers lui. Je le regarda, comme pour comprendre ou il voulait en venir. Mais son regard en disait long. Il était si intense que je compris rapidement ce qui allait se produire. Stan commença à se rapprocher lentement de mes lèvres. J'avais des papillons dans le ventre. Ses lèvres vinrent finalement rejoindre les miennes, intérieurement, je paniquais, j'angoissais parce que je ne savais pas que faire. Je n'avais pas envie de revivre ça, l'amour m'avait rendu barge, et je ne voulais pas que Stan me rende encore plus barge que je ne l'étais déjà. Peur d'avoir mal, de souffrir, pourtant, ce moment était si beau, si doux, si intense. Mon coeur s'emballa, c'était magique ... mais que m'arrivait-il ? C'est la que je compris plus ou moins ce qui se passait. Je crois que j'étais amoureuse. J’espérais le plus fortement possible que non. Mais était-il encore temps de tout arrêter ? Peu probable. A moins de fuir ? ... J'en sais rien. Tout ça m'angoisse terriblement, pourtant je ne peux m’empêcher d'approfondir notre baiser, ma main est déjà venue se poser sur sa joue, c'est donc ça d'aimer ? J'avais oublié les symptômes de cette maladie ... Je me dis que si c'est donc réciproque, je ne crois pas qu'il soit au courant de à quel point je suis devenue tarée, et j'ignore comment il pourrait me supporter si nous étions ensemble.. Le pauvre, il ne sait pas sur quelle genre de fille il est tombé .. J'essaye de ne pas penser à tout ça et de profiter du moment .. mais .. non ! Non non non, je me suis jurée de ne pas tomber dans ce piège, je ne peux pas... Je m’arrête brusquement, baissant les yeux.

" Désolée Stan, je ... j'peux pas faire ça ... " Je n'ai pas envie qu'il pense que c'est de sa faute, loin de là, mais il ne sait pas ce qui se passe, je crois que je vais devenir folle si je continue ainsi, donc je préfère tout arrêter si tant est que ce soit possible. Ses lèvres me manquent déjà, mais je me suis promis à moi même. Je continue " Pourquoi t'as fait ça ? " Comme si je voulais vraiment comprendre la raison de ce geste, il m'avait embrassée, point barre. Mais je pense que j'étais énervée contre moi-même. Énervée d'avoir à agir ainsi alors que je l'aimais probablement, agacée parce que je perdais forcément un être formidable, mais valait mieux ça que de le perdre dans de pires circonstances .. Je retira ma main de la sienne, les yeux toujours baissée, j'avais carrément refroidit la situation, je devais me forcer à être distante contre mon gré ..


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Quand vous embrassez quelqu'un pour la première fois, des milliards de question se bousculent en vous, dont "comment va-t-il réagir ?" ou encore "est-ce que je le fais bien ?" et beaucoup de choses encore. Cependant, en général, ces questions ne se posent même plus lorsque vous avez l'habitude de sortir et d'embrasser un certain nombre de personnes. Evidemment, Solweig était l'exception qui confirme la règle. Pourquoi avait-elle arrêté le baiser ? Pourquoi semblait-elle troublée ? Pourquoi m'a-t-elle rejetée ? Pourquoi me fait-elle cet effet là ? Pourquoi est-elle la première fille à me dire non ? Qu'est ce que j'ai fait de mal ? Est-ce que je suis allé trop vite ? Est-ce qu'elle me déteste maintenant ? Est-ce que j'ai tout gâché ? Ma vie est-elle brisée ? Non, pour la dernière, j'exagère un petit peu, mais c'est vrai que ce "non" avait créé comme une énorme fissure dans ma poitrine, et mille et une questions se bousculaient dans ma tête. Ce trou béant dans ma poitrine, c'était seulement quelques mots, seulement une phrase qui l'avait créé. Seulement un "Non, désolée, je ne peux pas faire ça.". Après, certains idiots disaient que l'argent achetait tout. Je ne pouvais dire que non. Non, l'argent ne me permettrait pas de racheter le coeur de Solweig. Il ne me permettrait pas de combler cette blessure causée par une seule fille. Que pouvait-faire mon garde du corps contre cette douleur-là ? Cela vous semble sans doute un peu "Roméo et Juliette" ; c'était seulement mon premier rateau, ce premier "non" qui fait si mal, autant que le premier chagrin d'amour je crois.
Sol' me demanda pourquoi j'avais fait ça. Je ne savais pas quoi lui répondre, alors je laissai un grand blanc entre nous deux. Que répondre ça à cela ? Je craignais de lui faire plus peur encore que je ne l'avais déjà fait ! Malgré tout, je ne pouvais pas reculer éternellement devant sa question. J'avais perdu toute ma confiance, toute ma fierté presque. Timidement, en hésitant longuement, je lui lançai tout simplement un "Je t'aime". Puis je ne pus m'empêcher de continuer.

Je t'aime passionnément. Je sais qu'on se connait pas depuis longtemps, que je vais te paraître être fou, un psycopathe même mais il faut que je te le dise. Je serai prêt à tout pour toi ; s'il faut que j'abandonne ma famille car elle te fait peur, je le ferais, je te le jure. Je crois que je suis prêt à tout pour toi Solweig alors s'il te plait, n'aie pas peur, ne me fuis pas ou explique moi, au moins... Par pitié, oublie le passé et vis dans le présent, vis avec moi !

Evidemment, dès lors que ses mots furent sortis de ma bouche, je ne pus m'empêcher de penser que j'étais un imbécile, que j'étais stupide, que j'avais du lui faire peur, qu'elle ne voudrait jamais de moi, qu'elle allait se lever et partir en courant, qu'elle allait fuir trèèèès loin d'ici ; je ne savais absolument pas comment elle allait réagir, et moi-même je me demandais comment j'aurais réagi à sa place. Une fille totalement hystérique qui voulait déjà presque se marier avec moi, je crois que j'aurais pris peur, que je serais parti très loin et que je serais resté tapi chez moi pendant des semaines en espérant qu'elle arrête de me harceler. Des millions de questions se bousculaient en moi, encore une fois, c'est vrai. Malgré tout, une mince lueur d'espoir brillait et je me disais qu'avec ce minuscule discours presque ridicule, elle me tomberait dans les bras. Evidemment, elle était vraiment minuscule, car j'attendais plutôt la claque monumentale qui allait arriver contre ma joue et me laissait une marque pendant une journée au moins. Après tout, les filles pouvaient être assez émotionnelles et... réactives, parfois.
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C'était affreux, je venais juste de briser quelque chose de magique, simplement par peur. J'ignorai encore la raison de ce baiser, peut-être après tout qu'il n'avait fait ça que par pur désir, mais moi j'étais pas sure que ça ne soit que le désir qui m'avait poussé à approfondir ce baiser. Alors que je lui avait demandé pourquoi il avait fait ça, il se montra un tantinet déstabilisé par la question, par mon geste malheureux. Ciel, ce que je m'en voulais, c'était horrible, et le pire, c'est que je le faisais par pur égoïsme. Car oui, j'avais peur pour mon bonheur, si jamais j'éprouvais des sentiments pour lui. Il finit par me dire timidement "Je t'aime". J'eut alors l'impression que mon coeur allait s’arrêter. Ou peut-être qu'au contraire, il battait la chamade. Comme si on l'avait fait refonctionner après mille ans. Je parierai que Stanislav pouvait l'entendre cogner dans tous les sens dans ma poitrine. Et ce n'étais pas fini.

Je t'aime passionnément. Je sais qu'on se connait pas depuis longtemps, que je vais te paraître être fou, un psychopathe même mais il faut que je te le dise. Je serai prêt à tout pour toi ; s'il faut que j'abandonne ma famille car elle te fait peur, je le ferais, je te le jure. Je crois que je suis prêt à tout pour toi Solweig alors s'il te plait, n'aie pas peur, ne me fuis pas ou explique moi, au moins... Par pitié, oublie le passé et vis dans le présent, vis avec moi !

Je le regardais, inanimée. Je ne comprenais plus rien à ce qui se passais. Il me fendait le coeur, il m'avait émue, touchée au plus profond de moi, je l'aimais, de toutes mes forces, c'était indéniable, irrévocable, mais surtout incurable. Je tremblais, et je sentais les larmes du désespoir venir mouiller mes yeux clairs. Je le regardais toujours sans voix, je ne m'attendais vraiment pas à une aussi belle déclaration d'amour, à laquelle je ne pouvais répondre positivement. Non, et c'était ça qui me dégoûtait le plus. Le fait que je l'aimais, et réciproquement, mais que simplement par mes mésaventures du Summer Camp, l'accident, ma tentative, la mort d'Ethan, je m'interdisais à toute nouvelle souffrance, l'amour en faisait partie, et paradoxalement, moi qui pensait échapper à cette souffrance, je ne faisais que l'aggraver en me refusant à Stan. Je me retrouvais dans une horrible impasse, mais lui n'étais au courant de rien. J'aurais tellement aimé tout lui raconter, mais il m'aurait prise pour une folle. D'ailleurs, personne n'était au courant pour ma tentative de suicide. J'essayais de me reprendre afin de répondre à ce qu'il venait de me dire, mais j'avais encore le souffle coupé. ' Stan ...' commençais-je d'une voix douce. Je baissais les yeux, cherchant mes mots avant de le regarder droit dans les yeux. Mais plus je le regardais, plus je sentais mes larmes couler. J'étais pathétique, vraiment. ' Tu n'as pas à tout plaquer pour moi, je t'assure que tu fais fausse route en m'aimant .. J'aimerai tellement pouvoir tout t'expliquer, mais c'est si compliqué ... ' Je n'arrivais pas à le lui dire. Lui avouer que ses sentiments pour moi étaient Ô combien réciproques. Je l'aimais, je l'aimais vraiment, et ma seule envie en ce moment, était d’être avec lui, dans ses bras, savoir que j'étais sienne, et à personne d'autre. je voulais le lui dire, là, maintenant. Que je l'aimais. Mais si je le faisais, c'était comme signer mon arrêt de mort, je serais perdue. ' Stan je, .. je ... ' Je n'y arrivais pas. ' Pardonnes-moi, mais j'peux pas, j'veux pas vivre ça une autre fois ' disais-je en panique. Je tremblais, et mes larmes continuaient de couler. Si seulement il savait à quel point j'étais amoureuse de lui ...


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