We need to talk.. • Mallow

you and fresh eyes

feat. Mallow

Sérieusement la vie amoureuse et sentimentale c'est trop compliqué. Et vis à vis de ma relation avec Athena, je suis totalement bloqué. Ca me bloque et ça ne m'aide pas à faire un choix. J'ai pris les conseils d'Ashleigh en compte et ce qu'elle me dit c'est loin d'être bête en réalité. Pourquoi pas me lancer et on verra. Au mieux ça peut donner quelque chose de vachement bien entre nous, au pire on se rend compte que nous ne sommes pas fais pour être ensemble. Mais bon je ne sais pas vraiment comment aborder le sujet. Et puis ça m'étonnerait qu'elle déciderait de se lancer dans quelques choses en sachant que je suis complètement indécis dans mes sentiments. Ca serait ridicule en réalité. Ca serait complètement illogique. Mais bon je peux toujours tenter non ? Je n'ai pas envie qu'on respecte notre pacte de ne plus se voir et de s'ignorer. " Non bien sûr que non, t'es pas comme ça... " Non elle est comme moi, sinon nous n'aurions jamais démarré notre histoire. A la base c'était vraiment une histoire de sexe. Je sais que ce n'est pas le genre de Willow d'être en couple. " On va essayer de te mettre debout... " Je lui fais signe de me suivre pour qu'elle se retrouve entre les deux barres et qu'elle puisse s'appuyer dessus pour pouvoir se lever, en plus de s'appuyer sur moi. " Tu vas essayer de te lever, tu peux aussi t'appuyer sur moi. Et si vraiment ça fait trop mal, on arrête et on fait d'autres exercices... " Je me place alors face à elle, prêt à l'aider à se lever.

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— with maxime.

Les histoires amoureuses ne sont pas mon genre, je n’avais jamais été une femme qui dévoilait ses sentiments au grand jour sauf que je gardais presque tout à l’intérieur, de peur de souffrir une nouvelle fois. Sauf que bon, pour le moment je tentais de chasser ses mauvais trucs et de me concentrer sur les exercises que j’allais avoir à faire. Lui demandant ce que j’allais devoir faire afin de recommencer à marcher, Maxime ne perdit pas une seule seconde pour me rafraîchir la mémoire. « D’accord. » Je m’étais souvent pratiquer chez moi, même si le médecin m’avait déconseillé de le faire mais je m’en fichais un peu. La seule chose que je voulais, c’était de pouvoir recommencer à marcher et de me sentir, à nouveau, être la femme que je suis normalement. Roulant jusqu’aux deux barres, je me positionne face au jeune homme et de poser mes deux mains contre le bois qui m’entourait. Grimaçant vue la douleur dans mes jambes, je ne me laissais pas faire afin de me poser sur mes deux pieds. J’avais l’air d’un nouveau-né, un enfant qui n’avait jamais marché de toute sa vie. Sauf qu’en plongeant le regard dans celui de Maxime, c’était comme si j’en oubliais la douleur en une fraction de seconde. L’une de mes mains se glisse sur l’épaule du jeune homme tandis que l’autre vient à rejoindre son autre épaule. « L’habit de médecin te va comme un gant. » Que je glissais, restant tout près de lui. J’allais devoir agir comme si c’était un défi, de rester sur mes jambes le plus longtemps possible et sans flancher, surtout quand je me retrouvais aussi proche de Maxime… Ça allait me manquer tout ça mais j’essayais de ne pas y penser.

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Place aux exercices. En réalité ça me plaît de faire ça, enfin je suis content d'être celui qui s'occupe de son cas, parce que c'est un peu de ma faute si elle est dans cet état là. Même si elle m'a dit de ne pas me sentir responsable, c'est plus fort que moi. Donc je suis carrément déçu qu'elle veuille un autre médecin, mais si c'est pour son bien et pour tenter d'oublier mes sentiments pour moi, je ne peux que faire avec et accepter son choix. Je lui dis de me suivre pour qu'elle se retrouve entre les deux barres et qu'elle tente de se lever. Je me place face à elle, au cas où elle aurait besoin de moi. Je suis là pour ça. Elle peut s'appuyer à moi si elle sent que c'est mieux. Et ça ne tarde pas. Elle se lève en s'appuyant sur les barres, mais rapidement ses mains se posent sur mon épaule. Et quelque part ça me fait plaisir. Je la soutiens comme je peux, tentant de reculer un peu afin qu'elle puisse avancer. " Merci... " Je lui souris, attrapant une de ses mains dans les miennes pour la serrer dans la mienne. " On va essayer d'avancer doucement... " Je ne la quitte pas du regard. Je plonge mon regard dans le sien et j'apprécie ce contact. J'apprécie ce regard entre elle et moi. Alors sans la lâcher du regard, je recule pas par pas pour qu'elle puisse me suivre. " Tu me dis ok ? " Si elle veut faire une pause, si elle s'asseoir de nouveau. Je suis là pour ça, pour l'aider.

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— with maxime.

Une partie de moi voulait que Maxime puisse continuer à me donner ces exercices mais d'une autre part j'aimais mieux avoir quelqu'un d'autre qui allait m'aider. Sauf que ça allait m'aider à l'oublier, ne plus penser à lui et à ce qui s'est passé pendant le Summer Camp ou même après. Certaines personnes m'avaient pourtant mise en garde de faire attention à ce qui allait arriver entre moi et le jeune homme sauf que malheureusement, je n'avais pas porté attention à ces sages paroles. Venant à me redresser sur mes deux jambes, la douleur devint de plus en plus intense sauf qu'en plongeant mes prunelles dans celles de Maxime, c'était comme si tout s'arrêtait. Le monde entier n'existait pas, il n'y avait que nous deux. Le complimentant sur son habit, un petit sourire se dessine sur mes lèvres et je ne faisais que repenser à ce qu'il m'avait dit chez moi, lorsqu'il m'avouait qu'il voulait devenir mon infirmier personnel pour la cause. Sauf que voilà, ça allait se compliquer puisque je n'avais jamais marcher sur mes jambes depuis mon accident. Sentant sa main se serrer dans la mienne, j'entrecroisais mes doigts aux siens. « D'accord. » Prenant une légère inspiration pour la cause, j'avance un pied lentement afin de le déposer. Ça faisait un mal de chien sauf que je continuais, je ne pouvais pas lâcher après avoir fait à peine un pas. Sauf que voilà, après avoir fait quatre pas je ferme les yeux, incapable de bouger. « Ça fait tellement mal... J'suis pas sûre de pouvoir remarcher, j'en ai marre.. » Me laissant tomber dans ma chaise roulante, je glisse l'une de mes mains dans mes cheveux, complètement perdue et à bout de souffle. Je n'arrivais à rien.

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Je sais que ça va s'avérer compliqué pour réapprendre à marcher, mais elle peut le faire. Elle peut y arriver. Je crois en elle. Ca ne viendra pas au premier cours, ça se fera au fur et à mesure. A force d'exercice. Je sais que je suis en avance dans mes exercices, c'est rapide. Mais j'avais besoin de voir où elle se situait. C'est important. Alors je la laisse y aller à son rythme, et ça me fait plaisir qu'elle s'appuie sur moi, qu'on se regarde comme ça. Je la maintiens comme je peux, et je tente de la faire avancer à son rythme, en y allant pas par pas. Je recule alors qu'elle avance. Seulement quatre pas, mais c'est déjà extremement bien. Je suis déjà très bien fière d'elle. C'est déjà très bien. Je la laisse se rasseoir dans son fauteuil alors qu'elle perd confiance en soit. Je grimace en la regardant, pour ensuite l'emmener vers de la table d'auscultation. Je m'abaisse pour pouvoir la soulever et la poser sur la table pour qu'elle puisse s'y asseoir, sans avoir à faire d'effort avec ses jambes. Je viens à me mettre face à elle, plongeant à nouveau mon regard dans le sien. " Je veux pas que tu perdes espoir ou que tu perdes confiance en toi Willow... Ca prendra le temps qu'il faut, mais tu vas remarcher. Il faut juste laisser le temps à tes jambes de se remuscler un peu et ça ira ok ? "
Je tente de la rassurer comme je peux, mais ce n'est pas facile. Je sais à quel point ça peut être démorilisant. Je suis passé par là. J'ai eu un peu moins de difficulté, mais ça a été dur aussi. " Je suis passé par là... On m'a tiré dessus à la prise d'otage parce que j'essayais de venir en aide à une fille. J'ai failli perdre à quelques millimètre près l'usage total de mes jambes, j'ai eu de la chance... Et je suis passé à la rééducation aussi, ça a été long, mais j'ai pas lâché... J'ai gardé des séquelles, j'ai du arrêter ma passion, t'auras peut être des séquelles aussi... Mais tu vas remarcher, w y pas de raison que non... "

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— with maxime.

J'étais au courant que recommencer à marcher n'allait pas arriver en un claquement de doigts, j'allais devoir miser le tout pour le tout afin d'arriver à mes objectifs. Maxime semblait quelque peu optimiste pour moi. Restant près du jeune homme, je gardais mes deux mains contre ses épaules, le regard croisé au sien jusqu'à ce qu'il m'informe que j'allais devoir me déplacer avec mes deux jambes. Sauf que voilà, après quatre pas, je décide de lâcher prise puisque la douleur était insupportable et je me laisse tomber dans ma chaise roulante. Glissant l'une de mes mains dans mes cheveux, je ferme les yeux un instant afin que la douleur puisse essayer de diminuer même voir s'estomper. Me plaignant presque, Maxime décide de me faire rouler jusqu'à la table d'auscultation et de me soulever afin de me déposer sur celle-ci. Plongeant à nouveau mon regard dans le sien, il tentait par tous les moyens de me faire penser positivement, ne pas baisser les bras surtout. « T'en sais rien Maxime, j'sais que tu essais de me dire un truc pareil pour que je pense positivement sauf que c'est pas le cas. J'ai l'impression que ça n'avance à rien tout ça. » Baissant les yeux le temps de quelques secondes, je les remontaient quand il me parlait de cet accident qui s'était produit lors de la prise d'otage. Sauf que le fait d'être près de lui, j'avais cette grave envie de l'embrasser. Tant pis pour mes sentiments, même si j'allais en souffrir. « Tu devrais pas t'en faire pour moi Maxime... » Dis-je d'une voix douce, presque inaudible pour ceux et celles qui étaient loin de nous deux. L'une de mes mains se pose contre son torse afin de remonter jusqu'à sa joue.

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Je vois bien que Willow a des difficultés à avancer, et je peux tout à fait la comprendre. Je suis passé par là, et c'est loin d'être facile. Il faut surtout garder confiance en soit et ne pas perdre espoir, sinon on y arrive pas. Et moi j'avais un médecin lambda, là elle a la chance de m'avoir, pour que je puisse la pousser. On se connaît, je sais que c'est compliqué, donc je veux pouvoir l'encourager au maximum. Et pourtant ça sera la seule séance que je fais avec elle, parce que à la fin j'irais voir un collègue pour lui transférer le dossier. Ca me fait de la peine, mais je dois respecter son choix. Alors je tente le tout pour le tout quand elle vient à s'arrêter pour se rasseoir sur son fauteuil roulant. Je l'emmène jusqu'à la table pour que je puisse la porter afin qu'elle se retrouve assise sur la table et qu'on soit à la même hauteur pour pouvoir discuter. " C'est la première séance Willow, soit patiente. On va te donner des exercices à faire chez toi, et si tu les fais tous les jours et régulièrement, tu verras des évolutions. " Oui faut vraiment pas qu'elle perde confiance. Elle pourra remarcher, il n'y a pas de raison du contraire en réalité. Je lui parle de mon accident, alors qu'elle me dit de ne pas m'en faire pour elle. Je sens sa main se poser sur mon torse et remonter contre ma joue. " Je m'en fais pour toi, tu ne pourras pas le changer. " Je souris légèrement, pour ensuite m'approcher de son visage et me laisser aller à ce que j'ai envie de faire depuis le début, c'est à dire l'embrasser. Elle va certainement me repousser, mais je tente le tout pour le tout, alors qu'une de mes mains se glisse contre sa joue à son tour.

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— with maxime.

Tout semblait pourtant difficile pour moi, je ne savais pas trop comment réagir face à ça puisque c’est la première fois que je tombais dans une chaise roulante après un accident de moto. Sauf qu’avec les échanges que j’avais avec Maxime, c’était comme si ça m’aidait à avancer malgré tout. Certains me disaient que la rééducation allait être difficile et je pense qu’ils avaient raison. Tandis que le jeune homme me pris dans ses bras afin de me déplacer jusqu’à la table, je passe l’une de mes mains dans mes cheveux, légèrement embarrassée par les progrès que je faisais à l’heure actuelle. J’avais l’impression de ne rien faire comme il le fallait sauf que Maxime ne semblait pas de cet avis. « Bon… Très bien. » Je ne voulais pas admettre que ce que je venais de faire, était presque un miracle, surtout après avoir passé plusieurs semaines dans un lit d’hôpital à devoir me battre pour ma propre vie. Sauf, qu’être proche de Maxime, comme ça, je ne pouvais pas m’empêcher de glisser ma main contre sa joue. Je repensais encore aux bons moments que nous avions passés tous les deux et ça me manquait. Rien qu’à l’idée de me dire qu’il fallait que j’y met un terme, ne m’enchantait pas vraiment. Il n’y avait pas de mot pour décrire la situation actuelle, surtout quand il venait à poser ses lèvres aux miennes. Prolongeant le baiser, je ferme les yeux un instant afin de me laisser aller. Bon sang, pourquoi je devais céder alors que c’était l’inverse qui devait arriver ? Baissant mes mains sur son torse, je détache mes lèvres et le regarde. « Pourquoi tu dois compliqué encore plus la situation Maxime… » Que je soufflais, gardant mon visage près du sien.

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Je veux vraiment pouvoir la rassurer au maximum. C'est pour ça que je n'ai pas spécialement envie de la laisser entre les mains d'un autre médecin. J'ai envie de continuer de la suivre pour pouvoir la motiver au mieux. Parce qu'un autre médecin pourrait ne pas l motivr comme moi je le fais. Je ne sais pas. Après ça reste son choix et je n'ai pas d'autres choix que de l'accepter malheureusement. Faudra que je dise à mon collègue que je n'ai pas le temps de m'en occuper, parce que je ne me vois pas lui dire que Willow et moi c'est compliqué et lui parler de ma relation avec. Non vaut mieux pas que ça se sache, autant que ça reste entre nous. Une fois face à elle, je replonge mon regard dans le sien, et je ressens cette envie de l'embrasser encore une fois, et je repense surtout à ma discussion avec Denys et même avec Ashleigh. Peut être qu'ils ont raison et que je devrais me lancer dans quelque chose avec la jeune femme. Mais vis à vis d'Athena, ça me gêne. Je suis encore attaché à elle, et je risque de lui faire vraiment beaucoup de peine. Elle pourrait accepter de me voir avec une autre femme, mais avec Willow ça lui ferait du mal. Alors oui Denys a raison, je ne peux pas me bloquer à cause d'Athena éternellement, mais c'est comme ça. Bref, je décide de l'embrasser en prenant le risque qu'elle me repousse, parce que c'est clairement ce qui m'attend. Sauf que non, elle se laisse faire pour prolonge le baiser. " Je sais pas... " Je sais que je complique les choses mais j'ignore pourquoi. " J'ai pas envie qu'on s'éloigne, parce que je tiens à toi aussi... " Bon au moins ça c'est dit.

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— with maxime.

Sauf que voilà, le fait d’être assise sur la table, de devoir supporter son regard face au mien me faisait un étrange bien. Je pense que c’était ce dont j’avais besoin en ce moment mais comme je n’étais pas dans sa tête, j’ignore ce qu’il pense de moi. Pourquoi on devait se compliquer la vie comme ça ? Oui, il y avait Athena dans sa vie et c’est surtout à cause de cela que je ne pouvais pas continuer à le voir de cette manière. Tandis qu’il vint à m’embrasser, je me surprise de prolonger ce baiser sauf qu’après y avoir bien réfléchi, je pose mes mains sur son torse afin de reculer mon visage du sien. Oui, j’en avais aussi envie sauf que voilà, ça compliquait le truc encore plus. N’avait-il pas compris que ce que je voulais c’est de me reculer de sa vie, bien que je n’en avais pas vraiment envie et de tenter d’oublier ce dont nous avons développés tous les deux. Il ignorait pourquoi il agissait ainsi et la seule chose que je fis c’est de baisser les yeux et retirer mes mains de son torse. « J’en ai pas envie non plus sauf que j’en ai marre de souffrir… J’peux pas continuer à te voir et jouer double jeu. Tu comprends… » Je parlais contre mon cœur à l’instant sauf que c’était la meilleure chose à faire. Je me souvenais de cette conversation que j’ai eue avec Kale, de partir en Italie pendant une semaine, histoire de revoir ma famille mais surtout d’oublié ce qui se passait à Boston. « J’vais retourner en Italie pendant un certain temps, j’ai besoin de réfléchir à tout ça… » Reculant mon visage, je n’osais même pas le regarder. Non, c’est beaucoup trop dur.

(Invité)

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